Appel propositions de recherche
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- Acronyme ADAPTONS Mots clés (5 à 10)
- Nom du coordinateur scientifique Titre, Fonction
- Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet
- Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits
- Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)
- ADAPTONS
- Etablissement d’un diagnostic de vulnérabilité des constructions et de la perception des risques
- Formulation de solutions d’adaptation
- Evaluation du « consentement à payer pour la mise en place de l’adaptation »
ADAPTONS
Résumé Le projet ADAPTONS part du constat que les constructions résidentielles peuvent exposer leurs occupants à un risque potentiellement mortel en cas de submersion marine. C’est l’un des enseignements de l’événement Xynthia où la localisation et la configuration du bâti ont contribué à piéger les habitants. Les rapports sur la Vulnérabilité du territoire National aux risques littoraux [1] et la Première évaluation nationale des risques d’inondation [2] ont montré que d’autres secteurs que ceux touchés par Xynthia présentaient des caractéristiques de vulnérabilité du bâti. Dans un contexte d’élévation du niveau marin liée au changement climatique qui devrait accroître l’aléa de submersion marine [3], l’adaptation du bâti est aujourd’hui essentielle pour réduire la vulnérabilité humaine à l’inondation. Le projet ADAPTONS propose une démarche intégrée permettant d’identifier la meilleure solution d’adaptation au cas par cas, et sur la base d’un montage financier efficient. Il s’intéressera à deux sites tests : La Guérinière sur l’île de Noirmoutier (Vendée) et Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Cette approche se décompose en 4 phases : 1. Etablissement d’un diagnostic de vulnérabilité des constructions et de la perception des risques pour leurs occupants à partir de la méthode de l’indice V.I.E. [4]. Cela permettra d’identifier secteurs prioritaires d’intervention ainsi que la manière dont est appréhendé le risque par la population [5]. 2. Formulation de solutions d’adaptation des constructions visant à réduire la vulnérabilité humaine. Celles-ci seront définies de manière à être intégrées à l’indice V.I.E., ce qui permettra de le recalculer et donc d’apprécier leur niveau d’efficacité. 3. Définition du coût des mesures d’adaptation et identification des financeurs potentiels. Cette étape permettra notamment d’offrir une évaluation économique de type Analyse Coût-Bénéfice (ACB) tenant compte diverses sources de financement (particuliers, État, …) 4. Evaluation du « consentement à payer pour la mise en place de l’adaptation ». Cette phase s’appuie sur des enquêtes auprès des riverains concernés grâce à la Méthode d’Évaluation Contingente (MEC). A l’issue de celles-ci, les résultats attendus permettront de caractériser la vulnérabilité des constructions résidentielles pour leurs occupants de deux territoires différents et d’identifier celles qui doivent faire l’objet de mesures d’adaptation afin d’anticiper les conséquences du changement climatique. L’identification de différents scénarios permettra de proposer des solutions d’adaptation au cas par cas en jugeant de leurs coûts et de leurs efficacités au travers d’une analyse économique. Le coût de ces mesures pour le particulier, les collectivités locales et/ou l’Etat sera analysé. Enfin, des enquêtes permettront de connaître la perception qu’ont les habitants concernés du risque de submersion marine. L’impact des mesures sur la vulnérabilité de leurs constructions leurs seront présentés et un entretien approfondi autour de l’utilité qu’ils accordent à ces différentes mesures débouchera sur une évaluation de leur « consentement à payer » en mobilisant la Méthode d’Évaluation Contingente. Cela permettra d’identifier dans quelle mesure ils se sentent concernés par le risque de submersion marine et les prévisions attendues dans le cadre du changement climatique et s’ils estiment que l’adaptation relève de leur initiative ou non. Ces informations permettront ainsi de lever des blocages qui rendent la question de l’adaptation encore délicate.
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