Étudier en France



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Les études en France


  • Présentation du système universitaire français

Le système universitaire français ne fait aucune distinction entre les étudiants français et les étudiants étrangers. Tous obtiennent le même diplôme et sont redevables des mêmes frais de scolarité (ceux-ci n’incluent pas les frais de cours de Français Langue étrangère relativement onéreux). 190 000 étudiants internationaux (soit 10% des effectifs) suivent actuellement un cursus dans un établissement universitaire français.


A l’exception des cursus spécialisés de MBA en anglais, la plupart des enseignements universitaires sont dispensés en français1. Une bonne connaissance de la langue avant de partir est donc préférable pour s’assurer toutes les chances de réussite.
Deux cadres d’études supérieures sont offerts : les universités (90 établissements) et les écoles spécialisées.


  • Étudier à l’université :

Le système universitaire français est en pleine réforme. L’harmonisation des diplômes au niveau européen avec l’adoption des crédits ECTS, devrait conduire à la disparition des distinctions traditionnelles (DEUG, Licence, Maîtrise, DEA, DESS, Doctorat). Seront désormais  proposés les grades universitaires de Licence, Master et de Doctorat. Cette réforme devrait accroître les possibilités de mobilité des étudiants en Europe. Correspondant à un nombre de crédits identiques sur l’ensemble du territoire de l’Union Européenne, les niveaux de diplômes feront l’objet d’équivalences automatiques.

Traduisant le même souci de lisibilité au niveau international, un accord est intervenu entre la France et la Chine, en octobre 2003, permettant la reconnaissance mutuelle des diplômes.

Tout élève titulaire du baccalauréat, examen national de fin d’études secondaires – gaokao pour les étudiants chinois – peut s’inscrire à l’université, y recevoir des formations fondamentales (sciences, histoire, langues..), technologiques ou professionnelles. Il n’existe aucune procédure de sélection à l’entrée. Un contrôle continu et des examens de fin de semestre sanctionnent toutefois régulièrement les connaissances. Et une sélection importante s’effectue à chaque seuil diplômant. En cas d’échec ou de changement de projet professionnel la réorientation reste possible à tous les niveaux, sans que l’on perde nécessairement les bénéfices des acquis antérieurs.





  • Étudier dans une école spécialisée

Contrairement aux universités, les écoles spécialisées pratiquent une sélection importante à l’entrée (concours, examens des dossiers…). Elles accueillent beaucoup moins d’étudiants que les universités et proposent une grande variété de domaines de formation : sciences de l’ingénieur, management, commerce, art, architecture, magistrature2.


A classer dans la catégorie des écoles spécialisées : les « Grandes Ecoles ». Particularité française, celles-ci sont des établissements prestigieux pratiquant une forte sélection à l’entrée. Elles forment des cadres de haut niveau dans les domaines scientifique, commercial et littéraire. Pour y entrer, les étudiants suivent des formations très sélectives et compétitives en « classes préparatoires ». Pendant deux ou trois ans, ils préparent intensivement les concours. En cas d’échec, ils peuvent prétendre à des équivalences universitaires de niveau DEUG ou licence.

Les études supérieures, qu’elles soient effectuées à l’université ou dans une école, sont traditionnellement organisées comme suit. Dans le cadre d’un cursus donné, l’étudiant doit s’inscrire à des modules obligatoires et peut choisir certains enseignements optionnels avant chaque début de semestre. Ils s’articulent sous la forme de cours magistraux, donnés en amphithéâtre à plusieurs centaines d’étudiants que viennent compléter et approfondir des Travaux Dirigés (TD) ou des Travaux Pratiques (TP) en groupes de quelques dizaines d’élèves. Les étudiants sont évalués à la fin de chaque semestre et peuvent également être soumis à des épreuves de contrôle continu.
L’année universitaire commence généralement en septembre ou octobre et se termine en mai ou juin, selon les établissements. Outre les congés d’été de juillet à août, on dénombre six semaines de vacances (2 semaines en décembre-janvier –Noël et Jour de l’An–, 2 semaines en février –vacances d’hiver–, 2 semaines au printemps en avril ou en mai) et plusieurs jours fériés (1er mai, 8 mai, jeudi de l’Ascension).
Il est à noter que les périodes de congés sont pour les écoles l’occasion d’inciter leurs élèves à effectuer des stages professionnels.


  • le coût des études




Écoles

Universités

Écoles d’art

Écoles d’ingénieurs publiques

Écoles d’ingénieurs privées

MBA

Frais de scolarité annuels

379 euros




379 à 5336 euros

600 euros

6000 euros

de 6000 à 30 000 euros

Les universités françaises dépendent directement de l’État duquel elles reçoivent majoritairement leurs ressources. Ce fait explique leurs frais de scolarité relativement peu élevés. Aucune distinction n’est faite entre les différents établissements universitaires. Il n’existe pas de classement officiel des universités et les étudiants s’inscrivent généralement dans l’université la plus proche de leur domicile.


Internationalement reconnue pour le dynamisme de sa création artistique, la France offre des formations diverses dans ces domaines. Trois écoles publiques sont particulièrement bien cotées : l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris (ENSBA) communément appelée « les Beaux-Arts », l’Ecole Nationale des arts décoratifs (ENSAD) et l’Ecole nationale supérieure de création industrielle (ENSCI). Pour intégrer des écoles d’art, les étudiants internationaux doivent être titulaires de l’examen d’entrée à l’université dans leur pays d’origine. L’admission après le baccalauréat ou en cours d’études se fait généralement sur dossier ou examen d’entrée.
La France compte quelque 250 écoles d’ingénieurs, publiques ou privées. Le contrôle par la Commission nationale des Titres d’ingénieurs (CTI) et la reconnaissance du diplôme d’ingénieur au grade de master garantissent le sérieux des formations proposées. Chaque école est généralement spécialisée dans un domaine particulier des sciences de l’ingénieur (équivalent à un département d’université étrangère). La sélection à l’entrée des écoles d’ingénieurs se fait généralement sur concours après classe préparatoire pour intégrer un cursus de 3 ans. Une admission en cours d’études est possible à différents niveaux selon le cursus précédemment suivi par l’étudiant. Elle s’effectue généralement sur dossier ou sur concours.
Plus onéreuses car souvent dispensées par des écoles privées sont les formations en commerce et en management. De nombreux MBA (en anglais) sont proposés par ces écoles, pour les meilleures accréditées EQUIS et/ou AMBA. Celles-ci présentent généralement une forte ouverture internationale : les promotions accueillent de nombreux étudiants étrangers et intègrent des séjours d’études ou de stages à l’étranger. L’admission est toujours très sélective (dossier, entretiens).


  • Les « matières phares »

Outre des formations de qualité dans le domaine de la mode, de l’art ou de la restauration particulièrement prisées des étudiants internationaux, la France peut offrir de nombreux cursus de haut niveau dans des domaines aussi variés que les sciences de l’ingénieur, l’agronomie, l’aéronautique, l’urbanisme….






Voici, un bref aperçu de certaines de ces formations.3


-aéronautique

Moteur au niveau des grands projets aéronautiques, tels qu’Airbus ou Ariane, la France offre de nombreuses formations à tous niveaux (BTS, licence, master…) très reconnues dans ce domaine.


-agronomie et biotechnologies

Contrairement à la filière exclusivement agricole, le cursus en agronomie offre plutôt des formations longues débouchant notamment sur le métier d’ingénieur. Sécurité alimentaire et sanitaire, développement rural, aide aux pays en voie de développement sont quelques-unes des thématiques proposées. Ces cursus se décomposent généralement en enseignements théoriques, dispensés par des enseignants chercheurs mondialement reconnus, couplés à des expériences pratiques en laboratoire ou en entreprise et des activités de recherche fondamentale et appliquée.


-environnement

Il existe plus de 300 formations (principalement aux niveaux DEA et DESS) ouvrant à des métiers divers, dans le domaine du traitement des déchets ou de l’eau, mais aussi du droit de l’environnement. Certaines écoles d’ingénieurs proposent également des spécialisations dans ce domaine.


-logistique et transports

Une quinzaine de DESS existe dans ce domaine ainsi que des DEA et des diplômes universitaires accessibles après une maîtrise d’économie, de droit, une école d’ingénieurs ou de commerce.


-sciences de l’ingénieur

La France compte plus de 250 écoles d’ingénieurs, proposant des spécialisations variées. Les « Grandes écoles » d’ingénieurs, telles que l’Ecole polytechnique, l’Ecole centrale, l’Ecole des Ponts et chaussées, internationalement reconnues dispensent des formations de très haut niveau à la fois professionnalisantes et généralistes, pour certaines d’entre elles depuis plusieurs siècles.


Nombre d’entre elles se sont groupées en réseaux qui ont établi des relations de coopération étroites avec des établissements universitaires chinois. Il existe notamment :

-le réseau « 4+4 » entre les Ecoles Centrales de Lille, Lyon, Nantes et Paris et les universités Tsinghua (Pékin), Jiaotong (Shanghai), Jiaotong (Xian), Jiaotong du Sud Ouest (Chengdu).

-le réseau ParisTech regroupant dix des plus prestigieuses écoles d’ingénieurs françaises, associées à neuf universités chinoises (www.paristech.org/anglais/index.html)

-le réseau « n+i » comptant plus de cinquante écoles d’ingénieurs françaises (www.nplusi.com/public/france/fr/rub3.php)

-le réseau « ASINSA »réunissant les cinq instituts français nationaux en sciences appliquées (www.insa-lyon.fr/Departements/asinsa.html).

-le réseau des trois universités technologiques de Belfort-Montbéliard, Compiègne, Troyes.

D’autres programmes de coopération universitaire franco-chinois dans le domaine des sciences sont également susceptibles de voir le jour à brève échéance.
-urbanisme

Il n’existe pas d’école nationale spécialisée d’urbaniste en France, mais de nombreux enseignements, plus d’une cinquantaine de DESS sur l’urbanisme ou l’aménagement du territoire, peuvent être suivis à l’université, dans une école d’ingénieurs ou une autre école spécialisée (école d’architecture). Ces DESS intègrent pour la plupart à leurs formations des études commandées, des visites de terrain, des voyages d’études, des stages de durée variable. Certaines écoles d’ingénieurs proposent également des options ou des spécialisations dans ces domaines.




  • Vie pratique en France4




    • Logement


Contrairement aux campus chinois, les établissements supérieurs français disposent rarement de capacités de logement pour leurs étudiants. Il existe des Cités universitaires (loyer pour un studio ou une chambre : 120 à 300 euros /mois), mais elles ne sont pas suffisamment nombreuses pour répondre à l’ensemble de la demande étudiante. Pour réserver une place en cité universitaire, il faut s’y prendre très à l’avance sans réussite assurée.
En cas d’échec, il reste le recours aux résidences universitaires privées offrant de nombreux services (–laverie, cafétéria, salles vidéo– le loyer mensuel d’un studio dans une telle structure varie de 458 à 686 en province et 534 à 686 euros en région parisienne) ou au secteur locatif privé par petites annonces ou agence immobilière. Il est à noter que, contrairement aux logements chinois, les appartements français ouverts à la location sont rarement meublés.
Avant de choisir un établissement à Paris, il faut être conscient que se loger y est plus difficile et plus cher qu’en province. Le coût de la vie à Paris est plus élevé qu’en province pour une qualité de vie qui n’est pas toujours comparable.



  • Facilités accordées aux étudiants :

-Les aides au logement.


Des allocations mensuelles, l’Aide au logement et l’Aide Personnalisée au Logement –APL– sont attribuées aux étudiants (sans distinction de nationalité) en fonction du type de logement et du montant du loyer. Une demande est à formuler auprès de la Caisse d’Allocations familiales dont dépend votre logement. 5
- Les bourses
-bourses du gouvernement français
Pour solliciter ce type de bourses, vous devez demander au service culturel de l’ambassade de France de votre pays d’origine un formulaire de demande de bourse d’études ou de bourse de stage. Il faut prévoir d’effectuer ces démarches un an à l’avance.
Un nombre important de bourses est octroyé chaque année. Les bénéficiaires sont désignés par les services culturels des ambassades de France en fonction de projets précis s’intégrant dans des programmes de coopération, établis selon des priorités gouvernementales. La plupart des bourses offertes dans ce cadre sont prioritairement destinées à des étudiants de niveau doctoral ou post-doctoral.

Des grilles d’attribution définissent le montant de la bourse, dont la durée dépend du programme de formation suivi.


Les aides sont de niveaux variés, certaines peuvent prendre la forme d’une dispense des frais de couverture sociale ou d’une exonération des droits de scolarité.
Les collectivités territoriales (à l’exemple des régions françaises) sont également susceptibles d’attribuer des bourses aux étudiants étrangers suivant une formation dans un établissement situé dans leur zone géographique.
-bourses du gouvernement chinois

Il convient de vous renseigner sur les possibilités offertes auprès des institutions chinoises (www.csc.edu.cn).

-bourses allouées par d’autres organismes (Organisations internationales, ONG)

Certains réseaux d’écoles octroient également des bourses aux étudiants internationaux souhaitant poursuivre un cursus diplômant en leur sein. De même des entreprises financent-elles certaines formations. Il convient dans ces différents cas de s’adresser directement à l’école qui vous indiquera les aides mises à votre disposition.


Plusieurs organisations et associations éditent des répertoires des bourses disponibles, notamment l’UNESCO –guide téléchargeable depuis son site internet : www.unesco.org/education/studyingabroad/networking/study.pdf –, l’association nationale des docteurs ès-sciences (ANDES) qui publie un guide des aides auxquelles peuvent prétendre les doctorants et post-doctorants – www.andes.asso.fr/PRESENT.htm –, par exemple.
-Exemple de tarifs (cf www.edufrance.fr)

-un journal  1,07 euros

-un aller-retour TGV Paris-Nice : 160 euros

-une place de cinéma : 7,60 euros

-une entrée au Louvre : 6 euros

-un CD : 19 euros

-un carnet de 10 tickets de métro : 9,80 euros

-une baguette de pain : 0,80 euros

-un croissant au beurre : 1 euro

-un paquet de 20 cigarettes : 3,50 euros

-un timbre poste : 0,46 euro

-une nuit en chambre d’hôtel de bon confort : 60 euros


-Tarifs réduits pour les étudiants.


Les étudiants d’établissements peuvent, sur présentation de leur carte, bénéficier de nombreuses offres : restaurants universitaires (prix d’un repas complet : 2,40 euros), tarif réduit pour les places de cinéma, les musées…
-Travailler en étant étudiant.
Tout étudiant inscrit dans un établissement universitaire français (bénéficiant ainsi du régime étudiant de la Sécurité Sociale) et disposant d’une carte de séjour, peut travailler au maximum 884 heures dans l’année (ce qui correspond à un travail à « mi-temps » en période universitaire -19,5H par semaine- et à temps plein pendant les vacances scolaires). Dans la mesure où, le système universitaire français demande une assiduité régulière afin de réussir les examens d’entrée en année supérieure, il est toutefois difficile de concilier vie scolaire et vie professionnelle même dans le cas d’un travail à temps partiel.
***
Outre l’apprentissage d’une langue, l’acquisition de compétences professionnelles et la découverte d’une culture, la poursuite d’un cursus en France est également une ouverture sur le réseau de la Francophonie qui compte plus de 200 millions de personnes et peut constituer un accès facilité à d’autres établissements et pays de l’Union Européenne.

1 Pour une liste des enseignements dispensés en anglais recensés par Edufrance : www.edufrance.fr/fr/d-catalogue/n_langens.asp



2 pour une description détaillée de certaines de ces écoles cf  www.megasalon.letudiant.fr/index4.asp ou www.onisep.fr



 à titre indicatif

3 pour des informations plus précises sur les établissements dispensant ces formations cf. www.onisep.fr/national/atlas/html/atlas_sup/dom/cadredom.htm ou les « fiches filières » sur le site d’Edufrance

4 pour des informations d’ordre pratique sur la France, cf le site d’Edufrance www.edufrance.fr ou le site d’Egide www.egide.asso.fr/fr/guide


5 www.caf.fr





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