Septembre 2002 n°199



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La sécurité génétique

120. Un comité de l'US National Academy of Sciences se pose la question des dangers écologiques de la dissémination d'animaux transgéniques dans l'environnement. Le cas qui le préoccupe est celui d'un élevage de saumons transgéniques d'Aqua Bounty Farms de Waltham, dans le Massachusetts. La firme élève dans sa station de Prince Edward Island des saumons Salmo salar surexprimant l'hormone de croissance d'Oncorhynchus tshawytscha (chinook) avec un effet certain. Les poissons ne seraient pas plus gros, mais atteignent plus vite une taille commercialisable, sans que le taux de conversion alimentaire soit clairement établi, contrairement ce qui a été observé dans les laboratoires, où les individus recombinants sont nettement plus gros.

Cela soulève des vagues du genre "Frankenfish". On a déjà plein de problèmes avec les brochets de l'Alaska (non transgéniques) qui attendent comme les pêcheurs que le saumon leur tombe dans le bec.

Le rapport publié le 21 Août souligne ce risque environnemental, tout en minimisant les problèmes de sécurité alimentaire, encore qu'il demande à vérifier cette sécurité tout en admettant que la recherche d'une absence d'allergénicité est une procédure usuelle.

Le seul saumon qui devrait être élevé dans un premier temps par la firme est un saumon stérile qui évite l'engraissement gênant des femelles (problème soluble par d'autres moyens) et accessoirement évite une contamination génétique.

Elargissant sa réflexion, le comité ne voit aucun danger à la consommation de produits, dont le lait, de vaches transgéniques. E Check; Nature 418 (22AUG02) 805.

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121. Trois bactéries jouant à "pierre/feuille/ciseau" permettent à des chercheurs d'analyser un aspect de l'entretien de la biodiversité. Il s'agit de mettre en concurrence une souche productrice de toxine, une autre résistante à cette toxine et une dernière, classique, produisant la toxine et résistante à celle-ci. Tout ceci a un coût métabolique. La souche productrice de l'antidote surclasse la souche productrice et immune, ce qui souligne le coût de la production de toxine. La bactérie non productrice et non immune surclasse la productrice d'antidote soulignant à son tour le coût de la production de l'antidote. B Kerr et al.; Nature 418 (11JUL02) 171–174 et le commentaire de MA Nowaak et al.; p.138-139.

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