150 traductions de comptines et chansons du milieu du xxème Siècle Table des matières


Refrain : Frou frou, frou frou, c’eùt pâr sès cotes quë l’ feù-m



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Refrain :
Frou frou, frou frou, c’eùt pâr sès cotes quë l’ feù-më Frou frou, frou frou, par son jupon la femme
Frou frou, frou frou, dë l’ ome fét tran.-neu l’ â-më. Frou frou, frou frou,de l'homme fait trembler l'âme
Frou frou, frou frou, cha c’eùt bieu seûr, eùl l’ feù-më Frou frou, frou frou ça c’est bien certain, la femme
É-dor-dèl’-ra pa s’ si jan-ti frou frou. Séduira par son si gentil frou frou.

Eùl feùme qu’ èle à l’ ér d’ in gar-chon La femme qui a l'air d'un garçon
N’ a ja-més è-teu ra-ti-ran-të N’a jamais été attrayante
Èt c’eùt l’ frou frou dë s’ coti-yon Et c’est le frou frou de son jupon
Qui l’ rét tou-dis è-mous-ti-yan-të. Qui la rend toujours excitante,
Pas-quë l’ ome qui é-tét l’ frou frou Parce que l'homme qui entend le frou frou
Ç’ t’ ène sa-keu d’ vîr tout chô qu’ il on-zë C'est q.que chose de voir tout ce qu'il ose
Du min.-me cóp i vwat l’ vîe é rô-së Du même coup il voit la vie en rose
I s’ è-lè-ctrî-se èt i d’vieut fou ! Il s'électrise et devient fou !
Refrain

Mès, é ma-ro-nes, vos m’ dî-reuz, vous, Mais, en culotte, vous me direz, vous,
C’eùt bran.-mét mieûs à bi-ci-clè-të ; C’est bien mieux à bicyclette ;
Mès mi j’ vos di qu’ sans eùs’ frou frou Mais moi je vous dis que sans son frou frou
Ène feùme n’eùt gneu çant poûr çant fè-të. Une femme n'est pas cent pour cent faite.
Quand vos l’ vèyeuz vos l’ èrtrousseu Lorsque vous la voyez vous le retrousser
Eùs’ co-ti-yon vos é-sour-cè-lë. Son cotillon vous ensorcelle.
Eùs’ frou frou c’eùt come in brwit d’ é-lë Son frou frou c'est comme un bruit d'aile
Qui passe èt vieut vos ca-rè-sseu. Qui passe et vient vous caresser
Refrain



Gratte-moi
Texte original
Au ma-riag’ de la p’tit’ Cla-ra, Dans un om-ni-bus de ga-la, Tou-te la noc’ se pré-la-ssait Et vers la Mai-rie s’di-ri-geait. Mais, comm’ y avait pas mal de puc’s Qu’é-taient res-tées dans l’om-ni-bus, La bell’ ma-man pi-quée dans l’gras, Au beau pa-pa mur-mur’ tout bas :

Refrain


Gra-tte-moi, gra-tte-moi dans le dos, Par i-ci, par i-ci, pas si haut ! J’t’en sup-plie, j’t’en sup-plie, mon coco ! J’ai z’un’ pu-ce qui me su-ce. Ah ! que ça, ah que ça, mon cher ange, Ah ! que ça, ah ! que ça me dé-mange ! Par i-ci, pas si haut !

Gra-tte-moi, gra-tte-moi dans le dos.


A la Mairie, pendant qu’l’adjoint Unissait les deux jeun’s conjoints, Les puc’s qui les avaient suivis S’mett’nt à charcuter le mari. À sa femme, le jeune époux Dit : « J’suis bien content, mon gros chou, Qu’ton pèr’ m’ait accordé ta main. Justement, j’sens qu’j’en ai besoin. »

Refrain


Après l’repas, l’garçon d’honneur Qu’était un commis-voyageur, À g’noux s’mettant à voyager, Cherch’ la jarr’tièr’ de la marié’. Mais, il s’tromp’ de jamb’, quel farceur ! Prend cell’ de la d’moisell’ d’honneur, Qui s’écrie : « Ça vient d’me piquer, J’sens un’ bête en train d’me pincer ! »

Refrain


Au son d’un orchestr’ en plein vent On fit danser les jeunes gens Dans les charmill’s et les bosquets. Bientôt tous les danseurs polkaient. Comm’ c’était assez éloigné On ne les voyait pas danser, Mais on entendait au lointain L’écho qui chantait ce refrain :

Refrain


L’mari emm’na sa femm’ chez lui. Avant d’se coucher il lui dit : « Mint’nant qu’nous avons convolé, J’suis ton esclav’, t’as qu’à parler, Je f’rai tout pour te fair’ plaisir. » Ell’ lui répond : « Mon seul désir, Puisqu’un’ puc’ cause mon tourment, C’est que tu r’tir’s viv’ment tes gants : »

Refrain


Traduction en picard et correspondance exacte en français
Ô ma-ryâje dë l’ pë-tite Cla-ra, Au mariage de la petite Clara,

Dés in’n’ om-ni-bus dë ga-la, Dans un omnibus de gala,

Toute eùl noce s’ a-ban-doun’-wat Toute la noce se prélassait

Èt dë-lé l’ co-mune s’ é dal-wat. Et vers la Mairie se dirigeait.

Mès come i-ya-vwat tèl’-mét d’ puches Mais, comme il y avait tant de puces

Qu’ èles’z’ è-tin’-të dés l’ om-ni-bus, Qui étaient dans l’omnibus,

Eùl bèle mére, a-ta-quée dés s’ gras, La belle mère, attaquée dans son ras, À s’ n’ ome a mur-mu-reu tout bas : À son mari a murmuré tout bas :

Refrain

Ès-crè-pèz-m’, ès-crè-pèz-m’ dë-dés l’ dos. Gratte-moi, gratte-moi dans le dos,

Ç’ co-teu -chi, ç’ co-teu chi, gneu si ôt ! Par ici, par ici, pas si haut !

J’ vos prîe biô, j’ vos prîe biô, eùm’ có-có ! Je t’en supplie, je t’en supplie, mon coco !

J’ é ène pu-chë qu’ èle më chu-chë. J’ai z’une puce qui me suce.

Ah ! mès qu’ cha, ah ! mès qu’ cha, ome dë m’ vîe, Ah ! m. q. ça, ah m. q. ça, h. de m. vie,

Ah ! mès qu’ cha, ah ! mès qu’ cha, m’ fét scô-pîe ! Ah ! m. q. ça, ah ! m. q. ça m. dém. !

Ç’ co-teu -chi, gneu si ôt ! Par -ci, pas si haut !

Ès-crè-pèz-m’, ès-crè-pèz-m’ dë-dés l’ dos. Gratte-moi, gratte-moi dans le dos.
Èt à l’ co-mune, pè-dant qu’ l’ è-j’vin Et à la Mairie, pendant que l’échevin

Nos mâ-rî-wat lès jon.nes con-jwints, Nous unissait les jeunes conjoints,

Lès puches qu’ èles lès avin’-të swîs Les puces qui les avaient suivis

S’ mèt’t’ à fé an-dë-veu l’ ma-ri. Se mettent à faire enrager le mari.

Du min.me cóp, à s’ feùme, eùl jon.ne ome En même temps, à sa f., le jeune h..

Dit : « J’ sû bieu bi-nése, eùm’ toute bone, Dit : « Je suis bien content, ma toute bonne,

Qu’ vo pa vo min m’ a-viche dou-neu. Que ton père ta main m’ait accordée.

V’là jusse eùl cóp quë j’ d’ é dan-jeu. » Voilà j. l’occasion où j’en ai besoin. »

Refrain
A-preus l’ din.-,neu, l’ gar-chon d’ o-neûr Après le repas, le garçon d’honneur

Qu’ il è-twat co-mis-vwa-ya-jeûr, (*) Qu’il était commis-voyageur,

Tout é s’ mè-tant à g’nous pâr têre, Tout en se mettant à genoux au sol,

A ca-cheu, dë l’ ma-riée, l’ jar’-tchêre. A cherché, de la mariée, la jarretière.

Mès v’là qu’ i s’ trompe dë gambe : ma-leûr ! Mais voilà qu’il se trompe de jambe :malheur !

Ç’ eùt l’ cieune dë l’ dë-mwa-zèle d’ o-neûr (*) C’est celle de la d. d’honneur,

Qu’ èle s’ ès-clame : « Cha vieut dë m’ pi-queu, Qui s’écrie : « Ça vient de me piquer,

Ène biète eùt é trin dë m’ pin-cheu ! » Une bête est en train de me pincer ! »

Refrain
Ôs érs d’ in or-kèsse é plin vét Au son d’un orchestre en plein vent

On a fét dan-seu lès jon.nes jés On fit danser les jeunes gens

Pa d’zous lès feuyes dés lès bos-queuts, Sous les feuilles dans les bosquets,

Bieu-tôt pol-kin’të lès dan-seûs. Bientôt polkaient tous les danseurs.

Vu qu’ i’z’ è-tin’-të lon a-sseuz, Comme ils étaient assez éloignés,

On n’ po-vwat gneu lès vîr dan-seu. On ne pouvait pas les voir danser.

Mès on é-tè-dwat d’ ô-ssi lon Mais on entendait d’aussi loin

L’ è-co qui r’pèr-dwat eùl can-chon : L’écho qui reprenait la chanson :

Refrain
L’ ome a é-min.-neu s’ feùme chë li. Le mari emmena sa femme chez lui.

Avant d’ dor-mi, i li a dit : Avant de dormir, il lui dit :

« Nos v’là ma-rieus èt jë n’ sou-pîre « Nous voilà mariés et je ne soupire

Qu’ à fé chô qu’ vos a -veuz à dîre. Qu’à faire ce que tu as à dire.

Ëj’ fré tout’ pou vos fé plé-si. »  Je ferai tout pour te faire plaisir. »

Èle li rè-pont : «  Si c’et lé-ssi, Elle lui répond : « Si c’est ainsi,

Vu qu’ ène puche èle m’ an.-mèrde tout l’ tans, Puisqu’une puce (elle) m’ennuie tout le t.,

Vo-léz-t’i bieu r’sa-queu vos gants : » Veux-tu bien ôter tes gants : »

Refrain



Hymne à la joie
Texte original de l’hymne Européen

( reconnu comme tel depuis 1985 )


Joie discrète, humble et fidèle Qui murmure dans les eaux, Dans le froissement des ailes Et les hymnes des oiseaux. Joie qui vibre dans les feuilles, Dans les prés et les moissons, Nos âmes blanches t'accueillent Par de naïves chansons.

Tous les hommes de la terre Veulent se donner la main, Vivre et s'entraider en frères Pour un plus beau lendemain. Plus de haine, plus de frontière ; Plus de charniers sur nos chemins. Nous voulons d'une âme fière Nous forger un grand destin.

Que les peuples se rassemblent Dans une éternelle foi. Que les hommes se rassemblent Dans l'égalité des droits. Nous pourrons tous vivre ensemble. La charité nous unira. Que pas un de nous ne tremble. La fraternité viendra.

Joie immense, joie profonde, Ombre vivante de Dieu, Abats-toi sur notre monde Comme un aigle vient des cieux. Enserre dans ton étreinte La tremblante humanité. Que s'évapore la crainte. Que naisse la liberté.

Joie énorme, joie terrible Du sacrifice total, Toi qui domptes l'impossible, Et maîtrises le fatal ; Joie sauvage, âpre et farouche, Cavalière de la mort, Nous soufflons à pleine bouche Dans l'ivoire de ton cor.

Joie qui monte et déborde, Tu veux nos cœurs ? Les voilà ? Et nos âmes sont les cordes Où ton archet passera. Que ton rythme nous emporte Aux splendeurs de l'Eternel ! Comme un vol de feuilles mortes, Que l'orage entraîne au ciel !




Traduction en picard et correspondance exacte en français

Jwâe screûte, mo-dèsse èt fi-dé-lë Joie discrète, humble et fidèle
Qu’ vos ètes dés lès yôs, par-fond, Qui êtes dans les eaux, profondément,
È-yeùt l’ frou-frout’-mét dès é-l
ës Et aussi le froissement des ailes
Èt lès ra-mâjes dès mou-chons. Et les hymnes des oiseaux.
Jwâe dë-dés lès feùyes qu’ èles tran.-n’të, Joie dans les feuilles qui tremblent,
À pa-tûres à l’ bone sé-son,
En prés à la bonne saison,
Nos âmes toutes blankes vos èr-çwâv’-të Nos âmes toutes blanches t'accueillent
Pa dès i-no-chétes can-chons. Par de naïves chansons.

Tous lès omes tout à-vô l’ tê-r
ë Tous les hommes partout sur la terre

Veul’ të bieu eùs’ dou-neu l’ min, Veulent bien se donner la main,
Vîve èt së s’cou-ri é fré-rës Vivre et s'entraider en frères
Pou s’ fé in pus biô léd’-min.
Pour se construire un plus beau lendemain.
Pus d’ dè-goût d’ l’ ôte, pus d’ fron-tchê-, Plus de haine de l’autre, plus de fr.,
Pus d’ cëm’-tchêres ô long d’ nos k’mins. Plus de charniers au long de nos ch.
Nos vo-lons, a-veu l’ âme fiê-r
ë, Nous voulons, d'une âme fière,
Nos for-jeu in grand dès-tin !
Nous forger un grand destin !




Qu’ tous lès peupes eùs’ ra-ssan.-ni-ch’të Que tous les peuples se rassemblent
Dés ène min.me è-tèr-nèle fwa.
Dans une même éternelle foi.
Qu’ tous lès omes eùs’ ra-ssan.-ni-ch’të Que tous les hommes se rassemblent
Dés l’ é-ga-li-teu dès drwats.
Dans l'égalité des droits. Nos vî-vrons tèr-toutes é-san.-në. Nous vovrons tous ensemble.
L’ cha-ri-teu nos u-nî-ra.
La charité nous unira.
I n’ d’ a gneu un d’ nous qui tran.-në : Il n’y a pas un de nous qui tremble :
Eùl fra-tèr-ni-teu vé-ra !
La fraternité viendra.

Jwâe for-mi-dâbe, jwâe par-fon-d
ë, Joie immense, joie profonde,
Come l’ ombe vî-vante du Bon Djeu, Comme l’ombre vivante du Bon Dieu,
Oh, dè-kè-deuz su no mon-d
ë, Oh, descends sur notre monde,
Come in’n’ ègue qui két dès cieûs.
Comme un aigle tombe des cieux.
Qu’ sûr nous vos bras s’ èr-sè-ri-ch’të, Que sur nous tes bras se referment,
Nous, l’ tran.-nante u-ma-ni-teu !
Nous, la tremblante humanité !

Èt quë nos peûrs s’ é da-li-ch’të ! Et que nos craintes s’en aillent !
V’niche ô monde eùl li-bèrteu !
Naisse la liberté !
Jwâe for-mi-dâbe, jwâe tè-rî-bë Joie énorme, joie terrible
Dë s’ sa-cri-fieu to-tal’-mét.
De se sacrifier totalement.
Vos a-ba-teuz l’ im-po-ssî-bë,
Tu domptes l'impossible,
Vos a-ba-teuz lès tour-méts.
Tu maîtrises les tourments.
Jwâe sô-vâje, èt qui sou-yeù-v
ë, Joie sauvage, et qui soulève,
Vous, qu’ vos cou-man-deuz à l’ môrt, Toi, qui commandes à la mort,
Nos chu-flons dë nos deûs lé-vës Nous soufflons de nos deux lèvres
Dë-dés l’ i-vwâre dë vo côr.
Dans l'ivoire de ton cor.

Jwâe qu’ vos mon-teuz, qu’ cha dè-bor-dë, Joie qui montes, (au point) que ça déborde,
Vo-léz nos keûrs ? Bë, lès v’là ! Veux(-tu) nos cœurs ? Bien, les voilà !
Èt nos âmes sâ-ront lès cor-d
ës Et nos âmes seront les cordes,
Ü-squë vo’n’ ar-cheut pa-ss’ra. Où ton archet passera.
Qu’ vo ca-dance nos é-por-ti-ch
ë Que ton rythme nous emporte
À lès biô-teus d’ l’ É-tèr-nèl,
Aux splendeurs de l'Eternel,
Come feuyes mortes qu’ nos s’ é-vo-li-chë, Comme feuilles mortes, que nous nous env.,
Quand l’ o-râje lès monte ô Cièl !
Quand l'orage les entraîne au ciel !
Texte original de F. von Schiller revu par Beethoven
( Cette pièce chantée constituait le dernier mouvement de la IXème de Beethoven, exaltant la fraternité humaine. Beethoven aurait modifié le texte de von Schiller en quelques passages )
Mes amis, cessons nos plaintes ! Qu’un cri joyeux élève au ciel nos chants de fêtes et nos accords pieux ! Joie ! Joie ! Belle étincelle des dieux ! Fille de l'Élysée, Nous entrons l'âme enivrée Dans ton temple glorieux.

Tes charmes relient Ce que la mode en vain détruit ; Tous les hommes deviennent frères, Là où tes douces ailes reposent. Que celui qui a le bonheur D'être l'ami d'un ami ; Que celui qui a conquis une douce femme, Partage son allégresse !

Oui, et aussi celui qui n'a qu'une âme À nommer sienne sur la terre ! Et que celui qui n'a jamais connu cela s'éloigne En pleurant de notre cercle ! Tous les êtres boivent la joie Aux seins de la nature. Tous les bons, tous les méchants, Suivent ses traces de rose.

Elle nous donne les baisers et la vigne, L'ami fidèle dans la mort. La volupté est donnée au vers Et le chérubin est devant Dieu. Heureux, tels les soleils volent Sur le plan vermeil des cieux, Courez, frères, sur votre voie, Joyeux, comme un héros vers la victoire.

Qu'ils s'enlacent tous les êtres ! Un baiser au monde entier ! Frères, au plus haut des cieux Doit habiter un père aimé. Tous les êtres se prosternent ! Pressens-tu le créateur, Monde ? Cherche-le au-dessus des cieux d'étoiles ! Au-dessus des étoiles il doit habiter.

La section finale répète :



Joie ! Belle étincelle des dieux Fille de l'Élysée, Soyez unis êtres par million ! Qu'un seul baiser enlace l'univers !
Cou-ma-râdes, fi-nîes nos pè-nës ! Mes amis, cessons nos plaintes !

Jus-qu’ ô Cièl, dë bi-né-steu, Jusqu’ au Ciel, de contentement,

Qu’ mon-ti-ch’të nos can-chons d’ fiè-të Que montent nos chants de fêtes

Èt nos biôs con-cèrts pi-eûs ! Et nos beaux accords pieux !

Jwâe ! Jwâe ! Vous, fîe d’ É-li-sé-ë, Joie ! Joie ! Toi, Fille d’ l'Élysée,

Oh, vous, bèle ès-pite dès djeus ! Oh, toi, belle étincelle des dieux !

Nos s’ a-min.-nons, l’ âme soul’-vé-ë, Nous arrivons, l'âme enivrée,

Jus-qu’ à vo tampe glo-ri-eûs. Jusqu’à ton temple glorieux.

Vos plé-sis, vos biô-teus, r’lou-y’të Tes charmes, tes beautés, relient

Chô quë l’ mode pou rieu dè-trwît ; Ce que la mode en vain détruit ;

Tous lès omes come fréres dë-vieut’-të, Tous les hommes comme frères deviennent,

Üs-quë vos ètes ô-jor-dwî. Où tu te trouves aujourd’hui.

Quë l’ ciun qui a ô-u l’ chan-cë Que celui qui eut la chance

D’ ète cou-ma-râde d’ in’n’ a-mi, D'être ami d'un ami,

Quë l’ ciun qui a ène feùme doû-chë, Que celui qui a une femme douce,

Vo-liche par-ta-jeu s’ plé-si ! Veuille partager son allégresse !
Come eùl ciun qu’ ène â-me n’a-vi-chë Comme celui qu’une âme n’ait

À prène come sieùne chi in joûr ! À prendre comme sienne ici un jour !

Èt qu’ a-don, i s’ é da-li-chë Et que dès lors, il s’éloigne

É brè-yant lon d’ nos é-toûrs ! En pleurant loin de notre entourage !

Tous lès omes bwav’-të eùl jwâ-ë Tous les êtres boivent la joie

Dés l’ na-tûre, à sès sur-jons. Dans la nature, à ses sources.

Lès bons, min.me lès ra-bat-jwâ-ë, Les bons, même les rabat-joie,

In.-m’të dès rôses lès bou-tons. Aiment des roses les bourgeons.
L’ na-tûre doune lès béses, eùl vi-gnë ; La nature donne les baisers, la vigne ;

Eùl cousse fi-déle jus-qu’ à l’ môrt. L'ami fidèle jusqu’à la mort.

L’ jou-i-ssance eùt pou l’ vèr-mi-në, La volupté est pour la vermine,

L’ chè-ru-bin eùt pa d’vant Djeu. Le chérubin est devant Dieu.

Eû-reûs, come lès so-lèys vol’-të Heureux, tels les soleils volent

Su l’ vwâe du cièl roûje d’ é ôt, Sur la voie du ciel rouge d’en haut,

Cou-reuz, fré-res su li-vô-lë, Courez, frères, sur la vôtre,

Bi-néses come dès vrés é-ros. Contents comme de véritables héros.
Qu’i s’ é-bra-chtë tous lès o-mës ! Qu'ils s'enlacent tous les êtres !

Ène bone bése ô monde ’t’ é-tcheu ! Un bon baiser au monde entier !

Fréres, là dë-dés l’ cièl, é so-më, Frères, là dans le ciel, en somme,

I dwat vîve in Pa in.-meu. Il doit vivre un Père aimé.

I s’ mèt’-të à g’nous tèr-tou-tës ! Ils se mettent à genoux tous !

Sé-tant l’ ciun qui l’z’ a crè-eus. Pressentant celui qui les a créés.

Ca-chèz’l’ ô d’zeûr dès è-twa-lës ! Cherchez-le au-dessus des étoiles !

Ç’ t’ ô d’zeûr qu’i dwat a-bi-teu. C’est au-dessus qu’il doit habiter.
* * *


Ignace
Texte original
Lorsque je suis né, mes parents étonnés, firent tout d’abord un drôle de nez. Quand vint le docteur, j’appris avec stupeur que j’aurais pu être ma sœur. Quand on s’aperçut qu’j’avais quelque chose en plus, ils me baptisèrent alors tous émus :

Refrain : Ignace, Ignace, c’est un petit petit nom charmant … Ignace, Ignace, qui me vient tout droit de mes parents. Ignace, Ignace, il est beau, il me va comme un gant. Moi je le trouve plein de grâce, Ignace, Ignace. Je n’m’en crois pas mais il me place. Ignace c’est un nom charmant ! J’pourrais, attention, m’app’ler sans prétentions, machin chose ou bien tartempion. On n’l'a pas voulu, mais je suis convaincu d’avoir un nom qui est rudement beau ! Mais en vérité, je le dis sans me flatter, ça me fait une personnalité.

Refrain

Si j'suis père un jour D'un enfant de l'amour, Je veux qu'il s'appelle à son tour Du nom délicat Et fin de son papa. C'est bien mieux que Jules ou Thomas. Si c'est un garçon Et qu'il fasse des façons, Je lui dirais : Ecoute mon mignon :



Refrain
Traduction en picard et correspondance exacte en français
Quand j’ é a-ri-veu Lorsque je suis arrivé

Mès par-éts tout pë-neûs Mes parents tout surpris,

Ont fét tout prë-mieu, in drôle dë neùz. Firent tout d’abord, un drôle de nez.

Qand a v’nu l’ doc-teûr, Quand vint le docteur,

J’ é so.-u é stu-peûr J’ai su en stupeur,

Qu’ j’ âr-wa bieu po.-u ète eùm’ seûr. Que j’aurais bien pu être ma sœur.

Quand on a so.-u Quand on a su

Quë j’ a-vwa ène sa-keu d’ pus, Que j’avais quelque chose en plus,

I m’ ont ba-ti-seu a-don tout é-mus : Ils me baptisèrent alors tout émus :


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