Comment accumuler d’expérience des projets passés et comment la rendre accessible et réutilisable dans d’autres projets par les mêmes acteurs ou des acteurs différents ?
Comment mettre en œuvre le management de la valeur "en temps réel" et sur une base analytique des produits issus de l'innovation, notamment pour ce qui concerne l'utilisateur final lorsqu'il est aussi l'acheteur du produit.
L'analyse de la valeur constitue toujours une plate-forme de référence pour les projets collectifs appelant à des bases communes. Comment mesurer la valeur d'un produit "qui n'existe pas" ? D'un produit non encore commercialisé ? d'une caractéristique particulière ? Notamment lorsque cette caractéristique est à problème : dimension collective, éthique, sans "design dominant" d'usage.
Laurent Karsenty
Quelles différences entre une conception participative pour un produit professionnel (segment de population, caractéristiques de la population cible relativement bien cernées) et une conception participative pour un produit grand public (population très variée, caractéristiques mal connues) ? Faut-il les mêmes outils et les mêmes process ?
J-P Laurencin
Comment relier l’usage au marché : Problème de l’application de la méthode avec l'analyse de la valeur et toutes les informations qu'il faut capitaliser et acquérir éventuellement à l'extérieur pour tenter de saisir au mieux ce lien. C'est la condition pour choisir les bons utlisateurs qui vont participer à la conception.
Comment organiser l'activité de conception pour qu'elle soit participative orientée usage : quelle structure, quels participants, quelle ouverture sur l'extérieur, quelles spécificités selon les artefacts conçus (composants ou produits de consommation ?)
Comment la méthode de la conception participative peut-elle être appliquée dans des secteurs différents, quelles observations a-t-on ou pourrait-on réunir sur des expériences dans des secteurs différents ?
J. Caelen
Facteur d’échelle : Tous les produits ou services innovants ne nécessitent pas la même lourdeur d’investissement en conception : par exemple certains produits peuvent supporter une conception rapide et un test immédiat par le marché, alors que d’autres soumis à des normes de sécurité ou à une forte concurrence doivent être patiemment conçus et validés. Quels sont les critères qui permettent de choisir la meilleure stratégie de conception selon les produits ? Comment mesurer le retour sur investissement d’une « bonne » conception ? Comment changer de facteur d’échelle et adapter le processus de conception d’un produit d’une certaine catégorie à un autre ? Existe-t-il d’ailleurs une catégorisation des produits innovants ?
Quel passage d'un fonctionnement général et théorique de l'utilisateur (des utilisateurs) à son instanciation dans le cadre d'une application donnée ? Comment favoriser l'utilisation (et la ré-utilisation) de modèles utilisateurs par des ingénieurs ? A-t-on encore besoin de modèles utilisateurs si l'on dispose de guides de conception (ou liste de critères de conception) ?
Ces outils sont de différentes natures qui correspondent 3 espaces d’un système TCAO (coordination, conversation, co-opération). Part exemple, dans l’espace de coopération les outils proposés apportent une aide à la description, à l’élaboration, à l’évaluation, etc. Et s’appuient sur (ou élaborent) des artefacts différents.
Comment identifier ces outils, comment en introduire des nouveaux, comment valider leur utilité et utilisabilité ?
Quels artefacts et quelles modélisations de ceux-ci ?
Quels sont les artéfacts sur lesquels les acteurs souhaitent s’appuyer, comment les identifier et les modéliser ? L’adéquation de modélisations et de représentations vis-à-vis des acteurs et des activités constitue une thématique de recherche importante. Peut-on supporter des points de vue et assurer leur cohérence au niveau du système coopératif d’aide à la conception ? Est-il possible d’avoir un modèle conceptuel ou de référence unique ? S’agit-il d’un modèle support de travail ou support d’échange ? Des embryons de solutions existent (XML, STEP, …), est-on en mesure d’envisager leur généralisation, avec un moyen d’expression assez fin et précis ?
Les recherches en cours sur les Workflows adaptatifs comme moyen de coordination dans les collecticiels [Saikali 2001]2 visent à trouver un bon équilibre entre ces deux extrêmes sous forme de modélisation générique à base de patterns visant à supporter au sein d’un même projet des activités routinières et des activités innovantes.
Quels sont les indicateurs garantissant le caractère participatif d'une approche (qualitatifs et quantitatifs) ?
Les outils devraient être les objectifs de l'AS…
Nécessité de mettre en place des outils de communication adéquats pour impliquer véritablement chacune des disciplines dans la conception. Il est important de hiérarchiser les interventions des différentes disciplines tout simplement parce qu'elles ne peuvent et ne doivent pas intervenir au même moment dans la conception. Reste à trouver une hiérarchie, mais l'idée de se retrouver tous autour d'une table n'est pas forcément la meilleure. Un travail important, ici encore, de communication est à faire mais plutôt dans la présentation des résultats d'une discipline aux autres. Je reste convaincu que chacun doit avoir sa spécialisation et doit intervenir à un moment précis de la conception, la difficulté étant de transmettre ces informations aux disciplines qui interviennent en aval.
Eric Marsan
Comment "écrire" le produit, en bref comment concevoir son design selon ce que le produit vante comme arguments?
Pour ne pas tomber dans le design cosmétique, il faut le prévoir en amont, lors de l'établissement du concept du produit. Comment amener des techniciens concepteurs à comprendre puis à se pencher sur ce problème ? Comment construire et guider cette lecture du produit (sémio ?), comment la tester de façon simple ...?
Si cette démarche ne s'intègre pas durant la création du produit, c'est comme essayer de séduire sans savoir à qui on s'adresse, on ne touche jamais la cible voulue !
J. Caelen
Quels outils pour réguler le dialogue et les échanges pendant les séances de conception participative ? Certainement faut-il prévoir des enregistrements des conversations afin de restituer à chacun sa « propriété intellectuelle », mais cela n’est certainement pas suffisant, voire discutable dans certains cas pour des raisons de confidentialité par exemple. Il faudra évidemment prévoir un archivage synthétique de ces mêmes conversations afin de dérouler le fil du processus de conception dans la trame du projet en liaison avec les objets échangés et les prises de décision effectuées. Il faudra également organiser les temps d’intervention, les stratégies d’intervention, etc.
Barbara Michel
I Quelques rappels sur la conception et les usages
En guise d'introduction quelques rappels sur le couple conception et usager.
-Les industriels se trouvent dans la nécessité de devoir sans cesse introduire de nouveaux produits pour se démarquer de leurs concurrents et pour acquérir un avantage dans ce qu'il est convenu d'appeler une guerre économique. Cela entraîne une profusion de technologies avec une obsolescence des produits.
Face à cela comment savoir où sont les conceptions innovantes et celles qui ne le sont pas ?
Un produit peu gagner des parts de marché, sans pour autant avoir développé une conception novatrice. On pourrait même émettre l'hypothèse que les industriels n'ont la plupart du temps que peu intérêt à développer des conceptions novatrices…
-L'étude de la conception est encore trop mal étudiée :
On a des études très spéculatives et macro-sociales qui côtoient des études rigoureuses et micro-sociales, et des études de cas plus ou moins empiriques. Cela rend les comparaisons difficiles. De plus les comparaisons transectorielles sont quasi-absurdes.
Le terme technologique renvoie lui-même à des objets d'études très divers : procédés ou résultats, outils, machines ou artefacts, dispositifs ou systèmes…
D'où l'impression d'avoir à faire à une juxtaposition de perspectives différentes, de paradigmes indépendants sans accord minimal sur la manière de poser le problème.
Face à l'éclatement des connaissances sur la conception technologique, il faudrait lister les principales approches…
-Deux approches, très classiques de la conception.
La conception technologique développe une existence autonome, déterminée par des contraintes techniques spécifiques qui vont structurer les usages ou au contraire dépend de la dynamique sociale.
La première approche est linéaire, elle peut se résumer par la formule " la science découvre, l'industrie applique, l'homme suit" (citation de l'exposition universelle de Chicago en 1933 cité par J.J. Salomon," Le destin technologique", Balland,, 1992, ch. XI). Les concepteurs proposent et en bout de chaîne, les usagers disposent, c'est-à-dire qu'ils adoptent ou refusent les nouvelles techniques. On est dans le schéma "Science, technologie et société". Ce schéma peut-être amélioré par un recours à des utilisateurs pionniers qui permettent de transformer le schéma trop linéaire en schéma bouclé et l'on ajoute quelques filtres sociaux pour orienter le développement technique. Améliorer, le schéma perd un peu de son aspect mécanique, mais il demeure très prégnant dans ce que j'appelle la logique fonctionnaliste. Il est simple et intelligible par rapport à des approches systémiques. On est peu ou prou dans le modèle de Lasswell, Emetteur-Message-Recepteurs, même en y ajoutant le feed-back. Dans ce schéma on valorise l'activité de conception et on dépolitise la conception comme activité indépendante, autonome et abstraite et on concède aux usagers la possibilité d'une rétro-action qui réinvente les usages.
Dans la deuxième approche, la conception est envisagée comme un construit social. Elle est déterminée par le jeu des interactions qui se déroule entre divers groupes sociaux. Tout au long du processus de conception, il y a des controverses, des alliances, des conversations et des débats contradictoires. L'analyse insiste alors sur les conflits et les accords pour saisir une logique de la domination. L'activité de conception perd de sa neutralité, elle n'est plus limpide, ni fonctionnelle, ni rationnelle. C'est "un processus socialement contingent" où divers groupes sociaux sont en concurrence entre des projets différents qui s'achève par l'imposition des uns ou des autres grâce à des alliances (cf. Callon et Latour). Le statut de l'usager est alors ambigu puisqu'en théorie il y participe alors qu'en pratique, il est absent de la conception. Une fois le système technologique construit par controverses et alliances, l'utilisateur se retrouve dans la même position que dans le schéma fonctionnaliste.
Dans la conception participative, si on veut réintroduire une logique de l'usage, il faut se méfier tout autant du schéma fonctionnaliste que du schéma constructiviste. (Je ne développe pas ici l'approche de l'usager comme "producteur silencieux" de De Certeau.)
II Quelques pistes de propositions à peine ébauchées…
Je pars de constats pour proposer ce vers quoi la conception participative devrait tendre…Plus les problèmes sont d'ordre pratique, plus il faut oser les aborder de manière théorique.
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La domination du conçu par le vécu
Depuis de long siècle en Occident, le conçu (savoir, sciences, connaissances) tend à déprécier le vécu, à le réduire, à le traiter en résidu provisoire du connaître. Le vécu est accusé d'être "cette matière informe, ce chaos, cet innommable, innommé, il faudrait l'exterminer, de sorte que la vraie vie ou plutôt la vie vraie se construise à partir du seul savoir." (H. Lefebvre," La présence et l'absence", Casterman,1980, p.198)
À vrai dire le vécu n'a jamais été défini et même on a remarqué plusieurs fois les risques d'une définition qui se voudrait rigoureuse. Oui, le vécu à quelque chose de flou, lui attribuer des contours, vouloir le cerner ou le définir, c'est déjà le réduire en l'assimilant au concevable, et l'identifier par hypothèse à une forme conceptuelle. La démarche inverse qui projette le vécu dans les profondeurs abyssales est tout aussi contestable que la première, puisque les théoriciens de l'inconscient en font un concept.
Le vécu ne coïncide pas avec le singulier, l'individuel et le subjectif, car les rapports sociaux sont aussi vécus avant d'êtres conçus.
Les significations d'usage cherchent à renouer avec la trame du vécu quand elles insistent sur les ruses des utilisateurs face à une consommation contrainte (cf.De Certeau). Réintroduire une logique de l'usage, dés la conception, c'est à mon avis ne pas tenir compte de la scission idéologique producteur consommateur. À la question du "á quoi ça sert?" du concepteur préférer une question plus existentielle et moins fonctionnaliste du type "qu'est-ce que ça apporte au vécu ?". Le concepteur peut trouver dans le vécu un terrain nourricier, une inspiration initiale, une impulsion originelle et vitale à condition de "l'ex-primer" tout au long de son travail. Le simple producteur de conception technique élude ordinairement la question du vécu. Introduire la logique de l'usage, c'est laisser émerger du vécu en assimilant le plus de savoir possible au cours du trajet de la conception. La conception participative pourrait accomplir une double conception : celle d'un savoir par un vécu, celle d'un vécu par un savoir. Cela doit exclure toute expropriation. Ainsi peut s'engendrer de nouvelle forme technique…
L'alignement de la conception sur la production freine l'innovation technologique.
-Première conséquence négative, cela autonomise les technologies pour en faire de simples produits/services non intègrés aux vécus, qui du coup ont une viabilité aléatoire, peu compréhensible et qui rendent le marché un peu flou (fou).
-Deuxième conséquence négative, l'efficience est réduite à trop parler d'efficacité fonctionnelle.
-Troisième conséquence négative, les représentations d'usage jouent un rôle de médiateur entre conçu et vécu, mais trop souvent les significations d'usage travaillent sur le conçu et occultent la part de vécu.
La conception participative est avant tout un dialogue incessant du conçu et du vécu. Il ne s'agit pas d'ériger le vécu en maître du conçu mais au contraire d'instituer un dialogue permanent comme un tricotage du conçu et du vécu.
Conçu - Représentation - Vécu : Les significations d'usage font office de médiatrices. Certaines significations d'usage se consolident et modifient à la fois le conçu et le vécu, d'autres circulent du vécu au conçu ou l'inverse et d'autres encore disparaissent en ne laissant aucune trace.
L'idée d'établir un dialogue entre conçu et vécu espère ne pas soumettre le vécu à des analyses chirurgicales sur le modèle des sciences de la nature (l'art, l'œuvre, le projet partent du vécu en lui intégrant le savoir).
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Conception et art de vivre
Constat, la conception technologique manque de projets de vie, elle ne propose pas un Art de Vivre, son slogan publicitaire est :"facile, pratique, rapide et sûre." Cela est sans arrêt démenti par la pratique (les TICs sont sources pour tous, de nouvelles occasions de multiples efforts humains, trop souvent vides et vains) mais surtout cela suggère que la technique nous propose "un matérialisme sans but" (cf. les analyses de L. Mumford). Dans la mesure oú la conception est sans but autre que réaliser un nouveau produit ou service, elle devient une fin et néglige des pans entiers du vécu. "La véritable question est de savoir si oui ou non les instruments facilitent la vie et l'enrichissent." cf. Mumford "Technique et civilisation, p. 274.) Formule naïve certes, mais qui a le mérite de poser clairement les risques d'une accélération du cycle d'innovation qui voudrait produire le plus vite possible comme une fin en soi et qui serait vide de buts, de sens et de vécus.
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Organisation de la conception
Trop souvent la conception est juste orientée par le marché et est mise en demeure d'arriver à produire pour produire. Du coup la conception est organisée comme une pratique morcelée en étapes (de l'idée au concept, de la maquette au prototype). Le découpage en segments d'activité où chacun est spécialisé à outrance, occupe un segment et ne comprend pas les autres segments entraînent la conception d'un produit en bout de chaîne non innovant. Or pour une conception innovante il s'agit dans la conception participative de mettre en place une activité plus globale. Concevoir, c'est tout à la fois construire, inventer, trouver et créer. Bien sûr cela consiste à saisir un concept par des opérations comme classifier, faire des typologies, catégoriser, hiérarchiser mais ces opérations de l'entendement ne suffisent pas à elles seules. Il ne faut pas négliger les autres pôles que sont trouver, inventer et créer.
Si la conception aboutit à un produit, pour être fructueuse, elle devrait différer du résultat final dans son cheminement et ne pas être hanté dès le départ par le résultat. Loin de s'autonomismer comme le produit, la conception participative pourrait établir un lien de communication, de dialogue, une médiation constante entre tous les aspects du cycle de l'innovation (de la conception au public).Elle pourrait situer mieux la production et les rapports de production dans des pratiques sociales et ne pas se perdre dans des concepts opératoires qui n'épuisent pas et de loin ses enjeux. D'une certaine façon la conception participative devrait échapper à la division du travail classique, car même si, au final , "ça se vend", "ça n'a pas de prix", le prix ne se détermine qu'en fonction d'acheteurs…Même s'il y a un marché, une conception novatrice a une valeur inestimable, elle restitue la valeur d'usage et échappe de manière fictive-réelle à la logique économique. C'est-à-dire qu'elle propose et superpose une "réalité différente", en ce sens la conception est une utopie qui ne dit pas les contradictions du réel mais peut les montrer en les résolvant dans une fiction-réelle.
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le rôle de l'histoire et des histoires dans la conception
Trop souvent la conception est le résultat d'une histoire mal connue et cela empêche une claire prise de conscience de ce qui s'y joue. La genèse et la généalogie des conceptions est capitale pour ne pas les réduire à du savoir appliqué. Les conceptions innovantes sont celles qui condensent une époque, une société et lui fournissent une image stimulante allant vers le possible. Cela conduit à déceler des rapports de conception qui ne coïncident pas avec les rapports économiques et/ou politiques.
La conception participative tend à instaurer une pratique créative de techniques et pas seulement productive ou pire (re) productive. Ainsi la conception ne doit pas être confondu avec la production. La conception implique du jeu et des enjeux, mais elle est quelque chose de plus et d'autres que la somme de ses éléments, de ses ressources, de ses conditions et circonstances. Elle propose une forme, qui a un contenu multiforme -sensoriel, sensuel, intellectuel- avec prédominance de telle ou telle nuance, de telle technique, de tel sens mais sans que cette prédominance écrase les autres aspects ou moments.
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Les moments de conception
Plutôt que de parler d'étapes, de phases de la conception, mieux vaudrait parler de moments de la conception.
Les moments de conception sont un centre provisoire (momentané) du processus de conception (=processus de médiations poursuivies). La conception rassemble ce qui par ailleurs se disperse, c'est une des qualités de la conception, c'est encore un des enjeux du processus. Le projet, qui peut échouer durant la conception, se propose toujours l'unité des moments. Le terme d'unité-totalité des moments est préférable à des termes comme niveau, dimension, fonction, ou structure, trop piégés dans un fonctionnalisme aride. Les moments de conception sont plus souples et peuvent se différencier les uns des autres et surtout ils n'ont pas la prétention d'épuiser leur "objet" qui précisément n'a rien d'un objet.
-Les moments de conception diffèrent les uns des autres, mais la conception technologique détient une unité d'autant plus forte que la diversité interne est plus grande.
-Les moments de conception doivent accepter de développer entre eux des critiques, de la distanciation et de la contradiction. De toute façon une technologie novatrice prend toujours distance par rapport à la société existante, au mode de production, à l'économique et au politique. Les moments de conception entre eux se contournent, se détournent, s'approuvent ou se refusent.
-Le projet de concevoir, qui réalise une utopie abstraite ou concrète, procède par exploration de propositions ou de représentations. Il s'agit d'un mouvement bien sûr mené selon des concepts méthodologiques ou théoriques. Il devrait réunir la rationalité dans les moyens et dans les buts avec l'irrationnel du vécu, des émotions et des sentiments, c'est-à-dire tenir compte des affects inhérents à la conception. Il s'agit d'accepter de réunir dans ces moments de conception les aspects les plus aliénants avec les aspects les plus libératoires.
-Les moments de la conception participative pourraient être découpables en moments de l'immédiateté et de la mémoire, en moment interne et externe de la détermination, en moment de la forme, en moments critiques et utopiques, en moment du quotidien et de l'extra-quotidien…
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