Spécialistes diplômés en micro et nanoélectronique
Pour l’établissement du présent rapport comme pour les précédents, les « spécialistes » sont définis par les diplômés des formations donnant le grade de master (BAC+5) dont l’année terminale est consacrée majoritairement à la microélectronique. Au cours de cette année diplômante à BAC+5, les étudiants doivent suivre au moins 100 heures d'enseignement d'approfondissement en micro et nanoélectronique comprenant notamment une utilisation significative de 40 heures de formation pratique à l'aide des moyens du CNFM. En outre, ils effectuent majoritairement un stage de fin d'études en micro et nanoélectronique.
La microélectronique est définie par l’ensemble des connaissances en rapport direct avec la fabrication et la conception des circuits intégrés. La nanoélectronique est son évolution pour les technologies dont les dimensions sont inférieures à 100 nm, elle inclut les nanosciences et les nanotechnologies utiles à ce domaine.
Les 934* spécialistes en microélectronique, diplômés en 2006, se répartissent de la manière suivante :
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Nombre de diplômés
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Nombre de filières de formation
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Ingénieurs
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455
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31 (24 écoles)
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Master pro. (DESS)
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256
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18 (13 Masters)
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Master rech. (DEA)
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223
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17(12 Masters)
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TOTAL
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934
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66
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Ces étudiants se destinent majoritairement à occuper un emploi technique dans les entreprises de la micro et nanoélectronique ou encore à préparer un doctorat dans cette même discipline.
La répartition de ces spécialistes entre les deux grandes catégories « Technologues » et « Concepteurs » n’est pas aisée. Les filières offrent une très grande variété de programmes de formation incluant souvent des cours à option permettant des parcours individuels pour chaque étudiant. En outre, le stage de fin d’études est souvent déterminant pour affirmer aussi bien le profil « spécialiste » de l’étudiant que son orientation « conception » ou « technologie ». Il n’est pas réaliste d’envisager l’étude du cursus individuel de chaque diplômé pour le ranger dans une catégorie précise.
Globalement, les spécialistes sont très majoritairement des « concepteurs » ; la proportion de « technologues » est légèrement inférieure à 25%, et la plupart d’entre eux sont initiés à la conception des circuits intégrés.
L’annexe 2.1 donne le détail des filières de spécialistes avec les flux et les profils de formation.
Globalement, le nombre des diplômés identifiés dans la catégorie « spécialistes » est stable (-5% d’écart par rapport à 2005). Le flux des ingénieurs et des masters recherche diminue légèrement tandis que celui des Masters professionnels augmente faiblement.
L’examen des données détaillées du nombre de diplômés dans les différents établissements montre des fluctuations dans presque toutes les filières de spécialistes. Entre le rapport établi en 2005 et celui-ci, on note très peu d'évolutions des filières de spécialistes.
La commutation des filières de DESS et DEA vers les Masters professionnels ou recherche est maintenant terminée.
Parmi les filières existantes, on note un faible nombre de variations significatives de flux (supérieures ou égales à 10 diplômés) :
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dans les filières ingénieurs une seule évolution notable avec une augmentation à l’INSA de Toulouse option systèmes électroniques,
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dans les filières Master professionnel, on note une augmentation importante à Orsay avec le Master "Systèmes électroniques" et des diminutions de flux significatives au Master EEA de Bordeaux, au Master AISEM de Toulouse et à Strasbourg dans le cadre du remplacement des DESS par les Masters professionnels.
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on note enfin une réduction au niveau des Masters recherche notamment à Lille.
La courbe ci-dessous montre l’évolution des flux de diplômés à BAC+5, spécialistes en microélectronique, depuis la création du réseau CNFM.
La tendance générale est une faible augmentation du flux de spécialistes à Bac + 5 en microélectronique depuis plus de 10 ans.
Formation des généralistes
Les étudiants comptés dans cette catégorie ont essentiellement une formation générale en électronique (mais certains étudiants ont plutôt une formation en physique ou en informatique, ou encore une formation plus généraliste). Ils effectuent des travaux pratiques de microélectronique sur les moyens communs du CNFM sans être dans une option d’année terminale de spécialisation en microélectronique.
Le CNFM définit pour cette catégorie un minimum de 20 heures d’enseignement théorique de la microélectronique et 20 heures de Travaux Pratiques (TP) encadrés.
Ces étudiants sont majoritairement à BAC + 3 et à BAC + 4 (Licence, Maîtrise, école d’ingénieurs, IUP). D’autres étudiants sont à BAC + 5 (ingénieur, Master professionnel ou recherche) dans une filière non microélectronique.
Le nombre de généralistes utilisant les moyens communs des pôles CNFM s’élève à 2 734.
Ces 2 734 étudiants ne représentent pas un flux annuel de diplômés débouchant sur le marché du travail. En effet, les pôles accueillent chaque année des étudiants dans une filière Licence qui sont (en partie) accueillis l’année suivante dans un pôle alors qu’ils sont en Master 1, et une partie de ces derniers peuvent se retrouver dans une filière de spécialisation l’année suivante. Il en est de même dans les filières ingénieurs où les étudiants peuvent réaliser des travaux pratiques de microélectronique sur plusieurs années d’études.
L’examen des chiffres des différentes filières fait apparaître un flux annuel global d’environ
2 040 généralistes, se répartissant comme suit :
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1 400* ingénieurs et 150 Masters généralistes, non comptés dans les spécialistes, qui débouchent sur le marché du travail avec une formation pratique en microélectronique.
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450* étudiants en Licence et M1 (ils ne sont comptés qu’une seule fois) et IUP. Certains de ces étudiants se retrouvent plus tard dans les filières de spécialisation. Au minimum, la moitié d’entre eux suit une autre filière et se retrouve donc à l’issue des études, sur le marché du travail avec un profil de généraliste en électronique ayant suivi une formation pratique en microélectronique sur les moyens communs du CNFM.
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40 techniciens supérieurs (BAC + 2 et BAC + 3) sont diplômés avec une formation pratique en microélectronique. Ces étudiants arrivent sur le marché du travail soit après leur diplôme de technicien, soit après une poursuite d’études.
La liste détaillée des formations de généralistes est donnée en annexe 2.2.
En résumé, le flux annuel de généralistes, « électroniciens » ayant une bonne connaissance pratique de la microélectronique, et débouchant sur le marché du travail à un niveau BAC + 4 ou BAC + 5, est environ de 1 780* étudiants (± 200). En outre, environ
40 techniciens supérieurs (à BAC+2 et BAC+3) ont également une connaissance pratique de la microélectronique et arrivent sur le marché du travail après ce diplôme.
Ces flux s’ajoutent aux 934 spécialistes diplômés en microélectronique à BAC + 5, identifiés au paragraphe précédent et en annexe 2.1.
Le flux des généralistes à BAC+4 ou BAC+5 débouchant sur le marché du travail est à peu près constant par rapport aux précédents rapports (variations inférieures à 10%).
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