Eùm’ biô sa-pin, Mon beau sapin,
Rwa dès grands bós, Roi des grands bois,
Quô ç’ quë j’ in.me vo vèr-dû-rë ! Qu’est-ce que j'aime ta verdure !
Quand, dés l’ î-vêr, Quand, par l'hiver,
Bós èt fou-reus Bois et fourrés
Sont dè-gar-nis Sont dépouillés
D’ toutes leûs biô-teus, De toutes leurs beautés,
Eùm’ biô sa-pin, Mon beau sapin,
Rwa dès grands bós, Roi des grands bois,
Vos war-deuz vo’n’ a-lû-rë. Tu gardes ton allure.
Vous quë l’ Noë Toi que Noël
A plan-teu chi Planta ici
Tout si blin-quant d’ lu-miê-rë. Tout si brillant de lumière.
Jo-li sa-pin, Joli sapin,
Come i sont doûs Comme ils sont doux
Èt vos bo-bons Et tes bonbons Èt vos jou-jous ! Et tes joujoux !
Vous quë l’ Noë Toi que Noël
A plan-teu chi, Planta ici,
Ô sint a-ni-vèr-sê-rë. Au saint anniversaire.
Eùm’ biô sa-pin, Mon beau sapin, Vo vèrte cou-pète Ta verte cime
Qui warde ène si bone om-bë, Qui conserve une si bonne ombre,
Èt dë l’ fwa qui Et de la foi qui Ën’ mét ja-més, Ne ment jamais,
D’ fi-dé-li-teu De fidélité Ô-tant quë d’ pés, Autant que de paix,
Eùm’ biô sa-pin, Mon beau sapin,
Vo vèrte coupète Ta verte cime
Eùm’ doune eùl douche i-mâ-jë. Me donne la douce image.
Mon père m’a donné un mari ….
Texte original
Mon père m'a donné un mari, - Mon Dieu, quel homme quel petit homme, ! - Mon père m'a donné un mari, - Mon Dieu quel homme qu'il est petit ! D'une feuille on fit son habit, - Mon Dieu, quel homme, quel petit homme ! - D'une feuille on fit son habit, - Mon Dieu quel homme, qu'il est petit ! Je l'ai perdu dans mon grand lit, - Mon Dieu quel homme, quel petit homme ! - Je l'ai perdu dans mon grand lit, - Mon Dieu quel homme qu'il est petit ! J'pris une chandelle et le cherchis, - Mon Dieu quel homme, quel petit homme ! - J'pris une chandelle et le cherchis, - Mon Dieu quel homme qu'il est petit ! A la paillasse le feu a pris, - Mon Dieu quel homme, quel petit homme ! - A la paillasse le feu a pris, - Mon Dieu quel homme qu'il est petit ! Je trouvai mon mari rôti, - Mon Dieu quel homme, quel petit homme ! - Je trouvai mon mari rôti, - Mon Dieu quel homme qu'il est petit ! Sur une assiette je le mis, - Mon Dieu quel homme, quel petit homme ! - Sur une assiette je le mis, - Mon Dieu quel homme qu'il est petit ! Le chat l'a pris pour une souris, - Mon Dieu quel homme, quel petit homme ! - Le chat l'a pris pour une souris, - Mon Dieu quel homme qu'il est petit ! Au chat, au chat, c'est mon mari, - Mon Dieu quel homme, quel petit homme ! - Au chat, au chat, c'est mon mari, - Mon Dieu quel homme qu'il est petit ! Fillette qui prenez un mari, - Mon Dieu quel homme, quel petit homme ! - Fillette qui prenez un mari, - Mon Dieu quel homme qu'il est petit ! Ne le prenez pas si petit, - Mon Dieu quel homme, quel petit homme ! - Ne le prenez pas si petit, - Mon Dieu quel homme qu'il est petit !
Traduction en picard et correspondance en français
Eùm’ pa m’ a dou-neu in « ma-ri », Mon père m'a donné un « mari »,
Bon Djeu quél o-më , mès qué m’p’tit o-më ; Bon Dieu quel homme, mais quel petit homme ;
Eùm’ pa m’ a dou-neu in « ma-ri », Mon père m'a donné un « mari »,
Bon Djeu quél ome, quô ç’ qu’ il eùt m’p’tit ! Bon Dieu quel homme, qu’est-ce qu’il est petit !
Ène feùye l’ a a-byeu sans chi-chi, Une feuille l’a habillé sans chichi,
Bon Djeu quél o-më , mès qué m’p’tit o-më ; Bon Dieu quel homme, mais quel petit homme ;
Ène feùye l’ a a-byeu sans chi-chi, Une feuille l’a habillé sans chichi,
Bon Djeu quél ome, quô ç’ qu’ il eùt m’p’tit ! Bon Dieu quel homme, qu’est-ce qu'il est petit !
Ëj’ l’ é pièr-du dë-dés m’ grand lit’, Je l'ai perdu dans mon grand lit,
Bon Djeu quél o-më , mès qué m’p’tit o-më ; Bon Dieu quel homme, mais quel petit homme ;
Ëj’ l’ é pièr-du dë-dés m’ grand lit’, Je l'ai perdu dans mon grand lit,
Bon Djeu quél ome, quô ç’ qu’ il eùt m’p’tit ! Bon Dieu quel homme, qu’est-ce qu'il est petit !
N’ can-dèye pou ca-cheu a-preus li : Une bougie pour chercher après lui :
Bon Djeu quél o-më , mès qué m’p’tit o-më ; Bon Dieu quel homme, mais quel petit homme ;
N’ can-dèye pou ca-cheu a-preus li : Une bougie pour chercher après lui :
Bon Djeu quél ome, quô ç’ qu’ il eùt m’p’tit ! Bon Dieu quel homme, qu’est-ce qu'il est petit !
Mès à l’ pa-yasse eùl feû a pris, Mais à la paillasse le feu a pris,
Bon Djeu quél o-më , mès qué m’p’tit o-më ; Bon Dieu quel homme, mais quel petit homme ;
Mès à l’ pa-yasse eùl feû a pris, Mais à la paillasse le feu a pris, Bon Djeu quél ome, quô ç’ qu’ il eùt m’p’tit ! Bon Dieu quel homme, qu’est-ce qu'il est petit !
Lé-ssi j’ é trou-veu m’ n’ ome ro-ti, Ainsi j’ai trouvé mon homme rôti,
Bon Djeu quél o-më , mès qué m’p’tit o-më ; Bon Dieu quel homme, mais quel petit homme ;
Lé-ssi j’ é trou-veu m’ n’ ome ro-ti, Ainsi j’ai trouvé mon homme rôti,
Bon Djeu quél ome, quô ç’ qu’ il eùt m’p’tit ! Bon Dieu quel homme, qu’est-ce qu'il est petit !
Du cóp su m’ n’ a-ssiète ëj’ l’ é mis, Du coup sur mon assiette je l’ai posé,
Bon Djeu quél o-më , mès qué m’p’tit o-më ; Bon Dieu quel homme, mais quel petit homme ;
Du cóp su m’ n’ a-ssiète ëj’ l’ é mis, Du coup sur mon assiette je l’ai posé,
Bon Djeu quél ome, quô ç’ qu’ il eùt m’p’tit ! Bon Dieu quel homme, qu’est-ce qu'il est petit !
Eùm’ cat l’ a pris pou ène so-ris, Mon chat l'a pris pour une souris,
Bon Djeu quél o-më , mès qué m’p’tit o-më ; Mon Dieu quel homme, mais quel petit homme ;
Eùm’ cat l’ a pris pou ène so-ris, Mon chat l'a pris pour une souris,
Bon Djeu quél ome, quô ç’ qu’ il eùt m’p’tit ! Mon Dieu quel homme, qu’est-ce qu'il est petit !
Non, non, cat ! Cha, c’eùt m’n’ o-me à mi ! Non, non, chat ! Ça, c’est mon homme à moi !
Bon Djeu quél o-më , mès qué m’p’tit o-më ; Mon Dieu, quel homme quel petit homme ;
Non, non, cat ! Cha, c’eùt m’n’ o-me à mi ! Non, non, chat ! Ça, c’est mon homme à moi !
Bon Djeu quél ome, quô ç’ qu’ il eùt m’p’tit ! Mon Dieu quel homme, qu’est-ce qu'il est petit !
A-don fîe, si vo-leuz « ma-ri », Alors fille, si voulez « mari »,
Bon Djeu quél o-më , mès qué m’p’tit o-më ; Mon Dieu, quel homme quel petit homme ;
A-don fîe, si vo-leuz « ma-ri », Alors fille, si voulez « mari »,
Bon Djeu quél ome, quô ç’ qu’ il eùt m’p’tit ! Mon Dieu quel homme, qu’est-ce qu'il est petit !
Pèr-dèz’l’, pèr-dèz’l’, mès gneu si m’p’ti’t ! Prenez-le, prenez-le, mais pas si petit !
Bon Djeu quél o-më , mès qué m’p’tit o-më ; Mon Dieu, quel homme quel petit homme ;
Pèr-dèz’l’, pèr-dèz’l’, mès gneu si m’p’ti’t ! Prenez-le, prenez-le, mais pas si petit !
Bon Djeu quél ome, quô ç’ qu’ il eùt m’p’tit ! Mon Dieu quel homme, qu’est-ce qu'il est petit !
Ne pleure pas Jeannette
Texte original
Ne pleure pas, Jeannette, tra la la la la la la la la la la la la, ne pleure pas, Jeannette, nous te marierons, nous te marierons !
Avec le fils d'un prince, tra la la la la la la la la la la la la, avec le fils d'un prince, ou celui d'un baron, ou celui d’un baron !
Je ne veux pas d'un prince, tra la la la la la la la la la la la la, je ne veux pas d’un prince, encore moins d'un baron !
Je veux mon ami Pierre, tra la la la la la la la la la la la la, celui qu'est en prison, celui qu’est en prison !
Tu n'auras pas ton Pierre, tra la la la la la la la la la la la la, nous le pendouillerons, nous le pendouillerons !
Si vous pendouillez Pierre, tra la la la la la la la la la la la la, pendouillez-moi avec, pendouillez-moi avec !
Et l'on pendouilla Pierre, tra la la la la la la la la la la la la, et sa Jeannette avec, et sa Jeannette avec !
Traduction en picard et correspondance exacte en français
Ën’ brè-yeuz gneu, Ja-nè-è-të, Ne pleure pas, Jeannette,
Tra la la la la la la la la la la la la Tra la la la la la la la la la la la la
Ën’ brè-yeuz gneu, Ja-nè-è-të, Ne pleure pas, Jeannette,
Vos ma-rieu, nos l’ sâ-rons. Te marier, nous le saurons.
Vos ma-rieu, nos l’ sâ-rons. Te marier, nous le saurons.
A-veu l’gar-chon d’in prin-in-cë, Avec le fils d’un prince,
Tra la la la la la la la la la la la la Tra la la la la la la la la la la la la
A-veu l’gar-chon d’in prin-in-cë, Avec le fils d’un prince,
Ou bieu l’ ciun d’ in ba-ron. Ou celui d’un baron.
Ou bieu l’ ciun d’ in ba-ron. Ou celui d’un baron.
J’ n’ é gneu dan-jeu d’ in prin-in-cë, Je n’ai pas besoin d’un prince,
Tra la la la la la la la la la la la la Tra la la la la la la la la la la la la
J’ n’ é gneu dan-jeu d’ in prin-in-cë, Je n’ai pas besoin d’un prince,
Èt co mwins d’ in ba-ron. Et encore moins d’un baron.
Èt co mwins d’ in ba-ron. Et encore moins d’un baron.
Ëj’ veu m’ n’ a-mou-reûs Piê-ê-rë, Je veux mon fiancé Pierre,
Tra la la la la la la la la la la la la Tra la la la la la la la la la la la la
Ëj’ veu m’ n’ a-mou-reûs Piê-ê-rë, Je veux mon fiancé Pierre,
Eùl ciun qu’ eùt’ é prî-son. Celui qu’est en prison.
Eùl ciun qu’ eùt’ é prî-son. Celui qu’est en prison.
Vos n’ â-reuz gneu vo Piê-ê-rë, Tu n’auras pas ton Pierre,
Tra la la la la la la la la la la la la Tra la la la la la la la la la la la la
Vos n’ â-reuz gneu vo Piê-ê-rë, Tu n’auras pas ton Pierre,
Pas-quë nos vos l’ pè-drons. Parce que nous te le pendrons.
Pas-quë nos vos l’ pè-drons. Parce que nous te le pendrons.
Si vos vo-leuz pène Piê-ê-rë, Si vous voulez pendre Pierre,
Tra la la la la la la la la la la la la Tra la la la la la la la la la la la la
Si vos vo-leuz pène Piê-ê-rë, Si vous voulez pendre Pierre,
Èh bë, pè-dèz’m’ a-vèc ! Eh bien, pendez moi avec !
Èh bë, pè-dèz’m’ a-vèc ! Eh bien, pendez moi avec !
Èt on a pè-du Piê-ê-rë, Et l’on pendouilla Pierre,
Tra la la la la la la la la la la la la Tra la la la la la la la la la la la la
Èt on a pè-du Piê-ê-rë, Et l’on pendouilla Pierre,
Èt s’ Ja-nète a-veu li ! Et sa Jeannette avec lui !
Èt s’ Ja-nète a-veu li ! Et sa Jeannette avec lui !
Non, je ne regrette rien …
Texte original
Non ! Rien de rien - Non ! Je ne regrette rien - Ni le bien qu'on m'a fait - Ni le mal, tout ça m'est bien égal !
Non ! Rien de rien - Non ! Je ne regrette rien - C'est payé, balayé, oublié ; - Je me fous du passé !
Avec mes souvenirs - J'ai allumé le feu. - Mes chagrins, mes plaisirs - Je n'ai plus besoin d'eux !
Balayées les amours, - Et tous leurs trémolos ; - Balayés pour toujours. - Je repars à zéro !
Non ! Rien de rien - Non ! Je ne regrette rien - Ni le bien, qu'on m'a fait - Ni le mal, tout ça m'est bien égal !
Non ! Rien de rien - Non ! Je ne regrette rien - Car ma vie, car mes joies, - Aujourd'hui, ça commence avec toi !
Traduction en picard et correspondance en français
Non ! Rieu dë rieu, Non ! Rien de rien,
Non ! Ëj’ n’ ar-grè-tré pus rieu. Non ! Je ne regretterai plus rien.
Ni l’ bieu qu’ on a pu m’ fé ; Ni le bien qu'on a pu me faire ;
L’ mal non pus ; tout cha j’ m’ an fou pas mal ! Le mal non plus ; tout ça je m’en fiche pas mal !
Non ! Rieu dë rieu, Non ! Rien de rien,
Non ! Ëj’ n’ ar-grè-tré pus rieu. Non ! Je ne regretterai plus rien.
C’eùt pè-yeu, bieu brouch’-teu, ou-bli-yeu ; C'est payé, bien balayé, oublié ;
Jë m’ fou d’ ç’ qu’ i s’ a pa-sseu ! Je me fous de ce qui s’est passé !
Chô qu’ j’ é à m’ d’ é souv’-ni Ce dont j’ai à me souvenir
J’ l’ é pris pou fé in feû. Je l’ai pris pour faire un feu.
Mès ar-néses, mès plé-sis, Mes mauvais moments, mes plaisirs,
Ëj’ n’ é pus dan-jeu d’ eùs’ ! Je n'ai plus besoin d'eux !
Brouch’-teus l’ z’ a-môurs mô-dits, Balayés les amours maudits,
Èt tous leûs ji-go-lós ; Et tous leurs gigolos ;
Brouch’-teus èt pou tou-dis. Balayés et pour toujours.
Ëj’ m’ èr-meut à zé-rô ! Je me remets à zéro !
Non ! Rieu dë rieu, Non ! Rien de rien,
Non ! Ëj’ n’ ar-grè-tré pus rieu. Non ! Je ne regrette rai plus rien.
Ni l’ bieu qu’ on a pu m’ fé ; Ni le bien qu'on a pu me faire ;
L’ mal non pus ; tout cha j’ m’ an fou pas mal ! Le mal non plus ; tout ça je m’en fiche pas mal !
Non ! Rieu dë rieu, Non ! Rien de rien,
Non ! Ëj’ n’ ar-grè-tré pus rieu. Non ! Je ne regretterai plus rien.
Pa-squë m’ vîe, pa-squë tout’, Car ma vie, car tout,
Ô-jor-dwî, cha r’cou-méche a-veu vous ! Aujourd'hui, ça recommence avec toi !
Petit Papa Noël
Texte original
C'est la belle nuit de Noël. La neige étend son manteau blanc et les yeux tournés vers le ciel, à genoux les petits enfants, avant de fermer les paupières, font une dernière prière. Refrain : Petit papa Noël, quand tu descendras du ciel, avec des jouets par milliers, n'oublie pas mon petit soulier ! Mais avant de partir, il faudra bien te couvrir ; dehors tu vas avoir si froid. C'est un peu à cause de moi. Il me tarde tant que le jour se lève pour voir si tu m'as apporté tous les beaux joujoux que je vois en rêve et que je t'ai commandés. Le marchand de sable est passé. Les enfants vont faire dodo et tu vas pouvoir commencer avec ta hotte sur le dos, au son des cloches des églises, ta distribution de surprises. Et quand tu seras sur ton beau nuage, viens d'abord sur notre maison. Je n'ai pas été tous les jours très sage, mais j'en demande pardon.
Traduction en picard et correspondance exacte en français
C’ t’ ô-jor-dwî l’ bèle nwît’ du No.-é ; C'est aujourd’hui la belle nuit de Noël ;
Eùl néje rè-tét eùs’ man-tchô blanc ; La neige étend son manteau blanc ;
Ra-vi-sant du co-teu du cièl, Regardant du côté du ciel. Èt à gnous, tous lès m’p’tits é-fants, Et à genoux, tous les petits enfants,
Pa d’vant d’ èr-sè-reu leûs pô-pyêres Avant de fermer leurs paupières
Eùs’ mèt’t’ à fé n’ dèr-niêre pri-êre : Se mettent à faire une dernière prière :
Refrain
Bon p’tit Pa-pa No.-èl, Bon petit Papa Noël,
Quand vos dè-kè-dreuz du cièl Quand tu descendras du ciel
A-veu dès ca-dôs à nos fé, Avec des cadeaux à nous faire, N’ o-mè-teuz gneu m’ pë-tit so-lé ! N'oublie pas mon petit soulier !
Pa d’vant d’ vos é da-leu Avant de t’en aller
Fô-ra vos é-far-dè-leu ; Faudra t’emmitoufler ;
À l’porte vos n’ â-reuz gneu fôrt côd ! Dehors tu n’auras pas fort chaud !
Ç’ t’ ène mî-lète mi l’ côse co in cóp ! C'est un peu moi la faute encore une fois !
J’ é tèl-mét l’ an.-vîe quë l’ grand joûr s’a-yeù-vë J’ai tant l’envie que le grand jour se lève
Pou vîr si vos m’ a-veuz dou-neu Pour voir si tu m'as donné
Tous lès biôs jou-jous Tous les beaux joujoux
Quë j’ vwa dès mès ré-vës Que je vois dans mes rêves
Èt quë j’ vos é cou-mé-deu. Et que je t'ai commandés.
Eùl mar-chand d’ sâbe eùt djà pa-sseu. Le marchand de sable est déjà passé.
Lès é-fans vont fé leû do-do ; Les enfants vont faire leur dodo ;
Vos da-leuz po-vwâr cou-mé-cheu Tu vas pouvoir commencer
A-veu vo pa-nieu su vo dos, Avec ton panier sur ton dos,
Pè-dant l’ soun’-rîe dès clokes d’é-glîses, Pendant la sonnerie des cloches d’églises,
Eùl dis-tri-bu-ssion d’ vos sur-prîses. La distribution de tes surprises.
Èt quand vos sâ-reuz su vo biô nu-wâje, Et quand tu seras sur ton beau nuage,
Av’-neuz prë-mieu su no mé-son ! Viens d'abord sur notre maison !
Ëj’ n’ é gneu è-teu tous lès joûs fôrt sâje, Je n'ai pas été tous les jours très sage,
Mès j’ vos é d’mande bieu par-don ! Mais je t’en demande bien pardon !
Pirouette, cacahouète, …
Texte original
Il était un petit homme, pirouette, cacahouète - Il était un petit homme - qui avait une drôle de maison (bis)
Sa maison est en carton, pirouette, cacahouète - Sa maison est en carton - ses escaliers sont en papier. (bis)
Le premier qui y montera, pirouette, cacahouète - Le premier qui y montera - se cassera le bout du nez. (bis)
C'est le facteur qui y est monté, pirouette, cacahouète - C'est le facteur qui y est monté - il s'est cassé le bout du nez. (bis) On lui a raccommodé, pirouette, cacahouète - On lui a raccommodé - avec du joli fil doré. (bis)
Le fil doré a craqué, pirouette, cacahouète - Le fil doré a craqué - le bout du nez s'est envolé. (bis)
Un avion à réaction, pirouette, cacahouète Un avion à réaction - a rattrapé le bout du nez. (bis)
Mon histoire est terminée, pirouette, cacahouète - Mon histoire est terminée - messieurs mesdames applaudissez. (bis)
Traduction en picard et correspondance en français
Il é-twat in m’p’tit bon-ome, Il était un petit bonhomme, Cu-tour-nî-ô, ca-ca-wè-të … Pirouette, cacahouète … Il é-twat in m’p’tit bon-ome, Il était un petit bonhomme, Qui a-vwat ène drôle dë méson. (bis) Qui avait une drôle de maison. (bis)
Eùs’ mé-son eùt é car-ton, Sa maison est en carton. Cu-tour-nî-ô, ca-ca-wè-të … Pirouette, cacahouète … Eùs’ mé-son eùt é car-ton, Sa maison est en carton, Sès ès-ca-yeus sont é pa-pieu. (bis) Ses escaliers sont en papier. (bis)
L’ pro-mieu qui va i mon-teu, Le premier qui va y monter, Cu-tour-nî-ô, ca-ca-wè-të … Pirouette, cacahouète … L’ pro-mieu qui va i mon-teu, Le premier qui va y monter, I s’ ès-kè-tra l’ dë-bout dë s’ neuz. (bis) il se cassera le bout de son nez. (bis)
C’eùt l’ fac-teûr qui a mon-teu, C'est le facteur qui est monté, Cu-tour-nî-ô, ca-ca-wè-të … Pirouette, cacahouète … C’eùt l’ fac-teûr qui a mon-teu, C'est le facteur qui est monté, I s’ a skè-teu l’ dë-bout dë s’ neuz. (bis) Il s'est cassé le bout de son nez. (bis)
On li a ra-bis-to-keu, On lui a raccommodé, Cu-tour-nî-ô, ca-ca-wè-të … Pirouette, cacahouète … On li a ra-bis-to-keu, On lui a raccommodé, A-veu du jo-li fil do-reu. (bis) Avec du joli fil doré. (bis)
Eùl fil do-reu a skè-teu, Le fil doré a craqué, Cu-tour-nî-ô, ca-ca-wè-të … Pirouette, cacahouète … Eùl fil do-reu a skè-teu, Le fil doré a craqué, L’ dë-bout du neuz s’ a é-vo-leu. (bis) Le bout du nez s'est envolé. (bis)
In’ a-vyon à rè-a-csion, Un avion à réaction, Cu-tour-nî-ô, ca-ca-wè-të … Pirouette, cacahouète … In’ a-vyon à rè-a-csion, Un avion à réaction, A po.-u r’prène eùl bout du neuz. (bis) A pu reprendre le bout du nez. (bis)
Eùm’ n’ is-twâre eùt bieu fi-nîe, Mon histoire est terminée, Cu-tour-nî-ô, ca-ca-wè-të … Pirouette, cacahouète … Eùm’ n’ is-twâre eùt bieu fi-nîe, Mon histoire est terminée, Vous ôtes tèr-toutes, a-plô-di-sseuz ! (bis) Vous autres tous, applaudissez ! (bis)
Quand j’étais chez mon père, apprenti pastouriau …
Texte original
Quand j'étais chez mon père - Apprenti pastouriau - Il m'a mis dans les landes - pour garder les troupiaux - Troupiaux, troupiaux, je n'en avais guère - Troupiaux, troupiaux, je n'en avais biaux. Mais je n'en avais guère - Je n'avais qu'trois agneaux - Et le loup de la plaine m'a mangé le plus beau - Troupiaux, troupiaux, je n'en avais guère - Troupiaux, troupiaux, je n'en avais biaux. Il était si vorace - N'a laissé que la piau - Et la queue de la bête pour mettre à mon chapiau - Troupiaux, troupiaux, je n'en avais guère - Troupiaux, troupiaux, je n'en avais biaux. Mais des os d'la pauvr' bête - Me suis fait un flûtiau - Pour jouer à la fête, à la fête au hamiau - Troupiaux, troupiaux, je n'en avais guère - Troupiaux, troupiaux, je n'en avais biaux. F'rai danser le village - Dessous le grand ormiau - Jeun's et vieux, fous et sages, les pieds dans leurs sabots - Troupiaux, troupiaux, je n'en avais guère - Troupiaux, troupiaux, je n'en avais biaux.
Traduction en picard et correspondance exacte en français
À l’ mé-son pa-tèr-nè-lë, À la maison paternelle, Pou a-prène « pas-tou-riô », Pou apprendre « pâtre »,
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