A la memoire des 1 500 000 victimes armeniennes



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USA/TURQUIE


Kerry exhorte la Turquie à rouvrir un séminaire orthodoxe

L'Orient Le Jour

22/04/2013

Le secrétaire d’État américain John Kerry a appelé hier la Turquie à rouvrir une importante école de théologie orthodoxe, située près d’Istanbul, fermée il y a plus de quarante ans par les autorités turques. Le chef de la diplomatie américaine a indiqué avoir discuté avec son homologue turc, Ahmet Davutoglu, de la liberté de culte en Turquie, dont la population est très majoritairement musulmane, et de la réouverture de cette école de théologie. L’institut de théologie de Halki, situé sur l’île de Heybeliada près d’Istanbul, dans la mer de Marmara, a été le principal centre d’éducation religieuse orthodoxe en Turquie pendant plus d’un siècle, avant d’être fermé par les autorités turques en 1971 en vertu d’une loi plaçant les universités sous le contrôle de l’État. Sans lui, l’Église ne peut former son clergé.



http://www.lorientlejour.com/article/811121/kerry-exhorte-la-turquie-a-rouvrir-un-seminaire-orthodoxe.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73119
    1. CONSEIL DE L'EUROPE/TURQUIE


La Turquie au milieu du gué, selon le Conseil de l'Europe

20 Minutes

Mis à jour le 23.04.13 à 14h07

L'important programme de réformes constitutionnelles engagé depuis dix ans en Turquie laisse encore subsister des lacunes sérieuses en matière d'Etat de droits de l'Homme, estimé l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. L'Assemblée, dont l'avis publié mardi à Strasbourg porte sur les critères politiques requis dans les négociations d'adhésion entre l'Union européenne et Ankara, avait fixé douze objectifs à la Turquie, en 2004, dans une résolution qui mettait un terme à la procédure de «suivi» de ses engagements démocratiques.

Beaucoup de choses ont été faites mais beaucoup de choses restent à faire dans des domaines essentiels comme les droits de l'Homme", a dit la socialiste française Josette Durrieu, rapporteur d'une nouvelle résolution adoptée à Strasbourg. La sénatrice des Hautes-Pyrénées a cité le seuil de 10% des votants fixé pour qu'un parti soit représenté au Parlement, la Convention cadre du Conseil de l'Europe que la Turquie n'a toujours pas signée, pas plus que la France, ou «certains points essentiels du code pénal».

L'Assemblée «salue» la nouvelle réforme du code pénal et de la loi antiterroriste adoptée le 11 avril dernier par le Parlement mais demande à Ankara de supprimer qui punit d'emprisonnement toute personne ayant dénigré la Nation turque. Elle se félicite également de la reprise des pourparlers entre le gouvernement turc et Abdullah Öcalan, chef des rebelles kurdes du PKK, qu'elle considère comme la voie vers l'arrêt des violences et l'instauration d'un cadre pacifié pour le règlement de «la question kurde». Les parlementaires des 47 Etats membres du Conseil de l'Europe ont décidé de maintenir le «dialogue de post-suivi» avec la Turquie dans l'attente des élections locales et présidentielles de 2014, puis du scrutin législatif de 2015, dont ils entendent observer le déroulement.

Avec Reuters

http://www.20minutes.fr/ledirect/1143359/20130423-turquie-milieu-gue-selon-conseil-europe

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73154

ITALIE/TURQUIE

L'auteur italien Thomas Benedikter accusé de collusion avec le PKK

MédiaPart

19 avril 2013 Par Maxime-Azadi

Le sociologue et chercheur italien Thomas Benedikter a été accusé par la justice turque de propagande en faveur du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), pour son livre sur les autonomies régionales en Europe.

Le livre de Thomas Benedikter, "Avrupa'nın Özerk Bölgeleri" (Les autonomies régionales en Europe), traduit en turc aux éditions "Aram", a fait l'objet d'un procès en Turquie.

La 9e cour d'assise de Diyarbakir a accepté l'acte d'accusation, préparée par le procureur de la République, Semih Akgun. L'auteur du livre est accusé de propagande en faveur du PKK et KCK, le système politique du PKK qui a pour objectif d’établir un « confédéralisme démocratique », proposé comme modèle pour résoudre le problème kurde au Moyen-Orient.

Le livre ne contient ni les mots "KCK", "PKK", ni même des mots comme "Kurde", "Kurdistan" ou "Turquie".

La logique d'autonomie démocratique présentée dans ce livre est considérée comme une menace par la justice turque.

Selon l'acte d'accusation, il s'agit d'une "traduction sur le modèle de l'autonomie démocratique", élaboré par le leader kurde emprisonné Abdullah Ocalan qui mène actuellement des négociations avec le gouvernement pour la résolution du problème kurde.

Le PKK/KCK aurait pris comme exemple les différents types d'autonomie régionale détaillés dans le livre de Benedikter, toujours selon le procureur.

L'auteur du livre Thomas Benedikter et le responsable des publications des Editions Aram, Gokhan Bulut , seront jugés le 3 juin à Diyarbakir.

La liberté d'expression n'est pas garantie en Turquie. Des milliers de personnes, en majorité des kurdes, sont actuellement en prison pour avoir exprimé leurs opinions ou critiqué le gouvernement. La Turquie est aujourd'hui la plus grande prison du monde pour les journalistes, syndicalistes, avocats, élus et étudiants. Malgré certaines reformes, les livres et les opinions politiques continuent de faire l'objet de poursuites et de condamnations.

"Des centaines de milliers de personnes ont fait l'objet de procès et des dizaines de milliers d'entre elles ont été condamnées à des peines de prison, durant ces trente dernières années en Turquie" a déclaré l'Association des droits de l'humain (IHD), le 16 avril dans un communiqué.

Blog de Maxime Azadi avec ActuKurde

http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/190413/lauteur-italien-thomas-benedikter-accuse-de-collusion-avec-le-pkk

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73132
TURQUIE

Du haut de Yedikule Hisarı, où fut jadis enfermé un ambassadeur de France

lepetitjournal.com

Nouveau voyage dans le temps, quelque part entre Constantinople et Istanbul. Chantal et Jacques Périn nous emmènent en haut de Yedikule Hisarı… et vous proposent une nouvelle photo mystère !

Du haut de Yedikule Hisarı (hier)

Enceinte fortifiée plus que château fort, Yedikule est construit sous Mehmet le Conquérant sur l’emplacement d’une ancienne forteresse byzantine destinée à relier les murailles maritimes et terrestres.

Bien avant les Byzantins, sous le règne de Théodose, s’élève dès 388 un arc de triomphe, “la Porte d’Or”, qui enjambe la voie principale entrant dans la cité.

Englobée dans les fortifications, l’antique Porta Aurea est toujours visible.

Sûr et bien défendu, le bâtiment change de nombreuses fois d’affectations et abrite successivement le trésor de l’Etat, puis sert de prison pour les Chrétiens d’Europe en disgrâce, de garnison pour les soldats ottomans, de lieu de détention pour les serviteurs déchus de la Sublime Porte et, occasionnellement, de lieu d’exécution comme tend à le prouver le puits central creusé dans l’une des tours, dans lequel on jetait dit-on les têtes coupées qui finissaient dans la mer.

Du haut de la terrasse de l’une des deux tours principales, on embrasse un large panorama de la Marmara à la Corne d’Or longeant les murailles terrestres, point de vue idéal pour prévenir toute incursion dans la cité.

Secteur abandonné de la ville, les fortifications sont investies progressivement par une population pauvre qui y édifie à la hâte des habitations voisinant avec les potagers cultivés dans les anciennes douves intra et extra muros.

Un peu plus loin, au delà des portes Topkapı et d’Edirne, s’étendent les cimetières où Pierre Loti se serait recueilli sur la tombe d’Aziyade.



Du haut de Yedikule Hisarı (aujourd’hui)

Même si quelques potagers tirés au cordeau et bien entretenus sont encore visibles du haut de ses tours et même si la vue qu’on peut y embrasser est toujours aussi impressionnante, le Château des Sept Tours, devant lequel des milliers de véhicules passent chaque jour, n’intéresse plus guère que les quelques visiteurs ayant épuisé les grands standards touristiques du centre-ville.

Certes, côté Marmara, de gros réservoirs de gaz coupent un peu la vue sur les centaines de cargos qui attendent l’autorisation de pénétrer dans le Bosphore.

Bien sûr, vers la Corne d’Or, le regard est attiré par l’Abdi Ipekci Arena, vaste complexe sportif d’une capacité de plus de 11.000 spectateurs qui accueillit le concours de l’Eurovision en 2004.


Depuis quelques années, de gros efforts sont faits pour transformer et moderniser les quartiers longeant les murs, au grand dam des habitants dans l’obligation d’abandonner leurs vieilles maisons.

Cependant, si l’on s’en donne la peine, on peut encore retrouver une partie de la nostalgie d’un passé qui n’est pas tout à fait éteint et qui mérite toujours l’intérêt.

Ouvert au public qui peut s’y promener librement moyennant une modeste contribution, Yedikule Hisarı, le Château des Sept Tours, garde dans ses murailles le sinistre mais historique souvenir de l’emprisonnement des Ambassadeurs, tel celui de France qui y séjourna 5 mois en 1660 comme gage d’une dette en attente de règlement mais surtout, celui de la mort du Sultan Osman II et de son Vizir Davud Paşa, qui y furent étranglés par la volonté des Janissaires le 20 mai 1622.



Jacques et Chantal Périn (www.lepetitjournal.com/istanbul) mardi 23 avril 2013

http://www.lepetitjournal.com/istanbul/a-voir-a-faire/balades/149233-istanbul-hier-et-aujourd-hui-du-haut-de-yedikule-hisari-ou-fut-jadis-enferme-un-ambassadeur-de-france

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73129

Öcalan et Gülen parmi les 100 personnalités influentes de Time

Le Monde - Blogs



Le blog de Guillaume Perrier, correspondant du Monde

22 avril 2013, par Au fil du Bosphore

Le magazine Time qui livre chaque année son classement des 100 personnalités les plus influentes, a rendu son verdict pour 2013. Deux Turcs y figurent, deux personnages quasiment invisibles, reclus, deux leaders charismatiques, influents, qui cultivent l'un et l'autre une part de mystère. Deux personnages dont le sort a basculé à la fin des années 90, quasiment coup sur coup, deux adversaires de l'establishment militaire turc qui était alors aux manettes et qui reviennent aujourd'hui aux affaires.

L'un, Abdullah Öcalan est enfermé depuis 1999 dans l'île prison d'Imrali en pleine mer de Marmara. Son isolement a en partie été allégé et ses conditions de détention améliorées, il a désormais droit à la télévision. Mais surtout "Apo" se retrouve cette année sous le feu de l'actualité pour sa participation décisive aux négociations entre le gouvernement et le PKK, le mouvement kurde qu'il a fondé en 1978. C'est dans sa cellule qu'ont défilé les émissaires du gouvernement Erdogan, les responsables des services secrets (MIT) et les députés kurdes du BDP (parti pour la Paix et la Démocratie). C'est lui qui a fait passer les messages à la rébellion dans les monts Qandil et à ses soutiens parmi la population kurde du pays, restant le personnage central du processus. Sa notice biographique a été rédigée par Gerry Adams, l'ancien dirigeant du Sinn Fein.



Fethullah Gülen, imam, penseur et personnage central du mouvement Gülen, aussi connu sous le nom de mouvement Hizmet (le service), vit lui près de Philadelphie, isolé, dans une vaste résidence champêtre, entouré de quelques-uns de ses disciples. Gülen vit en exil aux Etats-Unis depuis 1999, après avoir dû fuir la Turquie, menacé par l'un de ces procès politiques dont la Turquie a le secret. Gülen était accusé par une partie de la caste laïque d'atteintes aux fondements laïques de l'Etat. Prétextant une santé défaillante, les proches de Gülen le maintiennent au secret et seuls quelques élus triés sur le volet ont le privilège de pouvoir l'approcher. Il diffuse sa pensée via des dizaines de sites Internet, un vaste réseau d'écoles (dans plus d'une centaine de pays dans le monde) et de fondations. Le mouvement Gülen est issu de la confrérie nurcu et se référe au Risale-i-Nur de Saït Nursi,une série de commentaires sur le Coran rédigés au début du siècle. Sa puissance et son influence en Turquie et dans le monde font l'objet de nombreuses spéculations, entretenues par sa culture du secret. Très présent aux Etats-Unis où il dispose de solides appuis politiques, le mouvement Gülen, qui possède le journal Zaman, premier quotidien turc, est soupçonné de noyauter certaines institutions turques, au premier rang desquelles, la police.

http://istanbul.blog.lemonde.fr/2013/04/22/ocalan-et-gulen-parmi-les-100-personnalites-influentes-de-time/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73133

Violences et provocations : que s’est-il passé à l’Université Dicle de Diyarbakir?

Le Monde - blogs



YOL (routes de Turquie et d'ailleurs)

Publié le 12 avril 2013 par anne

Le campus de l'université Dicle de Diyarbakir en proie à de véritables batailles rangées entre étudiants (sympathisants du PKK versus sympathisants du hezbollah turc - enfin kurde de Turquie plutôt) rapportait Today's Zaman comme la plupart des médias turcs , des hélicoptères utilisés par les forces de l'ordre pour asperger les belligérants de gaz lacrymogènes, l'université Dicle à Diyarbakir était secouée de violences, les trois premiers jours de la semaine.

Il y a eu des dizaines d'arrestations et 7 blessés officiels, dont un grave. En fait sans doute bien davantage. Ce n'est évidemment pas sur les fleurs de colza que s'abattent les matraques des policiers de la photo, et celui (ou celle) qui reçoit les coups ne doit pas se relever en bon état. Mais les blessés lors de protestations évitent de se rendre à l'hôpital public à Diyarbakir. La police y ferait des descentes.



Voir la vidéo:

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=_xFNoNaVUyI#!

Mercredi la situation était devenue si alarmante que les autorités ont décidé de fermer l'université jusqu'à la fin de la semaine. Assiste -t -on à un retour des années 70 quand étudiants d'extrême droite et d'extrême gauche allaient parfois jusqu'à s'entretuer ? Inquiètes de nombreuses personnalités de la ville, politiques, représentantes de la société civile ou responsables de médias, toutes tendances confondues, ont appelé les étudiants au calme.

Pourquoi un tel déchaînement de violence ? Selon Today's Zaman, tout aurait commencé à la suite d'une altercation qui aurait dégénérée entre un groupe d' étudiants sympathisants du hizbullah et sympathisants du PKK. Ces derniers n'auraient pas toléré que les premiers distribuent des tracts annonçant le programme de célébrations de la naissance du prophète. Il y aurait eu un blessé dans le groupe des hizbullah ce qui aurait donné lieu à des opérations de représailles et à l'escalade.

J'avoue que l'article de Today's Zaman m'a paru un peu orienté. En effet les étudiants pro kurdes y sont présentés comme des sympathisants de "l'organisation terroriste PKK". Alors que le journaliste préfère user de conditionnel pour parler des sympathies des étudiants religieux avec le mouvement hizbullah (et même pour la relation de ce dernier avec le terrifiant JITEM, une unité non officielle de gendarmerie, responsable d'exactions au nom de la contre guerilla), oubliant surtout de rappeler que le hizbullah est un mouvement ultra violent, accusé de nombreux meurtres ciblés et d'avoir usé de tortures contre des nationalistes kurdes ou des militants de la gauche laïque.

Ils sont aussi suspectés d'avoir assassiné Gaffar Okkan le chef de la police de Diyarbakir qui s'était un peu trop opposé à eux. Un chef de la police tellement apprécié dans la ville que plein d'enfants nés en 2001, l'année de son assassinat, portent son prénom.

Surtout l'article n'explique pas pourquoi il n'y a pas eu de telles confrontations entre étudiants plus tôt. La naissance du prophète est pourtant célébrée chaque année.

Or, justement, il y a un mois un Diyarbakir, j'avais interrogé les étudiantes qui m'avaient reçue sur les relations qui régnaient sur le campus entre différents groupes (étudiants non kurdes venus de l'ouest, sympathisants AKP..). La réponse était claire " A l'université de Diyarbakir, les violences sont avec les forces de l'ordre, pas entre étudiants"

"Avec les islamistes de la "Cemaat" (communauté de Fetullah Gülen) on se dit "selam" (bonjour) et ça s'arrête là" m'avait expliqué une étudiante en master de droit. Une distance courtoise qui se marque dans l'espace .Dans les amphi de droit - et pas de raison que ce soit différent dans les autres - les vatansever (nationalistes kurdes) s'intallent à droite de la chaire du professeur, la "Cemaat" au centre, et les indifférents à gauche, près des fenêtres". Mais le mur n'est pas infranchissable. Un (e) étudiant(e) de la cemaat préférera souvent s'assoir près d'un "sympathisant du PKK" plutôt que d'une personne du sexe opposé !

Bref, pas de sympathie entre religieux (pro AKP) et nationalistes kurdes( BDP), mais rien non plus qui suggère l'intolérance anti religieuse évoquée par l'article de Today's Zaman. Certes, si le mouvement kurde se méfie du mouvement fethullah, il ne suscite pas la même haine que le hizbullah. Mais de ces derniers il n'avait pas été question. J'en déduis qu'ils devaient se faire assez discrets sur le campus

J'ignore évidemment ce qui s'est réellement passé, mais la version que le journal Bianet vient de présenter me parait plus convaincante. Selon ce journal, ceux qui avaient tenté de distribuer des tracts sur le campus n'étaient pas des étudiants, mais un groupe d' individus extérieurs à l'université. Et ils ne se seraient pas contentés de distribuer des tracts. Ils auraient aussi lancé des slogans hostiles au PKK. Ce serait aussi des éléments extérieurs qui peu après auraient attaqués des étudiants pro kurdes avec des bâtons et des couteaux dans le bâtiment du département de sciences de l'éducation où ils s'étaient réfugiés (7 blessés).

Un comportement pour le moins étrange en cette période d'ouverture de négociations de paix entre le gouvernement turc et le PKK . Des négociations qui ne plaisent bien sûr pas à tout le monde. Des provocations étaient attendues.

Parmi ceux dont elles ne doivent pas faire l'affaire, il y a notamment l'Iran. Or c'est là que se sont réfugiés les fondateurs du Hizbullah, lorsqu'il ont été libérés de la prison où ils avaient échoué. En effet la justice avait mis une telle diligence à juger ces assassins, qu'elle a du finir par les libérer.

De plus depuis que la Turquie a accueilli un radar américain dont la fonction principale est de la surveiller, l'Iran et le PKK respectent un cessez le feu . Or il est probable que certaines branches de l'organisation ne sont pas très chaudes non plus pour suivre les directives du leader Öcalan.

Évidemment, c'est loin d'être suffisant pour en déduire que les étudiants qui se confrontaient sur le campus de Dicle sont manipulés par Téhéran. Ce qui est certain, c''est que tout cela sent les provocations à plein nez. Et l'article de Today's Zaman est bien d'accord avec ça.



http://yollar.blog.lemonde.fr/2013/04/12/violences-et-provocations-que-sest-il-passe-a-luniversite-dicle-de-diyarbakir/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73139
Article du journal franco-turc Zaman - 19/04/2013 – 1

Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP).

Zaman France



La Fondation des Journalistes et des Écrivains turcs condamne les pressions du pouvoir sur la presse

Par Redaction | ven, 19/04/2013 - 11:50

Dans le débat sur la liberté de la presse en Turquie, une position importante a été prise par la Fondation des Journalistes et des Écrivains. Dans un communiqué, la Fondation dénonce explicitement les pressions que des groupes économiques et politiques, y compris le gouvernement, exercent sur la presse turque.

On le sait, la presse va mal en Turquie. Dans ce contexte critique pour les journalistes turcs, la position historique prise par la Fondation des Journalistes et des Écrivains (GYV) a été vécue comme un soulagement. Celle-ci a appelé le gouvernement à accélérer les réformes en faveur de la liberté dans le domaine des médias et à aligner ses lois avec les normes européennes afin d'écarter les obstacles à la liberté d'expression et la liberté de la presse. La GYV a publié un communiqué mercredi sur les débats récents concernant la liberté de la presse en Turquie dans lequel elle fait part de ses préoccupations et de ses recommandations sur le sujet : «Le fait de favoriser des développements incompatibles avec la liberté de la presse au détriment des efforts déployés pour démocratiser la Turquie détériore l'image du pays au niveau international. La loi sur la presse, la loi contre le terrorisme et le code pénal turc devraient s'aligner avec les lois internationales et la Convention européenne des Droits de l'Homme (ECHR)».



Combattre les pressions économiques et politiques

La GYV évoque également les pressions exercées sur les médias qu'elle désapprouve fortement. «Toute pratique telle que la pression politique, les relations d'affaires et l'autocensure constituant un obstacle à la liberté de la presse est antidémocratique et inacceptable. Les affaires commerciales et les liens entre le gouvernement et les propriétaires des médias ne devraient pas entraver la liberté de la presse», ajoute le communiqué de la GYV. «Les journalistes devraient adopter une position défendant la dignité et les principes de la profession», ajoute la GYV, en précisant que la liberté de la presse ne pourrait exister que grâce à une position démocratique des politiciens et des médias.



Des démissions inquiétantes

Ce communiqué a été bien accueilli par les médias, en particulier par le journaliste et ancien combattant, Hasan Cemal, licencié du quotidien Milliyet en mars dernier. Le journal avait refusé de publier l'un de ses articles dans lequel Cemal critiquait la relation entre les médias et le gouvernement. Une controverse avait eu lieu entre ce même journaliste et le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, lorsque Milliyet avait publié le procès-verbal secret d'un meeting entre le leader du PKK et les députés kurdes début mars. Autre polémique, Amberin Zaman, chroniqueuse de Habertürk et correspondante turque de The Economist s'est séparée du quotidien turc à la demande du propriétaire du journal. Sa démission a suscité beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux et a été vue comme un viol de la liberté de la presse. La GYV a été fondée en 1994 grâce au président honoraire, Fethullah Gülen, érudit islamique turc respecté et connu pour ses enseignements du service (Hizmet), de la tolérance et du dialogue. Depuis sa fondation, la GYV défend la démocratie, la pluralité, la paix et l'art de vivre ensemble notamment grâce à l'organisation de conférences.



http://www.zamanfrance.fr/article/fondation-journalistes-crivains-turcs-condamne-pressions-pouvoir-presse

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73145

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