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GENOCIDE RWANDAIS


Ban Ki-moon rappelle le génocide rwandais au monde entier

1 mai 2007 - PANAPRESS


Le Secrétaire général des Nations-unies (ONU), Ban Ki-moon a rappelé lundi soir à la communauté internationale le génocide rwandais de 1994 et a appelé tout le monde à "ne jamais s'arrêter de travailler pour prévenir un autre génocide".

M. Ban Ki-moon a fait cette déclaration à l'ouverture d'une exposition au siège des Nations-unies à New York, portant sur les leçons à tirer du génocide rwandais de 1994.

"La prévention du génocide est une responsabilité collective et individuelle", a-t-il déclaré, soulignant que les gouvernements, les médias, les organisations religieuses, la Société civile et même les individus ont un rôle important à jouer dans la prévention du génocide.

Il a ainsi appelé les Etats membres de l'ONU à donner une "signification réelle" au principe qui leur donne la responsabilité de protéger les populations exposées au génocide ou aux crimes de guerre, principe sur lequel ils ont convenu lors d'un sommet mondial en 2005.

"En ouvrant cette exposition, nous pensons aux victimes, les plus de 800.000 personnes innocentes qui ont péri de manière terrible. Puissent-elles continuer à reposer en paix", a-déclaré le patron de l'ONU lors de cette cérémonie chargée d'émotion.

Il a aussi rappelé la visite qu'il a faite dans un mémorial du génocide au Rwanda avant sa nomination au poste de Secrétaire général des Nations unies et a souligné que l'impression qu'il a eue lui restera toujours dans l'esprit.

"Toute personne qui se rend à cet endroit ne peut pas revenir sans pleurer, sans se sentir très humiliée par ce qui s'est passé et par le fait que la communauté internationale n'ait pas réagi à temps", a- t-il ajouté.

"Nous pensons aussi aux survivants dont la résistance continue de nous inspirer, à nos collègues de la famille des Nations unies qui sont tombés dans leur mission de maintien de la paix, ainsi qu'aux civiles qui ont péri dans l'exercice de leur devoir pendant le génocide", a-t-il ajouté.

Cette exposition, qui avait été reportée au début de ce mois et qui a finalement eu lieu dans le hall des visiteurs du siège des Nations unies, est une chronique de ce qui s'est passé au Rwanda. Elle met en exergue le rôle des nations dans la prévention du génocide, souligne la détresse des victimes, particulièrement celles qui ont souffert de violence sexuelle et expose en détail les signes d'avertissement contre le génocide.

Elle est organisée par une ONG basé au Royaume-Uni, Aegis Trust, en partenariat avec le Département de l'information des Nations unies (DPI) et va durer trois semaines. Elle comprend aussi des dizaines de panels d'informations ainsi qu'un film sur le témoignage de trois femmes qui ont survécu au génocide.

L'exposition avait été arrêtée le mois dernier après que les diplomatiques turcs aux Nations unies se sont opposés aux références faites au génocide arménien en Turquie pendant la première Guerre mondiale.

http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/article_depeche.asp?art_cle=PAN70027bankireitne0

Le sort des casques bleus a été évoqué avant leur mort

Des personnes présentes à l'ambassade du Rwanda à Bruxelles parlaient déjà de la mort des casques bleus à Kigali avant que celle-ci ne soit connue officiellement à Bruxelles et même avant qu'ils aient été tués, a expliqué mercredi un témoin devant la cour d'assises. Au lendemain de l'attentat contre l'avion présidentiel, commis le 6 avril 1994 à 20h30, le journaliste Jacques Collet s'est rendu à l'ambassade pour demander un visa pour se rendre au Rwanda.

Les faits
Ce témoin, qui parle kinyirwanda, a expliqué qu'il y a alors entendu, à une heure qu'il situe vers 10h00, des militaires rwandais en stage à Bruxelles et un membre du parti présidentiel parler de la mort des dix casques bleus. Ils disaient, a précisé le témoin, que cinq casques bleus avaient été tués car ils avaient abattu l'avion du président. Or, a-t-il ajouté, il semble que le premier casque bleu belge ait été tué vers 13h00.

M. Collet a expliqué qu'il ne les a pas crus, surtout car il ne pouvait croire que les Belges aient abattu l'avion. "J'étais alors le premier à le savoir en Belgique. En tout cas, eux le savaient", a dit le témoin, expliquant que la mort des casques bleus n'a été annoncée à Bruxelles que dans la soirée. L'ex-major Bernard Ntuyahaga doit répondre de l'assassinat des casques bleus, de la Première ministre rwandaise que ces soldats protégeaient et d'un nombre indéterminé d'homicides commis pendant le génocide rwandais, à Kigali et Butare. Ce qu'il nie.

Officier intègre
Egalement entendu comme témoin, un ex-officier rwandais, devenu brièvement ministre de la défense après 1994, ne croit pas à l'implication de M. Ntuyahaga qu'il a côtoyé dès 1974 quand ils étaient élèves officiers. "C'est un officier intègre, discipliné, soucieux des lois et règlements qui vivait en harmonie avec tous les citoyens", a expliqué Emmanuel Habyarimana. Il ne croit d'ailleurs pas que l'armée ait été impliquée dans les massacres du génocide, hormis la garde présidentielle et, peut-être quelques unités. "Dire que tous les militaires l'ont fait est une aberration", a-t-il dit.

Pour M. Habyarimana, l'accusé n'a pas dirigé, comme l'avance le ministère public, un camp militaire à Butare. Ce camp, a-t-il précisé, ne comptait pas de soldats opérationnels mais des invalides de guerre. "Quand on dit qu'il (le major Ntuyahaga) a fait ce qu'on lui reproche, cela m'étonne", a-t-il conclu. Un dernier témoin entendu mercredi matin est allé plus loin. Pour Jean-Baptiste Mberabahizi, ex-compagnon de route du FPR, aujourd'hui au pouvoir au Rwanda, c'est ce FPR qui est responsable du génocide. Il a décrit ce parti comme étant exclusivement composé de Tutsis de l'extérieur du Rwanda et comme pas du tout intéressé par le sort des Tutsis du Rwanda.

Responsable du génocide
En 1994, "il n'était pas difficile pour le FPR de prendre le pouvoir mais le prix à payer en était le génocide", a dit le témoin. Pour ce dernier, le FPR aurait dû savoir que la population tutsie était prise en otages et était dès lors menacée en cas d'avancée du FPR. Il laisse donc sous-entendre que le FPR est responsable du génocide. Une position qui n'a pas du tout été appréciée par les parties civiles. Interrogé par le ministère public, ce témoin a dit douter que des listes de Tutsis à abattre pendant le génocide ont existé. "Je ne les ai pas vues", a-t-il dit.

http://www.7sur7.be/hlns/cache/fr/det/art_450774.html?wt.bron=homeHVDN


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