Dossier de candidature à la labellisation du Campus des Métiers et des Qualifications du btp et des usages du numérique de l’Académie de Toulouse et de la Région Occitanie


Les axes et les domaines de collaboration entre le système de formation, les entreprises et les laboratoires



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5.3Les axes et les domaines de collaboration entre le système de formation, les entreprises et les laboratoires

Les collaborations tripartites (entreprises, laboratoires et organismes de formation) seront mises en œuvre pour promouvoir la numérisation des processus métiers dans un contexte de compétitivité permettant d’aller vers des chantiers et des ouvrages fortement imbriqués avec les outils numériques et ainsi inventer ensemble le chantier du futur et les métiers du futur.



Le campus pourra contribuer à élaborer une chaîne numérique continue (pour les entreprises et les chaines de sous-traitance, les organismes de formation) qui permettra de relier et rendre interopérable les outils de conception, gestion de production, ressources humaines, les achats, la planification, les livraisons, les maquettes numériques, les données de terrain, le contrôle qualité, la gestion incident et la gestion des ouvrages après livraison (administration, technique, fluides, informations, accès) pour la qualité, la sécurité, la maintenance, la réhabilitation, la gestion des interventions ultérieures sur l’ouvrage.
Ce sont donc bien toutes les phases du cycle de vie du bâtiment ou de l’ouvrage qui sont concernées par l’apport du numérique, en partant de la conception, des études d’impact environnemental, des simulations techniques et comportementales, des étapes de la construction, puis de la gestion des ouvrages et de leurs utilisateurs. Les principales applications vont donc de la conception et la construction à l’exploitation et la maintenance. Elles concernent le bâtiment, l’urbanisme (ville intelligente), l’énergie, l’eau, les transports et le développement durable, jusqu’à la culture et au tourisme.
D’un point de vue opérationnel, l’assistance numérique à la mise en œuvre sur chantier, impliquant des fonctionnalités de recherche d’information et d’accès aux données permettent de disposer de la bonne donnée au bon endroit au bon moment, pour la bonne personne, sur le bon support (par des technologies mobiles, de réalité virtuelle ou augmentée). Les acteurs seront les entreprises et leur chaine de sous-traitance, et au-delà le support logistique et l’approvisionnement. L’offre de service sera autant logicielle que matérielle (tablettes, outils connectés ou vêtements connectés, etc.).
Au final, les sujets techniques seront dirigés vers l’objectif de développer le concept du chantier du futur, de l’idée à l’ouvrage et à ses usages. Les besoins techniques sous-jacents seront satisfaits à travers les compétences apportées par les partenaires professionnels et académiques. En particulier, dans les domaines de la CAO (Conception Assistée par Ordinateur), des SIG (Système d'Information Géographique), du BIM, et de l’ e-gestion, les technologies du « Big Data » (pour les données et méta données issues de la conception, des capteurs, de simulations, …) permettront de passer des données brutes à de l’information intelligible exploitable dans toutes les étapes du cycle de vie du bâtiment et pour les environnements numériques pour la formation. Les autres domaines techniques et technologiques soutiendront cette transformation numérique.
Cette transformation concerne tous les acteurs : maîtrise d’ouvrage, conception, construction, maintenance et gestion et tout le cycle de vie du bâtiment. Elle touche des acteurs de toute taille et de toute nature (collectivités, TPE, PME, grands groupes et organismes de formation). Elle touche les échanges de données (objets connectés, internet des objets, réseaux, infrastructures orientées smart city, smart grid et télé-opération) ainsi que les technologies permettant de mieux interpréter les données à grande échelle : simulation, visualisation dans des environnements virtuels et augmentés. Un des aspects importants sera orienté vers l’assistance pour la sécurité des personnes et des biens. Les dispositifs de localisation et de suivi des personnes, des outils, des machines mobiles et des véhicules (et leurs mouvements) basés sur des technologies de réseaux mobiles, d’objets connectés, d’acquisition et de visualisation 3D. De même, dans cette optique, des systèmes d’aide à la manutention comme des co-bots, des robots ou des véhicules autonomes pourront être inclus dans les actions du projet.
Les actions qui seront proposées par le projet iront de l’acculturation au numérique à la formation aux outils qui seront déployés et à l’expérimentation en commun des nouveaux usages, des nouvelles technologies et des pratiques associées. Les collaborations entre les entreprises et les organismes de formation seront classiquement des visites, des conférences et des stages mais également des expérimentations développées en commun dans le cadre de projets. Les collaborations entre les laboratoires et les entreprises seront d’abord principalement l’acculturation au numérique, l’accroissement de l’adoption des nouvelles technologies, l’accompagnement à la transformation numérique. Ceci passera par des actions allant de la sensibilisation au transfert de technologie et au montage de projets collaboratifs. Les collaborations entre les laboratoires et les organismes de formation seront, d’une part, tournées vers les personnes en formation (initiale ou tout au long de la vie) au travers de conférences adaptées, de stages, de visites,… D’autre part, les actions seront également tournées vers les formateurs (formation de formateurs) et l’accompagnement des structures, pour l’utilisation des NTICE, la conception et la diffusion de MOOCs et de jeux sérieux, l’utilisation de simulations. (Les lettres de soutien des partenaires sont disponibles en Annexe 16)

6.Projet pédagogique


Le projet pédagogique fixe les orientations, les actions et les dispositions existantes à développer, en apportant des éléments de réponses aux intentions formulées. Ses différents axes se déclinent en objectifs visant à privilégier un enseignement au numérique et un enseignement par le numérique. Ses principes et les nouvelles pratiques pédagogiques associées sont fondés sur le travail collaboratif, la pédagogie de projet, la participation active des apprenants, la construction de l’autonomie et la construction de compétences nouvelles qui permettront aux élèves, aux apprentis, aux étudiants de s’adapter aux métiers actuels et de demain.

LES ORIENTATIONS PEDAGOGIQUES :

Axe 1 : Mobiliser et déployer les usages du numérique

Axe 2 : Favoriser le travail collaboratif au sein des formations et entre les différents niveaux de formation (CAP/Bac pro, Bac pro/enseignement supérieur, …)

Axe 3 : Développer l’attractivité de la filière BTP par les approches pédagogiques au travers des organisations, des modalités pédagogiques et des outils associés

Axe 4 : Développer la liaison avec l’enseignement supérieur

Axe 5 : Favoriser le développement des parcours de formations à travers la mixité des publics et des parcours et sécuriser les parcours

Axe 6 : Développer l’esprit d’entreprendre

Axe 7 : Appréhender le développement durable (interaction environnement, économie et culture)
Axe 1 : Mobiliser et déployer les usages du numérique
Objectif n°1 : intégrer le numérique dans les formations du BTP
Devant l’essor des technologies numériques dans la filière BTP et au regard des enjeux associés, il s’avère indispensable d’intégrer ces outils et les démarches associées dans les différentes formations afin de répondre aux attentes actuelles et futures des entreprises. Les réponses apportées au sein de la formation seront adaptées aux différents intervenants de l’acte de construire.

  • Intégrer les usages du numérique (BIM et ses différents niveaux (0,1,2,3), acquisition 3D par photogrammétrie ou lasergrammétrie (voir Annexe 11), l’utilisation des outils de géomatique tels que les systèmes d’informations géographiques, ou le traitement et l’analyse de l’imagerie « drone » et « spatiale » pour des applications en milieu urbain, réalité augmentée, impression 3D, …) dans les formations du campus et proposer des modules de formation à destination des salariés ou des demandeurs d’emploi afin de développer la construction de compétences nouvelles. Cette dynamique ne pourra que faciliter l’insertion professionnelle. Il faudra prévoir la formation des enseignants et des différents formateurs (travail déjà engagé au sein de l’académie de Toulouse pour le BIM).



  • Créer des ressources d’apprentissage autour de projets réels mobilisant le numérique et en lien avec le tissu économique local. Ces ressources seront en accès libre pour tous les acteurs du campus. Dans cet esprit, une mallette «  BIM » a déjà été produite par un enseignant du lycée Aristide Berges de St Girons (http://portail_sbtp_pro.ac-toulouse.fr/web/190-mallette-pedagogique-bim.php). L’objectif est de fournir des modules de formation pouvant être utilisés dans le cadre de la formation initiale ou continue mais également dans une démarche d’auto-formation. Les dispositifs de type MOOC « Massive Open Online Course » seront également intégrés dans cette réflexion.




  • Participer au développement des usages du numérique dans les entreprises, notamment dans les TPE ou PME où le numérique est encore peu intégré au processus de production , au travers des périodes de formation en milieu professionnel ou des stages. Pour faciliter cette diffusion et accompagner le changement, certains organismes de formations équipent d’ores et déjà les élèves ou les étudiants d’ordinateur portable équipé des logiciels nécessaires. Cette médiation scientifique et technologique en direction des professionnels contribue à opérer la transition vers le numérique. Cette démarche est très valorisante pour les apprenants.




  • Développer les méthodes et les outils numériques associés permettant de renforcer, de déployer, et d’exploiter les « softs skills » qui sont les compétences que chacun possède, de manière plus ou moins consciente : créativité, gestion du stress, écoute, adaptabilité, empathie, etc. Elles sont essentielles dans la vie professionnelle et cohabitent avec les autres compétences et connaissances (« hard skills ») longtemps privilégiées.

Objectif n°2 : intégrer les usages du numérique dans les épreuves des diplômes (selon les marges de manœuvre possibles) et attester des compétences complémentaires acquises en lien avec le numérique.


  • L’épreuve U31 « soutenance orale d’un dossier d’activité » des différents baccalauréats professionnels de la filière BTP s’appuie sur la formation en milieu professionnel pour évaluer certaines compétences. Devant la volonté de participer au développement des usages du numérique dans les entreprises, un temps supplémentaire, sur la base du volontariat, sera proposé aux élèves qui ont investi ce champ. La commission composée d’enseignants et de professionnels pourra ainsi délivrer une attestation « usages du numérique dans la filière du BTP ». La dénomination de l’attestation et les critères seront définis en lien avec les branches professionnelles.




  • Accompagner l’ensemble des élèves à l’obtention du B2I (Brevet Informatique et Internet) et l’ensemble des étudiants au C2I « Certificat Informatique et Internet ». Le niveau 1 d’exigence est applicable à tous les étudiants et les stagiaires de formation continue et est acquis au plus tard au niveau de la licence mais de préférence dès le début des études supérieures. Le niveau 2 fait l’objet d’exigences plus élevées en fonction des orientations professionnelles des formations dispensées (à travers les enseignements de préprofessionnalisations et les filières). Il est acquis en master.


Axe 2: Favoriser le travail collaboratif au sein des formations et entre les différents niveaux de formation (CAP/Bac pro, Bac pro/enseignement supérieur, …)
Objectif n°1 : privilégier les démarches d’apprentissages coopératives

Il s’agit dans le cadre du campus des métiers de développer les travaux collaboratifs entre tous les acteurs de la formation afin de favoriser le travail entre pairs et ainsi mettre en avant des approches « socio constructivistes ». La dynamique de projet, en lien avec le BIM, se prête à cet exercice. Les démarches d’apprentissage coopératives contribuent au développement de compétences sociales et civiques de premier ordre : entraide, négociation raisonnée, analyse critique se construisent dans des situations de classe et au sein de groupes. La coopération comme principe pédagogique est aussi une école citoyenne de la prise d’initiative, de l’autonomie et de la responsabilité. Cette approche constitue également un fondement du concept BIM où l’aspect collaboratif est primordial.


Objectif n° 2 : favoriser les approches « multiniveaux » et la collaboration entre les organismes de formation du campus

Différents projets en partenariat avec des collectivités ou des clients extérieurs (chantier école) sont déjà développés dans les différents organismes de formation mais les approches « multiniveaux » et la collaboration entre plusieurs organismes de formation sont à accentuer. Le campus jouera un rôle majeur pour atteindre cet objectif. Cette démarche permettra de répondre à des demandes parfois inaccessibles pour un seul établissement du fait de l’ampleur, de la complexité ou de la diversité des travaux à effectuer. Les élèves, les étudiants, les stagiaires pourront ainsi travailler sur des projets communs où chacun comprendra le rôle de chacun et la complémentarité des formations selon les spécialités ou les niveaux de diplômes. L’estime de soi ne pourra qu’en être renforcée. L’expérimentation menée dans le Couserans illustre cette démarche. D’autres projets sont à l’étude sur le territoire.


Objectif n° 3 : Proposer des problématiques d’apprentissage en lien avec la filière BTP et la thématique du campus

Les partenariats avec les entreprises, la formation par apprentissage et la formation continue des salariés permettront de faire émerger des projets avec des situations réelles, authentiques et en lien avec les attentes des entreprises. Les problématiques proposées seront en lien avec les enjeux de la filière BTP et nécessiteront une mutualisation des compétences techniques de chacun (organismes de formation, laboratoire de recherche, PFT, ..) et parfois un partage du matériel existant.



Cette dynamique permettra aux jeunes de se projeter plus concrètement sur leurs futures études ou leur futur métier.
Axe 3 : Développer l’attractivité de la filière BTP par les approches pédagogiques au travers des organisations, des modalités pédagogiques et des outils associés.
Le campus des métiers doit favoriser la mise en place d’expérimentations pédagogiques pour répondre à des problématiques ou à des enjeux locaux. A ce titre, le lycée Le Garros à Auch proposera à la rentrée 2016 une seconde professionnelle de détermination « Métiers du bâtiment » regroupant 6 baccalauréats professionnels. Cette innovation pédagogique s'appuie sur un projet support réel et concret visant l'accroissement du niveau de qualification et l'adéquation avec les compétences des métiers de demain et en lien avec les objectifs nationaux PACTE et PTNB :

  • la performance énergétique des bâtiments,

  • la qualité de la construction,

  • la transition numérique dans le bâtiment

Celle-ci proposera des enseignements d’atelier communs aux six spécialités articulés autour de 3 piliers et d'un projet support (fil rouge) physique et numérique (maquette BIM) favorisant l'interdisciplinarité et donnant du sens aux apprentissages :

  • Economie de la construction

  • Energétique

  • Structures : bois, métalliques ou maçonnées

Une mise à plat des référentiels des 6 diplômes a permis d'organiser les enseignements autour de compétences transversales (socle de compétences professionnelles communes) et/ou spécifiques. Les enseignements généraux s'appuieront également sur le projet support aux travers des enseignements généraux liés à la spécialité (EGLS), de l'accompagnement personnalisé (AP) ou des disciplines comme les langues vivantes, l'art appliqué ou la Prévention Santé Environnement (PSE). Cette démarche s'inscrit totalement dans les objectifs du parcours avenir et du projet académique. Elle offre ainsi à l'élève une orientation progressive, choisie et réfléchie. Cette expérimentation vise à l'égalité de traitement voie professionnelle / voie générale et technologique, en instaurant une propédeutique au choix définitif. Le but étant la découverte des voies de formation avant le choix définitif à l’issue de la seconde.
Axe 4 : Développer la liaison avec l’enseignement supérieur
Au-delà de l’unique vision de l’obtention du baccalauréat, il devient primordial d’accompagner les jeunes à l’insertion professionnelle ou à la poursuite d’étude. Il est donc nécessaire de favoriser la collaboration de l'enseignement secondaire et de l'enseignement supérieur dans la construction du « continuum de formation bac-3 / bac+3 ». Les objectifs visés doivent diversifier les voies de la réussite, favoriser une orientation progressive tout au long de la scolarité pour tout lycéen qui souhaite poursuivre des études dans l’enseignement supérieur, diffuser une information claire et objective sur l’ensemble de l’offre de formation (BTS, DUT, CPGE, LMD, école d’ingénieur, …), apporter un conseil personnalisé, et ainsi participer à l’élévation du niveau de qualification.

Objectif n°1 : Renforcer le continuum de formation au travers « d’une orientation mieux construite »

Mettre en place une orientation active qui contribue à l’acquisition de la compétence à s'orienter, pour chaque élève et étudiant, en fonction de ses appétences, de ses chances réelles de réussite et des places offertes. Cette démarche d'information et de conseils pour les lycéens de terminale les accompagnera à choisir les poursuites d’étude les mieux adaptées à leur parcours et à leur(s) projet(s). Le campus proposera des outils et des dispositifs pour faciliter la lisibilité des parcours possibles. Une plaquette d’information sur les formations du campus et les passerelles associées sera élaborée conjointement avec les acteurs de l'enseignement scolaire et de l'enseignement supérieur.



Objectif n°2 : Développer des dispositifs d’aide à la réussite

La réussite des élèves dans l'enseignement supérieur, y compris celle des bacheliers professionnels, représente un enjeu considérable. Qu'il s'agisse du tutorat, de l'accompagnement personnalisé ou des passerelles, les dispositifs de personnalisation de l’enseignement scolaire mis en œuvre dans les lycées ont pour objectif de favoriser la réussite des futurs étudiants en construisant le projet personnel des élèves. Ils permettent le contact avec les établissements d'enseignement supérieur. Des passerelles et des dispositifs de préparation à l'entrée à l’enseignement supérieur seront mis en place pour organiser et préparer les élèves dès la classe de terminale. Des modules de préparation pourront prendre la forme de stages d'immersion (en STS, en IUT, à l’université,…) et/ou de périodes de renforcement pendant les vacances scolaires. Le campus permettra de mutualiser les expériences de chacun et d’assurer une lisibilité des actions conduites.



Objectif n°3 : Favoriser l’accès à l’enseignement supérieur quel que soit le milieu socio-culturel et au-delà des représentations familiales.
Il s’agira ici de développer le dispositif « cordée de la réussite » (réseaux d’établissements scolaires et du supérieur). Le campus des métiers sera, de par son organisation, facilitateur de la mise en place de ce dispositif. Des actions concrètes seront menées entre les établissements du réseau afin d’accompagner les élèves repérés.
Axe 5: Favoriser le développement des parcours de formations à travers la mixité des publics et des parcours et sécuriser les parcours
Objectif n°1: Renforcer la construction de parcours adaptés
Dans le même esprit que le lycée des métiers et en le prolongeant, le campus permettra de favoriser les parcours de formation adaptés aux besoins des entreprises et aux ambitions des élèves et étudiants. Il s’agira de faciliter l’intégration des bacheliers professionnels en STS, des techniciens supérieurs dans les licences professionnelles et dans les cursus d’ingénieurs, mais également de fluidifier les passages entre les différentes formations «passerelles» par une meilleure identification des places vacantes et des élèves ou étudiants candidats à une réorientation ou à une poursuite d’études.
Objectif n°2: Organiser la mixité des parcours et la formation tout au long de la vie
« Premier vecteur de l'égalité des chances, la personnalisation des parcours scolaires constitue une promesse de réussite pour chaque élève, quel que soit le chemin qu'il emprunte (…) Il convient de promouvoir la diversification des parcours lorsque cela est nécessaire. À titre d'exemple, le développement de partenariats avec les différents acteurs de formation peut permettre la mise en œuvre de parcours mixtes entre le statut scolaire et l'apprentissage, mais aussi de favoriser la mixité des statuts dans une même formation » - extraits de la circulaire de rentrée 2012.

Le campus favorisera cette dynamique de réseau et permettra de passer d’une logique de structure (dans lequel on enfermait les apprenants) à celle de parcours. Cette logique de parcours conduit à prendre en charge des publics de statuts différents (statuts scolaire et d’apprenti, stagiaires de la formation continue des adultes), d’origines différentes et suivant éventuellement des formations différentes. Il s’agira aussi de favoriser les retours en formation des demandeurs d’emplois et des salariés, et ainsi permettre de construire leur montée en compétences.


Axe 6: Développer l’esprit d’entreprendre
L’esprit d’initiative et d’entreprise est une des compétences du socle commun de connaissances et de compétences et une des huit compétences clés définies par l'Union Européenne pour la formation tout au long de la vie. Cette compétence qui a pour objectif d'initier les élèves et les adultes (en formation continue) à la vie économique, à l'entrepreneuriat et qui véhicule des valeurs de solidarité, d’engagement, d’esprit d’équipe et de partage devra être fortement intégré dans les pratiques pédagogiques.

D’un point du vue opérationnel, les établissements du campus pourront s’appuyer par exemple sur les dispositifs « Schola Ingeniosa », les semaines Ecoles/Entreprises et sur des partenaires de l’Education Nationale tels que l’association « Entreprendre Pour Apprendre ». La création de mini-entreprises pourra être au cœur de projets pédagogiques avec des échanges de pratiques au sein du Campus.

Pour l’enseignement supérieur, les pôles étudiants pour l'innovation, le transfert et l'entrepreneuriat (PEPITE) pourront être mobilisés pour accompagner tout étudiant ou jeune diplômé souhaitant être formé à l’entrepreneuriat et à l’innovation.
Axe 7: Appréhender le développement durable (interaction environnement, économie et culture)
Le secteur du Bâtiment, avec 40 % de la consommation énergétique de la France et près de 25% des émissions de gaz à effet de serre, est fortement impliqué dans le plan de transition énergétique qui a adopté par le parlement en août 2015.

La loi d’orientation de programmation pour la refondation de l'École de la République a introduit l'éducation à l'environnement et au développement durable dans le code de l'éducation.

Le thème transversal du développement durable sera une préoccupation à tous les niveaux de formation du campus des métiers qui s’attachera à développer et amplifier les démarches globales d’établissement qui devront s’appuyer sur les trois piliers du développement durable avec un souci de mise en cohérence des actions de pilotage, de gestion des établissements et des actions pédagogiques en partenariat avec le tissu économique et les collectivités.

A titre d’exemple il est envisagé de sensibiliser les étudiants à l’utilisation de l’imagerie drone ou satellite pour l’aménagement du tissu urbain, avec l’identification de zones dites « chaudes » ou « froides » sur lesquelles les aménageurs auront la possibilité de travailler afin d’améliorer les conditions de vie des habitants.


Les écoles et établissements seront incités à s’engager sur des démarches de labellisation :

- Label E3D (Etablissement en Démarche de Développement Durable) mis en œuvre par l’Académie de Toulouse depuis 2014.

- Label DD/RS (Développement Durable et Raison Sociétale) mis en œuvre depuis 2015 pour l’enseignement supérieur


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