Evaluation par Marjorie Musy (extérieur, Ecole centrale de Nantes)
Acronyme et titre du projet : FeelCan
Responsable scientifique (Nom et organisme): Anne RUAS, IFSTTAR
Score final (somme des scores des rubriques) : 14/16
Appréciation globale (A B C) : A
Commentaire :
Points forts du projet :
- aborde un enjeu majeur
- visée applicative
- interdisciplinarité
Points faibles du projet
- réplicabilité non abordée
- collectivités locales non impliquée dans le montage du projet
- risque lié à l’implication des partenaires dits « support »
Appréciation générale justifiant l’avis
Le projet présente un intérêt certain, est bien construit et semble réalisable (même si la description est un peu courte pour juger sur des points scientifiques précis), mais surtout, il conduit à une exploitation qui semble très pertinente en regard des attentes des collectivités.
Evaluation par Denis Salles (Président CS GICC)
Acronyme et titre du projet : FEELCAN
Analyse du ressenti et de la dangerosité des canicules en milieu urbain dense
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Responsable scientifique (Nom et organisme):
Anne RUAS ICPEF HDR
IFSTTAR
Score final (somme des scores des rubriques) :
Appréciation globale (A B C) : B
Commentaire : Evaluation d’un rapporteur non spécialiste
Le projet est clair, cohérent et bien rédigé. Le questionnement vise à prolonger un projet antérieur pour mieux formaliser un indice de dangerosité (vulnérabilité ?) la canicule à Paris. Le partenariat est expérimenté. La faisabilité semble garantie par la présence d’un post-doc dédié. Le transfert présenté comme point fort est prévu avec des partenaires identifiés et via un outil web dédié.
Des interrogations existent sur le caractère scientifique ou transfert de ce projet (voir rapport expert). Le volet « enquête sur le ressenti » n’est pas problématisé (pas de références littérature SHS sur vulnérabilité) et la méthodologie n’est pas développée.
Appréciation générale justifiant l’avis
Sous réserve d’une pertinence scientifique reconnue (voir avis expert spécialiste) le projet peut être soutenu par GICC
Evaluation par Rainer Sauerborn (CS GICC)
Acronyme et titre du projet :
FEELCAN
Responsable scientifique (Nom et organisme):
RUAS
Score final (somme des scores des rubriques) :
Appréciation globale (A B C) : A-
Commentaire :
Points forts du projet TOUTES LES DISCIPLINES PERTINENTES SONT RÉUNIES (INCLUSE LA SANTÉ!)
Points faibles du projet. PAS D'ACTION /INTERVENTIONS Á ELABORER
Appréciation générale justifiant l’avis
(41) SOLIDAIRE (deuxième lot)
Titre du projet
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Stratégies d’Ouverture et de Liaison Internationales : quelle Diplomatie de l’Adaptation au changement climatique de l’Ile de La Réunion?
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Acronyme
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SOLIDAIRE
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Mots clés (5 à 10)
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Adaptation, coopération, Outre-mer, Réunion, océan Indien, gouvernance, diplomatie, acteurs, échelles, réseaux
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Nom du coordinateur scientifique
Titre, Fonction
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TABAU Anne-Sophie
Professeur des universités
Enseignant-chercheur en droit public
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Organisme
Adresse
Téléphone
Email
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Université de La Réunion
15, avenue René Cassin - CS 92003 - 97744 Saint-Denis
Cedex 9
+262(0)692725961
anne.sophie.tabau@gmail.com
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Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet
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CRJ, IRISSE
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Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits
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Université de La Réunion
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Coût prévisionnel total (TTC) et montant de l’aide demandée (TTC)
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99 550 €
99 550 €
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Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)
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285 752 €
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Durée (24 mois minimum – 36 mois maximum)
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36 mois
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Résumé
Bien que des incertitudes demeurent, les diagnostics convergent pour considérer que La Réunion est un territoire vulnérable aux impacts du changement climatique, que ce soit en raison de sa situation géographique ou de ses caractéristiques économiques et sociales. Toutefois, La Réunion a très tôt cherché à prendre la mesure des défis que représentait pour elle le changement climatique et a entrepris diverses démarches d’adaptation.
Face aux aléas naturels, économiques et sociaux, les politiques publiques à La Réunion se sont focalisées ces dernières années sur la construction d’une culture du risque afin de réduire la vulnérabilité de la société face au changement climatique. Toutes les actions mises en oeuvre ne s’inscrivent pas nécessairement sous la bannière de la stratégie réunionnaise d’adaptation aux changements climatiques. Néanmoins, il n’est pas exclu qu’elles soient valorisées en tant que telles dans les évaluations futures des politiques climatiques de cette collectivité territoriale française d’outre-mer.
A côté de cette politique endogène se développe progressivement une diplomatie climatique réunionnaise tournée vers l’extérieur. Cette « diplomatie climatique » de La Réunion s’inscrit dans un mouvement plus global visant à ce que les Etats reconnaissent le rôle des autorités publiques non étatiques dans les politiques d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation au changement climatique. Parallèlement, fortes de cette légitimité en tant qu’actrices de terrain, ces autorités locales demandent à être davantage associées aux processus décisionnels internationaux.
Or, si l’Accord de Paris mentionne effectivement à plusieurs reprises les autorités infranationales, et si la décision de la Conférence des Parties à laquelle il est annexé reconnaît et encourage les actions des acteurs non parties0, ni l’un, ni l’autre ne procède à un véritable changement de statut des autorités locales dans la société internationale0.
Dans ce contexte, le projet SOLIDAIRE vise à étudier les stratégies diplomatiques déployées par La Réunion en tant que partie prenante de la gouvernance globale du climat et qui se manifestent dans différents cadres institutionnels et à différentes échelles.
Les résultats attendus du projet SOLIDAIRE en termes de gestion environnementale sont d’évaluer la contribution de l’île de La Réunion aux mesures de coopération entreprises dans l’océan Indien pour faire face aux impacts du changement climatique. Au-delà, le projet SOLIDAIRE entend aboutir à une compréhension plus fine de la place des « autorités infranationales »0 dans la gouvernance globale de l’adaptation au changement climatique, à partir d’une grille de lecture de l’action extérieure des collectivités territoriales associant des questions juridiques et sociologiques.
Evaluation par Nadia Maizi (CS GICC)
Acronyme et titre du projet : SOLIDAIRE
Responsable scientifique (Nom et organisme): TABAU Anne-Sophie
Score final (somme des scores des rubriques) : 14
Appréciation globale (A B C) : A
Commentaire :
Points forts du projet
Recherche originale réalisée par un consortium interdisciplinaire de juristes et sociologues.
Points faibles du projet
Par conséquent, et cela constitue le seul point faible rencontré, il faudrait veiller à ce que la restitution, à destination de ces niveaux décisionnels extrêmes, soit plus soignée .
Appréciation générale justifiant l’avis
Ce projet interrogeant l’impact du rôle territorial dans une gouvernance climatique mondiale, basé sur un objet d’étude bien maitrisé par les porteurs de projet, La Réunion, permettra d’établir des conclusions qui interesseront sans doutes diverses échelles de gouvernance sur l’impact potentiel d’une diplomatie des « acteurs non parties ».
Evaluation par Amy Dahan (CS GICC)
Acronyme et titre du projet : SOLIDAIRE
Stratégies d’Ouverture et de Liaison Internationales : quelle Diplomatie de l’Adaptation au changement climatique de l’Ile de La Réunion?
Responsable scientifique (Nom et organisme):
TABAU Anne-Sophie
Professeur des universités Enseignant-chercheur en droit public
Université de La Réunion
15, avenue René Cassin - CS 92003 - 97744 Saint-Denis Cedex 9
+262(0)692725961
anne.sophie.tabau@gmail.com
CRJ, IRISSE
Score final (somme des scores des rubriques) : 13
Appréciation globale (A B C) : A- B
Commentaire :
Points forts du projet Le projet est bien défini, rédigé, et bien pensé. Bonnes questions sur l’artculation du local et du global dans la gouvernance climatique
Points faibles du projet : Je ne suis pas sûre que la Réunion ait une diplomatie climatique aussi intense pour justifier d’un effort de recherche intense. Peu d’indices sont donnés dans le projet
Appréciation générale justifiant l’avis Projet qui peut être soutenu car il est de bonne qualité mais ne me parait sans doute pas prioritaire
(54) EFFICACE (premier lot)
Titre du projet
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Espace Forestier Français : Indicateurs Ciblés pour l'Adaptation au Changement climatiquE
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Acronyme
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EFFICACE
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Mots clés (5 à 10)
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Forêt, impacts, adaptation, services climatiques, projections climatiques régionalisées, France métropolitaine, modélisation biophysique, indicateurs, aménagement, aide à la décision
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Nom du coordinateur scientifique
Titre, Fonction
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Nathalie BREDA
Directrice de Recherche
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Organisme
Adresse
Téléphone
Email
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INRA
54 280 Champenoux
03 83 39 40 48
nathalie.breda@inra.fr
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Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet
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Météo-France, Direction de la Climatologie et des Services Climatiques
INRA : UMR 1137 Ecologie et Ecophysiologie Forestières,
Nancy, UMR ISPA, Bordeaux, US AGROCLIM, Avignon
CNPF-IDF/RMT AFORCE
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Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits
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INRA
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Coût prévisionnel total (TTC) et montant de l’aide demandée (TTC)
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477k€
100 k€
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Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)
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INRA – Métaprogramme ACCAF – 25 k€
RMT AFORCE - 21 k€
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Durée (24 mois minimum – 36 mois maximum)
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36 mois
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Résumé
Ecosystèmes à durée de vie dépassant le siècle, très dépendantes des conditions et des cycles naturels, les forêts sont particulièrement exposées au changement climatique. L’adaptation du secteur forêt-bois aux évolutions du climat est donc un défi majeur. Si la prise de conscience de la réalité du changement climatique s’est étendue, elle pèse encore peu dans les décisions face aux enjeux de court terme ou d’emprise nationale. Or, les voies d’adaptation demandent à être anticipées aujourd’hui.
La proposition EFFICACE s’inscrit dans ce contexte et vise à (1) produire une quantification d’impacts régionalisés à long terme (échéance 2100) des climats futurs par modélisation fonctionnelle de nouveaux indicateurs sylvo-climatiques pour la forêt métropolitaine puis (2) délivrer ces informations aux décideurs, aux conseillers forestiers, aux aménagistes et aux gestionnaires, en s'appuyant sur des portails déjà existants et approuvés par les utilisateurs (DRIAS, BILJOU).
Les variables climatiques requises par les modèles biophysiques d’impacts, issues des scénarios régionalisés des derniers modèles climatiques disponibles (exercice CPIM5 du GIEC) seront tout d’abord régionalisées et débiaisées. Les modèles de fonctionnement biophysiques des écosystèmes forestiers seront ensuite mis en oeuvre selon une selon une grille à maille de 8 km, permettant des déclinaisons nouvelles et homogènes sur le territoire des impacts possibles sur la forêt française, à échéance 2100.
Des indicateurs, co-construits avec les utilisateurs de la filière regroupés sous forme d’un comité d’utilisateurs ad hoc, avec l’implication du RMT AFORCE, seront définis dès le début du projet. Ces indicateurs auront vocation à éclairer les décisions quant aux stratégies de gestion forestière favorables à l’atténuation et à l’adaptation, débattues sous formes d’ateliers avec le comité d’utilisateurs.
Un effort particulier portera sur la sensibilisation des acteurs aux sources d’incertitudes, à la fois sur le forçage climatique, mais aussi sur la représentation des processus dans un modèle spatialisé. La variabilité des paramètres forestiers infra-maille sera illustrée et des prototypages de représentation des incertitudes complexes autour des variables climatiques et des indicateurs d’impact seront proposés et testés auprès du comité d’utilisateur.
Enfin, les indicateurs les plus pertinents de réponse des écosystèmes aux forçages des climats futurs élaborés de manière cohérente sur l’ensemble du territoire métropolitain seront mis à disposition sur de nouveaux espaces dédiés des portails hébergés à Météo-France et à l’INRA.
Les services proposés constitueront des éléments d’aide à la décision pour les aménagistes et gestionnaires des forêts. En leur permettant d’anticiper à long terme l’évolution des risques et opportunités climatiques pour les grandes régions écologiques françaises et les bassins de production forestière, il leur sera possible de mieux appréhender les mesures de gestion nécessaires au maintien, voire à l'amélioration des services écosystémiques rendus par la forêt (eau, carbone, etc.). La pertinence d’engager des options d’adaptation de rupture, par transformation, souvent négligées par rapport à des adaptations tactiques de court terme, sera aussi mieux évaluée.
Evaluation par Jean-Louis Dufresne (CS GICC)
Acronyme et titre du projet : EFFICACE
Responsable scientifique (Nom et organisme): Nathalie BREDA, INRA
Score final (somme des scores des rubriques) : 15
Appréciation globale (A B C) : A
Commentaire :
Points forts du projet. Ce projet est très bien écrit, très clair, très bien structuré. L'objectif est bien clair, bien ciblé, et rentre tout à fait dans l'appel d'offre. Les équipes ont à la fois l'habitude de mener ce genre de projet et de travailler ensemble. Le plan de travail est clair, les objectifs sont atteignables et les perspectives de valorisation sont très bonnes.
Points faibles du projet. Pas de vrai faiblesse. Ne comporte pas vraiment d'aspect de recherche amont, ce qui ne me semble pas une faiblesse pour cet appel d'offre vue que la partie valorisation est très présente.
Appréciation générale justifiant l’avis
Très bon projet, a soutenir.
Evaluation par Hervé Le Bouler (extérieur, FNE)
Acronyme et titre du projet : EFFICACE
Responsable scientifique (Nom et organisme): Nathalie Bréda
Score final (somme des scores des rubriques) : 10,5/12
Appréciation globale (A B C) : A (+-B pour les parties finales de sortie mise à disposition des résultats aux gestionnaires)
Commentaire :
Points forts du projet : intégration et descentes d’echelle des données climatiques spatialisées nationales les plus récentes de Météo France et des écophysiologues ( BILJOU) , associations des utilisateurs dès le début du projet, prise en compte forte des incertitudes, orienation opérationnelle aide à la décision des sorties.
Points (potentiellement) faibles du projet
Il y a peut-être un risque que le choix d’un modèle à pas horaire, avec des simulations sophistiquées de bilan hydrique se révèle au fil du projet surdimensionné par rapport aux attentes et aux capacités d’appropriations des utilisateurs gestionnaires
Appréciation générale justifiant l’avis
Il y a un gap récurrent entre les travaux de recherche +- fondamentaux sur les impacts du CC en forêt et le niveau de connaissances et les attentes des gestionnaires. Le projet innove en dépassant les études de cas et les simulations locales ou très générales réalisées jusqu’à présent. Il va se confronter à la réalité des attentes de l’aval gestionnaire, ce qui est nouveau donc un peu risqué (d’où le +-B) mais absolument indispensable.
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