Intelligence territoriale, le territoire dans tous ses états



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La veille territoriale


Dans le concept de l’intelligence territoriale nous distinguons deux axes fondamentaux ; à savoir, latéral et vertical. Le premier a pour objectif de mesurer le réservoir de potentiel d’action locale à travers le territoire physique tandis que le second organise les liaisons et relations entre ce territoire physique et ses représentations virtuelles.

Ainsi, la première mission du processus d’intelligence territoriale consiste en la détection des compétences locales jusqu’à l’organisation de leur transfert. Dans ce cadre, l’action de la veille territoriale a pour objet de repérer, observer et inventorier les acteurs « locaux », leurs compétences et leurs interrelations.

Du fait que les NTIC sont aujourd’hui globalement intégrés dans tous les échelons territoriaux, nous avons choisi dans un premier temps, de réaliser l’action de veille sur les acteurs et leurs réseaux en utilisant les méta-moteurs disponibles sur Internet. Cette approche verticale de la veille territoriale nécessite que les résultats obtenus soient vérifiés auprès de la réalité existante. Elle s’effectue à travers le territoire physique, ses acteurs, leurs diverses compétences et leurs interrelations. Ceci constitue l’approche latérale. Cela signifie que cette dernière permet de vérifier les résultats obtenus par l’approche verticale. Nous pensons que cette vérification nécessaire peut être faite par une enquête sur les acteurs que nous avons identifiés dans notre action de veille.

Notre étude se limite à l’identification des principaux acteurs et réseaux des acteurs « locaux » impliqués dans la gestion et la protection des milieux aquatiques maritimes et terrestres. Nous présenterons les premiers résultats de cette identification dans le chapitre suivant.



Comment ces acteurs accordent-ils du crédit à l’information reçue ? Comment le processus de communication va-t-il contribuer à l’établissement des réseaux et au transfert des compétences ?
      1. Le capital formel


Comme nous l’avons évoqué précédemment, la création de contenus a pour objectif que les différents acteurs impliqués dans le développement local s’échangent des informations. Lorsque ces acteurs reconnaissent une valeur ajoutée à l’information reçue pour atteindre leurs propres objectifs, ils s’engagent alors dans un processus de communication avec les acteurs émetteurs. Si à partir de ces communications les acteurs reconnaissent réciproquement qu’ils partagent des objectifs collectifs, ils peuvent dès lors, établir des relations réticulaires.

Néanmoins, les transferts de compétences entre ces acteurs ne se réalisent pas naturellement. Afin d’établir entre eux un véritable échange des compétences, il est nécessaire qu’ils s’approprient ce que nous désignons par capital formel (Bertacchini, 2004).


Cette dernière notion peut être définie comme l’engagement des acteurs à adhérer à une identité collective, c’est à dire qu’ils se reconnaissent des valeurs ou des codes communs et qu’ils s’engagent effectivement dans un partage des informations. Cela signifie qu’à travers leurs interactions, ces acteurs établissent un consensus dans les règles et procédures qui seront à la base d’un véritable échange de leurs compétences.

Dans le cadre du développement local, il est dès lors nécessaire d’envisager la méthode d’établissement des échanges transversaux de compétence à travers ces réseaux.



Conclusion
En conclusions de notre article nous pouvons constater que la démarche du développement d’un pôle de compétitivité marin en région PACA est fortement dépendante de la volonté d’échange entre les acteurs locaux. Cette volonté s’est récemment affichée par la mobilisation des acteurs lors de l’appel à projets du pôle de compétitivité ‘Mer, Sécurité & Défense’. L’absence de préoccupations liées à cette énergie vitale et le manque de concertation entre les acteurs et d’échanges compromettraient le développement prévu.
Ligne tendancielle
Nous réunissons dans ce paragraphe les principales données relatives aux réserves, à l’état de la qualité des eaux et à sa consommation par les riverains.

  1. 80 % des pollutions sont d’origine terrestres & humaines (Cf : Plan Bleu).

  2. 50 à 75% des eaux françaises sont fortement dégradées,

« sans même prendre en compte de nombreux polluants

(Rapport du Muséum d'histoire naturelle, 6 juin 2005).



  1. - de 50% des eaux du territoire métropolitain pourront atteindre le bon état écologique requis d'ici 2015. (directive cadre 2000)

  2. 8 pays riverains utiliseront 100% de leurs ressources d’eau en 2025.



Le projet de développement local
Ayant pour objectif de réunir les initiatives des approches réticulaires que les interactions entre les acteurs ont établies précédemment, l’intelligence territoriale s’intéresse à la mise en réseau des porteurs de projets pour définir les actions de développement local.
Pour les identifier, il est nécessaire d’analyser les liens existants entre chacun des acteurs de ces réseaux repérés dans notre action de veille. Cette analyse peut être effectuée par une enquête les concernant à titre individuel. Par ailleurs, le fait que l’intelligence territoriale vise l’intégration des TIC dans l’ensemble des échelons territoriaux dans le cadre du développement, nous permet d’effectuer une analyse par l’utilisation des outils de la CMO comme par exemple, la cybermétrie.
Dans le cadre du programme de recherche « Mainate »81 mené au sein du Laboratoire Lepont, des outils ont été développés afin de représenter le territoire virtuel. Ces dispositifs socio-techniques permettent de visualiser les liens et les distances entre les acteurs sous forme d’une cartographie. De cette cartographie nous pouvons déterminer qui sont ces acteurs porteurs au sein des interactions. Par une médiation l’intelligence territoriale vise à inciter ces acteurs porteurs à négocier et à définir ensemble leurs futures actions dans le cadre du développement local.
L’approche exogène
L’approche exogène comme appliquée dans le processus de l’intelligence territoriale vise à contribuer à la visibilité du territoire sur un plan « local » autant que « global ». Comme il est mentionné dans l’introduction de l’appel à projets cette lisibilité constitue « un facteur d’attractivité, mais aussi un label commercial à ne pas négliger ». L’objectif de l’approche exogène du développement local consiste en la diffusion de l’information à l’extérieur du complexe local. « Après avoir reconnu en interne les compétences mobilisables localement, il faudra les faire connaître et reconnaître, les faire valoir » (Bertacchini, 2004).
Cette diffusion de l’information s’effectue à travers les deux dimensions que nous avons déjà évoquées dans l’approche endogène : A savoir à travers les axes latéraux et verticaux.

Dans la dimension latérale, qui fait référence au territoire physique, cette diffusion peut être effectuée par des formations, des présentations ou des expositions (temporaires ou permanentes) vers la population du territoire physique. Cette diffusion va encore renforcer l’implication des citoyens dans la création des contenus telles qu’évoquées précédemment.

La transmission de l’information dans la dimension verticale consiste en la diffusion dans l’espace virtuel, voire l’Internet. Dans ce cadre nous pensons plus particulièrement à la création de portails des contenus territoriaux ou thématiques.


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