150 traductions de comptines et chansons du milieu du xxème Siècle Table des matières



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Refrain :
Eùl pót d’ pètunias, Le pot de pétunias,

C’eùt toudis pou m’ Pa. C'est toujours pour mon père.
Mès lès gros djamants, Mais les gros diamants,

C’eùt toudis pou m’ Man. C'est pour ma maman.
Eùl pus biô, c’eùt toudis pou la mérë. Le plus beau, c'est toujours pour la mère.
Eùl pus léd, c’eùt toudis poûr eùm pérë. Le plus moche, c'est toujours pour mon père.
L’ pëtit ajinda, Le petit agenda,

C’eùt toudis pou m’ Pa. C'est toujours pour mon père.
Lès bobons fondants, Les bonbons fondants,

C’eùt toudis pou m’ Man. C'est pour ma maman.
Èle invite eùl monchô Elle invite le tas

D’ ceûss’ (4) qui li font cadôs. D’ceux qui lui font présents.
Pou pèyeu l’ èrpas, (5) Pour payer le repas,

C’eùt toudis pou m’ Pa. C'est toujours pour mon père.





Eùm Man, tous lès matins, fét s’ pourmënâde é’n’ otó. Ma m., chaque matin, fait sa balade en auto.
M’ Pa s’ èyeùve pus tôt Mon père se lève plus tôt

Èt s’ tape eùl mètró. Et se tape le métro.
Eùm Man, apreus quatr’ eûres, prét l’ teu aveu sès amisses. Ma m., au goûter, prend le thé avec ses amis.
Èle n’ èrvieut gneu pa’ d’vant wit’ eûres èt d’mies. Elle ne revient pas avant huit heures et demie.
Eùm Pa n’ dit gneu pus qu’ cha ! Mon père ne dit pas plus que ça !

C’eùt li qui fét l’ èrpas. C'est lui qui fait le repas.
I r’çwa lès livrésons Il reçoit les livraisons

Èt i brouche co l’ méson ! Et il balaye encore la maison !

Refrain :


Fé des eùfs su l’ plat, Faire les œufs sur le plat,

C’eùt toudis pou m’ Pa. C'est toujours pour mon père.
Tafèyeu tout l’ tans, Bavarder tout le temps,

C’eùt toudis pou m’ Man. C'est toujours pour ma maman.
Eùl tango, c’eùt tout l’ tans poû la mérë. Le tango c'est tout le temps pour la mère.
Quant à l brouche, c’eùt tout l’ tans poûr eùl pérë. Quant au balai, c'est t. le temps pour le père.
Fé dë l’ soupe pou l’ cat, Faire de la soupe pour le chat,

C’eùt toudis pou m’ Pa. C'est toujours pour mon père.
S’ pèyeu du bon tans, Se payer de l'agrément,

C’eùt toudis pou m’ Man. C'est toujours pour ma maman.
Quand èle fréquante n’ mîle trop Quand elle flirte un peu trop

Aveu lès rigolós, Avec les rigolos,
Fé picheu Mirza, Faire pisser Mirza,

C’eùt toudis pou m’ Pa. C'est toujours pour mon père.






Chant des partisans

Texte original
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ? Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme. Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.

Montez de la mine, descendez des collines, camarades ! Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades. Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite ! Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite ...


C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères. La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère. Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves. Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...


Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe. Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place. Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes. Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute ...


Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne ? Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?


Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...


Traduction en picard et correspondance exacte en français
Ah, cousse, é-tè-déz eùl vol nwâr dès car-bôs su nos plin.-nës ? Ah, ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos pl. ?
Ah, cousse, é-tè-déz l’ cri s’tou-feu du pè-is qu’ on é-kin.-në ? Ah, ami, entends-tu le cri sourd du pays qu'on enchaîne ?
Ô.-é, par-ti-sans, lès ou-vieus èt lès cé-ssieus, c’eùt l’ a-la-rmë. Ohé, partisans, les ouvriers et les paysans, c'est l'alarme.
Ô nwît’, no’n’ èn’-mi cou-ni-ra eùl’ pris du sang èt dès lar-mës. Ce soir, notre ennemi connaîtra le prix du s. et des larmes.
Mon-teuz ôrs dë l’ fosse, dè-kè-deuz dès p’tites boches, cou-ma-râ-dës ! Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
Sor-teuz dë d’zous l’ paye lès fu-sis, eùl mi-traye, lès grë-nâ-dës. Sortez de sous la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ô.-é, vous lès tweûs à l’ bale è-yeut ô cou-tchô, tweuz bieu râ-dë ! Ohé, vous les tueurs à la balle et au couteau, tuez bien vite !
Ô.-é, sa-bo-teû, a-tin-sion à vo pa-queut : di-na-mi-të Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite...


C’eùt nous qu’ nos skè-tons lès ba-rions dès prî-sons pou nos fré-rës, C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos f.,
L’ ran-cune dés no dos è-yeut l’ fin qu’ èle nos poûsse, eùl mi-sé-rë. La haine dans notre dos et la faim qui nous pousse, la m.
I’ya co dès pè-is us-quë lès jés dés leûs lit’s font dès ré-vës. Il y a encore des pays où les gens dans leurs lits font des r.
Dô-chi, nous, vè-yéz, nous on va èt nous on tûe, nous on cré-vëIci, n., vois(-tu), n. on marche et n. on tue, nous on crève...

Chi, tout un cha-cun sét ç’ qu’ i fét, chô qu’ i veut, quand i pa-ssë. Ici chacun sait ce qu’il fait, ce qu’il veut, quand il passe.
Cousse, si vos kè-yeuz in ôte cousse sôrt dë l’ ombe à vo pla-chë. Ami, si tu tombes un autre ami sort de l'ombre à ta place.
Pou d’min, du sang nwâr sè-ki-ra ô grand so-lèy su lès rou-tës. Pour demain, du sang noir sèchera au g. soleil sur les r.
Can-teuz, cou-ma-râdes, dés ç’ nwît’chi eùl li-bèr-teu nos a-cou-të Ch., compagnons, dans cette nuit-ci la l. nous écoute ...

Ah, cousse, é-tè-déz l’ cri s’tou-feu du pè-is qu’ on é-kin.-në ? Ah, ami, entends-tu le cri sourd du pays qu'on enchaîne ?

Ah, cousse, é-tè-déz eùl vol nwâr dès car-bôs su nos plin.-nës ? Ah, ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos pl. ?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh ...
* * *


Chevaliers de la Table Ronde …
Texte original
Chevaliers de la table ronde, Goûtons voir si le vin est bon. Goûtons voir, oui, oui, oui, Goûtons voir, non, non, non, Goûtons voir si le vin est bon.

J'en boirai cinq à six bouteilles, Une femme sur les genoux. Une femme, oui, oui, oui...

Et si le tonneau se débonde, J'en boirai jusqu'à mon loisir. J'en boirai, oui, oui, oui...

Et s'il en reste quelques gouttes, Ce sera pour nous rafraîchir. Ce sera, oui, oui, oui...

Mais voici qu'on frappe à la porte, Je crois bien que c'est le mari. Je crois bien, oui, oui, oui...

Si c'est lui, que le diable l'emporte, Car il vient troubler mon plaisir. Car il vient, oui, oui, oui...

Si je meurs, je veux qu'on m'enterre, Dans une cave où y a du bon vin. Dans une cave, oui, oui, oui,...

Les deux pieds contre la muraille, Et la tête sous le robinet. Et la tête, oui, oui, oui...

Et mes os, de cette manière Resteront, imbibés de vin. Resteront, oui, oui, oui...

Et les quatre plus grands ivrognes Porteront les quatre coins du drap. Porteront, oui, oui, oui...

Sur ma tombe, je veux qu'on inscrive Ici gît le roi des buveurs. Ici gît, oui, oui, oui...

La morale de cette histoire Est qu'il faut boire avant d' mourir. Est qu'il faut, oui, oui, oui...


Traduction en picard et correspondance exacte en français
Chë-va-lieus, cousses dë no tâbe ron-dë, Chevaliers, amis de notre table ronde,
A-prou-von’ si eùl vin eùt bon. Goûtons voir si le vin est bon.
A-prou-von’, win, win, win, Goûtons voir, oui, oui, oui,
A-prou-von’, non, non, non, Goûtons voir, non, non, non,
A-prou-von’ si eùl vin eùt bon ! Goûtons voir si le vin est bon !

J’ d’ é bwâ-ré chinq’ à sîs bou-tè-yës, J'en boirai cinq à six bouteilles,
Ène bèle feùme a-ssîse su mès g’nous. Une j. femme assise sur mes genoux.
Ène bèle feùme, win,win,win, Une jolie femme, oui, oui, oui,
Ène bèle feùme, non, non, non, Une jolie femme, non, non, non,

Ène bèle feùme a-ssîse su mès g’nous ! Une j. femme assise sur mes genoux !

Si ja-més l’ tou-niô pièrt eùs’ bon-dë, Si jamais le tonneau perd sa bonde,
J’ d’ é bwâ-ré jus-qu’ à n’ pus sa-vwâr. J'en boirai jusqu'à ne plus savoir.
J’ d’ é bwâ-ré, win, win, win, J'en boirai, oui, oui, oui...

J’ d’ é bwâ-ré, non, non, non, J’en boirai, non, non, non,

J’ d’ é bwâ-ré jus-qu’ à n’ pus sa-vwâr ! J’en boirai jusqu’à ne plus savoir !
Quand j’ cla-qu’ré, j’ veu qu’ on m’ é-tchê-ri-chë, Quand je mourrai, je veux qu'on m'enterre, Dë-dés n’ câve ’squ’ i-ya du bon vin. Dans une cave où y a du bon vin.
Dë-dés n’ câve, win, win, win, Dans une cave, oui, oui, oui,
Dë-dés n’ câve, non, non, non, Dans une cave, non, non, non,

Dë-dés n’ câve ’squ’ i-ya du bon vin ! Dans une cave où y a du bon vin !


Lès deûs pieuds tout conte eùl mu-ra-yë, Les deux pieds tout contre la muraille,
Èt l’ go-sète pa d’zous l’ ro-bi-neut. Et le gosier sous le robinet.
Èt l’ go-sète, win, win, win, Et le gosier, oui, oui, oui,

Èt l’ go-sète, non, non, non, Et le gosier, non, non, non,

Èt l’ go-sète pa d’zous l’ ro-bi-neut ! Et le gosier sous le robinet !


Èt lé-ssi, si on fét à m’ mon-dë, Et ainsi, si l’on fait à mon idée Mès o-chôs d’môr’-ront touqu’-teus d’ vin. Mes os resteront imbibés de vin.
Dë-môr’-ront, win, win, win, Resteront, oui, oui, oui,

Dë-môr’-ront, non, non, non, Resteront, non, non, non,

Dë-môr’-ront tou-dis touqu’-teus d’ vin ! Resteront toujours imbibés de vin !
Èt lès quate pus gran-dès sou-lé-ës, Et les quatre plus grands ivrognes,

Vont por-teu lès quate cwins du pâle. nt porter les quatre coins du poêle.

Vont por-teu, win, win, win, Vont porter, oui, oui, oui,

Vont por-teu, non, non, non, Vont porter, non, non, non,
Vont por-teu lès quate cwins du pâle. ! Vont porter les quatre coins du poêle !
Èt si d’ é d’meûre sa-quan-tès gou-tës, Et s'il en reste bon nombre de gouttes,
Cha sâ-ra pou nos ra-frè-chi. Ce sera pour nous rafraîchir.
Cha sâ-ra, win, win, win, Ce sera, oui, oui, oui,
Cha sâ-ra, non, non, non, Ce sera, non, non, non,

Ch sâ-ra pou nos ra-frè-chi ! Ce sera pour nous rafraîchir !
Nom dë Djou, v’là qu’ on toque à l’ por-të, N. de D…, voilà qu’on fr. à la p.,
Ëj’ pésse bieu quë c’eùt l’ ome dë d’ chi. Je crois bien que c'est l’h. d’ici.
Ëj’ pésse bieu, win, win, win, Je crois bien, oui, oui, oui,

Ëj’ pésse bieu, non, non, non, Je crois bien, non, non, non,

Ëj’ pésse bieu quë c’eùt l’ ome dë d’ chi ! Je crois bien que c’est l’h. d’ici !


Si c’eùt li, quë l’ djâle l’ é-min.-ni-chë, Si c'est lui, que le diable l'emporte,
Pas-qu’ i dè-co-mode eùm’ plé-si. Car il trouble mon plaisir.
Pas-qu’ i dè-, win, win, win, Car il trou-, oui, oui, oui,

Pas-qu’ i dè-, non, non, non, Car il trou-, non, non, non,

Pas-qu’ i dè-co-mode eùm’ plé-si ! Car il trouble mon plaisir !
Èt su m’ fosse ëj’ veu qu’ on gra-vi-chë, Et sur ma tombe je veux qu’on grave,

« Chi pa d’zous, i’ya l’ rwa dès bu-veûs. » « Ci-dessous, il y a le roi des buveurs. »

Chi pa d’zous, win, win, win, Ci-dessous, oui, oui, oui,

Chi pa d’zous, non, non, non, Ci-dessous, non, non, non,
« Chi pa d’zous, i’ya l’ rwa dès bu-veûs ! » « Ci-dessous, il y a le roi des buveurs ! »
Eùl mo-rale dë m’ jo-lîe is-twâ-rë, La morale de ma jolie histoire,
C’eùt qu’ i fôt bwâre a-vant d’ mo-ri. C’est qu'il faut boire avant d' mourir.
C’eùt qu’ i fôt, win, win, win, C’est qu’il faut, oui, oui, oui,

C’eùt qu’ i fôt, non, non, non, C’est qu’il faut, non, non, non,

C’eùt qu’ i fôt bwâre a-vant d’ mo-ri ! C’est qu'il faut boire avant d' mourir !
* * *

* * *




Colchiques dans les prés …

Texte original

Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent,


Colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été.
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant.

Châtaignes dans les bois, se fendent, se fendent,


Châtaignes dans les bois, se fendent sous nos pas.
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant.

Nuages dans le ciel, s'étirent, s'étirent,


Nuages dans le ciel s'étirent comme une aile.
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone, tombe en tourbillonnant

Et ce chant dans mon coeur, murmure, murmure


Et ce chant dans mon coeur appelle le bonheur.

Traduction en picard et correspondance exacte en français



Tûes-tcheus dë-dés lès preus , Colchiques dans les prés, Flo-rit’-të, flo-rit’-të, Fleurissent, fleurissent,
Tûes-tcheus dë-dés lès preus , Colchiques dans les prés, Cha soune eùl fin d’ l’ è-teu. Cela sonne la fin de l'été.
Eùl feuye dë l’ ô-to-më La feuille de l'automne Pô grand vét s’ èr-sa-quant, Par le grand vent s’arrachant, Két à têre èt fét co-më Tombe et fait comme Tour-pîe é tour-pi-nant. Toupie en tourbillonnant.

Ma-rons ô fond dés bós, Châtaignes au fond des bois, Eùs’ féd’-të, eùs’ féd’-të, Se fendent, se fendent,
Ma-rons ô fond dés bós, Châtaignes au fond des bois, S’ féd’-të pa-d’zous nos pas. Se fendent sous nos pas. Eùl feuye dë l’ ô-to-më La feuille de l'automne Pô grand vét s’ èr-sa-quant, Par le grand vent s’arrachant, Két à têre èt fét co-më Tombe et fait comme Tour-pîe é tour-pi-nant. Toupie en tourbillonnant.

Nu-wâjes dë-dés l’ biô cièl, Nuages dans le beau ciel, S’ rè-téd’t’-të, s’ rè-téd’t’-të, S’étirent, s’étirent, Nu-wâjes dë-dés l’ biô cièl, Nuages dans le beau ciel, S’ rè-téd’t’-të come ène éle. S’étirent comme une aile. Eùl feuye dë l’ ô-to-më La feuille de l'automne Pô grand vét s’ èr-sa-quant, Par le grand vent s’arrachant, Két à têre èt fét co-më Tombe et fait comme Tour-pîe é tour-pi-nant. Toupie en tourbillonnant.

Èt s’ cant-là dë-dés m’ keûr, Et ce chant dans mon coeur, Eùm’ dit à l’ basse no-të, Me dit tout bas, Èt s’ cant-là dë-dés m’ keûr, Et ce chant dans mon coeur, M’ fét pé-sseu ô bon-eûr ! Me fait songer au bonheur !

* * *



Complainte du petit cheval blanc

Texte original

Le p'tit ch'val dans le mauvais temps, Qu'il avait donc du courage ! C'était un petit cheval blanc, Tous derrière, tous derrière, C'était un petit cheval blanc, Tous derrière et lui devant ! Il n'y avait jamais d' beau temps, Dans ce pauvre paysage ! Il n'y avait jamais d' printemps, Ni derrière, ni derrière, Il n'y avait jamais d' printemps, Ni derrière ni devant ! Mais toujours il était content, Menant les gars du village A travers la pluie noire des champs, Tous derrière, tous derrière, A travers la pluie noire des champs, Tous derrière et lui devant ! Sa voiture allait poursuivant sa bell' petit' queue sauvage, C'est alors qu'il était content, Tous derrière, tous derrière, C'est alors qu'il était content, Tous derrière et lui devant ! Mais un jour dans le mauvais temps, Un jour qu'il était sage, Il est mort par un éclair blanc, Tous derrière, tous derrière, Il est mort par un éclair blanc, Tous derrière et lui devant ! Il est mort sans voir le beau temps, Qu'il avait donc du courage ! Il est mort sans voir le printemps, Ni derrière, ni derrière, Il est mort sans voir le printemps, Ni derrière, ni devant !



Traduction en picard et correspondance exacte en français

L’ pë-tit g’vô é plin mon-vés tans, Le petit cheval en plein mauvais temps,
Quô ç’ qu’ il a-vwat bieu d’ cou-ra-j
ë ! Qu'est-ce qu’il avait bien du courage !
C’ è-twat in biô p’tit g’vô tout blanc,
C'était un beau petit cheval tout blanc,
L’z’ ôtes pa djê-rë, l’z’ ôtes pa djê-r
ë, Les autres derrière, les autres derrière,
C’ è-twat in biô p’tit g’vô tout blanc, C'était un beau petit cheval tout blanc,
L’z’ ôtes pa djê-rë èt li pa d’vant !
Les autres derrière et lui, devant !

I n’ a-vwat, là, ja-més d’ biô tans Il n'y avait, là, jamais de beau temps
Ô mi-tan du pè-i-sâ-jë ! Au milieu du paysage !
I n’ a-vwat, là, ja-més d’ prin-tans,
Il n'y avait, là, jamais de printemps,
Ni pa-djê-rë, ni pa-djê-r
ë, Ni derrière, ni derrière,
I n’ a-vwat, là, ja-més d’ prin-tans,
Il n'y avait, là, jamais de printemps,
Ni pa-djê-rë, ni pa d’vant ! Ni derrière, ni devant !

Mès, con-tét, i l’ é-twat tout l’ tans, Mais, content, il l’était toujours,
Min.-nant lès jés du vi-lâ-j
ë Menant les gars du village
Ô tra-viêrs dë l’ pieùve nwâre dès camps, A travers la pluie noire des champs,
L’z’ ôtes pa djê-rë, l’z’ ôtes pa djê-r
ë, Les autres derrière, les autres derrière,
Ô tra-viêrs dë l’ pieùve nwâre dès camps
A travers la pluie noire des champs,
L’z’ ôtes pa djê-rë èt li pa d’vant !
Les autres derrière et lui devant !

Eùs’ ca-riole da-lwat é swî-vant Sa voiture allait en suivant
Eùs’ bèle pë-tite queuye sô-vâ-j
ë. Sa belle petite queue sauvage.
C’eùt a-don qu’ i d’ a-vwat s’ con-tant, (*)
C'est alors qu'il en avait son content,
L’z’ ôtes pa djê-rë, l’z’ ôtes pa djê-rë, Les autres derrière, les autres derrière,
C’eùt a-don qu’ i d’ a-vwat s’ con-tant,
C'est alors qu'il en avait son content,
L’z’ ôtes pa djê-rë èt li pa d’vant !
Les autres derrière et lui devant !

Mès in joû é plin mon-vés tans, Mais un jour en plein mauvais temps,
In joû qu’ il è-twat bieu sâ-j
ë, Un jour qu'il était bien sage,
Il a mou-ru d’ in è-clêr blanc,
Il est mort par un éclair blanc,
L’z’ ôtes pa djê-rë, l’z’ ôtes pa djê-rë, Les autres derrière, les autres derrière,
Il a mou-ru d’ in è-clêr blanc,
Il est mort par un éclair blanc,
L’z’ ôtes pa djê-rë èt li pa d’vant !
Les autres derrière et lui devant !

Il eùt môrt sans vîr eùl biô tans, Il est mort sans voir le beau temps,
Quô ç’ qu’ il a-vwat bieu d’ cou-ra-jë ! Qu'est-ce qu’il avait bien du courage !
Il eùt môrt sans vîr eùl prin-tans, Il est mort sans voir le printemps, Ni pa-djê-rë, ni pa-djê-rë, Ni derrière, ni derrière, Il eùt môrt sans vîr eùl prin-tans, Il est mort sans voir le printemps,
Ni pa- djê-rë, ni pa d’vant !
Ni derrière, ni devant !

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