2008 : gestion de la souffrance au travail : quelle gestion ?
j'aimerais savoir quelles sont les procédures mises en place dans vos établissements pour gérer les alertes de type souffrance au travail, problème relationnel....existe-t-il chez vous un cadre, un groupe de veille voir une organisation précise pour éviter l'accroissement de ce type de problème ?
Au cours de notre dernier CHS, une cellule de veille a été mise en place . Composition : DRH, Médecin de Prévention, Ingénieur Hygiène et Sécurité. Pour les laboratoires, nous pouvons consulter l' ACMO, selon les besoins.
En ce qui concerne la charge mentale nous avons monté un groupe de travail avec les syndicats le service de médecine préventive, les RH et le SPHS. Chaque membre est libéré deux après midi par mois. On étudie les services ou labos qui présentent des signes de stress négatifs comme un fort taux d'absentéisme ou des conflits entre les personnels par exemple. On propose ensuite des solutions en CHS (aménagements ergonomiques, réorganisation des horaires de travail, mise en place de techniques de relaxation comme la sophrologie, confrontation des deux parties en conflit...). Pour l'instant on débute mais rien que le fait de dégager du temps pour aller discuter avec les gens de ce problème permet de mettre à jour des conditions de travail difficiles qui ne remontent pas lors des mises à jour du document unique et qui sont génératrices de stress. La plupart du temps on arrive donc à régler les problèmes avec une simple fiche de travaux pour les services technique ou l'achat d'un matériel plus adapté à la tâche.
l'université a mis en place un médiateur (similaire au médiateur académique...), le cas échéant il s'entoure du médecin de prévention, de la DRH, de l'assistante sociale...
Pour l'Université de POITIERS, cela varie notamment au niveau des remontées d'informations (divers et variées voir des fois diffus). Ensuite, c'est de la résolution au cas par cas avec une concertation la plus grande possible entre la médecine préventive, la DRH et le SHS chacun dans son domaine d'activité et en étroite collaboration avec le responsable administratif le plus adapté (UFR, service ou labo selon la situation). Donc comme tu vois rien de très procédural, mais une plus grand transmission d'information qui font quand même bien évoluer les choses vis à vis du passé.
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