Groupement d’Intérêt Public pour la Coordination Nationale de la Formation en Micro et nanoélectronique gip cnfm



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Collaboration SITELESC-CNFM


Introduction


La collaboration SITELESC-CNFM date de plus de 20 ans. En 1999, le CNFM et le SITELESC ont décidé d’amplifier leurs actions communes.


A partir de juin 2000, la collaboration entre le SITELESC et le CNFM s’est concrétisée par une convention annuelle de collaboration, renouvelée en 2001 et 2002.
Parallèlement, le SITELESC et les 12 établissements de rattachement des pôles CNFM ont créé en accord avec le ministère chargé de l’enseignement supérieur, un Groupement d’Intérêt Public (GIP), opérationnel depuis début 2002.
L’objectif de cette collaboration SITELESC-CNFM est de permettre la meilleure adéquation possible, au niveau qualitatif comme au niveau quantitatif, des formations de spécialistes de haut niveau aux emplois des industries et sociétés de service de la microélectronique. Les actions menées en commun par le CNFM et le SITELESC sont les suivantes :


  • définition des métiers de la microélectronique et des cursus de formation correspondants,

  • évaluation des flux de diplômés nécessaires au marché de l’emploi et bilan des flux sortants,

  • définition de stages permettant de perfectionner les ingénieurs et techniciens en fonction dans les entreprises,

  • définition des moyens à mettre en œuvre dans les services centraux et les pôles du CNFM pour la réalisation des travaux expérimentaux des étudiants et des stagiaires,

  • communication auprès des étudiants, des directeurs ou présidents, et des responsables de formation des écoles d’ingénieurs et universités, des informations et moyens disponibles concernant la formation en microélectronique,

  • étude de l’adéquation entre les pôles CNFM et les industries microélectroniques.


Fonctionnement du GIP CNFM


Depuis sa création en février 2002, le GIP se réunit en assemblée générale (tenant lieu de conseil d’administration) 2 à 3 fois par an.


Le Conseil d’orientation, comprenant des représentants de l’ensemble des établissements utilisateurs des moyens communs du réseau, est réuni lors des journées pédagogiques de Saint-Malo.
Le GIP remplit pleinement son rôle de structure de concertation et d’animation des
13 partenaires impliqués. Jusqu’en 2005, le GIP a été très limité dans ses décisions et dans ses actions. D’une part, depuis sa création, les financements publics accordés au réseau sont nettement insuffisants, et d’autre part, ces financements publics n’étaient pas versés au GIP. Jusqu’en 2005, le GIP n’avait perçu que la contribution du SITELESC, utilisée pour constituer un fonds de réserve.
Depuis 2005, le GIP est coordinateur d’actions financées par le ministère chargé de la Recherche et de l’Enseignement supérieur et reçoit directement des financements publics.

Bilan des études communes



Adéquation de la formation au marché de l’emploi

L’adéquation de la formation en microélectronique au marché de l’emploi est une préoccupation permanente du réseau CNFM. Différents éléments permettent de définir des objectifs et des actions :







  • les rapports d’activité annuels du CNFM dressant le bilan des flux et profils de diplômés,




  • le résultat des débats des Journées Pédagogiques du CNFM,




  • les conclusions des groupes de travail communs CNFM-SITELESC.

Très globalement, ces études montrent, aujourd’hui comme par le passé, l’importance de la disponibilité de jeunes ingénieurs hautement compétents et opérationnels pour la compétitivité des entreprises. C’est un facteur essentiel permettant le développement des activités microélectroniques en France.


En 2002, le CNFM et le SITELESC ont réalisé une série de visites dans les principaux sites industriels de la microélectronique afin de rencontrer longuement les responsables techniques et de définir les compétences et les besoins en formation des futurs ingénieurs microélectroniciens.
Afin de répondre aux interrogations de la communauté universitaire d'une part et aux demandes du ministère d'autre part, le SITELESC et le CNFM ont décidé de lancer en 2006 une nouvelle étude sur les évolutions des métiers de la microélectronique et sur les conséquences qu'elles impliquent au niveau de la formation initiale des ingénieurs ou Masters. Cette étude repose sur une enquête menée grâce à une série de visite dans 10 sites des industries de la microélectronique. Elle permet d'obtenir une synthèse des réflexions et propositions de
40 interlocuteurs des entreprises : directeurs, directeurs de ressources humaines, directeurs de la recherche, directeurs et responsables des services techniques.
Il ressort clairement que plusieurs types de profils de jeunes diplômés ingénieurs sont souhaités par les entreprises. On distingue notamment les ingénieurs destinés à pourvoir les postes des futurs experts des industries pour lesquels la formation doit privilégier l'excellence des connaissances scientifiques et techniques et d'autre part les ingénieurs destinés aux postes de management pour lesquels une proportion plus importante d'enseignements sur l'entreprise et en Sciences humaines et sociales apparaît nécessaire. Cette industrie, comme les autres, offre une grande variété d'autres emplois dans différentes catégories : production, produit, marketing, …
En outre, la formation des ingénieurs doit préparer à un travail en réseau de groupes délocalisés dans un environnement global, multiculturel, avec une autorité qui n'est pas présente sur place.
De nombreux autres aspects des métiers et de la formation ont été mis en évidence lors des réunions dans les entreprises.
Les informations très riches issues de cette étude ont fait l'objet d'une présentation orale à la communauté des enseignants de la microélectronique lors des Journées pédagogiques 2006 de Saint Malo. Un texte écrit a été rédigé et largement diffusé auprès des établissements de formation, des entreprises et des ministères. Ce dossier est téléchargeable sur le site web du CNFM.

Globalement cette étude apporte des éléments d'information sur l'évolution des métiers, qu'ils relèvent de la technologie de fabrication ou de la conception des circuits intégrés analogiques ou mixtes.




Définition d’un programme pluriannuel de formation

Les bilans des concertations avec les représentants des entreprises et des établissements de formation ont conduit à la rédaction d’un plan national, régulièrement mis à jour faisant apparaître les éléments suivants :




  • Un besoin urgent de renouvellement et de mise à jour des moyens opérationnels dans les pôles du CNFM afin de stopper la dégradation de la qualité des enseignements pratiques.




  • La mise en place de moyens nouveaux spécifiques afin de favoriser la formation pratique dans les différents métiers relatifs à la conception des SOC, à la conception RF, aux microsystèmes et aux nanotechnologies.

A de nombreuses reprises, dans les dernières années, les responsables du SITELESC et du CNFM ont multiplié les démarches auprès des pouvoirs publics afin de faire aboutir le plan national de formation.




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