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« La plupart des bailleurs oublient d’intégrer la vacance locative dans leurs calculs, or si le studio n’est pas occupé l’été, la rentabilité chute fortement », met en garde Jean Perrin, président de l’Union nationale pour la propriété immobilière (UNPI). Par exemple, à Dijon, le rendement théorique brut d’un studio peut friser les 8 % par an, mais tombe à 6,5 % s’il n’est pas occupé deux mois l’été.
Réalisez quelques travaux
Autre conseil : ne visez pas une trop petite surface pour optimiser votre rentabilité. «Aujourd’hui, les étudiants cherchent des studios d’au moins 18 m2, les petites studettes de 12 m2 ont du mal à se louer, même si elles sont extrêmement bien situées », note Gaëtan Renaudin, directeur de LFI-Centre à Rennes.
De la même façon, réalisez quelques travaux de remise en état à chaque changement de locataire. «Les standings du marché sont plus élevés qu’auparavant ; désormais les locataires cherchent une cuisine équipée moderne et une salle de bains au goût du jour »,confie Matthieu Allard, codirigeant de l’agence Vauban à Besançon.