Sommair e séance plénière du 17 octobre 2013 Page



Yüklə 0,94 Mb.
səhifə33/120
tarix07.01.2022
ölçüsü0,94 Mb.
#90880
1   ...   29   30   31   32   33   34   35   36   ...   120
M. le Président - Merci, Monsieur SUPPLISSON.
Madame GAUDRON a la parole.

Mme GAUDRON - Monsieur le Président, mes chers collègues, je ne vais pas redire tout ce qui a été dit dans le plan, je vais plutôt rester sur ses enjeux.
Nous avons décidé ces actions fin septembre, nous sommes mi-octobre et nous sommes déjà en ordre de marche. Il faut le souligner et le saluer : nous n’avons pas perdu de temps parce que nous avons cette notion d’urgence, de réactivité.
Derrière cela, c’est le gage d’une véritable volonté politique forte en direction de la jeunesse. On entend des atermoiements, des « ce n’est pas si mal mais on ne va pas voter » sur les bancs de notre Opposition. C’est un exercice de style !
Finalement, je pense que, sur le fond, nous sommes à peu près tous d’accord sur la pertinence de ces mesures. Il faut trouver quelques arguments sur le fait que ce ne serait pas cohérent. Bref, j’entends derrière cela globalement une adhésion à ces mesures parce qu’elles sont pertinentes et répondent à de vrais enjeux qui concernent la jeunesse.
Je regrette malgré tout, même si on entend des propos assez mesurés de la part de notre Opposition et on peut le saluer, que nous ayons encore malheureusement dans nos territoires des élus opposants qui restent dans des postures assez idéologiques face à ces mesures pour aider les jeunes. Je le regrette parce que ces jeunes en question, ce n’est pas leur faute s’ils habitent dans des villes où le maire prend des postures d’opposant politique avant de se poser la question de savoir si cela n’a pas un intérêt, si ce n’est pas une réponse à des jeunes qui ne trouvent pas d’emploi dans leur propre commune.
Heureusement que des maires dépassent cela, c’est tant mieux. Les chiffres d’emplois d’avenir sont en augmentation et, petit à petit, tout cela prend sens, y compris pour des élus qui ne partagent pas les idées politiques d’un gouvernement. Il faut le saluer et espérons que nous allons convaincre tout le monde petit à petit.
Pourquoi est-il important d’agir vite par rapport à cette jeunesse ? Je pense à ces jeunes qui sortent en ce moment, c’est vraiment le sujet pour nous, du système scolaire et se retrouvent sur un marché du travail dont on sait qu’il est compliqué. Ils sont en plein dans cette crise et n’ont pas pu accéder à ces emplois, y compris à ceux en durée déterminée ou dans les agences d’intérim. Ils n’ont pas pu bénéficier de tout cela, donc il est vraiment important de leur trouver une autre chance. Les emplois d’avenir et les contrats de génération sont de bonnes décisions.
Pourquoi ? Parce que les années vont passer. D’autres jeunes vont arriver sur le marché du travail. Ils seront sortis tout frais de leur formation, ils auront leur qualification et seront en concurrence. Il est vraiment important de s’en occuper maintenant, c’est bien le sens de ce que nous faisons.
Il faut que ces jeunes conservent leurs acquis, leurs savoirs, leurs compétences, qu’ils puissent les mettre en pratique et prouver de quoi ils sont capables. C’est ce que nous visons.
Il s’agit aussi de leur donner une autonomie, comme pour les autres ; il n’y a pas de raison qu’ils n’en bénéficient pas. Il faut leur donner cette chance, cette autonomie qui favorise leur insertion professionnelle ; c’est ce qui sécurise les premiers pas professionnels pour les jeunes.
Au sujet des mesures que nous proposons, je vais redire quelques éléments concernant le « Fonds jeunes : objectif qualification pour l’emploi ». Ce n’en est pas une qui s’ajoute à d’autres ou qui existerait déjà, on est vraiment sur une nouvelle démarche. On est sur une démarche métier, face à des jeunes qui n’ont pas forcément une bonne analyse, une bonne connaissance de l’entreprise, des métiers, des carrières professionnelles possibles pour eux. L’objectif, derrière ces stages que nous proposons à plusieurs centaines de jeunes, est de s’immerger dans le monde de l’entreprise, de comprendre les métiers possibles pour eux, puis de leur proposer des formations qualifiantes. On est dans une première phase, mais c’est souvent celle qui est décisive. Elle va dans le sens de ce que nous souhaitons avec ce Service public régional de l’orientation, nous sommes sur les mêmes logiques. Cette logique va donner des éléments concrets aux jeunes et concernera les adultes ; c’est une autre entrée, une autre dynamique que nous proposons.
Il ne s’agit absolument pas de continuer ce que nous avons fait mais bien d’être dans l’écoute et de répondre d’une autre façon à ces besoins.
Pour le permis de conduire, il ne s’agit pas d’une mesure nouvelle, il s’agit de l’amplifier. Je ne vais pas redire ce que j’ai déjà dit à la session précédente mais derrière le permis de conduire, il y a l’autonomie et la mobilité. Cependant, c’est souvent aussi, pour des jeunes, une mise en mouvement ; c’est quelquefois le premier diplôme qu’ils auront à mettre sur leur CV. Ce sont des connaissances qu’ils ont acquises et un savoir-être est sans doute derrière cela.
Nous avons besoin des Missions locales, de leur soutien. Ce sont nos partenaires pour mettre en route toutes ces mesures. Inutile d’aller inventer de nouveaux dispositifs par rapport à tout cela, les Missions locales sont nos interlocuteurs, nos partenaires pour travailler sur l’autonomie, sur l’insertion sociale et professionnelle des jeunes. Ce sont eux qui connaissent le parcours des jeunes et qui auront en charge le fait de savoir la pertinence et de veiller au meilleur usage de ces fonds concernant les permis de conduire.
Par rapport à Monsieur SUPPLISSON qui parlait du manque de concertation, je dois dire qu’il ne doit pas être tout le temps présent. Je passe mes journées en concertation, en comités de pilotage avec l’ensemble des acteurs concernés sur ces sujets, donc je crois que nous ne devons pas être tout à fait en phase sur le sujet.
En tout cas, je rappelle que des instances existent, définies par la loi. Nous continuons à travailler, dans le cadre du contrat de plan régional, sur les formations professionnelles. Cela intéresse particulièrement ce sujet. Beaucoup de mesures, je l’ai rappelé la dernière fois, sont issues des fiches actions que nous avons définies. C’est une réalité, avec une vraie concertation.
Sachez que nous sommes en pleine discussion avec l’ensemble des territoires sur les bassins de vie. Évidemment, ces sujets sont évoqués. Je ne vois pas où serait le manque de concertation avec les acteurs dans les territoires. Sur ce sujet, nous n’avons vraiment pas de leçons à prendre de nos opposants.
Merci.
(Applaudissements)


Yüklə 0,94 Mb.

Dostları ilə paylaş:
1   ...   29   30   31   32   33   34   35   36   ...   120




Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©muhaz.org 2024
rəhbərliyinə müraciət

gir | qeydiyyatdan keç
    Ana səhifə


yükləyin