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CFWE-Nexus


Titre du projet

Problématique adaptation/atténuation/développement face au Changement Climatique : Analyse du lien «charbon-eau-climat » en Chine et du lien «eauénergie-nourriture» en Afrique Sub-saharienne

Acronyme

CFWE-Nexus

Mots clés (5 à 10)

Energie-eau-climat-nourriture, modélisation intégrée

Nom du coordinateur scientifique

Titre, Fonction

Prof. Jaime de Melo

Organisme

Adresse

Téléphone

Email

FERDI (Fondation pour les Etudes et Recherches sur le Développement International), 63 boulevard François-Mitterrand, 63000 Clermont-Ferrand, France


Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet




Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits

FERDI

Coût prévisionnel total (TTC) et montant de l’aide demandée (TTC)

170000€

100000€


Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)

70000€

Durée (24 mois minimum – 36 mois maximum)

36 mois


Résumé

Ce projet vise à fournir à la FERDI (Fondation pour les études sur le développement économique international) une méthode d’évaluation intégrée des politiques d’adaptation et d’atténuation au Changement Climatique (CC), en l’appliquant à l’analyse des liens entre les politiques de l’eau, de l’énergie et du climat dans deux pays en développement. En premier lieu, l’analyse portera sur les liens « eau/énergie/climat » en Chine où le projet sera développé en partenariat avec une équipe de l’université des mines et de la technologie de Pékin. En second lieu, cette modélisation sera portée au contexte Africain, sous forme d’une « maquette » adaptée aux données en Afrique Subsaharienne (ASS) où les liens « eau/nourriture/ migration/climat » sont particulièrement importants.

La méthode de modélisation et de simulation proposée vise à permettre d’appréhender la complexité d’une mise en dialogue de modèles provenant de communautés scientifiques différentes (eg, climatologues, économistes) et qui prennent aussi en compte les incertitudes majeures du CC.

Elle est basée sur une approche de couplage de modèles ainsi que sur la mise en œuvre des techniques d'optimisation robuste. Cette approche a déjà été testée par les équipes issues de l’Université de Genève (ORDECSYS) et de Open University dans deux projets, l’un soutenu par le GICC (SynsCop15) et l’autre financé par le programme EU-FP7 (Ermitage), pour analyser des politiques d’adaptation et d’atténuation. L’utilisation de ces méthodes pour appréhender la problématique « eau/énergie/climat » et « eau/nourriture/migration/climat » constitue l’intérêt et l’originalité du projet.

L’étude du lien « eau/énergie/climat » en Chine sera menée en collaboration avec l'équipe du Professeur H. Xu, de l'Université des mines et de la technologie de Pékin (cf. lettre d’intention du Prof. H. Xu). Le résultat de cette recherche sera une meilleure compréhension des défis propres à la Chine pour atteindre ses engagements COP-21.

L’étude du lien « eau/nourriture/migration/climat » sera menée à partir d’un prototype de pays de l’Afrique Sub-Saharienne (ASS). Disposant de moins de données qu’en Chine, l’analyse sera développée à partir d’une méthode de modélisation similaire à la précédente mais allégée et adaptée à la rareté des données fiables et un accent sera mis sur les décisions de fertilité et sur la migration rurale-urbaine. L’étude des problèmes des pays de l’ASS constitue un centre d’intérêt particulier pour la FERDI. Dans l’ouvrage « Allier Sécurité et Développement : Plaidoyer pour le Sahel », les auteurs ont mis l’accent sur l’importance du lien « nourriture/eau/énergie » et de sa contribution à l’éventualité croissante d’une double trappe à pauvreté et à conflit dans la région1.

En résumé, la modélisation intégrée proposée dans ce projet combinera une modélisation technico-économique des choix techniques et des impacts économiques, avec un couplage vers des modèles existants du climat, de l’hydrologie et de l’agriculture. Ce couplage sera effectué par une méthode dite « d’oracles » qui permet d’établir un dialogue entre un programme maître et des programmes satellites ayant des méthodes de modélisation utilisant des échelles de temps et d’espace différentes.

  1. RAMI


Titre du projet

Représentations, Affectivités, Adaptations et Anticipations relatives à la Menace d’Inhabitabilité des Îles de Faible Altitude en lien avec l’Elévation du Niveau des Océans

Acronyme

RAMI

Mots clés (5 à 10)

Attachement, rapport affectif aux lieux, îles basses, disparition, menace, pratiques, discours, représentations, conceptualisation, co-construction de réponses

Nom du coordinateur scientifique

Titre, Fonction

Denis Martouzet

Professeur des Universités, enseignant-chercheur, responsable scientifique et coordinateur de RAMI ;



Organisme

Adresse

Téléphone

Email

Université de Tours, UMR 7324 CITERES

60 rue du Plat d’Etain

02 47 36 14 66/06 11 63 32 51

denis.martouzet@univ-tours.fr



Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet

UMR 7324 CITERES (Cités, territoires, Environnement, Sociétés ; Univ. Tours / CNRS)

UMR 241 EIO (Ecosystèmes Insulaires Océaniens ; Univ. De Polynésie française/CNRS)

UMR 7270 LLL (Laboratoire Ligérien de Linguistique (Univ. Tours / Univ. Orléans / CNRS)

UMS 3501 Maison des Sciences de l’Homme Centre-Val-de-Loire (Univ. Tours / Univ. Orléans / CNRS)

EA 2076 HABITER (Univ. Reims)

EA 4242 CNEP (Centre des Nouvelles Etudes sur le Pacifique ; Université de Nouvelle-Calédonie)



Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits

Université de Tours

Coût prévisionnel total (TTC) et montant de l’aide demandée (TTC)

Coût total : 418 000 €

Montant de l’aide demandée : 99 500 €



Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)

Demandes adressées au Ministère des outre-mer et à la Fondation de France.

Durée (24 mois minimum – 36 mois maximum)

36 mois


Résumé

Le rapport affectif aux lieux s’éprouve et s’exprime selon différentes modalités : attachement, ancrage, enracinement, identification, appropriation, sentiment d’appartenance (et leurs opposés). Nous le définissons comme ce qui, dans ce rapport, met en jeu le "soi", provoquant ainsi émotion (court terme, instantanéité) et sentiment par construction longue (cristallisation sur un lieu, un type de lieu, un territoire…) avec ou sans rupture. Par ailleurs, nous savons que le rapport affectif envers un lieu s’exprime de façon exacerbée lorsque celui-ci fait l’objet d’une menace. Cela est attesté historiquement (par ex. démontage prévu de la tour Eiffel) et dans l’actualité (moments d’émotions lors de destructions de logements, d’abattage d’arbres par ex.). Représentations des lieux et affectivités (que l’on peut aussi définir comme l’évaluation affective des représentations) se révèlent l’un l’autre : observations et recueil de matériau discursif y donnent accès et permettent d’envisager l’examen des réponses apportées individuellement et collectivement face à une situation jugée problématique.

Nos précédents travaux ont montré l’efficacité d’une grille d’analyse composée des rapports à soi, à autrui, à la société, au temps et à l’espace pour saisir le rapport affectif d’habitants à "leurs" lieux. Le système formé par ces cinq "rapports à" permet la saisie synthétique d’un individu comme d’un groupe et leur fonctionnement dans leur historicité comme dans leur habiter et leur socialité, dans leurs dimensions spatiales, sociales et temporelles. Ce faisant, nous optons pour une approche inductive (absence volontaire d’hypothèse a priori).

Qu’en est-il dans le cas des îles, notamment celles de faible altitude et menacées par l’élévation du niveau des océans (par submersion ou indirectement par salinisation des terres, aggravation des problèmes environnementaux liés aux activités humaines) ? Ces îles semblent aller vers une inhabitabilité plus ou moins complète, par disparition ou modification. Par ailleurs existe une triple incertitude : relative à l’ampleur des modifications attendues (et donc du degré d’inhabitabilité) ; relative à la temporalité des modifications à venir (rapidité, régularité) ; relative aux lieux touchés plus ou moins fortement et rapidement (selon les dynamiques naturelles et anthropiques déjà en cours). Cette triple incertitude peut, a priori, conduire, chez les habitants, à une grande diversité de ressentis, du déni à l’angoisse, en passant par les possibilités pragmatiques (protection, déplacement…) ainsi qu’une grande diversité des postures vis-à-vis de l’avenir et du traitement qui en est fait (politiques, publiques, aides, actions/décisions individuelles).

Nous envisageons donc une investigation fondée sur :

1) l’observation par immersion dans la communauté d’habitants ;

2) une double série d’entretiens auprès d’habitants d’îles basses, menacées (entretiens puis entretiens de réactivation un an plus tard à partir des premiers résultats obtenus lors de la première phase d’enquête), analysés de façon classique (sciences sociales ; linguistique) dont les résultats feront ensuite l’objet d’une analyse critique pluridisciplinaire, ajoutant psychologie, psychanalyse, philosophie… ;

3) le recueil de matériau audiovisuel pour analyse et construction d’objets de réactivation des entretiens ;

4) une série d’entretiens (de type focus group) avec les représentants des pouvoirs publics et de la société civile, faisant ensuite l’objet de la même double analyse, classique et critique.

Cette investigation permettra de saisir, de façon intégrée :

1) les représentations (et leur évaluation affective) des changements en cours ou à venir et de leurs conséquences possibles ;

2) les pratiques individuelles, familiales (ou leur absence) de lutte contre les effets actuels des changements globaux en œuvre, les pratiques envisageables et envisagées ou non face aux représentations des changements à venir ;

3) les représentations individuelles et sociales des possibilités d’adaptation collectives ainsi que (via leur évaluation affective) leur acceptabilité individuelle et sociale ;

4) les représentations des effets sociaux liés à ces changements (climatiques, environnementaux et en termes de pratiques et d’adaptations) ;

5) Sur le plan opérationnel, nos résultats et la démarche mise en œuvre, par la compréhension des pratiques, des représentations et de "ce qui affectivement importe", permettront l’accompagnement des individus et groupes concernés par les effets du changement climatique et surtout la co-construction avec les pouvoirs publics de réponses aux aspects problématiques de ces effets. Partant, il s’agit de mettre en évidence les verrous et les effets de leviers permettant aux pouvoirs publics de faire émerger les réponses ad hoc et de les formuler de façon ad hoc aux habitants.

Le caractère très contraint du terrain (conditions générales de vie ; caractère potentiellement radical des changements ; possibles contradictions entre stratégies d’adaptation à court et à long termes ; effet de seuil spatial lié à l’insularité) sont les plus à même de nous fournir des indications sur les effets, en termes de représentations, d’affectivité et d’acceptabilité, du changement climatique. Les éléments de connaissance et ceux relevant de l’action (blocage, leviers, co-construction) mis en évidence dans ce cadre-là seront aussi analysés (notamment dans la dimension critique de l’analyse) dans leur capacité à être généralisés à d’autres types de terrains, de circonstances, de risques liés au climat.



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