Quels moyens pour affronter la douleur chronique


Pourquoi peuvent-elles créer des vertiges chez quelques rares personnes souffrant de CTC ?



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15.5Pourquoi peuvent-elles créer des vertiges chez quelques rares personnes souffrant de CTC ?

Soit ces vertiges sont liés à un dysfonctionnement du CNC (ou de l’oreille interne), soit les muscles péri-crâniens pourrait faire pression sur le vestibule interne ( ?). (Un peu comme dans les CT oculaires, les muscles oculaires faisant pression sur les globes oculaires). (Ou bien cela proviendrait d’un problème du SNC ( ?) (Mais le quel ?)).



15.6Pourquoi éventuellement un effet placebo quand on espère beaucoup dans un traitement ou médecin ?

Effet placebo peut être normal (à tout un chacun). Puissance de l’esprit qui peut faire croire par moment qu’on est guéri d’un cancer grave (ce qui en fait n’est pas le cas).



15.7Pourquoi des pharmaco-résistances sont observés ?

Peut-être lié à un « mécanisme évolutif », pour empêcher justement qu’un problème grave (mettant en danger le cerveau) puisse être masqué (par des médications simples _ avec plantes médicinales etc.).



15.8Pourquoi, dans certains cas, le Botox, ne semble pas marcher ?

Cette question est importante car ce traitement coûte cher.

La raison de ces certains échecs, avec le Botox, provient peut-être :
1°) du lieu d’injection (tout dépendrait de ce lieu) ( ?).

Comme nous l’avons vu, les contractures musculaires peuvent être très intenses et généralisées à toute la calotte crânienne. Donc il faudrait « noyer » tout cette calotte, avec au moins des centaines d’injections profondes _ intramusculaires et non uniquement intradermiques, comme c’est souvent le cas actuellement _, pour arriver à desserrer (au moins partiellement) l’étau puissant des CT294.

2°) l’influence éventuelle aussi, non prévue à l’origine (par les médecins), des possibles nocicepteurs (et de la rétention possible, dans le temps, durant un certain temps, de substances noci-actives, après que la douleur a commencé ?) ?

3°) Ou encore, la douleur en relation avec les CT, seraient aussi lié à certains mécanismes de dérèglement des centres de la douleur du SNC ( ?).

A étudier aussi.

15.9En « conclusion partielle »

L’auteur a aussi éventuellement émis qu’il n’y aurait pas qu’un seul type de CT, mais, en fait, plusieurs (aux causes déclenchantes diverses, allant des plus causes psychologiques aux causes plus physiologiques). Cette hypothèse serait à confirmer ou à infirmer par des données précises (qui devraient être récoltées lors d’enquêtes épidémiologiques, d’examens cliniques poussés … Mais ces récoltes d’informations exactes n’ont pas encore malheureusement réalisées, pour l’instant, comme semble le déplorer le Dr. Lantéri-Minet dans son ouvrage).

Il serait donc important que beaucoup plus de recherches fondamentales soient entreprises, sur le sujet, afin d’éviter la multiplication des hypothèses295 sur le sujet et les discours rhétoriques, liés à l’intime conviction de ceux qui les tiennent.
Partie à compléter.

16Annexe : la piste entrevue par la psychologue Marie-Paule Lagrange

Selon la psychologue Marie-Paule Lagrange les causes déclenchantes des céphalées de tension (page 155 de son ouvrage, Ibid) seraient liées à la présence de schémas traumatiques passés. Voici ce qu’elle écrit ci-après :




Dans les cas de céphalées de tension, le patient date avec précision le début de ses douleurs, ou cite une période importante de sa vie qui a précédé le début des douleurs ou coïncidé avec leur apparition. La plupart du temps, il s'agit d'une situation ou d'un événement suffisamment importants pour que l'on s'en souvienne et si le patient l'apporte au psychologue en premier matériau, c'est qu'il existe une relation entre cet événement et le déclenchement de la céphalée permanente. Cet événement n'est généralement pas la cause directe de la céphalée mais il est là comme un écriteau sur une route pour nous montrer dans quelle direction emmener le patient à la recherche de faits plus fondamentaux qui ont marqué le déroulement de sa vie. Pourquoi ces faits ont-ils abouti à cette douleur physique ? À quelle situation ou à quel événement majeur ces faits renvoient-ils le patient ?

Nous allons rencontrer dans cette quête de la vérité des situations familiales insupportables ou insupportées par l'individu : l'abandon par l'un des parents, l'adoption qui signifie abandon par les parents biologiques, la mort prématurée d'un parent ou d'un grand parent que l'enfant avait choisi comme son bien aimé, celui qui ne le quitterait jamais, un mystère familial jamais élucidé, une histoire généalogique cachée, dont on ne parle jamais en famille.

Des histoires dont le patient n'a jamais pu faire son deuil, qu'il garde là dans un coin de sa mémoire consciente ou de son inconscient.

Ceux qui souffrent de céphalées de tension font partie de ceux qui n'ont pas digéré ce qu'on leur a fait.

Elle n'a pas digéré que sa mère l'ait abandonnée et lui ait préféré sa sœur.

Elle n'a pas digéré que sa sœur plus âgée ne l'ait pas envoyée à l'école et lui ait volé sa jeunesse.

Il n'a pas digéré la mort de son grand-père qui le portait haut dans son cœur tandis que son propre père l'a toujours considéré comme un incapable.

Elle n'a pas digéré que les religieuses de l'établissement scolaire où elle poursuivait ses études ne l'aient pas poussé jusqu'au bac au prétexte qu'elle était fille d'agriculteur, tandis que les mêmes religieuses faisaient tout pour les filles d'avocat ou de médecin.


IV - LES MÉCANISMES DE L'INSTALLATION D'UNE CÉPHALÉE DE TENSION

Ayant vécu de telles histoires dans son enfance, l'adulte est dominé par son histoire, emprisonné dans un tissu de relations complexes dont il n'arrive pas à se défaire.

Avant d'avoir été amené à en parler au psychologue, il ne sait pas que c'est cette histoire-là, cette douleur profonde qui encombre sa vie au point de lui donner un mal de tête continu. La douleur morale est là, ancrée, figée dans son histoire et, brutalement, instantanément, à l'occasion d'un événement qui va le renvoyer à cette situation, un mal de tête va s'installer et ne plus le quitter.

On peut dire que le début d'une céphalée de tension est presque toujours déclenché par un incident significatif d'une situation qui s'est peu à peu organisée dans un sens défavorable à l'individu et qui lui fait revivre à l'âge adulte une situation du même ordre qu'il avait mal vécue dans son enfance.


Pourtant des doutes sont à émettre sur les affirmations et sur le contenu du livre de cette dame, car son livre n’apporte aucune preuve probante que son auteur aurait réellement guérie une céphalée de tension très ancienne et très forte (le seul cas qu’elle présente, est le cas d’une femme coiffeur et il semble que la céphalée de tension, de cette dernière, soit épisodique).

Son discourt reste lié à son intime conviction et non étayé par des arguments scientifiques précis, circonstanciés.

Dans son optique, par exemple, elle ne cesse de rechercher et de « voir » des évènements que le malade aurait mal « digéré », pour expliquer ses céphalées et sa contracture, point de vue qui est loin d’être établi, avec certitude au niveau scientifique.



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