Domaine de référence : Bourse



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Domaine de référence : Bourse.
Documentation préalable (minimale) proposée :


  • GAUGAIN, M. et R. SAUVÉE-CRAMBERT, 1992 – Comprendre la presse fnancière, Nathan, Paris, chapitres 2 (pp. 34-56), 3, 7, 8.

  • SOUSI-ROUBI, B., 1990 – Lexique de banque et bourse, Dalloz, Paris, 3e édition.

  • Le Figaro Économie, pages boursières.



Texte-source (texte à traduire)



LA VIE DES ENTREPRISES ET DES MARCHÉS

BOURSE DE PARIS

Nouvelle hausse




Soutenu par la poursuite de la progression de Tokyo et la bonne tenue du dollar, le CAC40 a clôturé hier en progression de 0,62% à 2.829,01 points, alors qu’il gagnait 0,86% à l’ouverture. Les échanges ont porté sur 9,69 milliards de francs sur le règlement mensuel.

Ce gonflement du volume de transactions a été provoqué par la reprise de la cotation des valeurs de la galaxie Paribas ie1 Paribas, Cetelem et Compagnie bancaire.

Le billet vert se négociait à 5,8999 francs, contre 5,8902 francs la veille.

Le SBF 120 a fini à 1.935,58 points (+0,75%), le SBF 250 à 1.836,77 points (+0,68%), le MidCac à 1.489,53 points (+0,05%) tandis que l’indice du Second Marché a gagné 0,38% à 1.709,66 points.

Sur le Matif, le notionnel à échéance décembre a cédé 8 centièmes à 99,98 à la suite de prises de bénéfices. Le rendement de l’OAT échéance octobre 2007 a fini à 5,49% contre 5,47% la veille.

Sur le front des entreprises, Eurotunnel s’est adjugé 8,1% à 6,7 francs dans un volume de 5,6 millions de titres.

Hier, déjà, le titre avait fait un bon de 10,7%.

Cetelem a gagné 12,2% à 753 francs avec 1,7 million d’actions échangées, portant sur 4% du capital de la société.

Compagnie bancaire a fini en hausse de 7,6% à 881 francs dans un volume de 899.000 titres échangés.

Du côté des valeurs en baisse, Paribas a perdu 3,9% à 427 francs avec 4,4 millions d’actions échangées. Crédit lyonnais a cédé 4,5% à 269,2 francs dans un volume de 32.000 titres. Géophysique a perdu 7,2% à 668 francs avec 14.000 titres échangés.


Séché Environnement : les demandes totales ont représenté 4,6 fois l’offre initiale de titres.
MédiaDisc : à la demande de la société et de ses conseils, l’introduction au nouveau marché prévue mercredi est reportée à une date ultérieure.
R21 Santé : au 1er semestre 97/98, le CA atteint 23,9 MF (+ 11,4% à périmètre constant).
Forges Stéphanoises : la société table sur un RN de plus de 10 MF en 97 et un CA de l’ordre de 705 MF, contre 689 MF en 96.
Synchrony Logistique : sur 9 mois, le CA atteint 166,6 MF (+ 56,2%). Le 3e trimestre a été marqué par l’entrée dans le périmètre de consolidation, au 1er septembre, des sociétés nantaise Veillet et belge Vincent.
Le groupe confirme son objectif d’un CA « supérieur à 250 MF » pour l’ensemble de l’exercice.
CIM : à l’issue de l’OPA simplifiée réalisable par garantie de cours, la Compagnie générale européenne de Stockage détient 99,74% du capital et des droits de vote. Cette dernière a déposé un projet d’OPR suivi d’un RO au prix de 1.150 FF par action.
Ingénico : le groupe familial Poutrel reste le principal actionnaire avec 28,63 du capital et 42,39 des droits de vote.
SDR – Nord – Pas-de-Calais : suite à l’acquisition d’actions par blocs structurants, le groupe Valfond a franchi en hausse le seuil de 10% des droits de vote à 17,90% des droits de vote. Ce dernier n’exclut pas d’augmenter sa participation, mais n’envisage pas d’acquérir le contrôle de la société, ni de demander un poste d’administrateur.
Saga : consécutivement à l’acquisition de 100% du capital de CR Holdings, Albatros Investissements, contrôlée par le groupe Vincent Bolloré, détient désormais à titre direct et indirect, et de concert avec M. Jean-Paul Parayre et la société qu’il contrôle, Birdie, 82,08% des droits de vote. Albatros Investissements va déposer prochainement un dossier auprès des autorités boursières afin de proposer aux actionnaires minoritaires de Saga une garantie de cours à un prix de 160 FF par action Saga.
CA : chiffre d’affaires ;

RN : résultat net ; p/g : part du groupe

MF :millions de francs ; md : milliard ;

RO : retrait obligatoire.2

(Le Figaro Économie, vendredi 28 novembre 1997, p.42)

Synthèses : domaine de référence.





Marché des capitaux

(marché primaire)






à court / moyen terme

marché monétaire

à long terme

marché financier

marché interbancaire

(“marché des liquidités”)



marché des titres de créance négociables

(“nouveau marché monétaire”)



marché obligataire

marché des actions







(émission de nouveaux titres : marché primaire)




(Depuis 1985)

- réservé aux professionnels du secteur bancaire (Banque de France):

- calculer le taux de l’argent au jour le jour (TMP; taux moyen pondéré)

- effectuer des opérations au taux: acheter / vendre des bons du Trésor (sur formule: titres de créance sur l’État)


- ouvert à tous les agents économiques:

- négocier / acheter / vendre des:



  • bons du Trésor négociables (BTN: bons en compte courant, résultant de simples inscriptions comptables)

  • billets de trésorerie (“papier commercial”: droit de créance sur l’entreprise émettrice, en contrepartie d’un financement consenti par une autre entreprise / un établissement de crédit)

  • certificats de dépôts (droit de créance sur l’établissement de crédit en contrepartie des dépôts reçus de sa clientèle).

- obligations:

titres de créance sur les entreprises

- emprunts d’État:

droit de créance sur l’État

cf. emprunt notionnel


- actions :

titres de propriété (participation) sur les entreprises






(vente/ achat de titres déjà émis : marché secondaire

= Bourse de valeurs )



Marché des changes

(“marché des devises” )

réservé aux cambistes (banquiers):


  • devises;

  • taux de change

(Bourse de change)

Actifs et instruments financiers, marchandises:

sont négociés sur les

Marchés à terme

(marchés dérivés3 ; marchés réglementés (par le Conseil du marché à terme))



Ferme:

(les opérations ne peuvent pas être résiliées par les parties)



Conditionnel

(les opérations peuvent être résiliées par l’une des parties)






Marché des futurs

(“futurs exchange”)

y sont traités les contrats à terme négociables portant sur


Marché des options négociables

y sont revendues / rachetées les options préalablement achetées / vendues






des actifs /instruments financiers:

- emprunts d’Etat

- bons du Trésor

- devises

- indices

- taux


des marchandises

- sucre


- café

- cacao . . .








En France

Le M.A.T.I.F.

le Monep

le marché OMF (“Option Market France”)

OPTIONS SUR:

- l’emprunt notionnel4 (sur taux);

- le sucre blanc



les actions françaises;

- l’indice “CAC 40”5



- l’indice “OMF 50”

À Paris: le M.A.T.I.F.

À Chicago: le C.B.O.T., le C.M.E.

À New York: le N.Y.F.E.

(Rien que des)



Valeurs mobilières:

sont négociées sur le



Marché RM (= marché à terme)

(“marché à règlement mensuel”)



Marché au comptant6

échéance = “liquidation”

opérations exécutées immédiatement

y sont négociées des valeurs réglementées

par le Conseil des bourses de valeurs



y sont négociées toutes valeurs mobilières qui ne sont pas négociées sur le marché RM

(Rien que des)



Marchandises

sont négociées à la



BOURSE DES MARCHANDISES

(“Bourse de commerce”)



marchés libres

négociations au comptant

(acheteurs–vendeurs)


marchés réglementés

négociations à terme



- certains produits agricoles

- quelques produits industriels



ferme

conditionnel




V. marché des Futurs

(MATIF)


V. Marché des options négociables

Marché à primes7

(MATIF...)

(Acheteurs INTERMÉDIAIRES Vendeurs)

cacao (1963)

sucre blanc (1964)

café (1972)
Opérations

effectuées sur les divers marchés à terme conditionnel:

les opérations à prime

les opérations à options

le stellage

(marché à primes:)

(marché des options négociables:)
cf. MATIF / Monep / Marché OMF

(marché RM à terme conditionnel:)

marchandises

instruments financiers


valeurs mobilières

(titres)





- l’option du double achat (“call of more”)

- l’option du double à la vente (“put of more”)








Indice “CAC 40”

Indice “OMF 50”

DOW JONES”

des valeurs industrielles



Indice calculé et publié par la SBF à partir de 40 valeurs cotées sur le marché à règlement mensuel, choisies pour leur forte capitalisation boursière, leur large diffusion dans le public, et l’importance du volume des transactions les concernant.

Cet indice exprime la capitalisation boursière instantanée de ces 40 valeurs par rapport à leur capitalisation boursière de référence fixée à 1000 au 31/12/1987.



Indice calculé et publié par la société OMF, à partir de 50 valeurs françaises cotées en continu à Paris, qui ont fait l’objet du plus grand volume d’échanges en valeur durant les trois mois précédents.

Cet indice exprime la capitalisation boursière instantanée de ces 50 valeurs par rapport à leur capitalisation boursière de référence fixée à 100 au 31/12/1987.



Indice de la Bourse de New York établi à partir des moyennes des cours de certaines valeurs.

Il existe depuis 1891.






PLACEMENTS OBLIGATAIRES

OBLIGATIONS

SICAV OBLIGATAIRES

achetées en direct sur les marchés1, par l’intermédiaire d’une banque ou d’une société de Bourse.

produits collectifs obligataires achetés via une société d’investissement à capital variable.




OBLIGATION




Part d’emprunt lancé par:

- par une société privée;

- par une entreprise publique;

- par l’État (OAT: obligations assimilables du Trésor).

En contrepartie de l’argent prêté, l’épargnant reçoit une rémunération:


  • des intérêts (appelés encore coupons) et/ou (à l’échéance du titre) une prime de remboursement.

ACTEURS:




À la date d’émission d’une OBLIGATION, on en détermine:

  • le montant (la valeur) nominal(e) (= la valeur de la part telle qu’elle sera versée à l’échéance),

  • la durée (= échéance: généralement supérieure à 2 ans),

  • la valeur en pourcentage (%) du coupon (= l’intérêt servi chaque année à l’épargnant et calculé sur la valeur nominale).




Le prix d’une obligation: l’intérêt servi (coupon de l’obligation) est aligné sur les taux d’intérêt du marché. L’obligation étant cotée en Bourse, son prix baisse lorsque les taux (d’intérêt du marché) montent, et monte lorsque ces taux baissent.

( vente/achat d’obligations avant leur terme (pas encore arrivées à maturité))






Obligation arrivée à maturité (à la fin de la durée de vie fixée par l’émetteur):

le capital investi au départ est restitué à l’épargnant.

risque de perte nul



(tout au plus peut-on enregistrer un manque à gagner)



OBLIGATIONS

[revenus réguliers:

coupons distribués chaque année)]

[pas de revenus réguliers]

[peut-être pas de revenus réguliers]

Obligations à taux fixe

Obligations à taux variables

Obligations à coupons unique (différé)

Obligations zéro coupon

O.S.C.A.R. = obligations spéciales à coupon à réinvestir

(leur rémunération ne suit pas les taux du marché)

A: rémunération fixe: revenu annuel garanti

[À LES GARDER JUSQU’À LEUR TERME].



D: prix de l’obligation

(la valeur de leur coupon est recalculée chaque année en fonction des taux du marché; elle peut être indexée soit sur les taux dits à court terme, soit sur ceux à long terme)

A: cotation en Bourse stable (prix stable)

(intérêts annuels capitalisés, payables seulement à l’échéance du titre)

(ne comportent aucun intérêt, l’obligataire recevant, à l’échéance du titre, une très importante prime de remboursement)

(leurs intérêts peuvent être réinvestis par l’obligataire, s’il le souhaite, dans l’achat d’une autre obligation)

A: on laisse à à l’obligataire le choix.

sujet à force variations2

[À LES VENDRE AVANT LEUR TERME].



[À LES VENDRE AVANT LEUR TERME].

D: pas de rémunération fixe

[À LES GARDER JUSQU’À LEUR TERME].



A: valorisent votre épargne.

D: pas de revenus réguliers

[AVANT LE TERME].









[pas de liquidités à l’échéance]

[peut-être pas de liquidités à l’échéance]

O.R.A.= Obligations remboursables en actions

O.R.C.I. = Obligations remboursables en certificats d’investissement

Obligations convertibles

Obligations échangeables

D: aucun choix n’est laissé à l’obligataire (ces obligations sont systématiquement remboursées en titres et non pas en argent).

(l’obligataire peut, s’il le veut, en demander la conversion en ACTIONS À CRÉER dans la société émettrice)

(l’obligataire peut, s’il le veut, en demander l’échange contre des ACTIONS ÉMISES SIMULTANÉ-MENT (par une augmentation de capital) et SOUSCRITES PAR UN ÉTABLISSEMENT DE CRÉDIT (le TIERS SOUSCRIPTEUR))




A: on laisse à l’obligataire le choix.




[remboursement (à l’échéance du titre) supérieur au prix d’émission]

[remboursement peut-être supérieur au prix d’émission]

OBLIGATIONS À PRIME

OBLIGATIONS À LOTS

donnant droit au remboursement d’une somme supérieure au prix:

prix de remboursement – prix d’émission =



PRIME DE REMBOURSEMENT

donnant droit, par tirage au sort, au remboursement du prix d’émission augmenté d’un lot (généralement une somme d’argent), d’une valeur plus ou moins importante.



[peut-être double souscription]

[double émission]

Obligations avec bon de souscriptions d’ACTION (O.B.S.A.)

Obligations avec bon de souscription d’OBLIGATION (O.B.S.O.)

Obligations assimilables du Trésor (O.A.T.)3

= obligations auxquelles est attaché un BON (coté séparément de l’obligation) permettant de souscrire:

= obligations émises par l’État, via le Trésor, et comportant la possibilité d’une émission de tranches



  • une ACTION À ÉMETTRE par la (même) société



  • une OBLIGATION de même nature et de même durée

complémentaires de l’emprunt initial,

l’émission à venir étant assimilée à l’émission existante.



  • valeur nominale: 2000 F

= obligations à warrant

(assorties du droit de souscrire une autre valeur mobilière dans un certain délai)



A: permettent de cumuler les avantages de deux produits de placement distincts (même si ayant les mêmes caractéristiques, dans le cas des O.B.S.O.).

  • taux fixe (7,70% en mars 1995)

  • certaines d’entre elles sont renouvelables (O.R.AT.: obligations renouvelables assimilables du Trésor)

A: la garantie de l’État (Sécurité).

D: faible rendement (ainsi que les désavantages propres aux obligations à taux fixe, en général).


NOTES CONJOINTES:

1) On peut acquérir des obligations directement, sur les marchés, de deux manières:

a) soit en souscrivant à un emprunt dès son émission;

b) soit en achetant des obligations (préalablement souscrites par une autre personne physique ou morale) sur le marché secondaire (c’est-à-dire sur le “marché d’occasion” de la Bourse).


  • Dans tous les cas de figure, “directement” n’est pas à prendre au pied de la lettre, puisque l’on acquiert ces titres par l’intermédiaire d’une banque, ou d’une société de Bourse. Il n’est à entendre que par opposition à “via une SICAV” (société de portefeuille).

  • L’achat d’obligations implique un coût d’accès (environ 1% du montant de la transaction), des frais de courtage et des droits de garde.

2) EXEMPLE: Une obligation de 1.000 F (valeur nominale), dont le coupon est fixé à un taux de 10% (taux fixe), rapportera 100 F par an (revenu régulier garanti). L’obligation étant cotée en Bourse, elle verra son prix varier en même temps que les taux du marché. Si ces derniers grimpent à 20% (hausse des taux), le titre ne vaudra plus que 500 F si vous souhaitez vendre avant l’échéance: 100 F d’intérêts (garantis) représentent en effet 20% de 500F. En revanche, si les taux baissent à 5%, votre obligation, qui rapporte, elle, du 10%, s’appréciera et cotera 2.000 F (100 F d’intérêts garantis représentant 5% de 2.000 F).

Si l’on conserve ces titres jusqu’à leur échéance, les risques de perte sont nuls (le montant du capital récupéré à terme étant garanti). Tout au plus peut-on enregistrer un manque à gagner.



3) Lancées par l’État français en mai 1985, les O.A.T. ont été longtemps réservées aux investisseurs institutionnels; elles sont accessibles aux particuliers depuis octobre 1994.

Comme le Trésor, d’autres emprunteurs peuvent émettre des obligations qu’ils assimilent à des emprunts qu’ils ont déjà émis:

- le Crédit Local de France = O.A.C.L.F. (obligations assimilables du ...);

- le Crédit Foncier de France = O.A.C.F.F.;

- la Caisse de refinancement hypothécaire = O.A.C.R.H.

(institutions financières spécialisées)




SICAV OBLIGATAIRES

(au sens large)



[pas de revenus réguliers]

[revenus réguliers: coupons à échéance annuelle, trimestrielle, voire mensuelle]

Sicav d’obligations (de capitalisation)

Sicav obligataires à revenus réguliers4

Sicav monétaires de distribution4




[moyen et long terme]

[court terme: 1 an!]

- leurs coupons ne sont pas distribués, mais intégrés au capital (réinvestis par le gérant de portefeuille et transformés en plus-values).

A: valorisent votre épargne.

D: plus sensibles aux variations de taux que les Sicav monétaires: plus l’horizon est loin, plus le risque de fluctuation est grand.

A: sensibilité aux variations de taux (sur les marchés) assez faible.


NOTES (Remarques terminologiques):

4)  « de distribution » et « à revenus réguliers » sont deux expressions disant, pour l’essentiel, la même chose: distribuer régulièrement les coupons = toucher régulièrement les revenus correspondant à chaque coupon.

  • Quant à la distinction [Sicav] « obligataires » / « monétaires », elle est à entendre en termes de:

- des marchés sur lesquelles ces produits collectifs sont censés être négociés (A);

- de l’échéance (ou : durée de vie) de ces produits (B);

- des titres de créance que comportent respectivement ces portefeuilles (C).

Cela dit, des glissements significatifs se sont opérés de (A) à (B) et (C).



Techniquement parlant :

Le marché obligataire constituant une partie du marché financier (marché des capitaux disponibles à LONG TERME), seules les obligations et les produits collectifs obligataires à plus de 7 ans d’échéance (8–10 ans) devraient y être négociés, les titres de créance négociables à moyen terme et à court terme étant censés être négociés sur le marché monétaire.

Donc: obligataire (adj.) (dans ce sens-là)  LONG TERME ( 7 ans)

monétaire (adj.) (dans ce sens-là)  COURT ( 2 ans) ET MOYEN ( 2 ans) TERME

Cela dit: le terme de « marché obligataire » est entendu couramment comme « marché des obligations » en général (obligations à moyen terme y comprises)

D’où la portée des termes « obligataire(s) » / « monétaire(s) » quand il y va de produits de placement collectifs (Sicav):

Sicav obligataires

durée de vie:  2 ans (moyen terme)

  • dans la pratique: 8–10 ans (long terme)




Sicav monétaires

(appelés aussi “Sicav de trésorerie” ou bien “Sicav court terme”)



durée de vie:  2 ans

  • dans la pratique  1 an! (court, voire très court terme)

Le critère (C) tend actuellement à distinguer, dans le même esprit,



Sicav obligataires (portefeuilles d’obligationslong et moyen terme)) et

Sicav monétaires (portefeuilles de TCN (=titres de créance négociables) à court terme:

B.T. = billets du Trésor

B.T.N. = bons du Trésor négociables

B.I.S.F. = bons des institutions et sociétés financières

C.D. = certificats de dépôt)
MORALITÉ:


  • La portée des termes économiques et financiers est sujette à variation, dans le temps, dans la mesure où la vie économique elle-même connaît force mutations:

- avec le RENOUVELLEMENT des créances au profit d’un même emprunteur, la distinction des crédits selon leur durée se trouve être singulièrement remise en cause;

- avec le DÉCLOISONNEMENT des marchés, entrepris par les pouvoir publics, en France, depuis 1984, la distinction traditionnelle entre marché obligataire (partie du marché financier = marché des capitaux disponibles à long terme) et marché monétaire (marché sur lequel, depuis 1985, les agents économiques négocient entre eux leurs besoins et leurs ressources en capitaux à court et moyen terme), tend elle aussi à ne plus avoir grand sens.



Pour la mémoire : jusqu’en 1985, la distinction marché financier / marché monétaire était encore plus tranchée, du fait que le dernier s’adressait aux seuls établissements de crédit qui y négociaient des capitaux à court terme seulement.

  • D’autre part, “obligataire” tend à devenir également un terme-chapeau (hypéronyme) qui se réfère à tout placement en titres de créance négociables (vs titres de propriété) (voir l’opposition obligation/action), avec, en contrepartie, effacement progressif de la distinction Sicav monétaires de distribution / Sicav obligataires à revenus réguliers.




Sicav obligataires

(Produits collectifs obligataires)



Sicav de capitalisation (ou: d’obligations)

Sicav de distribution (ou: à revenus réguliers)


OPCVM

(Organisme de placement collectif en valeurs mobilières)



les SICAV

(Sociétés d’investissement à capital variable)



les FCP

(Fonds communs de placement (= copropriété de valeurs mobilières sans personnalité juridique))



Par extension:

des OPCVM = titres / parts de ...

des SICAV

des FCP


  • Initialement constitués en application des ordonnances de 1967 sur la participation des salariés aux fruits de l’expansion des entreprises, les FCP ont été ouverts au public depuis 1979

  • Réglementés par la loi du 23 déc. 1988:

les parts de FCP son émises

et rattachées à leur valeur nominale sur simple demande des porteurs.


Les opérations de réméré

(réméré sur valeurs mobilières):



  • vendre des valeurs mobilières avec faculté pour le vendeur de les racheter à l’acheteur dans un certain délai à un prix convenu

  • permettent aux titulaires de valeurs mobilières de trouver des liquidités auprès d’organismes recherchant des placements à très court terme


ACTIONS

= titres négociables1 émis par une société par actions (S.A.) et qui constatent le droit de l’associé dans cette société.

Acteurs:

S.A.


titres de propriété

( titres de créance: OBLIGATIONS)



(émetteur)

actionnaire,



titulaire

(détenteur)


VALEUR

DROITS





intrinsèque

liquidative

pécuniaires

non pécuniaires




Actif net

de la société

nombre d’actions émises


Actif net – Frais de 

de la société liquidation

nombre d’actions émises

(dividendes) représentés par un

COUPON2


(droit de vote)2



= partie détachable du titre, qui:

  • permet le paiement des dividendes,

  • tout en représentant, en cas d’augmentation de capital, le droit d’attribution ou le droit de souscription.

! L’Action étant un titre scriptural (dématérialisé), le coupon n’est évidement pas matériellement représenté non plus, mais les droits qu’il comporte demeurent les mêmes.



Droit d’attribution

Droit de souscription

= droit négociable attaché à chaque action lors d’une attribution gratuite d’actions.

= droit négociable représentant la priorité de souscription de l’actionnaire lors d’une augmentation de capital.




  • le cours des droits d’attribution, ainsi que celui des droits de souscription des différentes valeurs cotées sont publiés, après chaque séance de la Bourse, dans le Bulletin de la cote, à la rubrique “cote des droits”.






EXPRESSIONS (BOURSE):

action X vendue coupon n o4 attaché

- l’action X est vendue avec le coupon annoncé (son titulaire aura donc tous les droits qui découlent de ce coupon).

action X vendue Ex- coupon n o4

- l’action X est vendue sans le coupon annoncé (son titulaire n’aura donc aucun des droits découlant de ce coupon).

action X vendue droit (de 3 ... n o... ) ”

- l’action X est traitée de telle sorte que son titulaire aura le droit de participer à l’attribution gratuite ou à la souscription annoncée.

action X vendue Ex-droit (de 3 ... n o... ) ”



  • l’action X est traitée de telle sorte que son titulaire n’aura pas le droit de participer à l’attribution gratuite ou à la souscription annoncée.




* Baisse (des cours) (Bs.)

Hausse (des cours) (Bs.)

Dans le langage boursier, les distinctions suivantes sont de mise:

effritement: une majorité des valeurs est en légère baisse

baisse: une diminution de 2 à 3% est enregistrée sur les cours en général

forte baisse: diminution (régression) supérieure à 3%, sur les cours en général

baisses intercalaires: baisses entre des hausses importantes

bonne tenue (bonne orientation): la majorité des volumes gagnent quelques points.

hausse: une progression de 2 à 3% est enregistrée sur le cours en général

vive hausse: progression supérieure à 3%, sur les cours en général

hausses intercalaires: hausses entre des baisses importantes

Spéculateurs:

Baissier = spéculateur à la baisse

Haussier = spéculateur à la hausse




Marché:

Marché en réaction: après une vive hausse, les cours accusent un certain tassement (effritement, baisse)

Marché en reprise: après une forte baisse, les cours sont en progression

Marché résistant: malgré les attaques, les cours n’accusent qu’une légère baisse (un effritement)

Marché soutenu: les cours se maintiennent grâce à quelques opérateurs importants

Marché irrégulier: les cours hésitent entre les hausses et les baisses


Krach: forte baisse des cours, débâcle boursière et financière
! Prix / cours: Les prix sont à la hausse (baisse). Les cours sont en hausse (baisse).



NOTES CONJOINTES:

1) “négociable” (titre, droit) = que l’on peut vendre / acheter: opposé à “inaliénable”.
2) Les droits pécuniaires d’une action peuvent être également représentés par un CERTIFICAT D’INVESTISSEMENT – titre négociable (et coté en Bourse). Dans ce cas-là, les droits non pécuniaires de l’action seront représentés par un CERTIFICAT DE DROIT DE VOTE – titre inaliénable, sauf en cas de succession, donation, partage ou liquidation de communauté de biens entre époux.
3) de souscription ou bien d’attribution.


ACTIONS

[l’actionnaire verse effectivement le capital correspondant à la valeur intrinsèque de l’action, à la société]

[l’actionnaire ne verse pas de capital à la société]

Action libérée

Action non libérée

Action de numéraire

= remise en rémunération d’un apport en espèces ou à la suite d’une incorporation des réserves au capital;

- peut n’être libérée4 que du quart, à la souscription; le reste (appelé “non versé”), devant être libéré dans un délai de 5 ans.


Action d’apport

= remise en rémunération d’un apport en nature;

- intégralement libérée dès l’émission.


Action gratuite

= distribuée gratuitement à un actionnaire lors d’une augmentation de capital par incorporation des réserves;

- la répartition des actions gratuites a LIEU au prorata5 du nombre d’actions déjà détenues par l’actionnaire.







[la société rembourse l’actionnaire par un versement anticipé]

[la société ne rembourse pas l’actionnaire]




Action amortie (de juissance)

= dont une partie ou l’intégralité du nominal a été remboursée par un versement anticipé fait à l’actionnaire sur sa part dans la liquidation ultérieure de la société.

- prive l’actionnaire du droit au premier dividende (dividende statutaire) et du droit au remboursement de la valeur nominale de l’action.


Action de capital

= dont la valeur nominale n’a pas été remboursée par la société émettrice.



[l’action confère des avantages particuliers]

[l’action ne confère pas d’avantages particuliers]

Action privilégiée (~ de priorité, ~ de préférence)

Action ordinaire

[avantages pécuniaires]

[avantages non pécuniaires]




  • droit à une quote-part supplémentaire des bénéficies

  • droit d’antériorité sur les bénéfices

  • droit de priorité lors du remboursement des actions

  • droit de vote double:

Action à vote plural

= action privilégiée conférant à son titulaire plus d’une voix (dans la pratique, action à vote double).






! Avec ou sans SUPPRESSION DU DROIT DE VOTE







Action à dividende prioritaire SANS DROIT DE VOTE

= action privilégiée conférant un droit à une quote-part du bénéfice distribuable avant toute autre affectation (sauf à la réserve légale), donc en sus du dividende statutaire, mais supprimant, en contre-partie, le pouvoir délibérant dans la société (le droit de vote).










[émission initiale]

[émission lors d’une augmentation de capital]

Action ancienne

- selon les modalités de l’augmentation du capital, une action ancienne donne à son titulaire soit un droit de souscription, soit un droit d’attribution d’une action nouvelle.



Action nouvelle




[la société ne connaît pas le titulaire de l’action]

[la société connaît le titulaire de l’action]

Action au porteur

= conférant un droit d’associé au titulaire du compte dans lequel elle est inscrite, ledit compte étant ouvert chez un intermédiaire financier habilité (Banque, société de Bourse...) et non pas chez la société émettrice.



Action nominative

= conférant un droit d’associé au profit du titulaire du compte dans lequel elle est inscrite, ledit compte étant ouvert chez la société émettrice.






[seuls les administrateurs de la société émettrice sont tenus d’en souscrire]




Actions de garantie4

= affectées à la garantie des actes de gestion des administrateurs d’une société:

- titres inaliénables, dont le nombre est fixé par les statuts.



NOTES CONJOINTES:

4) libérer une action = vendre à l’émetteur le montant correspondant à la valeur intrinsèque de l’action (ou la contrepartie en nature de ce montant).

5) (expr. lat.) = proportionnellement à ... , en proportion de ...

6) ! Terme à ne pas confondre avec “action EN garantie” (Banque): action permettant à un créancier, lorsque le débiteur est défaillant (ne peut pas régler sa dette), d’actionner en paiement un garant de la dette.

Exemple: Le porteur d’une lettre de change impayée par le tiré peut actionner en garantie un signataire de cet effet.




Technolecte boursier et civilisation financière française.
Notes conjointes en sus des fiches thématiques « Marchés financiers » et du corpus de textes roumains comparables, proposés en étai respectivement de la documentation et de la reformulation en roumain du texte Nouvelle hausse.



Règlement mensuel. Expansion : marché à règlement mensuel. Abréviation : RM.

Marché à terme sur lequel sont négociées des valeurs mobilières réglementées par le Conseil des bourses de valeurs, à échéance mensuelle. Contra : Marché au comptant.




Micro-contexte verbal :


Référence :

1. négocier (des titres) sur le marché à règlement mensuel

2. les opérateurs sur le RM, les acheteurs sur le RM



GAUGAIN, M. et R. SAUVÉE-CRAMBERT – 1992, Comprendre la presse financière, Nathan, Paris, p.36.

Equivalent roumain proposé : Bursa de valori mobiliare cu scadenţă lunară.

Traduction par explicitation (comparer à :).

Pour le choix de Bursă vs Piaţă :



Piaţa reglementată, burse (de valori) vs piaţa valorilor mobiliare necotate.

Alternative : piaţa reglementată a valorilor mobiliare cu scadenţă lunară.



Le terme-source ne correspondant à aucun référent spécifique, en Roumanie, les seules options du terminologue restent le calque et l’explicitation (la périphrase explicative). Le calque à partir de l’abréviation, relativement opaque (comparer : #plată lunară), n’étant pas légitimé par l’usage des spécialistes roumains du domaine de référence, le traducteur pourra opter soit pour le calque à partir de l’expansion (piaţa cu plată lunară), soit pour l’explicitation (traduction à partir de la définition), dont la transparence accroît les chances de recouvrement du référent, dans la culture-source.




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