Appel propositions de recherche



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SCCV


Titre du projet




Développement de la Séquestration du Carbone par les Cultures Vivrières dans le Pacifique




Acronyme




SCCV




Mots clés (5 à 10)




adaptation, agriculture, GES, Océanie, sécurité alimentaire




Nom du coordinateur scientifique

Titre, Fonction




Vincent Lebot
Chercheur, Dr, HDR







Organisme

Adresse

Téléphone

Email




CIRAD, UMR AGAP
TA 70/16, 34398 Montpellier cédex France
(+678) 25947
lebot@vanuatu.com.vu




Organisme(s) et Laboratoire(s) impliqués dans le projet




Institut Agronomique de Nouvelle-Calédonie (IAC)

Centre Technique de Recherches Agronomiques de Vanuatu (CTRAV)

Service de l’Agriculture de Wallis et Futuna

Recherche Agronomique de Polynésie Française






Organisme(s) gestionnaire(s) des crédits




Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement : CIRAD (www.cirad.fr)




Coût prévisionnel total (TTC) et montant de l’aide demandée (TTC)




279 912 euros

99 500 euros






Cofinancements assurés et/ou prévus (TTC) (y compris autres que nationaux)




180 412 euros




Durée (24 mois minimum – 36 mois maximum)




36 mois





Résumé

La mondialisation des échanges de denrées alimentaires contribue directement à la production de gaz à effets de serre. Des céréales produites à très hauts niveaux d’intrants par quelques grands pays exportateurs sont transformées puis transportées à l’aide d’énergies fossiles vers des consommateurs situés très loin des zones de production. Les pays et territoires français du Pacifique représentent à ce titre un cas d’école puisque la consommation par habitant de céréales importées (riz blanc + farine de blé) ne cesse d’augmenter alors que ces denrées ne peuvent être produites localement. Cette forme de consommation fragilise la position des pays du Pacifique (et de la France) dans les débats internationaux sur le changement climatique. Souvent désignés comme victimes, ils pourraient rapidement apparaître comme d’actifs contributeurs du fait de leurs nouveaux régimes alimentaires qui les incitent àconsommer toujours plus d’aliments à forte empreinte carbone. Ces nouveaux régimes produisent par ailleurs des effets inquiétants sur la santé des populations insulaires. La situation n’est pas durable et il convient de proposer des alternatives. Le présent projet vise à démontrer que le développement des cultures traditionnelles du Pacifique peut renforcer la sécurité alimentaire et accroître leur capacité à séquestrer du carbone pour s’adapter au changement climatique et ainsi favoriser l’émergence de nouvelles politiques tournées vers des solutions locales concernant le plus grand nombre et visant à sensibiliser les nouvelles générations.

Les cultures vivrières du Pacifique sont des plantes à Racines et Tubercules (RT= ignames, manioc, patate douce, taros) qui ont en commun de pouvoir produire d’importantes quantités d’hydrates de carbone. Ces composés existent sous la forme de sucres, d'amidon et de fibres dans leurs organes souterrains. Contrairement aux céréales, les RT n’ont pas besoin de puiser d’importantes ressources dans le sol ou d’absorber des engrais, pour produire de hauts rendements. Cultivées à très faibles niveaux d’intrants, elles sont de remarquables convertisseurs de l’énergie solaire. Cette performance résulte de leur architecture particulière. Elles présentent de grandes surfaces foliaires qui transfèrent directement par la photosynthèse les sucres vers des organes souterrains où ils sont stockés sous forme d’amidon. Le bilan écologique de leur culture est donc très favorable. Avec l’augmentation des teneurs en CO2 dans l’atmosphère ces plantes représentent des atouts pour la séquestration du carbone et l’adaptation au changement climatique dans le Pacifique. Il convient donc d’accroître nos connaissances sur leurs performances.

Ce projet comparera sur quatre sites (Nouvelle-Calédonie, Vanouatou, Wallis et Futuna, Polynésie Française) différentes variétés de RT pour comprendre quelles sont les architectures aériennes qui permettent le meilleur stockage souterrain. Le projet est organisé en trois volets. Le premier est participatif et consiste à étudier différentes variétés dans les parcelles des producteurs pour voir avec eux quelles sont celles qui se comportent le mieux. Le deuxième analyse la variabilité des sucres au sein de collections de ressources génétiques. Le troisième vise à installer des parcelles d’essais et de démonstration pour la société civile pouvant servir de support éducatif aux enseignants en sciences. Dans ces parcelles seront comparées dix variétés par espèce. Une première évaluation de la séquestration du carbone sera faite sur la base de la détermination de la matière sèche des organes aériens et souterrains. A partir de ces indicateurs plantes.

On réalisera des analyses du carbone dans les racines et les organes de stockage souterrains, les de performance, on tentera de mieux comprendre les caractéristiques architecturales de ces tiges et les feuilles. En connaissant la biomasse sèche, et la proportion de chaque composante, on pourra déterminer le stock de chaque plante et variété et ainsi comparer à un instant t les contenus en carbone puisqu'ils seront standardisés en unité de masse de plante. Les sucres (fructose, glucose, maltose, sucrose) seront quantifiés pour identifier les variétés à faibles teneurs favorisant de fortes consommations et une diversification des usages. Sur chacun des sites, des étudiants de niveau mastère conduiront les expérimentations et les valoriseront sous la forme de mémoires de fin d’études. Les résultats seront diffusés sous la forme de journées d’animation avec les producteurs où seront conviés les médias pour disséminer les résultats.

En plus de publications, des posters éducatifs seront produits et distribués aux écoles et aux décideurs politiques, expliquant les avantages comparatifsde la culture de plantes à racines et tubercules pour l’adaptation au changement climatique et l’autosatisfaction durable des besoins d’une population grandissante. Des propositions seront faites pour de nouvelles politiques et stratégies d’adaptation dans une zone géographique extrêmement vulnérable.



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