Sommaire (cliquer sur n° de page) Des architectes imaginent le studio du futur à Londres 2



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Du nouveau à l’est. C’est l’un des treize projets de renouvellement urbain emblématiques de la capitale. Le futur visage de la Porte de Vincennes se dessine. Le programme de l’opération d’aménagement à cheval sur le XIIe et le XXe a été présenté lors d’une réunion publique qui a réuni 150 personnes la semaine dernière. Le démarrage du chantier est prévu en 2017 pour une livraison à l’horizon de 2023. Investissement : 85 M€ financés à hauteur de 35 M€ par la Ville de Paris.

« La Porte de Vincennes va devenir un lieu attractif grâce à des équipements publics structurants, des espaces verts requalifiés et des logements et du développement économique », se félicite Jacques Baudrier, Conseiller de Paris délégué à l’architecture et aux grands projets de renouvellement urbain.

Au programme de cette vaste opération confiée à la Semapa (Société d’Étude, de Maitrise d’Ouvrage et d’Aménagement Parisienne) avec Paul Chémétov comme architecte-coordonnateur : une résidence pour des étudiants ou des jeunes actifs sortira de terre sur le boulevard Carnot (XIIe), à proximité immédiate d’un gymnase Pont qui enjambera le périphérique au niveau de la rue Courteline (XIIe). En face, un hôtel deux-étoiles mixant hôtellerie et une auberge de jeunesse de 180 chambres (qui ne figure pas dans le programme de la ZAC) verra le jour. Le secteur Cristino Garcia (XXe) accueillera un centre de culture urbaine, une crèche et une nouvelle résidence étudiante. L’ensemble sera complété par des commerces, de l’activité et des bureaux. Les quatre jardins publics existants — square Delaporte, jardin Carnot et square de la paix et Cristino Garcia — seront requalifiés. Autres projets : une passerelle reliant Saint-Mandé (Val-de-Marne) à Paris est prévue à l’horizon 2021. Le cours de Vincennes, au-dessus du périphérique, sera reconfiguré pour devenir un boulevard urbain, l’avenue de la Porte de Vincennes sera réaménagée et les différentes voies du secteur requalifiées pour redonner de la place aux piétons tout en renforçant les liens entre les quartiers.
p>« Depuis l’abandon de la couverture du périphérique, ce GPRU s’est mué en petit projet de rénovation urbaine. Ce ne sont pas les talus qui vont réduire la pollution sonore et atmosphérique et les continuités urbaines se résument à une passerelle de franchissement du périphérique », critique Valérie Montandon, conseillère de Paris (LR) dans le XIIe.

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Le dispositif Censi-Bouvard sera reconduit en 2017


http://argent.boursier.com/immobilier/actualites/le-dispositif-censi-bouvard-sera-reconduit-en-2017-3524.html
Le ministère du logement s’est félicité cette semaine des bons chiffres de la construction de logements sur la première moitié de l’année. Pour ne pas casser cette dynamique et surtout procurer la visibilité nécessaire aux promoteurs, le gouvernement en a profité pour confirmer la poursuite des principaux mécanismes d’aide : dispositifs Pinel, Censi-Bouvard et Prêt à Taux Zéro. On savait déjà que le Pinel et le PTZ seraient reconduits l’an prochain mais un doute pouvait persister sur le Censi-Bouvard en faveur des résidences pour les étudiants et les seniors.

Visibilité

La construction de ces résidences qui répondent aux besoins des étudiants et des personnes âgées se porte bien actuellement. A fin juin 2016, cumulé sur douze mois, le nombre de permis de construire  autorisés pour des logements collectifs en résidences était en augmentation de 13,5%. Les mises en chantier de ces logements en résidences augmentent dans le même temps de 15%.

Economie d’impôt

Le Censi-Bouvard est un dispositif de défiscalisation offrant une économie d’impôt équivalente à 11% du coût d’achat d’un logement (y compris les frais de notaires) dans une résidence de services neuve. L’investisseur doit demander le statut de LMNP ou LMP, et bénéficie alors d’un abattement de 50% sur ses revenus locatifs. C'est un gestionnaire professionnel qui doit se charger de la location du bien dans le cadre d’un bail commercial d'une durée minimum de 9 ans renouvelable.

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Logement étudiant : "Beaucoup ignorent les aides proposées"


http://www.midilibre.fr/2016/07/29/beaucoup-ignorent-les-aides-proposees,1372940.php
Les débuts de la vie d'étudiant s'apparentent bien souvent à un coup de massue financier pour les familles. Entre le logement, l'alimentation et les dépenses liées aux diverses réjouissances nocturnes, le budget par mois s'élève à un peu plus de 1 000 en province.   Le principe est simple : un Montpelliérain voulant bénéficier gracieusement d'un toit à Lyon pour ses études devra lui-même, par le biais de sa...
Trois questions à Jamila Baron, chargée de mission logement et emploi

Jamila Baron est chargée de mission logement et emploi au Centre régional information jeunesse (*), qui aide les étudiants dans leurs recherches.

Quelle est votre principale action ?

Nous relayons les annonces de propriétaires. En général, ils proposent des petits studios avec un loyer assez bas, donc adaptés pour les étudiants. Ils louent parfois une chambre parce qu’un de leurs enfants vient de quitter le foyer. Nous avons également de plus en plus d’appartements plus vastes, pour les colocations.

Combien d’offres proposez-vous ?

En ce moment, nous avons une cinquantaine de logements sur notre site. Mais les offres s’en vont très vite. Les inscriptions à l’université ont été closes le 21 juillet, donc nous avons beaucoup de demandes. En tout, de juin à octobre, nous relayons près de 1 000 propositions de propriétaires, principalement à Montpellier.

Quelles sont les difficultés des étudiants pour trouver un appartement ?

Déjà, ils connaissent souvent mal la ville, donc nous les guidons dans leurs repérages. Ensuite, ils ignorent les aides qui leur sont proposées. Par exemple, pour ceux qui veulent suivre un contrat d’alternance ou d’apprentissage et qui seront amenés à faire le va-et-vient entre deux logements, nous leur proposons une subvention de 100 € par mois. Nous pouvons également les épauler pour monter leur dossier pour la Caf. (*) Crij, 3 avenue Charles-Flahault.

Contact : 04 67 04 36 66.

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Ce que va vous coûter votre loyer étudiant, ville par ville


CONTENU INTERACTIF - Porte-monnaie serré et stress. C’est le quotidien de milliers d’étudiants à la recherche d’un logement pour la prochaine rentrée. Et selon la ville, le prix des studios peut passer du simple au double.
http://immobilier.lefigaro.fr/article/ce-que-va-vous-couter-votre-loyer-etudiant-ville-par-ville_84ad2b0e-4f62-11e6-8d0c-e30dd2c52c3a/
Diplôme en poche, la course au logement commence cet été pour plusieurs centaines de milliers d’étudiants à la recherche d’un toit pour la prochaine année universitaire. En septembre 2016, ils seront plus de 1,5 million à se lancer dans la quête effrénée d’un logement pour emménager hors du domicile familial. Parmi eux, 60% rencontreront des difficultés pour se loger. En tête des solutions d’habitat choisis par les étudiants? Le parc locatif privé en solo pour 21% d’entre eux, contre seulement 12% de colocation et 9% en chambre étudiante, si l’on en croit une étude CSA pour Log’étudiant. Car pour passer du nid douillet des parents à l’indépendance, encore faut-il en avoir les moyens!

Un budget logement serré et beaucoup de stress

À la question «Dans quel état d’esprit êtes-vous lorsque vous cherchez un nouveau logement?», 32% des étudiants interrogés dans le cadre de l’étude se disent excités à l’idée de prendre leur envol et de gagner en autonomie. C’est une nouvelle vie qui commence! Mais le plus récurrent dans ces réponses est le sentiment de stress pour 46% des étudiants. La crainte de bien gérer son budget devient une véritable source d’inquiétude, surtout lorsque celui-ci est serré.

Et pour cause, 48% des étudiants ne disposent pas du tout de «budget logement», en particulier ceux qui vivent toujours chez leurs parents. Pour les autres, le portefeuille est souvent serré: 17% des étudiants déclarent disposer de moins de 250 euros mensuels pour se loger, 24% ont entre 250 et 450 euros et seulement 11% d’entre eux peuvent compter sur une enveloppe de plus de 450 euros. Selon leurs moyens, les jeunes optent donc pour la «coloc» ou le logement «solo», avec un budget moyen national qui s’élève à 595 euros.

Le grand écart dans les loyers

En tête de leurs recherches, les étudiants se tournent majoritairement vers les studios indépendants, dont les loyers oscillent entre 477 et 487 euros pour avoir entre 24 et 30m². Mais les loyers varient fortement en fonction des secteurs. Par exemple dès que l’on se rapproche de la capitale parisienne, les jeunes ne prévoient pas moins de 821 euros charges comprises pour se loger, tandis que le budget varie de 616 à 718 euros dans les petite et grande couronnes, d’après le baromètre des loyers étudiants publié par Locationetudiant.fr. En revanche, vivre dans un studio à Brest (332 euros), Poitiers (331 euros), Limoges (329 euros) ou Le Mans (342 euros) coûte environ 60% moins cher qu’à Paris.

Pour avoir un aperçu des prix moyens des loyers auxquels doivent s’attendre les étudiants, découvrez cette carte de France interactive. Vous pouvez cliquer et zoomer sur 200 villes de France pour voir apparaître les loyers des studios. Pour les 2 et 3 pièces, choisissez la bonne option dans «visible layers».

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Deux conventions signées pour favoriser la construction de logement des jeunes


http://www.batiactu.com/edito/deux-conventions-signees-favoriser-construction-logement-45738.php
La nouvelle structure "UESL-Action Logement", créée en avril dernier par le conseil d'administration l'UESL-Action logement (Union des entreprises et des salariés pour le logement) a signé, jeudi 21 juillet, avec le ministère du Logement une convention portant sur l'extension de la garantie Visale et une série d'actions pour favoriser la construction de logements. Tout d'abord, un avenant à la convention quinquennale 2015-2019, conclu entre l'Etat et Action Logement, étend désormais la garantie Visale (Visa pour le Logement et l'Emploi) à tous les jeunes de moins de 30 ans entrant dans un logement : jeunes salariés, non-salariés, chômeurs et étudiants (en dehors des étudiants "non boursiers" rattachés au foyer fiscal de leurs parents. Cela inclut également les étudiants entrant en résidence universitaire dès lors que les logements ne sont pas conventionnés.
La garantie Visale entrera en vigueur au plus tard le 30 septembre 2016

En détails, ce dispositif est une caution accordée au locataire par Action logement visant à prendre en charge, en cas d'impayés, le paiement du loyer et des charges de sa résidence principale et ce, pendant les 3 premières années du bail. "Sur environ 900.000 jeunes entrant annuellement dans le parc locatif privé, Visale peut bénéficier à 300.000 jeunes par an", a indiqué également le ministère du Logement dans un communiqué. Ce dispositif entrera en vigueur au plus tard le 30 septembre 2016.

Renforcer les actions de la participation des employeurs à l'effort de construction (PEEC)

Outre, l'extension de la garantie Visale, l'Etat et l'UESL Action- Logement ont, par ailleurs, signé un avenant à la convention quinquennale 2015-2019, qui renforce les actions de la participation des employeurs à l'effort de construction (PEEC) en faveur du logement.

 

Ces nouvelles mesures permettront notamment d'amplifier la production et la rénovation de logements sociaux. Action Logement bonifiera, à hauteur de 300 millions d'euros, 1 milliard d'euros de prêts de haut de bilan destinés à accélérer les investissements des bailleurs sociaux, aux côtés de la bonification de la Caisse des dépôts et Consignations pour atteindre une enveloppe totale de 2 milliards d'euros, précise l'organisme dans un communiqué. Une bonne nouvelle pour les organismes de logements sociaux dont les premiers prêts seront signés lors du congrès 2016 de l'USH, fin septembre à Nantes. Par ailleurs, le ministère du Logement et UESL-Action Logement comptent accroître la création de structures collectives notamment dédiées aux jeunes et aux travailleurs migrants (Ndlr : apport de 75 millions d'euros supplémentaires) ; renforcer la mixité sociale dans les quartiers prioritaires en créant une offre de 1.000 logements locatifs intermédiaires par l'Association Foncière Logement (150 millions d'euros supplémentaires) ; soutenir l'accession à la propriété (120 millions d'euros supplémentaires sur les 1,8 milliard d'euros prévus sur 2016 - 2019). Et enfin, ils comptent accélérer la rénovation énergétique du parc privé en consacrant 100 millions d'euros supplémentaires au financement des actions de l'ANAH en 2016 et 2017, portant l'engagement de 100 à 200 millions d'euros.

 

De son côté, Jacques Chanut, président d'Action Logement, s'est félicité de ces deux accords : "Grâce à la réforme initiée par les Partenaires sociaux, Action Logement démontre son engagement et sa capacité à se mobiliser pour déployer un ensemble de mesures de relance, concrètes et ambitieuses, pour une action guidée par la seule nécessité de favoriser l'accès à l'emploi par le logement."
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Logements étudiants : Paris flambe-t-il  ?


La cote des loyers pour un studio parisien atteint des sommets. Fièvre estivale ou annonce d’une sensible hausse des prix  ? Il est un peu tôt pour trancher. En province en revanche, il semble que les prix restent comparables à ceux de l’an passé.
http://patrimoine.lesechos.fr/immobilier/location/0211143277629-logements-etudiants-paris-flambe-t-il-2015799.php
930 euros par mois ! C'est le montant qu'il faut débourser en moyenne (charges comprises tout de même) pour louer un studio dans Paris. Ce chiffre est celui de Location-étudiant.fr qui propose chaque année plus 340.000 offres de logements provenant de résidences étudiantes, cités universitaires, particuliers et professionnels de l'immobilier. Le site affiche un argus des loyers, cote instantanée qui reflète à l'instant T la moyenne de toutes les offres enregistrées. Ce montant de 930 euros est très supérieur à celui relevé dans le baromètre annuel des loyers 2015, également calculé par Location-étudiant.fr. Fin août sera publié le baromètre 2016 et ce sont seulement ces chiffres qui pourront être comparés à ceux de 2015.

« Les méthodologies de l'argus et du baromètre ne sont pas comparables. Dans le baromètre, seules sont prises en compte les offres les plus récentes » insiste Brice Boullet, président de Location-etudiant.fr. Reste que pour les grandes villes de province (voir tableau) les loyers enregistrés le 20 juillet sont comparables à ceux du baromètre 2015, alors qu'à Paris, on enregistre une hausse de près de 200 euros (734 euros mensuels pour un studios en 2015 selon le baromètre).

Pénurie de logements

Avec les chiffres d'août et une méthodologie différente, ce différentiel pourrait être réduit, mais il est fort probable que les loyers parisiens soient en très forte hausse par rapport à ceux de l'an passé. Ce serait un total bouleversement de tendance, car en 2015, on constatait une baisse par rapport à 2014.

La mise en place de la loi Alur qui encadre les loyers aurait dû accompagner cette tendance baissière. Il semble que ce soit l'inverse. Mais quelles peuvent être les raisons d'une telle flambée ? La première est bien sûr la pénurie. 1,5 million d'étudiants logeront hors du domicile familial à la rentrée et une bonne part d'entre eux va effectuer ses études à Paris. « Il y a seulement 13 résidentes étudiantes à Paris intra-muros , explique Brice Boullet. Dans les zones tendues, une annonce de location reste en moyenne 2 à 10 jours seulement sur le site ». Mais le manque de logements étudiants ne date pas de cette année. Autre explication : la saisonnalité. Fin juillet tout le monde cherche un logement étudiant. « Les bailleurs le savent et durant cette période, les prix sont particulièrement gonflés », explique Brice Boullet.

5 conseils pour se loger plus facilement

1. N'hésitez par à rappeler les Crous. Les dossiers sont à déposer avant le 30 Avril mais certaines places se libèrent. Il ne faut donc pas hésiter à rappeler même en été.

2. Pensez aux résidences étudiantes. Les loyers sont équivalents à ceux du parc privé et des prestations de qualité.

3. Tentez la chambre chez l'habitant. Elles sont de plus en plus souvent proposées soit chez des personnes âgées soit chez des parents dont les enfants eux-même étudiants ont fraîchement quitté le nid.

4. Apportez un dossier complet avec les pièces justificatives demandées par le propriétaire ou le professionnel.

5. Soyez disponible pour effectuer les visites rapidement. Les places sont chères, les premiers arrivés sont les premiers servis.

Les vraies raisons de la hausse

Mais pour certains professionnels, la hausse des loyers est en grande partie due à la loi Alur et aux contraintes qu'elle fait peser sur les propriétaires . Nombre de bailleurs estiment qu'avec l' encadrement des loyers , le jeu n'en vaut plus la chandelle et vendent le ou les logements locatifs qu'ils possédaient, ce qui contribue à aggraver la pénurie.

D'autres encore trouvent plus lucratif de dédier le logement au meublé de tourisme. Une pratique pas toujours légale (la mise en location de tourisme à Paris est étroitement réglementée ) qui retire encore des studios du stock dédié à la location estudiantine. Conclusion, il devient de plus en plus difficile de trouver un nid dans la capitale... Et les prix flambent. Il suffit de se reporter aux annonces publiées sur les différents sites pour constater que les propriétaires qui louent encore des logements se sentent très peu concernés par le plafonnement des loyers.

Les étudiants qui veulent commencer la rentrée dans de bonnes conditions n'ont plus qu'à signer les baux aux prix proposés. Certes, une action en diminution de loyer peut être engagée par le locataire si le loyer mentionné dans le bail est supérieur au loyer de référence majoré en vigueur à la date de signature du contrat, mais la pratique n'est pas encore entrée dans les moeurs.

Argus des loyers mensuels des studios dans 15 grandes villes de France (charges comprises)

Source location-etudiant.fr au 20 juillet 2016
Paris

930 EUR

Marseille

452 EUR

Lyon

485 EUR

Toulouse

445 EUR

Nice

544 EUR

Nantes

394 EUR

Strasbourg

453 EUR

Montpellier

450 EUR

Bordeaux

450 EUR

Lille

469 EUR

Rennes

391 EUR

Reims

393 EUR

Le Havre

423 EUR

Saint-Etienne

330 EUR

Toulon

416 EUR
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Logement étudiant : des « bons plans » abordables et solidaires


http://abonnes.lemonde.fr/campus/article/2016/07/18/logement-etudiant-des-bons-plans-abordables-et-solidaires_4971228_4401467.html
C’est l’un des gros casse-tête pour qui entame des études supérieures dans une autre ville que celle où vit sa famille : comment trouver à se loger avec un budget étudiant ? La première recherche consiste à se renseigner auprès de l’établissement dans lequel on a été admis. Nombre d’universités et d’écoles proposent en effet des plateformes pour aider leurs étudiants à trouver un logement. Elles présentent l’avantage de centraliser un maximum de possibilités d’hébergement à proximité de leurs locaux, auprès du Crous ou de particuliers, seul ou en colocation. Parmi les plus connues figurent Studapart, utilisée par Skema Business School, l’université de Cergy-Pontoise, ou encore ImmoJeune for School, plébiscitée par l’Edhec ou l’université Paris-VIII.

Colocations solidaires

Plusieurs associations proposent par ailleurs des colocations solidaires, qui reposent sur le principe de l’entraide. Et notamment celui de la cohabitation intergénérationnelle : les étudiants sont logés à prix modique, voire gratuitement, chez des personnes âgées, en échange de services rendus au quotidien – tâches ménagères, conversation, repas pris en commun… Les modalités de cette cohabitation varient. Le réseau Cosi, qui fédère une grande partie des associations engagées dans cette voie, estime que près de 5 000 binômes ont été formés depuis 2004 en son sein, dont 500 pour l’année 2015-2016. « C’est une expérience géniale pour des jeunes prêts à donner un peu de leur personne. Et c’est aussi une transition en douceur vers l’autonomie, lorsque l’on quitte le cocon familial pour la première fois », estime Marie Vivier, 23 ans. En quatre ans, cette étudiante en troisième année de licence en sociologie à Lyon a cohabité avec trois « dames », âgées de 63 ans, 77 ans et 83 ans, pour un loyer allant de 50 à 270 euros par mois.

Les KAPS (« Koloc’ à projets solidaires »), initiative importée de Belgique, reposent sur un principe simple : à chaque appartement en colocation (de trois à six chambres) correspond un projet social dans un quartier populaire, auquel les colocataires doivent participer. « L’idée est de créer des ponts entre les universités et les quartiers, de permettre aux jeunes de s’insérer dans la vie locale en proposant des projets concrets », explique Elise Renaudin, qui s’occupe du projet lancé par l’Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV) en 2009. Elle cite en exemple une place investie par les habitants du quartier de Villejean, près de l’université Rennes-II, grâce à des étudiants qui y ont mis en place des activités variées – lectures, tournois de jeux, etc.

Aujourd’hui, les KAPS existent dans 20 villes de France et abritent près de 460 jeunes, recrutés sur leur motivation à s’investir dans un projet solidaire. Le prix moyen d’une chambre est de 230 euros avant l’allocation pour le logement (APL) en région et d’environ 360 euros à Paris.

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