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  • NEPTUNE

SCTEACC


Titre du projet

Les smart cities : une transition écologique en œuvre vers une adaptation au changement climatique ? Etude comparative entre l’Inde et l’Europe

Acronyme

SCTEACC

Mots clés (5 à 10)

Transition écologique, smart city, politique énergétique, adaptation, inégalités socio-territoriales, changement climatique

Nom du coordinateur scientifique

Titre, Fonction

François Mancebo

Professeur des universités



Organisme

Adresse

Téléphone

Email

EA 2076 HABITER
57 bis, rue Pierre Taittinger, 51096 Reims Cedex
06.12.53.74.46
francois.mancebo@univ-reims.fr

Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet

EA2076 HABITER, Reims UMR 5600 EVS, Lyon UNIL, Lausanne UMR 7363 SAGE, Strasbourg

Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits

EA 2076 HABITER

Coût prévisionnel total (TTC) et montant de l’aide demandée (TTC)

Coût total : 138 217 K€

Montant de l’aide demandée : 96 217 K€



Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)

Ambassade de l’Inde en Suisse ; Université du TERI

Durée (24 mois minimum – 36 mois maximum)

30 mois


Résumé

L’adaptation aux changements climatiques interrogée sous l’angle de la spatialité nous permettra d’étudier l’adaptation des territoires et des acteurs face aux nouvelles injonctions en matière de politiques climatiques. Pour ce projet, nous avons constitué une équipe de recherche qui rassemble des chercheurs de diverses disciplines (urbaniste, sociologue, géographe) spécialistes des questions climatiques et territoriales (cf. composition des partenaires). L’approche de notre équipe a une forte dimension sociale : nous nous intéressons au rapport entre spatialité et sociétés. Pour cette recherche, nous souhaitons croiser ces deux aspects en nous intéressant à la mise en œuvre par les politiques publiques de programmes relatifs au changement climatique et aux stratégies d’adaptation des habitants face à ces projets qui transforment la ville. Plus particulièrement, nous portons notre attention sur les programmes de smart city . Ces interventions urbaines menées dans le cadre de politiques climatiques visent à améliorer les services aux habitants par l’utilisation des nouvelles technologies (utilisation des big data pour la gestion des mobilités, l’accès à l’énergie, l’accès à internet dans les espaces publics, la gestion des déchets, etc.). Cependant, le déploiement des dispositifs associés aux smart cities requiert des compétences qui nécessitent le recours aux acteurs privés, notamment aux opérateurs inscrits dans des logiques de marché. Ainsi, cela pose la question de l’articulation entre la volonté de certains acteurs (notamment institutionnels) de favoriser la mise en oeuvre de cadrages normatifs qu’impliquent l’adaptation au changement climatique et la réception de ces programmes smart city par l’ensemble des acteurs (habitants, opérateurs, institutionnels, etc.). Pour ce faire, nous étudierons les smart cities, à différentes échelles spatiales, selon deux spécificités – méthodologique et thématique. La spécificité thématique consiste à étudier des villes intermédiaires : nous considérons que l’étude des interrelations à diverses échelles spatiales est porteuse de dispositifs innovants et que trop souvent les recherches se limitent à l’étude de grandes métropoles qui répondent à des logiques spécifiques. Du point de vue méthodologique, nous étudierons les pratiques socio-territoriales par le bas afin de saisir les stratégies d’adaptation en place et à envisager pour une intégration et appropriation des problématiques climatiques par l’ensemble des acteurs. Les acteurs feront l’objet d’une catégorisation spécifique en fonction des terrains d’étude (cf. sites retenus) afin de mettre en place un référentiel commun qui permette une mise en perspective des évolutions des comportements observés (cf. programme de travail).


In fine, nous considérons que les enjeux de l’adaptation aux changements climatiques se situent dans l’étude des interrelations à diverses échelles spatiales et doivent être étudiés en croisant la question de l’adaptation des territoires et celle de l’appropriation sociale/sociétale. Afin de poursuivre cet objectif, notre projet est d’analyser les stratégies d’acteurs et leurs évolutions afin d’identifier les aspects innovants dans leurs pratiques qui relèvent ou pourraient relever de formes d’adaptation, au changement climatique. Cette identification nous permettra de déterminer sur un territoire les facteurs communs et les facteurs variables de ces formes d’adaptations afin de proposer un outil d’aide à la décision qui prenne en compte les attentes de divers groupes sociaux et qui réponde aux défis de la mise en œuvre de programmes relatifs aux politiques climatiques.

  1. NEPTUNE


Titre du projet

Analyse métadonnées ressources et environnement, espèces golfe de Gascogne

Acronyme

NEPTUNE

Mots clés (5 à 10)

Espèces exploitées, flottilles, Aquitaine, changement climatique, CPUE, séries temporelles, température, salinité

Nom du coordinateur scientifique

Titre, Fonction

Benoît Liquet

Professeur des universités



Organisme

Adresse

Téléphone

Email

UPPA - LABORATOIRE DE MATHÉMATIQUES ET DE LEURS APPLICATIONS - PAU - UMR CNRS 5142

Avenue de l'Université - BP 1155

64013 PAU CEDEX

Tél : +33 (0)5 59 57 44 49

Courriel : benoit.liquet@univ-pau.fr


Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet

Ifremer Laboratoire Ressources Halieutiques d'Aquitaine

UPPA UMR PASSAGES (SET)



Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits

UPPA

Coût prévisionnel total (TTC) et montant de l’aide demandée (TTC)

Coût total : 162 830 €

Montant demandé : 99 627 €


Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)




Durée (24 mois minimum – 36 mois maximum)

24 mois

Résumé

Le projet Neptune vise à explorer d'éventuelles modifications de la répartition spatio] temporelle d'espèces halieutiques ciblées (celles qui comptent le plus pour la réalisation du chiffre d'affaires) dans le golfe du Gascogne et de les relier à des évolutions de conditions environnementales en rapport avec le changement climatique. Ainsi, Neptune propose une mise en relation de diverses données pêches issues des ventes, des logbooks et des campagnes scientifiques avec la construction d'indicateurs dans un premier temps), avec des données environnementales comme la température de l'eau, la salinité...

La présence ou l'absence d'espèces dans un espace maritime peut être impactant pour l'activité de pêche; l’enjeu est également d’identifier les flottilles les plus vulnérables face à ces changements.

Ce projet pluridisciplinaire s’appuie sur une analyse utilisant des techniques de bio]statistique combinée à une approche par des outils de sciences sociales et humaines afin de développer une analyse fine de l’adaptabilité, comprise comme la réponse endogène du système "pêche" à des problèmes exogènes (réglementaires, politiques, liés aux changements environnementaux…) qui peuvent provenir d’échelles plus globales. Cette analyse prendra en compte les critères objectifs et subjectifs permettant de comprendre le fonctionnement du système "pêche " et d'appréhender toutes ses dimensions : écologiques, politiques, économiques mais aussi sociales et culturelles et en considérant la perception que les pêcheurs professionnels ont des changements liés au climat et leur capacité à s'adapter (individuellement et/ou collectivement).

Le consortium pluridisciplinaire de Neptune, composé de mathématiciens, d'halieutes et de géographes a pour missions prioritaires :


  • de proposer des indicateurs spatio] temporels pertinents pour des espèces non évaluées par le CIEM et CICTA et non soumises à quota (type d'indicateurs: abondance, CPUEs, nombre d'occurrences) et de corréler leurs évolutions à celles des paramètres environnementaux retenus, puis de construire des scénarii pouvant contribuer à identifier les leviers d'action possibles en terme de gestion de la pêche.

  • d’identifier les réponses collectives ou individuelles des pêcheurs face à ces facteurs de changement et quelles conséquences cela peut avoir sur le système existant : changement complet du système pêche , changement à la marge ou potentiellement disparition de certains types d’entreprises de pêche.



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