Madi Jennifer



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2) Carburants gazeux :

Parmi les autres solutions, on trouve le Gaz de Pétrole Liquéfié (ou GPL) et le Gaz Naturel Véhicule (ou GNV).



  1. Le GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié) :

Définition :

Le gaz de pétrole liquéfié ou GPL est un mélange d'hydrocarbures légers stocké à l'état liquide et issu du raffinage du pétrole (40 % des ressources mondiales) et plus généralement du traitement du gaz naturel (60 % des ressources mondiales).


Le GPL est composé d’environ 80% de butane (C4H10) et 20% de propane (C3H8). En Italie ou dans d’autres pays européens, les proportions peuvent varier. C'est un carburant dit propre, issu du raffinage du pétrole brut.

Il existe plus de 4 millions de véhicules roulant au GPL dans le monde dont 1 million chez nos voisins italiens ! La France reste à la traîne avec seulement 110.000 véhicules équipés. Pourtant, les administrations ont des obligations : l'article 8 de la loi de 1996 sur l'air incite les gestionnaires de parcs automobiles publics à acquérir au moins 20 % de véhicules à carburant propre - GPL, GNV, électricité.



Principe de fonctionnement :

La bicarburation essence/GPL nécessite la mise en place d’un second réservoir. L’approvisionnement du GPL se fait par un orifice d’emplissage spécifique. Le réservoir supplémentaire est souvent placé dans le coffre ou sous le châssis.

Le passage du GPL à l’essence se fait automatiquement au cas où le GPL serait épuisé. Un calculateur électronique gère le système et assure un fonctionnement optimal du moteur. Une jauge spécifique se trouve sur le tableau de bord. Le commutateur situé au tableau de bord permet de passer manuellement d’un mode de carburant à un autre, à tout moment (même sur l’autoroute).

Avantages et inconvénients :

techniques :

L'homogénéité du mélange air-GPL donne une meilleure régularité du couple moteur aux bas régimes mais perd environ 5% de puissance à haut régime. Les reprises se font plus souples. Le fonctionnement du moteur est plus silencieux et les vibrations diminuent. Contrairement aux carburants classiques, la combustion du GPL ne laisse aucun dépôt (calamine) et procure au moteur et au lubrifiant une longévité accrue. Les révisions peuvent être espacées tous les 30000 km.

La surconsommation du GPL de l’ordre de 15 à 20 % par rapport aux carburants traditionnels est contrebalancée par un coût à la pompe inférieur aux carburants classiques, et par l’amortissement rapide de l’investissement. (40 à 50000 km en moyenne).

Il existe un inconvénient majeur à l’encombrement. Le réservoir peut amputer le volume du coffre. Toutefois, les constructeurs proposent dès la conception de leurs modèles une version GPL avec réservoir intégré. Il est possible de loger les réservoirs sous le plancher. Il existe aussi des réservoirs « toriques » qui prennent la place de la roue de secours, celle-ci étant remplacée par une bombe anti-crevaison.

Pollution évitée :

 Les gaz d’échappement sont exempts de poussière, de plomb et de souffre

 Les émissions en oxyde de carbone sont réduites principalement en circulation urbaine

 Par rapport au SP95, le GPL permet une réduction des émissions :



  • Oxyde d’azote (Nox) de 15 à 40%

  • Oxyde de carbone (CO) de 20 à 60%

  • Gaz carbonique (CO2) d’environ 10%

  • Hydrocarbure (HC) de 30 à 60%

 Par rapport au gazole, le GPL permet de réduire de :

- 50% les émissions d’oxyde d’azote,


- 50% celles des monoxydes de carbone,
- 90% celles des hydrocarbures et particules.

économiques :

Il existe aujourd’hui plus de 1500 stations-service qui distribuent du GPL sur l’ensemble du territoire français.

L’inconvénient majeur est que l’investissement initial est plus important. Mais Le prix du GPL (0,63€ le litre)permet d’amortir rapidement le coût d’équipement du véhicule et le GPL est également économique à l’entretien. De plus, l’amortissement du véhicule est plus rapide.

Les contribuables qui achètent un véhicule fonctionnant au GPL ou en bicarburation essense-GPL (également au GNV ou avec une énergie mixte) peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt d'un montant de 1.525 ou 2.300 euros. La même possibilité est offerte à ceux qui prennent en location avec option d’achat ou de location souscrit pour une durée d'au moins deux années un véhicule propre.

Afin d'encourager la diversification énergétique et de soutenir le développement du parc de véhicules peu polluants, il a été proposé, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2006, de porter le crédit d'impôt pour un véhicule propre de 1.525 euros à 2.000 euros dans la majorité des cas, et à 3.000 euros au lieu de 2.300 euros lorsque l'acquisition d'un véhicule propre s'accompagne de la mise au rebut d'un véhicule ancien dont la mise en circulation serait antérieure au 1er janvier 1997, au lieu du 1er janvier 1992 actuellement. Cependant, le Sénat a décidé de conditionner le versement de cette aide aux seules voitures n'émettant pas plus de 140 grammes de CO2 par kilomètre.


Ce qui revient à exclure la quasi-totalité des modèles GPL en circulation, car le gaz de pétrole liquéfié convient mal aux plus petites voitures, faibles émetteurs de CO2. Dans la pratique, seuls quatre modèles Renault (2 Twingo et 2 Clio), plus peut-être une ou deux Chevrolet (ex-Daewoo) devraient répondre à ces nouveaux critères, alors que 66 modèles étaient éligibles en 2004, sans parler des véhicules d'occasion transformés par leur propriétaire. Ce qui risque d'asséner un coup fatal à la filière du GPL, laquelle a nécessité un investissement de 200 millions d'euros pour créer un réseau dans les stations services, nettement surdimensionné : les quantités de gaz commercialisées s'avèrent sept fois inférieures aux capacités installées de 1 million de tonnes par an.



b) Le GNV (Gaz Naturel Véhicule) :
Alors que plus de 4 millions de véhicules roulent au GNV dans le monde, seulement 3.000 circulent en France. Avec un pétrole cher et les objectifs fixés par le protocole de Kyoto, la France s'est récemment fixé l'objectif de 100.000 véhicules en 2010.

Définition :

Le GNV est composé de 90% de méthane (CH4) comprimé, stocké en réservoir et distribué sous forme d'injection gazeuse.

La combustion de cet hydrocarbure naturel ne produit ni oxyde de soufre, ni plomb, ni poussières, ni fumées noires et peu d’oxyde d’azote et dégage le moins de monoxyde de carbone.

Principe de fonctionnement :

Une voiture au gaz naturel est un véhicule essence standard, modifié d’origine par le constructeur, équipé simplement d’un ou de plusieurs réservoirs, d’une jauge et d’un circuit d’alimentation moteur supplémentaire pour le gaz naturel. Les voitures actuellement disponibles sur le marché sont appelées véhicules à bicarburation gaz/essence, puisque fonctionnant avec les deux énergies.



Avantages et inconvénients :

techniques :

Le GNV s’utilise pour l’instant en bicarburation et nécessite donc une adaptation du moteur à leur consommation. Un second réservoir indépendant, un commutateur permettant de passer du mode gaz à l’essence (ou l’inverse) et un système d’injection de gaz.

Plus contraignant que le GPL en terme de stockage, le GNV présente toutefois l’avantage de réserves naturelles plus importantes que celles du pétrole. En effet, le gaz naturel est disponible dans de grandes quantités. Plus de 60 ans de consommation mondiale au rythme actuel sont d’ores et déjà comptabilisés. Et 200 ans de consommation sont prévus selon les estimations. Mais cette énergie de substitution est non renouvelable.

Grâce à son réservoir au gaz naturel, un véhicule bicarburation peut parcourir en moyenne 300 km de plus qu’un véhicule classique. En effet, à l’autonomie gaz naturel (de 200 à 500 km selon les modèles) vient s’ajouter celle liée au contenu du réservoir essence qui demeure généralement inchangé. Le véhicule roule en priorité au gaz naturel et le passage à l’essence se fait automatiquement dès que le réservoir de gaz naturel est vide.

La faible teneur en carbone du méthane fait du GNV un carburant propre qui présente des avantages pour l’environnement, tant sur les émissions de polluants réglementés, que sur les émissions de polluants non encore réglementés : CO2, composés organiques volatils (toluène, benzène, xylène...).


La chaîne du gaz naturel utilisé comme carburant émet aujourd’hui 15% de moins de gaz à effet de serre que la chaîne de l’essence et obtient des résultats comparables aux meilleurs diesels.

Pollution évitée :

  • 25 % de moins de CO2 qu’un véhicule équivalent fonctionnant à l’essence,

  • 10 % de moins qu’un véhicule équivalent fonctionnant au gazole.

  • Le GNV permet de réduire fortement les émissions de polluants : oxyde de carbone (CO), hydrocarbure (HC), oxyde d’azote (NOX), particules.

  • Le GNV permet de supprimer les odeurs et les fumées noires. Il répond ainsi à l'une des préoccupations des populations urbaines : les nuisances sonores et olfactives.


économiques :

En 2005, le ministre de l’écologie prévoyait l’augmentation du crédit d’impôt pour les véhicules propres, c’est à dire les voitures hybrides ou électriques ou roulant au GPL ou au GNV, pour 2006. Cependant, le Sénat a décidé de restreindre le versement de cette aide aux seules voitures n'émettant pas plus de 140 grammes de CO2 par kilomètre. Les véhicules fonctionnant au GNV (gaz naturel véhicule), défendus principalement par Citroën, risquent donc de perdre leur bonus fiscal.



Actuellement :

Plus de 4 millions de véhicules roulent au gaz naturel à travers le monde, dont 500 000 véhicules en Europe. En Europe, l’Italie est aujourd’hui le leader en matière de gaz naturel, avec plus de 400 000 véhicules équipés, grâce à la mise en place de tarifs attractifs et d’une taxation favorable. L’Allemagne est un marché en forte expansion avec près de 20 000 véhicules en circulation. Le gaz naturel rencontre également un fort succès dans les pays en voie de développement, le carburant étant moins coûteux que l’essence ou le gazole, et n’imposant pas de construire des installations de raffinage. L’ Inde et l’Egypte enregistrent des fortes progressions en ce sens. Sur le continent américain, les principaux marchés sont l’Argentine, avec 1 200 000 véhicules, le Brésil, avec 600 000 véhicules, et le Vénézuéla avec 50 000 véhicules. Aux Etats-Unis, qui comptent déjà 130 000 véhicules, le développement du gaz naturel comme carburant est impulsé par les grandes villes américaines comme New York ou Los Angeles, qui renouvellent actuellement leurs flottes municipales par des bus au gaz naturel. En Asie, les leaders sont le Pakistan avec 540 000 véhicules, et le Japon avec plus de 18 000 véhicules.

En juin 2005, François Loos, Ministre délégué à l'Industrie avait réuni à Bercy, l'Association Française du Gaz Naturel pour Véhicules (AFGNV) et ses principaux membres énergéticiens, constructeurs automobiles et distributeurs de carburant : Gaz de France, Total, Carrefour, Renault Trucks, Renault et PSA Peugeot Citroën, en vue de signer un protocole pour le développement de la filière du Gaz Naturel pour Véhicules (GNV).

Le Ministre avait déclaré que si le pétrole continuera très longtemps d'y jouer un rôle essentiel, […] il y a une place pour des énergies alternatives. Reconnaissant qu'à plus long terme, l'hydrogène pourrait émerger comme un vecteur énergétique important, le GNV constituait déjà une véritable alternative aux carburants traditionnels, s'en distinguant par un pouvoir calorifique élevé, des émissions réduites de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre ainsi que le faible bruit émis lors de sa combustion.

Fin 2004, près de 1 600 bus (environ 10 % de la flotte française) et plus de 300 véhicules de propreté (Bennes à Ordures Ménagères) roulaient au gaz naturel dans plus de la moitié des grandes villes de France.

L'objectif de la France est d'atteindre 100.000 véhicules en circulation en 2010 mais la distribution de ce carburant devra être démocratisée, notamment sous deux formes : appareil de remplissage à domicile et bornes GNV dans des stations-service classiques (300 en 2010) pour pouvoir décoller.

Récemment, GDF et Peugeot-Citroën ont lancé une initiative pilote en Haute-Garonne ayant pour objectif la commercialisation auprès des particuliers d'une Citroën C3 roulant au gaz naturel (GNV).

« Toulouse, l’énergie par nature » : Gaz de France lance le carburant gaz naturel avec Citroën
Dans un contexte de hausse du prix du pétrole, GDF et Peugeot-Citroën ont lancé une initiative pilote en Haute-Garonne ayant pour objectif la commercialisation auprès des particuliers d’une Citroën C3 roulant au gaz naturel (GNV).

Avec 7.000 véhicules dont 1.600 bus, le GNV n'a pas encore décollé en France essentiellement du fait qu'il n'existe pas à l'heure actuelle de réseau de stations de distribution publique de gaz naturel. Mais la prise de conscience des dangers de la pollution atmosphérique, du réchauffement de la planète et des réserves limitées en pétrole remet à l'ordre du jour certains carburants alternatifs, qu'on croyait définitivement disqualifiés en France.




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