Contrat pluriannuel avec le ministère
Un contrat de développement 2005-2006
2005 a été une année d’intenses négociations avec le Ministère.
Après avoir travaillé sur diverses hypothèses, la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur (DGES) du Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MENESR) et le CNFM ont abouti à la rédaction, à l’approbation et à la signature en novembre 2005 d’un contrat de développement biennal pour 2005 et 2006 dans l’attente d’un contrat 2007-2010.
Ce contrat biennal 2005-2006 reprend l’essentiel des définitions du GIP CNFM et confirme sa mission essentielle de permettre la meilleure adéquation entre les métiers hautement qualifiés de l’industrie microélectronique et les connaissances et compétences des jeunes diplômés.
Ainsi le GIP CNFM doit d’une part coordonner les actions des établissements en matière de formation - initiale et continue de niveau L, M, D (Licence, Master et Doctorat) – en microélectronique et, d’autre part orienter les actions et les ressources dans un double but d’efficacité et d’économie des moyens. Le contrat MENESR-DGES/CNFM rappelle les moyens communs du réseau coordonnés par le GIP : services nationaux de CAO et Test et réseau des
12 pôles dont la moitié dispose de salles blanches.
Le contrat 2005-2006 est un contrat de transition, reconnaissant le réseau CNFM et permettant de maintenir son activité avec un support financier de la DGES qui reste à niveau faible. Au niveau quantitatif, les indicateurs de l’activité liés au contrat sont globalement stables : stabilité des flux d’étudiants et de l’utilisation des moyens en technologie, légère augmentation en conception et un recul en test où, dans ce domaine, il devenait urgent de renouveler l’équipement national devenu obsolète. Ces tendances sont observées à l’aide des résultats présentés aux paragraphes précédents de ce rapport.
Dans l’enveloppe financière nationale accordée pour 2005-2006, aucun investissement important indispensable aux innovations pédagogiques majeures n’est possible.
Néanmoins, l'existence de ce contrat biennal a permis au CNFM de consacrer des forces à la mise en place de certaines actions et surtout à la réflexion quant au futur du réseau national du CNFM.
Le contrat 2005-2006 prévoit explicitement la prolongation possible dans le cadre d’un contrat quadriennal 2007-2010 ce qui permettrait au réseau CNFM de disposer enfin d’une perspective à long terme.
Perspectives 2007-2010
Depuis plusieurs mois, le GIP CNFM travaille afin d’apporter les précisions utiles à l’élaboration de ce futur contrat, que ce soit en termes de bilan ou de projet pour 2007-2010 :
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Impact de la formation pratique dispensée à l’aide des moyens communs du réseau CNFM sur l’adéquation formation-emploi en microélectronique. Cet aspect constituait un élément important de l'enquête menée auprès des industriels du SITELESC.
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Evolution du rôle du CNFM compte tenu de la mise en place du LMD.
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Evaluation de la plus value du GIP par rapport à l’action propre aux établissements d’enseignement supérieur.
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Définition, en commun avec les établissements et les entreprises de la microélectronique (SITELESC) d’une stratégie prenant en compte l’évolution de ce secteur industriel et les priorités des universités et écoles d’ingénieurs.
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Ce projet précise notamment la stratégie du CNFM par rapport à la nanoélectronique et aux nanotechnologies. Il prend en compte la structuration nationale en pôles de compétitivité.
Dans l’esprit général de la Loi Organique relative aux Lois de Finance (LOLF), le GIP CNFM se fixe des objectifs quantitatifs mesurés par des indicateurs et s'engage à rendre compte de l’utilisation des moyens financiers qui lui auront été attribués.
A l'issue de nombreuses concertations avec nos partenaires industriels et avec les établissements de formation, le GIP CNFM a présenté à la DGES en novembre 2006 une note politique détaillée en vue de l'établissement d'un contrat quadriennal 2007-2010.
Conclusion
En 2005-2006, le CNFM a poursuivi sa principale activité de mise à disposition des moyens expérimentaux communs pour la formation en microélectronique.
Globalement, l’activité est en légère croissance que l'on considère l’utilisation des moyens ou le nombre d’utilisateurs.
L’activité en formation initiale est globalement stable : légère augmentation de l’utilisation des moyens en conception et test et légère diminution en technologie et caractérisation.
Les moyens communs du CNFM sont toujours largement utilisés pour la formation par la recherche. Le support technique à la recherche concerne environ 70 laboratoires répartis sur toute la France. L’activité de formation continue et de transfert ne représente toujours qu’une faible part de l’activité totale. Le nombre de spécialistes diplômés au niveau Master (ingénieurs et autres) est stable.
En 2005-2006, le service national de CAO a poursuivi sa tâche de mise à jour des logiciels avec notamment une progression des nombres de sites équipés avec Altera, Xilinx et Synopsys. La formation des formateurs est restée importante sur les logiciels Cadence, Xilinx et Altera.
Le service national de test et le GIP ont entrepris le remplacement du testeur national de Montpellier afin d'offrir de nouvelles possibilités au réseau et de redynamiser cette activité.
Les actions communes concernent également : la réalisation des journées pédagogiques nationales (avec une forte participation de la communauté microélectronique en décembre 2006), une manifestation pour les 20 ans des services nationaux de Montpellier, les actions de communication par la revue « La Puce à l’Oreille », une nouvelle plaquette nationale et le site internet du CNFM.
En 2006, une action de renforcement de l'enseignement des nanotechnologies a pu être initiée grâce à un soutien spécifique du ministère chargé de l'Industrie.
2006 a également permis la signature d'un accord cadre avec un établissement marocain, l'EMI de Rabat afin de collaborer pour la mise en place d'un réseau de mutualisation des moyens et des compétences.
La collaboration CNFM-SITELESC se poursuit activement au sein du groupement d’intérêt public.
En 2006, le GIP CNFM a mené une enquête approfondie auprès des principaux sites industriels sur les métiers et les besoins en formation des ingénieurs micro et nanoélectroniciens. Les résultats de cette étude ont été largement diffusés.
Un contrat de développement 2005-2006 a été signé en 2005 entre la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur (DGES) et le GIP CNFM garantissant un financement du réseau pour les années 2005 et 2006. Ce contrat permet de maintenir l’activité mais à un niveau de financement insuffisant pour permettre tout développement important et toute innovation pédagogique majeure. Ce contrat 2005-2006 prévoit explicitement l’établissement d’un contrat quadriennal 2007-2010 donnant ainsi une perspective de visibilité à long terme de l’action du CNFM. Un projet du GIP CNFM a été déposé auprès de la DGES en vue de l'établissement de ce contrat.
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