RTE exploite, entretient et développe le réseau français d’électricité.
Avec 100 000 km de circuits à haute et très haute tension, 45
lignes transfrontalières, nous contribuons de manière déterminante
au développement du marché européen de l’électricité.
RTE, c’est aujourd’hui un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros et
8500 collaborateurs qui s’investissent au quotidien pour garantir le
bon fonctionnement et la sûreté du système électrique français.
Nos missions
de service public
Développer les infrastructures de réseau
Gérer les flux d’électricité sur le réseau
Contribuer au bon fonctionnement
du marché de l’électricité.
Le 1
er
réseau
électrique d’
Europe
est avant tout
un
réseau
de
compétences,
les vôtres
RTE recrute
des jeunes diplômés
H/F
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www.rte-france.com
régie
:
conception
:
22
SECTEuR
>
É n E R g I E - E n v I R o n n E M E n T
Il s’agit là d’autant d’opportunités pour des profils venus de
filières «vertes» tout comme pour ceux du génie civil. Cela va
du responsable exploitation, en passant par l’ingénieur étu-
des, techniques / ingénierie / projets, responsable dévelop-
pement, chargé de travaux, sans oublier quelques postes en
finance et marketing...
Mais l’énergie n’est pas le seul débouché. L’eau et tous les
métiers tournant autour de l’assainissement sont en plein
développement. Là, les entreprises privilégieront les profils
d’ingénieurs. Elles auront aussi souvent la démarche d’aller
puiser dans leurs propres campus. Ainsi chez Degrémont,
100 jeunes diplômés vont venir grossir les rangs de cette filiale
de GDF Suez. «Nous travaillons avec les étudiants dans une logi-
que de pré-embauche, en leur proposant des stages et des contrats
d’apprentissage afin de les former aux spécificités techniques de
nos métiers. Les jeunes professionnels sortis d’école se voient quant
à eux proposer soit un premier emploi, soit un VIE sur l’une
de nos affaires en France ou à l’international», explique-t-on
chez Degrémont. Quant à Sibylline, filiale de Lyonnaise des
Eaux, l’entreprise embauche et 60% de ses recrutements se
font auprès de jeunes de moins de 30 ans.
Des débouchés très ouverts
De manière plus
transversale, deux autres débouchés s’offrent aux jeunes
diplômés, plus spécifiquement dans le domaine de l’environ-
nement. Tout d’abord, la plupart des grands groupes indus-
triels et de services crée une division dédiée afin de pouvoir se
revendiquer eco-friendly. Le profil ingénieur environnement
est alors chassé. Difficilement quantifiables, les besoins sont
bien réels et les candidatures spontanées bienvenues pour des
postes souvent évolutifs. Enfin, les collectivités locales sont
de plus en plus friandes
de jeunes diplômés. Cha-
que année, ce sont environ
1500 postes qui font l’objet
de recrutement, ce nombre
s’accroissant avec le temps.
Charles Croix-Fry
De son côté, le leader européen des services énergétiques,
Dalkia, filiale de Veolia Environnement et d’EDF, prévoit
cette année d’embaucher «près de 10% des effectifs cadres
actuels, un chiffre qui est dans la continuité de 2008», expli-
que-t-on à la direction des ressources humaines. «Nos métiers,
en pleine évolution technologique – énergies renouvelables, effi-
cacité énergétique, réduction d’émission de CO
2
–, appellent de
nouvelles compétences. Nous recherchons donc de jeunes talents
et des profils confirmés, issus d’écoles d’ingénieurs généralistes
avec si possible une spécialisation énergétique et/ou thermique ou
d’écoles de commerce, qui après une expérience réussie en France
pourront prétendre à une carrière internationale.»
À la recherche de polyvalence
L’exemple de
Dalkia est symptomatique de l’évolution des recrutements de
ces secteurs d’activité où l’éventail des postes s’est considé-
rablement élargi. C’est ce que confirme Vanessa Vo Van du
cabinet de recrutement Hays : «Les entreprises recherchent de
jeunes chefs de projet qui soient à la fois techniques et commer-
ciaux. Une parfaite maîtrise de l’anglais est également indispen-
sable. Elles apprécieront aussi des compétences complémentaires,
comme de bonnes connaissances dans les domaines de l’électricité,
de la climatisation et du chauffage.»
Désormais, au sein de ces grands groupes, la diversification
est à l’ordre du jour et plus que jamais depuis le Grenelle
de l’environnement. Si leur activité principale reste articu-
lée autour de leur métier premier, tous ces acteurs annoncent
des programmes de développement soutenu dans les énergies
renouvelables. Tandis qu’Areva privilégie la filière éolienne,
Total a opté pour le solaire. Quant à EDF et GDF Suez, ils
sont présents sur les différents créneaux, mettant claire-
ment le cap sur le «mix énergétique».
En savoir plus
Les salons :
Salon de l’environnement
et des métiers durables
Du 17 au 19 juin 2009,
Musée de l’Homme – Paris
www.semd.fr
Environord
Du 10 au 12 juin 2009,
Grand Palais, Lille
www.salon-environord.com
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