150 traductions de comptines et chansons du milieu du xxème Siècle Table des matières


Traduction en picard et correspondance exacte en français



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Traduction en picard et correspondance exacte en français
V’là qu’ i r’monte dë-dés m’ mé-mwâre Voilà que remonte dans ma mémoire
Sa-quantes souv’ nances dë l’ é-fant Une série de souvenirs de l’enfant
Qu’ j’ è-twa co a-veu m’ bloûse nwâre, Que j’étais encore avec ma blouse noire É n’ è-co-yeu dë dés l’ tans. En écolier de jadis. Su l’ pë-tit k’min d’ no’n’- ècole Sur le petit chemin de notre école Ëj’ can-twa dë m’ pus grande vwa Je chantais de ma plus grande voix

Dès érs, dès érs sans pa-roles, Des airs, des airs sans paroles, Viè-lès can-chons quë j’ sa-vwa. Vieilles chansons que je connaissais.
Refrain :
Doû-chë Fran-cë, Douce France,
Bon pè-is dë m’ n’ é-fan-cë, Bon pays de mon enfance,
Bèr-chée d’ si tère in-sou-cyan-cë, Bercée de si tendre insouciance,
Ëj’ vos é war-dée dés m’ keûr ! Je t'ai gardée dans mon cœur !

Eùm vi-la-jë Mon village

Ô clo-tcheu èt mé-sons sâ-jës, Au clocher et maisons sages, Us-quë lès é-fants dë m’ n’ â-jë Où les enfants de mon âge
Ont vi a-veu mi l’ bo-neûr. Ont vécu avec moi le bonheur. Win, j’ vos in.më. Oui, je t'aime. Èt j’ vos doune chi in po.-in.-më. Et je te donne ici un poème. Win, j’ vos in.më, Oui, je t'aime,
Dë-dés l’ jwae ou bieu l’ dou-leûr. Dans la joie ou la douleur.
Doû-chë Fran-cë, Douce France,
Bon pè-is dë m’ n’ é-fan-cë, Bon pays de mon enfance,
Bèr-chée d’ si tère in-sou-cyan-cë, Bercée de si tendre insouciance,
Ëj’ vos é war-dée dés m’ keûr ! Je t'ai gardée dans mon cœur !


J’ é cou-neû dès pè-i-sâjes J'ai connu des paysages Èt dès so-lèys mer-vè-yeûs Et des soleils merveilleux Pè-dant dès fôrts longs vwa-yâjes, Pendant de forts longs voyages, Tout lô-vô pa d’zous d’ z’ ôtes cieûs. Tout là-bas sous d'autres cieux. Mès com-bieu ç’ quë j’ leû prè-fêre Mais combien je leur préfère Eùm cièl bleû, eùm’ n’ o-ri-zon, Mon ciel bleu, mon horizon, Eùm grand k’min èt eùm ri-viêre, Ma grande route et ma rivière, Eùm pa-tûre èt eùm mé-son ! Ma prairie et ma maison.

Refrain

* * *

Transposition pour Irchonwelz
V’là qu’ i r’monte dë-dés m’ mé-mwâre Voilà que remonte dans ma mémoire
Sa-quantes souv’ nances dë l’ é-fant Une série de souvenirs de l’enfant
Qu’ j’ è-twa co a-veu m’ bloûse nwâre, Que j’étais encore avec ma blouse noire É n’ è-co-yeu dë dés l’ tans. En écolier de jadis. Su l’ pë-tit k’min d’ no’n’- école Sur le petit chemin de notre école Ëj’ can-twa dë m’ pus grande vwa Je chantais de ma plus grande voix

Dès érs, dès érs sans pa-roles, Des airs, des airs sans paroles, Viè-lès can-chons quë j’ sa-vwa. Vieilles chansons que je connaissais.
Refrain :
Doû-chë Chon-wée, Doux Irchonwelz,
Si biô vi-lâje dë m’ n’ é-fan-cë, Si beau vilage de mon enfance,
Bèr-cheu d’ si tère in-sou-cyan-cë, Bercé de si tendre insouciance,
Ëj’ vos é war-dée dés m’ keûr ! Je t'ai gardé dans mon cœur !

Eùm vi-la-jë Mon village

Ô clo-tcheu èt mé-sons sâ-jës, Au clocher et maisons sages, Us-quë lès é-fants dë m’ n’ â-jë Où les enfants de mon âge
Ont vi a-veu mi l’ bo-neûr. Ont vécu avec moi le bonheur. Win, j’ vos in.më. Oui, je t'aime. Èt j’ vos doune chi in po.-in.-më. Et je te donne ici un poème. Win, j’ vos in.më, Oui, je t'aime,
Dë-dés l’ jwae ou bieu l’ dou-leûr. Dans la joie ou la douleur.
Doû-chë Chon-wéë, Doux Irchonwelz,
Si biô vi-läje dë m’ n’ é-fan-cë, Bon pays de mon enfance,
Bèr-cheu d’ si tère in-sou-cyan-cë, Bercée de si tendre insouciance,
Ëj’ vos é war-dée dés m’ keûr ! Je t'ai gardée dans mon cœur !


J’ é cou-neû dès pè-i-sâjes J'ai connu des paysages Èt dès so-lèys mer-vè-yeûs Et des soleils merveilleux Pè-dant dès fôrts longs vwa-yâjes, Pendant de forts longs voyages, Tout lô-vô pa d’zous d’ z’ ôtes cieûs. Tout là-bas sous d'autres cieux. Mès com-bieu ç’ quë j’ leû prè-fêre Mais combien je leur préfère Eùm cièl bleû, eùm’ n’ o-ri-zon, Mon ciel bleu, mon horizon, Eùm grand k’min, l’ Dande eùm ri-viêre, Ma grande route, la Dendre ma rivière, Eùm pa-tûre èt eùm mé-son ! Ma prairie et ma maison.
* * *

Elle lisait Marie-Claire
( Partition aimablement transmise par Mr Gilbert Taverne

aussi bon chanteur qu’ancien Facteur des Postes )


Texte original
Lorsque Marie vit le jour un dimanche, Il faisait clair, le rossignol chantait. Pendant qu’on lui passait sa robe blanche, Savez-vous ce qu’elle faisait ?

Refrain :

Elle lisait Marie-Claire Avec plaisir, avec ferveur, Le journal le plus sincère Et le plus tentata, tentateur.

Deux ans plus tard, on la mit à l’école. Il fallait bien qu’elle apprît à compter. Mais, la maîtresse en devint bientôt folle, Car au lieu de l’écouter,

Refrain

Un beau matin qu’elle était disparue, Chacun croyait qu’on l’avait kidnappée. On la r’trouva la frimousse ingénue, Au bout d’huit jours dans l’grenier :



Refrain

A quatorze ans comme elle était charmante, On l’invita au bal du sous-préfet. Mais, au lieu de danser les valses lentes, Cachée derrière le buffet :

Refrain

Un jour pourtant, ell’ tomba par la f’nêtre. Tout le quartier pleurait de désespoir. Mais, tranquill’ment, sans rien laisser paraître, Assise au bord du trottoir :



Refrain

A dix-huit ans, comme une fille sage, Ell’ voulut bien se choisir un mari. Mais devant l’Maire après l’discours d’usage, Au lieu de répondre « Oui » …

Refrain

Dans un concours de la bonn’ ménagère Ell’ remporta tous les prix tout à tour. Ell’ connaissait les recett’s les moins chères Car depuis le premier jour,



Refrain

Après trois ans de bonheur sans nuage Son jeune époux n’avait pas l’air content. Car si sa femm’ tenait bien le ménage, Le soir … pour passer le temps …

Refrain

Un soir en parcourant son magazine, Ell’ tricotait, tricotait, tricotait. Ell’ tricota comm’ça cent-vingt bobines. Tous les modèles y passaient.



Refrain

A trente ans, pour entendre un chanteur corse, Elle plia ses bagages et partit. Pour la ram’ner on employa la force. Depuis trois ans, dans l’maquis,

Refrain

Quand ell’ fut vieille ell’ racontait sa vie A ses enfants silencieux, mais soudain. Sa voix se tut … on la crut endormie. Mais, dans un rêve lointain,



Refrain

Quand on a dû l’enterrer au cimetière, Elle avait reçu un cercueil en sapin. On a entendu taper sur la bière. On a ouvert le machin :



Refrain
Traduction en picard et correspondance exacte en français

Quand Mârîe a v’nu ô monde in diméchë, Lorsque Marie vit le jour un dimanche,

I féswat clér èt l’ rossignol cantwat. Il faisait clair et le rossignol chantait.

Èt pèdant qu’ on li pass’wat eùs rôbe blankë, Et p. qu’on lui passait sa robe blanche,

Savéz-ti chô qu’ èle fèswat ? Savez-vous ce qu’elle faisait ?

Refrain :

Èle lîswat l’ « Grande Gazètë », Elle lisait le « Grand Journal »,

Aveu plési, aveu pâssion, Avec plaisir, avec ferveur,

L’ gazète eùl pus onétë, Le journal le plus sincère,

Dounant l’ pus d’ tantata tantâssions. Donnant le plus de tentata, tentations.

Deûs ans apreus, on l’ a mis à l’ ècolë. Deux ans plus tard, on la mit à l’école.

Folwat bieu qu’ èle apèrdiche à conteu ! Fallait b. qu’elle apprenne à compter.

Mès l’ Madame èle d’ a dëv’nu râde toute sotë, Mais, la maîtresse en devint vite t. folle,

Pasqu’ à l’ plache dë l’acouteu, Car au lieu de l’écouter,

Refrain
In joû qu’ èle étwat lon.mét é daléë, Un jour qu’elle était longtemps absente,

Tout l’ monde péss’wat qu’ èle s’ ètwat fé an.l’veu. T. le m. croyait qu’elle s’était fait k.

On l’ a r’trouvée aveu s’ tchète d’ inochétë, On la r. avec sa frimousse d’ingénue,

Apreus wit’ joûs dés l’ guèrnieu : Au bout d’huit jours dans le grenier :

Refrain
A quinze ans, vu qu’ èle ètwat si binésë, A q. ans, comme elle était si heureuse,

On l’ a fét v’ni ô grand bal du Préfeut. On l’invita au grand bal du Préfet.

Mès , èle, à l’ plache dë van.’seu tout à s’ n’ ésë, M, elle, au lieu de v. tout à son aise,

Muchée pa djêre eùl bufeut : Cachée derrière le buffet :

Refrain
In biô joûr, èle a kè.u pa l’ fèrniètë. Un beau jour, elle tomba par la fenêtre.

Toutes lès jés èles brèyin’të d’ dèsèspwâr. Tout le monde (il) pleurait de désespoir.

Mès, tout bèl’mét, sans s’ mouveu ène mîlètë, M., t. gentiment, s. s’émotionner un rien,

Assîse du cu su l’ trotwâr : Assise le derrière sur le trottoir :

Refrain
À dîs-wit’ ans, come i fôt pou n’ fîe sâjë, A dix-huit ans, c. il faut pour une f. sage,

Èle a bieu volu élîre in copin. Elle a bien voulu choisir un ami.

Quand l’ mayeûr a ô.u fét s’ parlotâjë, Quand le Maire eut fait son laïus,

À l’ plache qu’ èle rèpondiche « Win ! » Au lieu de répondre « Oui !» :

Refrain
Quant ô concoûrs dë l’ mèyeûre min.najêrë, Quant au c. de la meilleure ménagère,

Èle a ramasseu tous lès prix, chaque à s’ toûr. Elle a recueilli tous les prix, tout à tour.

Èle counichwat bieu lès r’cètes lès mwins tchêrës, Elle c. b. les recettes les m. ch.

Pasquê d’pwîs l’ tout promieu joûr, Car depuis le tout premier jour,

Refrain
Apreus trwas ans d’ in boneûr sans nuwâjë, Après trois ans d’un b. sans nuage,

Eùs’ n’ ome tout jon.ne ën’ trouvwat gneu s’ contant, Son mari t. j. ne tr. p. son content. Pasquë, si s’ feùme tën’wat bieu eùs min.nâjë, Car, si sa f. tenait bien son ménage, Ô swâr … pou fé passeu l’ tans … Le soir … pour faire passer le temps …

Refrain
In swâr, qu’ èle èrlîswat co s’ magazinë, Un soir, où elle relisait encore son m.,

Èle tricotwat, tricotwat, tricotwat. Ell’ tricotait, tricotait, tricotait.

Èle a tricoteu chét èt vint’ bobinës. Elle tricota cent vingt bobines.

Tous lès modèles ont passeu ! Tous les modèles y ont passé.

Refrain
À trante ans, pou étène in canteû Corsë, A tr. ans, pour entendre un ch. Corse,

Pèrdant s’ sac, èle eùt dalée lon dë d’ chi. Prenant son sac, elle est partie d’ici.

Pou l’ ramin.neu il a folu eùl forchë. Pour la ramener il a fallu la force.

Dëspwîs trwas ans, dés l’ maquis, Depuis trois ans, dans le maquis,

Refrain
Quand dëv’nûe vièle, èle racontwat eùsë Q. devenue vieille, elle racontait sa vie

À sès éfants tout bèl’mét ; mès d’ in cóp A ses e. tout doucement ; m. d’un coup

V’là qu’ èle s’ a tét : on l’ péss’wat édronséë. V. qu’elle se tut : on la crut assoupie. Mès, dés s’ réve ène mîlète sót, Mais, dans son rêve un peu fou,

Refrain
Quand on a d’vu l’ étchèreu ô cim’tchêrë, Q. on a dû l’enterrer au cimetière,

Èle avwat r’çu in cèrkeùy é sapin. Elle avait reçu un cercueil en sapin.

On a étèdu chuqueu dëssus l’ biêrë. On a entendu taper sur la bière.

On a ouvêrt eùl machin : On a ouvert le machin :

Refrain



Elle lisait le petit Parisien

Texte original
Quand Sidonie vint au monde un matin, C'était déjà une enfant très précoce. Pour étonner ses parents, ses voisins, Elle vint au monde, un journal à la main.
Refrain :
Elle lisait le P'tit Parisien. Elle s'intéressait à la politique. Elle lisait le P'tit Parisien, L'plus fort tirage des journaux du matin.

A 14 ans elle s'enfuit sans regret De chez sa mère qui prévint l'commissaire. On l'a r'trouva dans les water-closet. Ça f'sait déjà plus d'huit jours qu'elle y était.

Refrain

A 40 ans, on l'emmène en taxi Pour une opération d'appendicite. Le chirurgien saisit son bistouri, Et pendant qu'on lui charcutait l'nombril ...



Refrain

A 60 ans elle passa sous l'métro. Ce fut vraiment un spectacle effroyable.


Tous les wagons lui passèrent sur le dos, Mais on la vit ressortir aussitôt.

Refrain


A 120 ans, enfin, elle mourut. A l'enterrement les chevaux s'emballèrent.
La bièr' tomba dans la rue, et s'ouvrit Et l'on vit ce qu'on avait jamais vu :

Refrain
Traduction en picard et correspondance exacte en français


Quand Sidonîe a vu l’ joûr in matin, Quand Sidonie vint au monde un matin,

Èle ètwat djà ène éfant à l’avanchë. Elle était déjà une enfant précoce.
Pou stoumakeu sès paréts, sès visins, Pour étonner ses parents, ses voisins,
’L’ a v’nu ô monde aveu n’ gazète à s’ min ! ‘L’ vint au m. avec un journal à la main.
Refrain :
Èle lîswat l’ pëtit Parizyin, Elle lisait le Petit parisien.
Èle dëviswat tamints cóps d’ politiquë. Elle parlait souvent de politique.
Èle lîswat l’ pëtit Parizyin, Elle lisait le Petit parisien.
L’ pus fôrt tirâje dès gazètes du matin. Le plus fort tirage des journaux du matin.

À quatorze ans, èt sans tapeu à s’ gambe (1), À 14 ans, et sans qu’elle se trompe,
Èle eùt é dalée dë l’ méson dë s’ mérë. Elle s’en alla de la maison de sa mère.
On l’ a r’trouveu assîse dëssus l’ basse-cambe. On l'a retrouvée assise sur le WC.
’L’’ ètwat dôlà d’ pwîs wit’ joûs dë déçambe ! ’L’était là depuis huit jours de décembre !

Refrain
À quarante ans, on l’ a mîs é tacsi À 40 ans, on la mise en taxi
Poûr ène opèrâssion d’ l’ apindicitë. Pour une opération de l’appendicite.
Eùl chirurjyin a pris eùs bistouri. Le chirurgien saisit son bistouri.
Èt, pèdant qu’ on’n’ eùl charcutwat léssi … Et, p. qu'on la charcutait ainsi …
Refrain

À swassante ans, é passant d’zous l’ Mètro, À 60 ans en passant sous le Métro,

Èle a vrémét fét n’ sakeu d’ formidâbë : Elle a vr. fait quelque chose de form..
Tous lès wagons li ont passeu su l’ dos, Tous les w. lui passèrent sur le dos,
Mès on l’ a vu èrsorti du min.me cóp ! Mais on la vit ressortir aussitôt !
Refrain

À chét vint’ ans, eùl joû qu’ èle a mouru, A 120 ans, le jour où elle mourut,
Eùl môrs as déts, lès g’vôs s’ ont mis à l’ prènë. Le m. aux dents, les c. se s. mis à le pr..

L’ bwate a kè.u, s’ a ouvêrt é plin.ne rûe, La boîte tomba, s’ouvrit dans la rue,
Èt on a vu ç’ qu’ on n’ avwat jamés vu : Et l'on vit ç’qu'on n’avait jamais vu :
Refrain


(1) : « tapeu à s’gambe » = « faire une erreur », « se tromper »

Enfants de tous pays
Texte original
Refrain :

Enfants de tous pays, Tendez vos mains meurtries. Semez l'amour et puis donnez la vie. Enfants de tous pays et de toutes couleurs, Vous avez dans le cœur notre bonheur.

C'est dans vos mains que, demain, notre terre Sera confiée pour sortir de notre nuit. Et notre espoir de revoir la lumière Est dans vos yeux qui s'éveillent à la vie. Séchez vos larmes, jetez vos armes. Faites du monde un paradis.

Refrain


Il faut penser au passé de nos pères Et aux promesses qu'ils n'ont jamais tenues. La vérité c'est d'aimer sans frontières Et de donner chaque jour un peu plus. Car la sagesse et la richesse N'ont qu'une adresse : le paradis.

Refrain


Et puis le jour où l'amour sur la terre Deviendra roi, vous pourrez vous reposer. Lorsque la joie couvrira nos prières, Vous aurez droit à votre éternité. Et tous les rires de votre empire Feront du monde un paradis.

Refrain
Traduction en picard et correspondance exacte en français


Refrain :

Èfants d’ tous lès pè.is, Enfants de tous les pays,

Tèdeuz vos mins mourdrîes. Tendez vos mains meurtries.

Planteuz l’ amoûr èt pwîs douneuz eùl vîe. Pl. l'a. et puis donnez la vie.

Èfants d’ tous lès pè.is, Enfants de tous les pays,

Èyeut d’ toutes lès couleûrs, Et de toutes les couleurs

Z’ aveuz ô fond du keûr no vré boneûr. V’s a. au f. du coeur n. vrai b.
C’eùt dés vos mins quê, dés l’ av’nîr, no têrë C'est d. v. m. que, d. l’av., n. terre

S’ra é dèpót pou nos fé quites dë no nwît’. Sera en d. p. n. libérer de n. nuit.

Èt no’n’ èspwâr d’ vîr èrvëni l’ lumiêrë Et n. esp. de voir revenir la lumière

Eùt dés vos ieus qui s’ dèrèvèy’t’ à l’ vîe : Est d. vos y. qui s'év. à la vie :

Sèki vos larmës, èt rweu vos armës, Sécher vos l., et jeter vos armes,

Pou fé du monde in paradis. Pour faire du monde un paradis.

Refrain
I fôt pésseu à chô qu’ ont vi nos pérës, (1) Il faut p. à ce qu’on vécu nos pères,

À lès proumèssës qu’ èles n’ont gneu èteu t’nûes. Aux pr. qui n'ont pas été tenues.

Eùl vèriteu, c’eùt d’ in.meu sans frontchêrës La vérité, c'est d'aimer sans fr. Èyeut d’ douneu tous lès joûs n’ noke dë pus. Et de d. chaque j. un peu en plus.

Pasquë l’ sajèssë èyeut l’ richèssë Car la sagesse et la richesse

N’ ont qu’ène adrèsse : eùl paradis. N’ont qu'une adresse : le paradis.

Refrain
Èt pwîs in joûr üsquë l’ amoûr su têrë Et puis un jour où l'amour sur terre

D’véra l’vré rwa, vos poûreuz vos èrpôseu. Dev. le vrai roi, vous pourr.vous r.

Quand nos vérons l’ jwae couvri nos priêrës, Lorsque la joie couvrira nos prières

Vos âreuz l’ drwat à vo’n’ étèrniteu. Vous aurez droit à votre éternité.

Vu qu’ tous lès rîrës dë vo rwayômë Car tous les rires de votre empire

Vont fé du monde in paradis. Feront du monde un paradis.

  1. : Concession à la rime : en place de « pérës », on devrait écrire « tayons » ( = aïeux )

En passant par la Lorraine …

Texte original

En passant par la Lorraine avec mes sabots, En passant par la Lorraine avec mes sabots, Rencontrai trois capitaines, avec mes sabots dondaine, Oh, oh, oh ! avec mes sabots. Rencontrai trois capitaines avec mes sabots, Rencontrai trois capitaines avec mes sabots, Ils m'ont appelée « Vilaine », avec mes sabots dondaine, Oh, oh, oh ! avec mes sabots. Ils m'ont appelée « Vilaine », avec mes sabots, Ils m'ont appelée « Vilaine », avec mes sabots, Je ne suis pas si vilaine, avec mes sabots dondaine, Oh, oh, oh ! avec mes sabots. Je ne suis pas si vilaine, avec mes sabots, Je ne suis pas si vilaine, avec mes sabots, Puisque le fils du roi m'aime, avec mes sabots dondaine, Oh, oh, oh, avec mes sabots. Puisque le fils du roi m'aime avec mes sabots, Puisque le fils du roi m'aime avec mes sabots, Il m'a donné pour étrennes avec mes sabots dondaine, Oh, oh, oh, avec mes sabots. Il m'a donné pour étrennes avec mes sabots, Il m'a donné pour étrennes avec mes sabots, Un bouquet de marjolaine avec mes sabots dondaine, Oh, oh, oh, avec mes sabots. Un bouquet de marjolaine avec mes sabots, Un bouquet de marjolaine avec mes sabots, Je l'ai planté dans la plaine avec mes sabots dondaine, Oh, oh, oh, avec mes sabots. Je l'ai planté dans la plaine avec mes sabots, Je l'ai planté dans la plaine avec mes sabots, S'il fleurit je serai reine avec mes sabots dondaine, Oh, oh, oh, avec mes sabots. S'il fleurit je serai reine avec mes sabots, S'il fleurit je serai reine avec mes sabots, S'il y meurt, je perds ma peine avec mes sabots dondaine, Oh, oh, oh avec mes sabots.



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