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- 2. Partenaires financiers
B. Partenariats1. Partenaires opérationnels
Rappelons que dès la candidature, les professionnels, tuteurs entreprises et entreprises étaient identifiés comme des publics bénéficiaires du projet. De plus, cela coïncide avec la politique d’établissement du pilote puisque depuis sa création en 1995, l'UBS a fait du partenariat avec le monde économique et de l'emploi une priorité pour son développement, afin d’offrir à ses étudiants une ouverture optimisée vers l’univers socio-professionnel. Aussi, la création de la Fondation UBS en 2008 a marqué un temps fort dans le développement des partenariats université-entreprises. De surcroît, le SFC développe depuis peu de temps la mission de formation qualifiante et est donc en lien permanent avec les entreprises du territoire. Tout au long du projet, les actions ont été construites et menées de manière conjointe avec les structures socio-professionnelles. Tout d’abord, il a été nécessaire de formaliser et d’institutionnaliser les partenariats. Cet aspect du projet a principalement été mené dans le cadre de l’atelier 5. Initialement intitulé « les financeurs de l’alternance », cet atelier a été renommé par « les partenaires de l’alternance ». Formalisation des partenariats Tout au long du projet, le souhait d’élargir la participation des entreprises à d’autres secteurs professionnels a été émis. C’est pour cela qu’une personne a été nommée afin de rencontrer les entreprises et permettre ainsi le développement d’autres types de partenariats. Dans le cadre de l’option proposée dans le projet et dès la rentrée 2011, il a été envisagé que d’autres types d’entreprises – hors ESS – soient partenaires. Ainsi, à partir de différentes bases de données (anciens étudiants issus des formations de l’UFR et insérés professionnellement, entreprises versant la taxe d’apprentissage à l’UFR, entreprises rencontrées lors du Forum Innov-Emploi) et des contacts réguliers du Service Formation Continue, de nombreux courriels ont été envoyés afin de sensibiliser ces professionnels au projet. Nous pouvons noter que deux conventions cadre ont été signées entre la MGEN et l’UBS, et entre le MEDEF (Morbihan) et l’UBS. Par ailleurs, des rencontres avec OPCALIA ont également été significatives. Cela marque bien l’intention d’ancrer le dispositif proposé dans des sphères connues et reconnues par les acteurs du monde socio-professionnel, mais aussi celui des financeurs. Le travail auprès des OPCA a été différent du travail mené avec les entreprises. Le contexte de fusion des OPCA a été une difficulté d’approche, de dialogue et de décision avec ces organismes. Toutefois, les rencontres ont été possibles et permettront dans l’avenir un travail rapproché et peut-être sur des modalités nouvelles. Le changement en cours des OPCA a permis de poser des jalons de travail collaboratif, avec OPCALIA en particulier. La méthode de travail a été basée sur des rencontres avec les représentants clés des structures, sur la base de la présentation des activités de l’université, de la présentation du catalogue de formations et l’élaboration de pistes de partenariats. Le travail s’est ainsi plutôt concentré sur la démarche d’approche et de partenariats avec les entreprises. Améliorer l’interconnaissance, de l’entreprise vers l’université et inversement, est essentielle à l’élaboration de partenariats. Pour ce faire, de nouvelles formes de liens avec les entreprises ont été créées en introduisant dans le procédé d’approche de l’entreprise un rôle prépondérant des étudiants eux-mêmes. Ainsi, au cours de l’expérimentation, quelques étudiants de LLSHS de l’Université de Bretagne Sud ont été missionnés, dans le cadre d’une activité rémunérée, pour se rendre en entreprise pour présenter le livret des compétences des formations (cf. précédemment) de l’UFR LLSHS de l’UBS, créé spécifiquement dans le but de rendre visibles, pour les entreprises, les compétences développées dans les formations de l’UFR. Les étudiants ont ainsi présenté les formations et échangé avec les entreprises sur des possibilités de partenariats. L’objectif des rencontres était de faire signer des contrats d’intérêt aux entreprises pour signaler leur motivation à développer des liens voire des partenariats avec l’université. Cet outil permettait d’officialiser une première approche de l’entreprise et donnait à l’UFR la possibilité d’élargir le cadre de ses partenariats (en dehors de l’ESS). Lors des différentes présentations du projet au Pôle de développement économique du pays de Lorient, à la Jeune Chambre économique, aux membres de la commission Éducation du CESER, au Medef 56, à la CCFDT, à différentes entreprises (par exemple Parker, Hannifin Group, DCNS) ainsi qu’à la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie et Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat, tous ont montré un grand intérêt pour le projet et ont dit être intéressés par l’accueil d’un étudiant en Lettres Modernes pour les années à venir. À Rennes 2, pour les quatre filières de formation impactées par les actions du projet, plusieurs rencontres ont eu lieu, par exemple auprès des acteurs socio-économiques des filières « Entraînement sportif » et « Ergonomie de la performance motrice » dans le cadre du développement des partenariats, pour le bassin de Rennes. Le Pôle Productique Breton et la Carsat Bretagne ont été les partenaires privilégiés de la Filière “Ergonomie de la performance motrice” lors de la phase d’approche des secteurs des industries métallurgique et agroalimentaire et du BTP. Nous avons pu construire un message d’approche basé sur les atouts de la filière de formation pour l’amélioration des conditions de travail. Aussi, une collaboration s’est nouée avec Le Pôle Productique Breton et la CARSAT autour de l’organisation d’une conférence à l’intention des industriels d’Ille et Vilaine, en juin 2011. 1200 invitations ont été adressées aux plus grandes entreprises des secteurs de la métallurgie, agroalimentaire, BTP, fabricants de matériels paramédical et sportif, ainsi qu’aux organismes de santé au travail, OPCA, organisation syndicales et patronales et pouvoirs publics. Il s’agissait de montrer les apports des compétences développées par la filière « Ergonomie du sport » pour la performance des entreprises et la santé au travail. La préparation de cet évènement a permis non seulement de construire en collaboration avec les partenaires PPB et CARSAT une offre répondant aux besoins des entreprises mais aussi de nouer un premier contact avec 7 entreprises. Malgré plusieurs relances auprès des entreprises ciblées, peu d’entre elles se sont déplacées. Une réflexion sera nécessaire pour construire un outil fonctionnel de gestion des relations partenariales avec les entreprises. Cela concerne tous les établissements d’enseignement supérieur. Il sera important dans l’avenir, et pour développer les partenariats d’avoir des outils qui permettent de mutualiser les informations, au sein des établissements, de partager les ressources. Pour la filière « Entraînement », une réunion s’est tenue avec les acteurs majeurs du mouvement sportif locaux dans le but de les associer au projet. Le Comité Régional Olympique et Sportif s’est proposé de relayer l’offre de formation proposée par l’UFR APS et le ministère des Sports sous la bannière du Campus d’Excellence Sportive. En vue de cette présentation à l’intention des 85 présidents de ligues et comités sportifs de Bretagne, le pôle Formation de la DRJSCS et l’équipe Appreneuriales de Rennes 2 se sont associées pour articuler leurs référentiels de formation. Davantage d’implication pour les professionnels Des outils ont été développés à l’Université de Bretagne-Sud à destination des entreprises : - Les fiches missions à destination des entreprises. Ces fiches sont envoyées à chaque entreprise, qui complète la trame en y indiquant les missions proposées à l’étudiant, les modalités d’intervention convenues avec lui, ainsi que les compétences auxquelles il est fait appel. - Le référentiel de compétences (destiné à la création d’un outil numérique avec l’UFR). - La Participation aux forums de l’Économie Sociale et Solidaire. Organisé en début d’année universitaire, il s’agit de temps d'information et d'échanges à destination de l’ensemble des étudiants de l’UFR LLSHS de l’UBS. Ils ont été invités à venir rencontrer les professionnels des structures partenaires de l’expérimentation. Lors de cette rencontre sous forme de forum, plusieurs actions ont été organisées :
- La participation lors de la soutenance du parcours entreprise. Au deuxième semestre de l’année universitaire, le référent entreprise participe aux soutenances orales des étudiants, et peut ainsi témoigner du travail effectué, des compétences mobilisées et de ce qui est à retenir de la période de parcours entreprise (investissement de l’étudiant, points forts, points d’amélioration, etc.). L’étudiant doit réaliser un rapport de 20 pages maximum dans lequel il fait apparaître son analyse des compétences mobilisées pour réaliser les missions en entreprise. La soutenance dure 30 minutes. Le jury est composé de 4 personnes dont le représentant de la structure accueillante, un enseignant référent et deux personnes du Service Formation Continue. Une présentation de 10 minutes du cadre du parcours entreprise et de la valeur ajoutée de la période en entreprise est demandée à l’étudiant. Il est libre sur la forme. Un échange de 20 minutes a ensuite lieu entre l’étudiant et les membres du jury. La notation finale revient aux enseignants, en concertation avec les membres du jury. L’ambition des UFR à travailler davantage avec le monde socio-professionnel Tout au long du projet, à l’Université de Bretagne-Sud, le souhait d’élargir la participation des entreprises à d’autres secteurs professionnels a été émis. C’est pour cela qu’une personne a été recrutée en avril 2011 afin de rencontrer les entreprises et permettre ainsi le développement d’autres types de partenariats, pour conduire le « Lien et développement stratégique Formations LLSHS / Entreprises ». Ce sont les enseignants engagés dans le projet qui ont choisi de ne pas recevoir d’heures complémentaires, de les mutualiser afin d’effectuer ce recrutement pour améliorer le lien entre les formations et les entreprises. Cela a permis de créer un répertoire des compétences issues des formations de l’UFR LLSHS sous la forme d’une base de données. Ces différentes compétences ont été hiérarchisées comme suit : - Compétences spécifiques universitaires : ensemble des compétences transversales acquises par tous les étudiants de l’Université Bretagne Sud, quel que soit leur cursus de formation ; - Compétences spécifiques UFR : ensemble des compétences acquises par les étudiants des filières Lettres, Langues et Sciences Humaines au cours de leur cursus ; - Compétences spécifiques Diplôme : ensemble des compétences particulières liées à un diplôme précis, acquises par les étudiants de chaque diplôme concerné. Il a été choisi de tester ce répertoire directement auprès des structures professionnelles contactées dans le cadre de la recherche de nouveaux partenariats. Les retours ont été positifs : l’outil est pertinent au regard des attentes des entreprises lors de leurs recrutement. Il valorise bien les formations de l’UFR en explicitant l’ensemble des compétences issues de ces cursus. Ce travail, mené particulièrement à l’Université de Bretagne Sud, témoigne de l’importance de ne pas négliger l’existant, afin de l’actualiser, le renforcer, avec l’objectif de consolider des partenariats et d’en créer de nouveaux.
- Articuler les apprentissages entre la formation universitaire et les milieux professionnels qui s’y impliquent. - Identifier les compétences envisagées par la formation et les répertorier sous des domaines de compétences plus larges afin de les rendre mieux lisibles. - Créer des points de repères pour le trinôme stagiaire - tuteur professionnel - tuteur enseignant, dans le choix, l’élaboration et le suivi des activités à entreprendre pendant le parcours entreprise. - “Prêter” des mots au stagiaire, et l’aider à utiliser un vocabulaire professionnel. Expliciter des missions de conseil, d’appui et de soutien envisageables pour le tuteur professionnel en fonction des compétences mentionnées.
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