A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2006 : 91ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
91 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Mardi 3 avril 2007
Retrouvez les news sur :
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Cause arménienne : Hollande représentera Ségolène Royal
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN a reçu ce communiqué commun du PS et du Parti Dachnak.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Parti Socialiste
Parti Socialiste Arménien
Mardi 3 Avril à 20h30, le Parti Socialiste Français et le Parti Socialiste Arménien organisent à Alfortville une réunion publique de soutien à Ségolène Royal, candidate à la présidence de la République.
A cette occasion, Laurent Cathala, Président du Comité départemental de soutien, Michèle Sabban Première Secrétaire Fédérale du Parti Socialiste et René Rouquet Député Maire d’Alfortville, accueilleront François Hollande, Premier secrétaire du Parti socialiste, qui viendra s’exprimer sur la cause arménienne, l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne, l’adoption de la proposition de loi sur la négation du génocide arménien, et les relations futures entre la France et l’Arménie en cas d’élection de Ségolène Royal à la présidence de la République.
Mourad Papazian Premier secrétaire de la FRA Dachnaktsoutioun s’exprimera quant à lui sur la position du Parti Socialiste Arménien pour l’élection présidentielle et précisera les attentes des Français d’origine arménienne en France au 21ème siècle.
Mardi 3 avril 2007 à 20h30
Réunion publique de soutien à Ségolène Royal à Alfortville
Salle de convivialité du Pôle Culturel - Parvis des Arts
TURQUIE
La Turquie sape sa propre propagande en profanant l’église arménienne
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la traduction de l'éditorial en anglais de Harut Sassounian paru dans The California Courier.
De Harut Sassounian
Publié par The California Courier
La semaine dernière, le gouvernement turc a effectué son exercice très racoleur, et finalement raté, de relations publiques, pour la réouverture de l’Église de la Sainte-Croix sur l’île d’Akhtamar. C’était un cas classique de comment ne pas exécuter une campagne de propagande.
En orchestrant un tel show de haut vol, Ankara avait l’intention d’impressionner la communauté internationale, en essayant de faire ressortir le fait que bien que les Arméniens accusent les Turcs d’avoir perpétré un génocide envers eux, le gouvernement turc était si magnanime et indulgent qu’il avait dépensé 1.5 million de dollars de son propre argent, pour rénover une ancienne église arménienne.
En raison d’une totale incompétence et d’un non moins important degré de malice, Ankara a réussi à bousiller cette cérémonie sous pratiquement tous ses aspects. Voici une courte liste des nombreux faux-pas des autorités turques qui ont sapé leurs propres objectifs et intérêts :
1) Changer la date de la cérémonie d’ouverture 3 ou 4 fois, rendant ainsi manifeste aux yeux du monde que la Turquie essayait de trouver la date la plus opportune politiquement parlant, pour engranger un effet maximal de propagande.
2) Le Consulat général turc à Los Angeles a envoyé un nombre important d’invitations aux Arméniens moins de deux semaines avant la cérémonie “d’Akdamar” (sic). Cette liste de mailing avait été récemment acquise d’un Arménien “modéré” et les invitations ont été envoyées dans des enveloppes de papier marron de basse qualité, ressemblant à celui utilisé pour les sacs papier des épiceries.
3) Laisser filtrer dans les médias turcs une liste truquée de noms d’Arméniens de la diaspora, qui étaient sensés assister à la cérémonie d’ouverture, alors qu’en réalité pas un seul d’entre eux n’était à Akhtamar.
4) Étiqueter de “modérés” les Arméniens invités par Ankara à Akhtamar, dans le but de miner leur crédibilité et leur standing dans la communauté arménienne.
5) Obliger le Patriarche Arménien de Constantinople à assister à la cérémonie sans l’autoriser à dire ne serait-ce qu’une prière.
6) Inviter les dignitaires de l’Église Arménienne à la réouverture d’une église Arménienne consacrée, et leur annoncer ensuite que ce serait un musée et non une église, qu’il n’y aurait pas de cérémonie religieuse, pas de croix sur le dôme de l’église et aucune affiliation avec le Patriarcat Arménien. Il n’est donc pas étonnant que pas un seul dignitaire de l’Église Arménienne, tant d’Arménie que de la diaspora, ne soit venu à la cérémonie, à l’exception du Patriarche.
7) Inviter des officiels Arméniens de haut rang, mais ne pas les autoriser à passer la frontière, les forçant ainsi à faire 15 heures de route pour arriver au Lac de Van via la Géorgie, au lieu des 4 heures que cela aurait pris, directement d’Arménie.
8) Inviter à la cérémonie des diplomates israéliens et américains, dont les gouvernements respectifs ont refusé de reconnaître le génocide arménien.
9) Rejeter l’offre émanant d’un pianiste arméno-américain, Shahan Arzruni, mondialement célèbre, originaire d’Istanbul, de jouer pour la cérémonie d’ouverture sur l’île d’Akhtamar. À la place, c’est un pianiste turc qui est venu et qui a joué des musiques, turque, juive et arménienne.
10) Hisser d’immenses drapeaux turcs sur toute l’île d’Akhtamar, et allant jusqu’à couvrir le mur même de l’église d’un immense drapeau turc et d’un portrait d’Atatürk.
11) Lorsque quelques pieux visiteurs arméniens ont allumé des bougies dans l’église, les agents de la sécurité turque les ont rapidement toutes éteintes et les ont confisquées.
12) Lorsque l’on a demandé à Atilla Koc, le ministre de la Culture de Turquie, si une messe pouvait être dite une fois par an dans l’Église rénovée, il a répondu en disant qu’il attendait une décision du ministre des Affaires étrangères, rendant ainsi parfaitement clair que la cérémonie dans son entier n’était qu’une grosse farce politique.
Si la Turquie voulait impressionner l’opinion publique internationale et s’attirer la bienveillance des Arméniens du monde entier, elle aurait dû faire exactement le contraire de ce qu’elle a fait. Comme un dirigeant de l’Église Arménienne l’a récemment dit à l’auteur, si les Turcs désiraient sincèrement se montrer les amis des Arméniens, ils auraient dû apposer des croix sur toute l’Église de la Sainte-Croix, au lieu des drapeaux turcs et des posters d’Atatürk. En fait d’impressionner les Arméniens, la Turquie les a, de fait, insultés en profanant leur église arménienne historique !
Cengiz Candar, dans sa déclaration publiée par le Turkish Daily News, n’a pas mâché ses mots envers les autorités turques. Il a décrit les actions des autorités à Akhtamar comme une “honte” et même un “génocide culturel.”
On peut toujours compter sur les officiels turcs pour saper leurs propres intérêts d’Etat. C’est pourquoi on parle souvent d’eux sous cette appellation : “le gang qui ne peut pas tirer droit !”
©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN 2007 - www.collectifvan.org
Imposture et détournement
Au 11ème siècle, en provenance des fins fonds de l’Asie, et en partant à la conquête du monde, les hordes turques Seldjoukides, puis plus tard, les turcs ottomans ont pillé et détruit toute forme de civilisation sur leur passage.
Victor Hugo disait, « le turc est passé, tout n’est que ruine et deuil »
Ils ont été arrêtés à Vienne en Autriche le 12 septembre 1683 où 70.000 Allemands, Polonais et Autrichiens luttèrent contre 140.000 Turcs de Kara Mustafa, et ce, malgré la trahison du Roi de France Louis XIV.
Solidement installés, dans les Balkans, en Asie mineure et jusqu’aux rives du Nil, pendant 6 siècles ; ils ont été rejetés de l’Europe au début du 20ème siècle, et l’empire Ottoman s’est effondré à la fin de la première guerre mondiale, noyant dans une mare de sang le peuple Arménien et vidant l’Asie mineure des populations devenues chrétiennes, qui y vivaient depuis des millénaires.
Voilà, dans un raccourci de l’histoire, ce qui s’est passé en Asie mineure depuis le 11ème siècle.
Aujourd’hui, la Turquie, dite moderne, a su mener, à l’instar des Ottomans, une politique de séduction, toute en finesse, basée sur le mensonge et le négationnisme.
Cette Turquie qui veut séduire cette Europe en voulant y être admise, de façon à terminer la conquête commencée six siècles auparavant pour mieux la dominer demain, forte de ses 100 millions de ressortissants.
Cette Turquie, qui après avoir détruit au canon ou à la dynamite, les joyaux des civilisations passées, cherche à s’approprier non seulement les chefs d’œuvres encore existants, comme elle le fait aujourd’hui avec l’église Sainte croix d’Akhtamar, mais aussi le passé de la région dont elle estime être la descendante naturelle.
Tout cela se fait sans qu’aucun historien, digne de ce nom, ne s’élève et dénonce ce détournement de Patrimoine.
Une preuve supplémentaire de ce que j’avance, se trouve en Italie, à Rome, au palais du Quirinal, où siège le Président de la république Italienne, Giorgio Napolitano.
En effet à partir du 31 mars 2007, le Palais du Quirinal, dans la fameuse salle des drapeaux, accueille une exposition appelée, tenez-vous bien, « la Turquie, 7000ans d’histoire » relatant l’histoire de la Turquie au 7ème millénaire avant JC jusqu’à la Cour Impériale de Topkapi à la fin de l’Empire Ottoman.
Les Turcs, par un tour de passe-passe, vont chercher leurs racines jusqu’aux Hittites premier peuple connu habitant en Anatolie.
7000 ans d’Histoire, mais d’histoire de qui ?
Pas un mot sur ceux qui ont vécus sur ces terres pendant des millénaires, Assyriens,Arméniens, Grecs, Romains, Byzantins.
Imaginez un instant, si les Turcs n’avaient pas été arrêtés à Vienne en Autriche, Rome serait devenue le berceau de la civilisation turque ? les grands amphithéâtres romains d’Arles, Vienne, Lyon, Nîmes, et jusqu’à Notre Dame de Paris seraient devenus les chefs d’œuvres de l’art ottoman ?
Face à cette imposture, les Arméniens de Rome ont manifesté leur étonnement et leur mécontentement auprès du Président Giorgio Napolitano qui a été abusé par la diplomatie turque.
Il a été promis aux Arméniens que dans l’exposition qui doit se déplacer plus tard à Naples, figurerons des objets d’art arméniens et qu’il en sera fait mention.
Vous aussi écrivez votre indignation à Monsieur Napolitano et posez lui la question :
7000 ans d’histoire, mais d’histoire de qui ? et dénoncez l’imposture de la Turquie.
L’adresse est facile à retenir :
Giorgio Napolitano, Président de la République Italienne,
Palais du Quirinal, Rome, Italie
De mensonges en contre vérités historiques, la Turquie ne recule devant rien.
http://www.ccaf.info/item.php?r=7&id=211
Turquie: La justice annule un décret contre l'alcool
ANKARA, 2 avr 2007 (AFP)
La plus haute juridiction administrative turque a annulé lundi un décret réglementant la vente d'alcool, une mesure qui avait provoqué la controverse et pointé du doigt le gouvernement, accusé de vouloir augmenter le rôle de l'Islam en Turquie laïque, a rapporté l'agence Anatolie.
Le décret du ministère de l'Intérieur qui permettait aux municipalités de créer des "zones rouges" pour les restaurants et bars "n'est pas conforme aux lois en vigueur" et pourrait "isoler" ces établissements en dehors de la vie urbaine, souligne le Conseil d'Etat.
La Cour a pris cette décision à la suite d'une pétition déposée par le barreau d'Ankara, qui avait estimé que le décret était contraire à l'intérêt public et ne pouvait apporter de nouvelles restrictions à celles en vigueur pour les permis d'alcool.
Le parti de la Justice et du Développement (AKP, issu de la mouvance islamiste), au pouvoir, est régulièrement accusé de vouloir éroder les principes laïques.
Peu après la publication du décret controversé en octobre 2005, plusieurs municipalités détenues par l'AKP ont tenté de transporter les bars à la lisière des villes dans le but de vouloir "protéger les jeunes des effets néfastes" de l'alcool.
Même si sur le plan juridique les leveurs de coude semblent avoir obtenu gain de cause, l'AKP impose de fait depuis plusieurs années des interdictions dans plusieurs villes.
Les maires d'Ankara et d'Istanbul, première métropole turque, ont interdit l'alcool dans les cafés et restaurants appartenant à leurs municipalités.
La Turquie est officiellement à 99% musulmane et l'islam interdit la consommation d'alcool mais la consommation et la vente d'alcool assortie d'une licence est tout à fait légale.
Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan ne boit pas d'alcool pendant les repas officiels. Il trinque avec une coupe remplie de jus de fruit.
http://www.la-croix.com/afp.static/pages/070402134606.hxn5chuk.htm
Le deuxième groupe de presse de Turquie placé sous tutelle de l'Etat
ISTANBUL (AFP)
Le deuxième groupe de presse de Turquie, qui regroupe deux chaînes de télévision et plusieurs publications, a été placé dimanche sous la tutelle d'un organisme d'Etat qui estime que leur vente a été fictive et frauduleuse, rapporte lundi la presse.
Le groupe Ciner comprend les chaînes ATV et Kanal 1, ainsi que le quotidien populaire à gros tirage Sabah, les journaux Takvim, Yeni Asir et Fotomaç (sportif) ainsi que plusieurs périodiques comme le prestigieux Forbes.
Le Fonds d'assurance des dépôts d'épargne (TMSF), chargé désormais de la gestion du groupe qui comprend pas moins de 63 sociétés, a nommé un nouveau directeur général.
Le Fonds a expliqué dans un communiqué que des documents, jusqu'alors inconnus, avaient été découverts sur la vente en 2002, apparemment par des moyens frauduleux, du groupe par son ex-propriétaire Dinç Bilgin à Turgay Ciner, un homme d'affaires spécialisé notamment dans la métallurgie et l'énergie.
M. Bilgin avait du vendre partiellement le groupe pour recouvrer une partie des dettes provoquées par la banque qu'il possédait, Etibank. Celle-ci a été saisie par l'Etat à l'instar de près d'une vingtaine d'autres établissements bancaires après une grave crise financière en 2001.
Les titres côtés en bourse du groupe de presse Ciner étaient suspendus lundi matin à la Bourse d'Istanbul.
http://www.la-croix.com/afp.static/pages/070402153254.nfb0xwi7.htm
Turquie: La prison réclamée contre 53 maires kurdes ayant écrit au PM danois
03.04.07 | 11h19
Un procureur de Diyarbakir (sud-est) a réclamé mardi jusqu'à 15 ans de prison contre 53 maires kurdes pour avoir écrit au Premier ministre danois en 2005, l'exhortant à résister aux demandes d'Ankara de fermer une chaîne de télévision kurde, a-t-on indiqué de source judiciaire.
Les maires, jugés depuis septembre 2006, ont été accusés par le procureur de "soutien délibéré" au parti -interdit- des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatiste) à cause de cette lettre écrite en anglais à Anders Fogh Rasmussen.
Le procureur a requis des peines d'emprisonnement allant de sept ans et demi à 15 ans pour 53 accusés, tous membres du Parti pour une société démocratique (DTP), la principale formation pro-kurde légale de Turquie, souvent accusée par les autorités de soutenir le PKK.
Parmi eux figure Osman Baydemir, le très populaire maire de Diyarbakir, la principale ville du sud-est peuplé majoritairement de kurdes.
Le procureur a demandé que trois autres maires, qui ont affirmé que leur noms avaient été rajoutés à la lettre à leur insu, soient acquittés.
Aucun des accusés n'était présent à l'audience de mardi.
Ils avaient à l'ouverture du procès rejeté les accusations du parquet, affirmant avoir agi pour défendre la liberté de la presse.
Le procès a été ajourné au 8 mai.
Ankara a demandé aux autorités danoises d'abroger la licence de diffusion accordée à Roj TV, basée au Danemark où elle émet depuis 2004, au motif que la chaîne a des liens avec le PKK, considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, l'Union Européenne et les Etats-Unis.
Les autorités turques considèrent que la chaîne incite à la haine en soutenant ouvertement le PKK, en conflit avec Ankara depuis 1984.
Washington a également demandé à Copenhague de fermer cette chaîne.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-30379963@7-58,0.html
Lourdes peines requises pour l'attentat contre le Conseil d'Etat
Le procureur d'un tribunal à Ankara a requis jeudi la prison à perpétuité pour quatre des auteurs présumés d'un attentat contre le Conseil d'Etat, qui avait fait un mort et quatre blessés en mai dans la capitale turque, a rapporté l'agence de presse Anatolie.
Le procureur Salim Demirci a demandé quatre fois la réclusion à perpétuité sans possibilité de réduction de peine ou d'amnistie à l'encontre d'Alparslan Arslan, un avocat de 29 ans, qui a reconnu avoir commis pour des motifs d'ordre religieux l'attentat contre la plus haute juridiction administrative turque.
Chaque réquisition correspondait à un chef d'accusation: "tentative de renversement de l'ordre constitutionnel par la force", "création et direction d'une organisation armée" à cette fin, meurtre d'un juge dans l'exercice de ses fonctions et tentative de meurtre d'agents publics.
Il a en outre requis entre 21 et 72 ans de prison contre Arslan pour trois attaques à la grenade commises à la même époque à Istanbul contre le quotidien de gauche Cumhuriyet, qui n'avaient pas fait de victimes.
Le procureur a réclamé des peines identiques contre les trois principaux complices présumés d'Arslan et des peines allant de 5 à 75 ans de prison pour quatre autres prévenus. Il a demandé la relaxe pour un suspect.
Arslan avait admis au cours de la première audience du procès, en août, avoir fait feu sur cinq juges de la 4e chambre du Conseil d'Etat, en tuant un et blessant les quatre autres.
Le prévenu avait expliqué avoir agi en réaction à une décision du Conseil d'Etat sur le port du foulard islamique.
Cette institution est connue comme un bastion de la laïcité et pour la vigueur avec laquelle elle fait respecter l'interdiction du port du foulard islamique dans les administrations publiques et les universités.
L'attentat avait provoqué de vives tensions politiques, l'opposition accusant le gouvernement issu de la mouvance islamiste d'avoir encouragé le geste de l'assaillant en prenant position contre l'interdiction du voile islamique et en critiquant les décisions du Conseil d'Etat sur le sujet. (AFP, 1 mars 2007)
http://www.info-turk.be/344.htm#Lourdes
53 maires kurdes risquent la prison
Dans l'est de la Turquie, 53 maires risquent de lourds emprisonnements pour avoir soutenu la diffusion de programmes radios kurdes. Leur procès s'inscrit dans un climat de tension ravivé entre Kurdes et nationalistes turcs…
Source:Info radio - 3 avr 2007 14:08
Les nationalistes turcs restent fébriles, voire menaçants, comme l'a montré l'assassinat de l'écrivain et éditorialiste Hrant Dink en janvier dernier, ou encore les pressions exercées sur le prix Nobel de littérature Orhan Pamuk. Ces défenseurs d'une Turquie conservatrice et autoritaire traquent les voix dont ils imaginent qu'elles risquent de mettre en péril la nation turque.
Dans leur collimateur ces dernières semaines, le Premier ministre Erdogan qui aurait donné un brevet d'honorabilité au prisonnier kurde du PKK, Abdullah Ocalan. Dans une interview à une radio australienne, le chef du gouvernement aurait parlé de l'"honorable" Ocalan. Des propos qui risquent de peser lourd alors que l'actuel Premier ministre - de conviction musulmane - lorgne vers les fonctions présidentielles d'un pays constitutionnellement laïc.
Autre chose est donc le procès instruit contre 53 maires kurdes qui auraient demandé au gouvernement du Danemark de ne pas écouter Ankara qui réclame la fermeture d'une radio qui émet en langue kurde. Ce mardi matin, le procureur de Dyarbakir a réclamé des peines de prisons - entre sept ans et demi et quinze ans - pour soutien délibéré au parti PKK fondé par Abdullah Ocalan.
Les autorités estiment que la radio promeut les idées du Parti des travailleurs, le PKK, et qu'elle doit mettre la clé sous le paillasson. Après lecture des peines réclamées, le procès a été ajourné au 8 mai prochain.
http://www.rtbf.be/info/international/ARTICLE_082068
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