Habilitation des diplômes

2.Compétences attendues à l’issue de la formation

Les compétences acquises à l’issue du master assurent une implication opérationnelle immédiate au sein d’un laboratoire de recherche pour la préparation d’un doctorat ou au sein d’une entreprise dans une activité de cadre dans le secteur d’activité de la spécialité ou les domaines connexes.

Elles correspondent aux capacités suivantes qui seront des objectifs de formation pour les deux années :

• 
  Maîtriser les connaissances de son domaine de spécialité
  
• 
  Maîtriser à un niveau « débutant » les compétences d'un cadre dans ce domaine d'activités
  
• 
  Relier des connaissances issues de domaines différents
  
• 
  Formuler un raisonnement rigoureux
  
• 
  Travailler en autonomie en établissant des priorités, en gérant son temps et s’auto-évaluant.
  
• 
  Recherche et synthèse de documents bibliographiques
  
• 
  Évaluer la qualité (fiabilité et validité) de l’information et de ses sources
  
• 
  Acquérir les compétences expérimentales nécessaires à l'activité du laboratoire
  
• 
  Analyser, comprendre et mettre en oeuvre une méthodologie de recherche
  
• 
  Communiquer clairement et précisément, à l'écrit comme à l'oral en maîtrisant les outils actuels de la communication.
  
• 
  Maîtriser l'anglais dans un contexte professionnel.
  

Au cours de la deuxième année, le niveau de maîtrise de ces compétences permet une prise d'autonomie amenant l'étudiant à conduire son projet pour lequel il est capable :

– de s’intégrer et contribuer à un collectif de travail

– d’identifier les rôles, les missions et l’organisation d’un collectif de travail

– de faire l’état des lieux de manière synthétique d’un domaine de recherche ou d’activité

– de poser et analyser une problématique scientifique

– d’identifier et mettre en œuvre les différentes étapes de sa résolution

– de faire la synthèse de résultats acquis et de perspectives ouvertes

– de présenter, justifier ses résultats et son activité

– de dialoguer avec des partenaires ou spécialistes d’autres domaines

– de rédiger et de proposer un projet d’activités

– de coordonner les activités autour d’un projet.

III.CONTEXTE

1.Positionnement de la formation dans l’offre de l’établissement

L'origine des étudiants du master sont d'une part ceux provenant des licences de chimie (LC), de chimie physique (LCP), et de la licence mathématiques, physique, chimie (MPC). L'arrivée d'étudiants d'IUT, de BTS ou de classes préparatoires en deuxième ou troisième année de licence complète ce flux initial.

La spécialité « Chimie et Biologie » accueille pour une fraction importante des étudiants de la licence « Chimie et Biologie » portée par la Faculté des Sciences de la Vie.

La licence professionnelle « chimie analyse contrôle » conduit également quelques étudiants au master.

Le document tableau-offre-formation-2013-2017-master résume et synthétise ces informations (voir annexe).

Aux interfaces de la biologie et de la physique, la mention chimie du master associe dans ses spécialités la Faculté des Sciences de la Vie, la Faculté de Pharmacie, l'UFR de Physique et Ingénierie, la Faculté d'odontologie. L'intervention d'enseignants de la Faculté de Chimie dans les formations de ces composantes représente presqu'un tiers de la charge totale d'enseignement de la composante en volume horaire.

A l'interface avec la physique, les instituts pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC), Charles Sadron (ICS), de physique et de chimie des matériaux (IPCMS) dont les thématiques de recherche sont réparties sur la physique et la chimie accueillent régulièrement les étudiants du Master.

A l'interface avec la biologie, les Instituts de biologie moléculaire et cellulaire (IBMC), de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC), de Biologie Moléculaire des Plantes (IBMP), le laboratoire de Génétique Moléculaire, Génomique, Microbiologie (GMGM), le laboratoire de Biomatériaux et Ingénierie Tissulaire et les laboratoires de la Faculté de Pharmacie sont de même des lieux d'accueil des étudiants du master.

Pour quelques spécialités, nous avons affiné avec la ou les composante(s) partenaire(s) le positionnement et la complémentarité des spécialités voisines ainsi que les objectifs de formation de chacune.

Ainsi, à l'interface Chimie et Biologie, le nouveau parcours « chimie pour le médicament » de la mention « sciences du médicament » portée par la Faculté de Pharmacie pourra accueillir des étudiants de chimie. Réciproquement, une initiation aux thématiques du médicament sera assurée dans la spécialité « Chimie et Biologie » de la mention chimie par le biais d’une mutualisation d'UE avec ce parcours.

Pour l'interface avec la physique, le parcours « chimie des matériaux » reste en relation forte avec les spécialités de la mention « matériaux ». La mutualisation sera forte pour la première année et les passages d’une formation à l’autre à l'issue du M1 seront possibles.

Pour la spécialité Chemoinformatique et modélisation, les UFR de Mathématiques et Informatique et de Physique et ingénierie sont associées et contribuent sous la forme d'UE spécifiques. De plus la faculté de chimie est associée au parcours « chimie pour le médicament » de la mention « sciences du médicament » au travers d'UE mettant en pratique les outils de la Chemoinformatique.

2.Place de la formation dans l’environnement régional voire national

La structure de la mention avec ses deux troncs communs couvre tous les domaines de la chimie, sa spécialisation en seconde année s'appuie sur les domaines d'excellence de la recherche en chimie strasbourgeoise : chimie moléculaire et supramoléculaire, chimie biologique, biophysicochimie, nanochimie, modélisation et chimie théorique, sciences analytiques, spectroscopies, chimie des matériaux, chimie de l'environnement, chimie des systèmes complexes (LABEX).

La structure de la mention prévoit également simultanément des filières professionnalisantes dans les principaux domaines en adéquation avec les besoins économiques régionaux, comme en atteste l'étude d'opportunité réalisée par le CFA partenaire Afi24.

De par sa couverture thématique, sa structure hiérarchisée et ses ouvertures professionnelles, cette offre est ainsi unique à l'échelle régionale.

L'ensemble des filières s’appuient sur des unités de recherche dont l’expertise dans le domaine est internationalement reconnue et se caractérisent par des taux d’insertion très élevés.

Trois spécialités « chimie moléculaire et supramoléculaire », « chimie verte » et « chemoinformatique et modélisation» sont les premières à avoir été conçues et sans équivalent à ce jour au niveau régional comme national.

La spécialité « Nanomatériaux et Biophysicochimie » est complémentaire de la mention « Matériaux » portées par la composante « Physique et Ingénierie » au niveau régional. Destinée aux chimistes-physicochimistes, elle s’appuie sur les unités de recherche auxquelles est adossée cette mention et à des laboratoires spécialisés dans le domaine de la nanochimie, de la chimie supramoléculaire et de biophysicochimie. Elle comporte de plus un parcours destiné aux étudiants s’orientant vers la préparation à l’agrégation de chimie, préparation pour laquelle notre formation se distingue au plan national.

En 2010, 7 étudiants sur 8 ont été admissibles à l'agrégation de chimie, 3 ont été admis, les 5 autres ayant été admis au CAPES. Des résultats équivalents voire meilleurs ont été obtenus les années précédentes.

La spécialité « Chimie et Biologie » s’inscrit dans un domaine d’excellence régional au sens trinational (voir le projet de Région Métropole du Rhin Supérieur), en partenariat avec toutes les unités de recherche de biologie au sein desquelles la chimie est utilisée.

La spécialité « Sciences analytiques » est au niveau régional une formation recouvrant l’ensemble des domaines du secteur, en appui sur les équipes de recherche reconnues du domaine en particulier dans les secteurs de la biologie et de la santé, de l’environnement et de la qualité. C’est une filière orientée aussi bien vers une formation doctorale que vers l’insertion professionnelle dans les entreprises régionales, nationales ou internationales avec deux parcours (Environnement et Bio-industries) qui seront en apprentissage.

De même, dans le domaine de la chemoinformatique, la spécialité « In Silico Drug Design » est en cohabilitation avec l'université Paris 7.

La spécialité « Chemoinformatique et Modélisation » propose, par le jeu de mutualisations, un premier semestre complet pour cette formation. La spécialité « In Silico Drug Design » fait d'ailleurs partie de l'offre de formation de la mention. Cette formation étant portée par Paris 7, elle devra être évaluée dans le cadre des masters proposés par Paris 7. C'est pourquoi elle n'est pas décrite dans ce document, l'accent étant mis sur les formations devant être évaluées.