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GENOCIDE



Histoire imprescriptible
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN publie un deuxième article mis à notre disposition par son auteur le Pr N. Lygeros.

N. Lygeros

Dans la lutte pour la reconnaissance d’un génocide, les défenseurs des droits de l’homme se basent sur la notion de crime imprescriptible. Ce sont les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité qui ont rendu nécessaire cette idée. Si elle est si essentielle, c’est qu’elle représente un outil juridique formidable. Seulement son importance ne doit pas nous faire oublier le rôle que doivent jouer les peuples qui ont subi un génocide. En effet ces derniers ne peuvent se contenter d’agir comme les défenseurs des droits de l’homme. L’action de ceux-ci se concentre sur les effets, ils travaillent dans l’a posteriori. Tandis que les peuples victimes connaissent les causes et ils doivent aussi œuvrer dans l’a priori. Il ne s’agit donc pas de lutter, du moins pour eux, uniquement contre un crime imprescriptible mais avant tout d’écrire une histoire imprescriptible. La victimisation engendre une prise de conscience, c’est celle de la disparition potentielle, c’est celle de la quasi-disparition réelle. Le peuple génocidé ou du moins ses survivants, sait ce qu’il a failli subir mais aussi ce à quoi il a échappé. Il est donc conscient doublement de sa valeur aussi bien par la perte que par la nécessité.

Il est donc extrêmement dangereux pour un peuple qui a été victime d’un génocide de caler l’ensemble de ses revendications sur la problématique de la reconnaissance du génocide et donc du coup jouer uniquement le rôle des défenseurs des droits de l’homme. Une stratégie de ce type est l’aveu d’un échec interne à savoir le développement de sa propre entité. Les Arméniens, les Grecs, les Juifs ou les Ukrainiens ne peuvent uniquement se définir comme des peuples ayant subi un génocide. Ces peuples ont une culture, une langue, un patrimoine. Ce sont ces caractéristiques qui ont été la cible de la barbarie. Si le peuple a subi un génocide, c’est qu’il est porteur de ces valeurs. Se concentrer uniquement sur la reconnaissance du génocide en oubliant ces valeurs, revient à clore l’acte de barbarie mais aussi l’histoire. Les survivants ne sont pas que cela. Ils sont avant tout la trace de quelque chose qui a failli disparaître et cette chose ce n’est pas le génocide mais une véritable civilisation. Si les défenseurs des droits de l’homme ont un devoir de mémoire, les survivants ont un devoir de civilisation. Le génocide est un acte barbare non seulement en tant qu’agression humaine, il l’est aussi car il a tenté d’effacer une civilisation.

L’histoire imprescriptible n’est donc pas seulement une extension de la notion de crime imprescriptible, elle est le noyau de ce concept. Cette mise en exergue montre le danger de réduire le devoir de civilisation au devoir de mémoire. Il s’agit d’une stratégie qui dégénère en acceptation d’un état de fait. Le génocide a détruit une entité et il doit être condamné pour cela. Seulement nous oublions souvent que cette entité existe toujours aussi elle doit revendiquer son droit d’exister via son devoir de civilisation. Car ce ne sont pas les défenseurs des droits de l’homme qui aideront à la survie de la culture, de la langue et du patrimoine mais les survivants.
http://www.lygeros.org/2720-fr.php

FRANCE


Mme Royal favorable à la pénalisation de la négation du génocide arménien

mardi 3 avril 2007, Stéphane/armenews

Ségolène Royal a indique être favorable à la pénalisation de la négation du génocide des Arméniens, précisant que "ce sera la position" de son ministre des Affaires étrangères si elle est élue. "Le négationnisme est une attitude, une perversion de l’esprit qui me fait personnellement horreur. Et ce, quelle que soit la circonstance, quel que soit le génocide", explique-t-elle dans un entretien à la revue Nouvelles d’Arménie Magazine.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=30947

Le site du Collectif VAN répertorié dans l'annuaire on-line de la Ville d'Issy-les-Moulineaux
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org

Vigilance Arménienne contre le Négationnisme - Collectif Van

Adresse BP 20083
92133 Issy-les-MoulineauxTél. : 0 870 72 33 46 Adresse
Mail : contact@collectifvan.org
Site Web : http://www.collectifvan.org
Présidente Séta PAPAZIAN

Il a pour but de :

- Lutter contre le négationnisme du génocide des Arméniens et contre tous les négationnismes quelque soit leur forme,

- Promouvoir l’enseignement du génocide des Arméniens,

- Lutter pour la Justice, l'égalité des droits et le respect de la dignité humaine, combattre toutes les formes d'exclusion, de discrimination fondée sur l’origine nationale, ethnique, raciale ou religieuse, combattre toutes les formes d'intolérance, combattre le racisme, le négationnisme, l’antisémitisme et la xénophobie.

Le Collectif VAN travaille essentiellement au plan médiatique et évènementiel, et privilégie les actions visuelles fortes ayant une valeur ajoutée artistique.



http://www.issy.com/index.php/fr/associations/annuaire_des_associations/social/vigilance_armenienne_contre_le_negationnisme_collectif_van

Le Mémorial des Arméniens en tant que point stratégique

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet cet article mis à notre disposition par son auteur le Pr N. Lygeros.

N. Lygeros

Malgré la réussite de la réalisation du Mémorial des Arméniens à Lyon mais aussi à cause de cette réussite, de nombreuses personnes pensent qu’il s’agit d’un sommet. Elles se trompent. Le Mémorial des Arméniens est désormais un point de référence dans une stratégie qui ne se contente plus d’être défensive. Il n’est donc pas seulement l’aboutissement d’un travail acharné de la part d’un architecte et de son équipe.

Il est le commencement. Il montre la voie à suivre dans le domaine des architectures engagées. Sa présence et son efficacité imposent des critères pour les prochaines constructions. Elles doivent être tout d’abord placées dans des endroits stratégiques et seulement passants. Son impact en tant que construction commence par les Fondations.

En d’autres termes, le futur mémorial doit gêner la barbarie avant même que sa réalisation ne soit finie. Sa conception doit certes incorporer des éléments locaux de son emplacement comme il en est de toute réalisation architecturale ou sculpturale, seulement cela ne suffit pas. Car sa symbolique n’est pas vide de sens et ce à deux niveaux. Elle doit défendre une cause à travers la reconnaissance et l’histoire du génocide des Arméniens.

Elle ne peut donc se contenter d’être passive. Aussi elle est nécessairement offensive contre les fanatiques de l’oubli qui veulent perpétrer le génocide de la mémoire. Cela ne signifie pas pour autant qu’elle doit être rébutante. Au contraire, son esthétique doit apporter une vision neuve sur le génocide.

Ce n’est donc pas une répétition mais une entité originale qui appartiendra par la suite à la culture arménienne et au patrimoine français. C’est une union sacrée à travers le profane de la nécessité. La construction n’est pas une fin en soi même si elle constitue par définition le résultat d’un mix stratégique de nombreuses compétences, elle est avant tout une ontologie dont la caractéristique principale est la téléologie.

Le Mémorial lyonnais du génocide des Arméniens a montré l’importance de réaliser un rêve et de porter une vision. Chaque Mémorial doit être un survivant du génocide de la mémoire, à l’instar des survivants du génocide, il doit montrer la voie à suivre pour préparer l’avenir. Il appartient de facto au processus de réparation que revendique la cause arménienne. Il est donc opportun de saisir ces nouveaux mémoriaux comme des ponts jetés sur l’avenir.

Aussi ils doivent être reliés entre eux, pas nécessairement sur le plan esthétique car la reproduction est une forme de dictature qui ne sied pas à l’art et qui diminue même l’artisanat, pas même sur le plan strictement tactique du terme, car les batailles sont différentes. Néanmoins la stratégie doit être celle de la guerre de la paix.

Le Mémorial ne stigmatise pas seulement un comportement barbare du passé mais aussi une attitude actuelle. Il est une nouvelle forme de veilleur de pierre, il est une vigilance permanente. Car le survivant n’oublie pas. Il a dépassé l’inacceptable pour démontrer son existence, il a transcendé ses limites pour exprimer l’indicible. Désormais un Mémorial doit remplir ces objectifs pour aider la cause et surtout avoir un sens.



http://www.lygeros.org/2715-fr.php

Rassemblement hier après la profanation de 51 tombes du carré juif

Toutes les confessions réunies au cimetière de Lille-Sud

Par Haydée SABERAN
QUOTIDIEN : mardi 3 avril 2007
Lille de notre correspondante

Le cimetière est plein de soleil, les visages sont sombres. On marche en procession pour protester contre la profanation de 51 tombes juives dans le cimetière de Lille-Sud dans la nuit de samedi à dimanche. On passe devant une haie d'honneur de policiers municipaux droits comme des I. Près d'un millier de personnes, confessions, partis, associations, anonymes. On aperçoit les stèles abattues, où sont gravés des noms en hébreu. Les journalistes se bousculent devant la tombe la plus abîmée ­ un trou béant ­, à laquelle on ne pouvait accéder la veille alors que les enquêteurs travaillaient. La maire de Lille, Martine Aubry, repousse la foule : «Reculez, une enquête est en cours.»

Le rassemblement aurait dû rester silencieux, mais «il faut parfois savoir briser le silence», dit le rabbin de Lille, Elie Dahan. Il veut préciser que la profanation a eu lieu «la veille de Pessah [la Pâque juive, ndlr] , qui depuis des millénaires célèbre le jour de la liberté. Aux heures sombres du Moyen Age, la veille de Pessah était appréhendée par la communauté juive avec angoisse, car c'était le jour attitré pour les pogroms». Il psalmodie d'une voix morne le Kaddish, la prière des morts. Certains murmurent, les yeux fermés, une femme essuie des larmes.

Dans la foule, Gérard Minet, de la Ligue des droits de l'homme, dit que l'acte commis est «lâche, haineux, imbécile» et que «70 ans après la Shoah, le ventre de la bête est toujours fécond». L'évêque de Lille, Gérard Defois : «Nous sommes tous des enfants d'Abraham et de Moïse, et ce qui atteint nos frères nous atteint au coeur.» Mohamed Bousnane, de la Coordination régionale de l'immigration : «Nous sommes là par solidarité. Depuis cinq ans, on a vu beaucoup de profanations de cimetières musulmans. Là, c'est la même logique.» Amar Lasfar, recteur de la mosquée de Lille-Sud ajoute qu'il y a «deux carrés qui veillent sur le cimetière de Lille- Sud: le carré israélite et le musulman. Profaner les tombes juives, c'est profaner tout le cimetière». La pasteure de l'Eglise réformée de Lille, Eva Nocquet, salue la présence massive de gens pour dire : «Non, nous n'admettons pas d'être offensés en tant que communauté humaine.» Martine Aubry dit que «ce qui s'est passé, ce n'est pas Lille-Sud, ce n'est pas Lille, et ce n'est pas la France».



http://www.liberation.fr/actualite/societe/245157.FR.php?rss=true


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