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LE BIEN ET LE MAL

Placé dans un jardin de délice, l'homme, à sa créa­tion, n'avait pas besoin d'une conscience en exer­cice. Environné de bien, il n'avait aucun choix à faire. Tout était à sa portée pour la pleine satisfac­tion de tous ses besoins. Le test d'obéissance pré­senté par l'arbre de la connaissnce du bien et du mal duquel il ne devait pas manger était la seule condi­tion mise à la jouissance de son bonheur. Ce test déterminait sa responsabilité et était la preuve même que sa création était bel et bien faite à l'image de Dieu et selon sa ressemblance. L'homme n'est pas un robot pré-programmé, mais un être complet, res­ponsable de ses actes.

D'avoir mangé du fruit défendu, d'avoir désobéi au seul commandement qui leur était donné, ce péché de nos premiers parents a entraîné l'introduc­tion du mal dans le saint domaine de la création divine. La connaissance acquise par leur désobéis­sance devenait dorénavant nécessaire, alors qu'elle était superflue auparavant. La ruse de Satan leur avait fait croire que Dieu les privait d'une chose utile, tandis que justement cette connaissance con-

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voitée allait démontrer l'incapacité de l'homme à faire le bien et à éviter le mal. Il tombait sous la domination du Séducteur et se privait de la commu­nion avec son Dieu, seule source de vrai bonheur. Ces deux domaines du bien et du mal allaient être en perpétuel conflit, et nous allons brièvement con­sidérer quelques passages des Saintes Ecritures y fai­sant allusion.

Discerner le bien et le mal

L'expérience a démontré que la conscience n'est pas un guide sûr. Voulant acquérir une connaissance que Dieu n'avait pas jugée utile pour lui, l'homme s'est engagé dans un chemin de désobéissance. Loin d'être éclairée par cette connaissance du bien et du mal, la conscience de l'homme se trouve obscurcie, étant privée de la communion avec son Créateur. Discerner le bien et le mal et connaître ce qui dis­tingue ces deux notions ne peut être réalisé que dans l'obéissance et la dépendance de Dieu. Quel est le critère absolu pour appeler le bien et le mal par leur nom propre, sinon l'expression même de la volonté divine ?

Les fluctuations de la pensée humaine, les us et les coutumes ancrées dans le cœur des peuples au cours des siècles ont souvent fait force de loi. Ce qui est appelé bien au sein de telle culture est estimé mal pour telle autre, et inversement. Comment donc s'y retrouver ? Par quelle appréciation peut-on dis­tinguer ce qui est superficiel de ce qui est fondamen­tal ? Existe-t-il une pensée juste, une règle, une norme ? En un mot, où est la "vérité" ?

Dieu a parlé ! Il a fait connaître sa volonté en don­nant une loi à son peuple par Moïse. Il a fait con­naître ses pensées en envoyant sa parole par les pro­phètes. Il s'est fait connaître Lui-même en venant sur la terre dans la personne de Jésus-Christ. Main­tenant, encore, par son Esprit, il éclaire l'enten-

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dément de ceux qui écoutent sa voix. Discerner le bien et le mal, c'est donc connaître la vérité à cet égard. Or, "La Parole est la Vérité" (Jean 17, 17), "L'Esprit est la vérité" (1 Jean 5, 6), "Jésus est la vérité" (Jean 14, 6). En dehors de cela, tout est confusion.

Salomon, jeune encore, vient d'être établi sur le trône à Jérusalem. Il ressent fortement la lourde res­ponsabilité placée devant lui. Lorsque, dans un songe, Dieu lui demande ce qu'il voudrait recevoir, il dit : "Donne donc à ton serviteur un cœur qui écoute, pour juger ton peuple, pour discerner entre le bien et le mal" (1 Rois 3, 9). Il réalisait que Dieu seul peut donner cette capacité, car en effet, la conscience n'est éclairée que par la lumière d'En-haut. La sagesse de Salomon, devenue proverbiale,, a comme origine la Parole de Dieu et la prière. De telles res­sources sont encore à la portée de chacun. Encore faut-il être diligent pour écouter, et non comme les destinataires de l'épître aux Hébreux auxquels l'auteur doit dire : "Vous êtes devenus paresseux à écouter... Vous êtes devenus tels que vous avez besoin de lait et non de nourriture solide ; car quiconque use de lait est inexpérimenté dans la parole de la justice, car il est un petit enfant ; mais la nourriture solide est pour les hommes faits, qui, par le fait de l'habitude, ont les sens exercés à discerner le bien et le mal" (Hébreux 5, 11 à 14).

Soyons donc des lecteurs attentifs de la Parole de Dieu. Nous y apprendrons à connaître la volonté divine, mais surtout l'immensité de l'amour divin. La grâce que nous y découvrirons nous fera discer­ner le bien et le mal, non plus selon le principe légal, mais selon le critère de ce qui plaît à Dieu et qui l'honore.

Rejeter le mal et choisir le bien

Le discernement ne suffit pas, il faut y ajouter l'énergie. Nous y sommes engagés dans la Parole

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de Dieu. Le Psaume 34 nous dit : "Retire-toi du mal et fais le bien" (v.14), et le prophète Amos : "Recher­chez le bien et non le mal, afin que vous viviez... Haïs­sez le mal, et aimez le bien" (5, 14-15). Mais comment peut-on le réaliser ? Le désir est en nous, mais non la force. Sur la base de l'obéissance à la loi, tous ont démontré leur incapacité ; puis-je espérer y arriver moi-même ? Pas davantage, hélas ! Et c'est là l'expé­rience que nous livre l'apôtre Paul : "Le bien que je veux, je ne le pratique pas ; mais le mal que je ne veux pas, je le fais" (Romains 7, 19). Reste-t-il quelque espoir ? Oui, mais non pas en moi-même. En Christ seul réside la force. Il a été lui-même l'homme par­fait dès son enfance, selon ce qu'annonce le pro­phète : "Voici, la Vierge concevra et elle enfantera un fils, et appellera son nom Emmanuel. Il mangera du caillé et du miel, pour savoir rejeter le mal et choisir le bien" (Esaïe 7, 14-15). Sa vie entière fut une vie de sainteté et de justice. Il a amené la loi divine à la perfection en accomplissant toutes ses exigences : "l'Eternel a pris plaisir en lui à cause de sa justice : il a rendu la loi grande et honorable" (Esaïe 42, 21). Plus encore, il en a subi la condamnation quand il a porté notre culpabilité.

Désormais, donc, ce que la loi exigeait et qui était impossible à réaliser, se trouve accompli en Christ et en ceux qui Lui appartiennent. Choisir le bien et rejeter le mal n'est plus une utopie pour le croyant, car "la loi de l'Esprit de vie dans le Christ Jésus m'a affranchi de la loi du péché et de la mort... afin que la juste exigence de la loi fût accomplie en nous qui ne mar­chons pas selon la chair, mais selon l'Esprit" (Romains 8, 2 et 4). Le discernement est donné par l'Esprit Saint, et aussi la capacité d'agir selon ce qu'il nous fait discerner. Non pas tant en connaissant mieux ce qui est mal, mais plutôt en étant plus intelligents dans ce qui est bien. "Je désire que vous soyez sages

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quant au bien, et simples quant au mal" (Romains 16, 19). Ce sera notre sauvegarde.

Imiter le bien, et non le mal

Même la parole de Dieu nous donne des exem­ples à caractère négatif aussi bien que d'autres à caractère positif. Les uns sont des modèles à éviter et les autres sont à imiter. Notre propention à imi­ter le mal ne vient-elle pas d'abord du péché lié à nos cœurs naturels ? Le livre de l'Ecclésiaste ne dit-il pas : "Le cœur des fils des hommes est au dedans d'eux plein d'envie de faire le mal" (Ecclésiaste 8, 11) ? Par contre, le cœur régénéré par la grâce de Dieu a une force au dedans de lui, c'est la puissance de l'Esprit Saint. Dans la mesure où cet Esprit aura sa libre action, il remplira le cœur en l'occupant de cho­ses excellentes. Les pulsions de notre nature péche­resse seront tenues en échec, selon que nous lisons : "La chair convoite contre l'Esprit, et l'Esprit contre la chair ; et ces choses sont opposées l'une à l'autre, afin que vous ne pratiquiez pas les choses que vous voudriez" (Galates 5, 17).

Il y avait , dans l'assemblée où se trouvait Gaïus, un homme au caractère autoritaire. L'apôtre Jean le mentionne dans sa troisième épître. Son dirigisme est en opposition avec le principe chrétien lui-même : "Que le plus grand parmi vous soit comme le plus jeune, et celui qui conduit comme celui qui sert... Moi, dit Jésus, je suis au milieu de vous comme celui qui sert" (Luc 22, 26-27). "Que, dans l'humilité, l'un estime l'autre supérieur à lui-même" (Philippiens 2, 3). Fallait-il alors, de la part de Gaïus, chercher à détrô­ner l'orgueilleux Diotrèphe ? Non, mais au contraire, avec le fidèle Démétrius, rechercher la paix et la vérité dans la pratique d'un amour sincère. Un tel témoignage honorera le Seigneur et supplantera l'imposteur. "Bien-aimé,n'imite pas le mal, mais le bien'(3 Jean 11). Retenons cette exhortation, elle est toujours d'actualité.

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Surmonter le mal par le bien

Si dans le mal il y a une puissance, et c'est la puis­sance de Satan, il y a, dans le bien', une force beau­coup plus grande. C'est la force de Dieu lui-même, c'est la force victorieuse manifestée à la résurrec­tion de Jésus. Cette force est à la disposition du croyant par l'Esprit Saint qui lui a été donné. "Dieu ne nous a pas donné un Esprit de crainte, mais de puis­sance, et d'amour, et de conseil" (2 Timothée 1,7). Pour lutter contre le mal et en être victorieux, nous ne sommes donc pas laissés sans ressources.

Encore faut-il que notre cœur soit engagé, désireux du bien et haïssant le mal : "Celui qui veut aimer la vie et voir d'heureux jours, qu'il garde sa langue du mal, et ses lèvres de proférer la fraude ; qu'il se détourne du mal et qu'il fasse le bien ; qu'il recherche la paix et qu'il la poursuive" (1 Pierre 3, 10-11). "Ayez en horreur le mal, tenez ferme au bien" (Romains 12, 9), c'est la première exhortation de l'épître aux Romains. Mais comment le peut-on ? Nous avons vu précédemment à quelle lutte est soumise l'âme du racheté qui désire faire le bien et qui n'en a pas le pouvoir. Seul l'Esprit de Dieu peut triompher de la puissance du mal, et II est donné au croyant dans ce but. "L'Esprit qui demeure en nous dêsire-t-il avec envie ? Mais il donne une plus grande grâce" (Jacques 4, 5-6). Cette grâce surabondante surmontera les obstacles et neutrali­sera les efforts du Malin. N'a-t-elle pas déjà montré sa puissance lorsqu'elle nous a pardonné nos fau­tes ? "Là où le péché abondait, la grâce a surabondé" (Romains, 5, 20), de sorte que maintenant, lorsqu'elle remplit notre cœur, elle nous permet de réaliser la dernière exhortation de Romains 12 : "Ne soit pas surmonté par le mal, mais surmonte le mal par le bien" (Romains 12, 21).



F. G.

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POURQUOI LA DOULEUR ?

Quelles choses étranges on peut rêver ! C'est ainsi que l'autre nuit je me trouvais être un méde­cin et avoir fait une merveilleuse découverte : j'avais, enfin, trouvé un vaccin qui affranchissait les hommes de toute douleur physique. J'avais publié la nouvelle et annoncé en même temps que je trai­terais, pour commencer, tous les habitants de ma rue qui le désiraient. Ils s'étaient présentés, tous sans exception, hommes, femmes et enfants, le matin même à mon salon de consultation et je les avais tous vaccinés. On m'avait aussitôt proclamé le plus grand bienfaiteur de l'humanité.

Hélas ! le public avait eu vite fait de constater -et moi-même aussi- que mon remède était pire, bien pire que le mal, ainsi que se chargeaient de le prou­ver les événements de chaque instant. Les récits les plus alarmants circulaient ! Le bébé des Dubois, laissé seul à la cuisine, s'était approché de la bouil­loire et n'éprouvant plus aucune douleur à la tou­cher, il s'était amusé avec la vapeur et avec l'eau bouillante et s'était si horriblement brûlé que, lorsqu'on vint me chercher, il n'y avait déjà plus d'espoir. Jacques Meunier s'était fait une entorse compliquée en allant à l'école, mais comme le pied ne lui faisait pas mal, il avait marché et couru tout le jour comme d'habitude. Je craignais donc qu'on ne pût le guérir. Deux garçons s'étaient battus à la boxe et assommés à tel point que l'un était mort des coups et l'autre était affreusement mutilé. Yvonne Lenoir s'était disloqué la mâchoire en cassant des noix, mais elle ne souffrait pas et par conséquent ne se souciait guère de cela. Tout le monde, même les

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grandes personnes, était maintenant, comme cette malheureuse jeune fille, c'est-à-dire parfaitement indifférent à ce qui pouvait lui arriver. Chacun négli­geait la prudence la plus élémentaire. Dans les ate­liers on annonçait plusieurs accidents graves.

Vous jugez de ma détresse. Je ne savais que faire pour arrêter les ravages de mon remède. La première personne à venir se plaindre fut la concierge d'en face. Elle avait voulu claquer son garçon, mais en vain : il se riait bien de chacun de ses efforts. Elle fut bientôt suivie d'autres mères, toutes très soucieu­ses, quelques unes en larmes, qui craignaient pour leur mari et pour leurs enfants. Dans l'après-midi, ce fut une foule qui s'assembla sous les fenêtres, avec cris et menaces. Puis une pierre fut lancée à ma vitre, ce qui fit un bruit épouvantable... et je me réveillai....

Heureusement ce n'était qu'un mauvais rêve. La douleur existe encore en ce monde et personne ne-pourra l'abolir. Je comprends son but et comment Dieu en fait un moyen de grâce, car la douleur me semble être trois choses : parfois un avertissement, parfois un remède, parfois aussi elle peut être un châtiment. Elle a donc une misson. Si le monde n'était pas plongé dans le désordre par le fait du péché, il n'aurait besoin ni d'avertissement, ni de remède, ni de châtiment et par conséquent la dou­leur n'existerait pas. Dieu n'avait pas créé l'homme pour qu'il souffrît, mais à cause de la désobéissance de Sa créature, II a permis la douleur pour notre bien présent et éternel.

L'auteur d'un magnifique psaume de la Bible, le psaume 119, a traversé les grandes eaux de l'afflic­tion et il exprime sa gratitude envers le Seigneur pour l'épreuve et la douleur par lesquelles il a passé. Ecoutons-le : "Avant que je fusse affligé, j'errais ; mais maintenant je garte ta parole". "Il est bon pour moi que j'ai été affligé, afin que j'apprenne tes statuts." "C'est

POURQUOI LA DOULEUR ? 177

en fidélité que tu m'as affligé." (Psaume 119, 67, 71 et 75). Ecoutons le patriarche Job qui a tant souf­fert. Que nous dit-il ? "Voici, bienheureux l'homme que Dieu reprend ! Ne méprise donc pas le châtiment du Tout-Puissant. Car c'est lui qui fait la plaie et qui la bande ; il frappe, et ses mains guérissent". (Job 5, 17-18).

Ami dans la souffrance, ne perds pas courage ! Lisons encore ce que la Bible, la Parole de Dieu, nous dit dans le Nouveau Testament : "Mon fils, ne méprise pas la discipline du Seigneur, et ne perds pas courage quand tu es repris par lui ; car celui que le Sei­gneur aime, il le discipline, et il fouette tout fils qu'il agrée." (Hébreux, 12, 5-6).

Enfin, écoutons la voix du Seigneur Jésus Lui-même : "Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime ; aie donc du zèle et repens-toi. Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu'un entend ma voix et qu'il ouvre la porte, j'entrerai chez lui." (Apocalypse 3, 19-20).

*

Y A-T-IL UN AU-DELA ?

"Voici, monsieur, le livre qu'il vous faut pour un jeune garçon", me dit un libraire, en réponse à ma question,et il me tend un volume qui paraît être précisément ce que je cherche. Le titre ? "Jacques, le tueur de lions. Aventures d'Afrique". La couver­ture porte l'image d'un chasseur aux prises avec un redoutable lion. Mon garçon aimera cela et c'est demain son anniversaire. Je paie 40 F et je me hâte de rentrer, mon trésor sous le bras.

Installé au coin du feu, j'examine le livre et en par­cours les pages. Il paraît captivant. Au premier cha­pitre, Jacques, un garçon de 13 ans, est le meilleur élève de sa classe. Il aime la lecture et les livres de voyages le passionnent. Il est fort en géographie, il passe ses loisirs à dessiner des animaux, surtout des lions. Au chapitre 2, l'oncle de Jacques écrit d'Afri­que, raconte les merveilles du continent noir et pro­met de faire venir auprès de lui son neveu, dès qu'il aura vingt ans. Notre jeune héros ne se possède plus de bonheur et ne parle que de jungles et de chasse aux lions. Il en rêve la nuit ! Il se prive de tout plai­sir pour consacrer ses économies à l'achat de livres sur l'Afrique et à des histoires de lions.

Au chapitre 3, aventures de tous genres : Jacques s'est fait une fronde et une arbalète, et il tue... le chat de sa tante, méfait que son père punit sévère­ment. Au chapitre 4, Jacques est éclaireur, passe tou­tes les épreuves devient chef de patrouille, endure fatigues et privations, vit en plein air, dort dans un bois pour s'endurcir, grimpe aux plus hauts arbres, tombe et se casse la jambe. A l'hôpital, il souffre le

Y A-T-Il. UN AU-DELA '.' 179

martyre. Plus tard, il passe ses vacances à Paris et tout son temps au Zoo de Vincennes où il fait la con­naissance des lions. Sans argent pour rentrer chez lui, il fait à pieds les 120 kilomètres qui le séparent de son village et souffre horriblement du froid et de la faim. Au chapitre 5, il entre en apprentissage et économise son argent de poche pour s'acheter un fusil... Et ainsi de suite jusqu'au chapitre 15, où Jac­ques, ayant atteint l'âge de 20 ans, parfaitement entraîné et préparé pour la carrière de chasseur en Afrique, reçoit l'argent de son voyage de son bon oncle. Plein d'enthousiasme, il embrasse ses parents et part pour Marseille. Là il s'embarque sur un paquebot qui doit l'amener en Afrique et, après un dernier adieu à sa patrie, il disparaît à l'horizon.

A mon étonnement extrême, le livre finit là... Je puis à peine en croire mes yeux. Ah non ! C'est trop fort. Cela n'a pas de sens... à moins qu'il n'y ait un second volume ! Partagé entre l'espoir et l'indigna­tion, je retourne en courant chez le libraire. Quand j'arrive essouflé, cet homme est en train de fermer sa boutique pour la nuit. Il m'assure, en maugréant, qu'il n'y a pas de second volume. Il crie que les clients sont tous les mêmes, déraisonnables et ennuyeux, qu'ils veulent toujours un second volume. Il est de très mauvaise humeur et ne veut pas entendre raison. Il refuse de reprendre le livre et surtout de me rendre mes 40 F.

Que feriez-vous à ma place ? Je ne suis pas si sot que de donner ce livre-là à mon petit garçon. Il pen­serait que je me moque de lui. Sans rien dire à per­sonne, je vais brûler ce livre ; Le titre est un men-sonse et l'image une tromperie. S'il n'a pas de suite, il n'a pas de sens du tout.

Nous dirions cela de la vie aussi, si elle se termi­nait à la tombe et n'avait pas de continuation.



180 Y AT IL UN AU-DELA '.'

Oui, il y a un au-delà ! Il y a une autre vie après celle-ci. Quand on est mort, tout n'est pas mort. La vie présente n'est qu'une préparation à la vie future. Où allons-nous après la mort ? Y a-t-il un paradis ? Y a-t-il un enfer ? Peut-on le savoir ? Il est de toute importance pour chacun d'être renseigné à ce sujet d'une façon précise et certaine.

Mon cher lecteur, si vous le désirez vraiment, vous pouvez posséder des certitudes concernant l'au-delà. Le Livre unique au monde, La Bible, la Parole de Dieu, répond à ces questions de façon très claires. Vous pouvez vous confier en elle. Elle vous dit la vérité. Elle affirme qu'il y a un paradis et qu'il y a un enfer et elle nous montre comment aller au para­dis. Elle déclare :

"// est réservé aux hommes de mourir une fois, -et après cela le jugement. " (Hébreux 9, 27) mais encore : "IL N'Y A DONC MAINTENANT AUCUNE CON­DAMNATION POUR CEUX QUI SONT DANS LE CHRIST JESUS". (Romains 8, 1).



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CORRECTIF

Nous nous excusons auprès de nos lecteurs des fautes d'orthographe et typographiques nom­breuses dans le numéro du mois d'août. Corriger particulièrement page 4 de la couver­ture le 4e verset : ".... nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ" Romains 5, 1, le mot "par" ayant été omis...



VIENS A JESUS

Viens à Jésus, toi dont l'âme est souffrante,

Toi qui te sens faible et pécheur,

Sa voix est douce et sa grâce est puissante,

En allégresse il change la douleur ;

II dit à l'âme tremblante : "Je suis le Christ, le Sauveur."

Viens à Jésus, toi qui de la tempête

Subis les terribles assauts.

Le ciel est noir au-dessus de ta tête

Et sous tes pieds s'ouvrent les grandes eaux ;

II dit à l'âme inquiète : "C'est moi qui calme les flots."

Viens à Jésus, toi qui vois de la vie

S'approcher bientôt le déclin ; Quand la journée ici-bas est finie, Là-haut se lève un éternel matin.

Jésus dit à l'âme ravie : "Des cieux je suis le chemin".



Le Salut de Dieu

"A qui donc comparerez-vous Dieu, et à quelle ressemblance l'égalerez-vous ?

Esaïc 40,

18

"La grâce et la vérité vinrent par Jésus-Christ. Personne ne vit jamais Dieu ; le Fils unique qui est dans le sein du Père, lui, Ta fait connaître."

Jean 1, 17, 18


"De Dieu juste et sauveur, il n'y en a point si ce n'est moi. Tournez-vous vers moi, et soyez sauvés."

Esaïe 45, 21, 22

"Jésus donc leur parla encore, disant : Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la

vie

Jean, 8, i:

N° 12J8

OCTOBRE 1984

Le Salut de Dieu

JOURNAL MENSUEL CONSACRE A L'EVANGELISATION

BIBLES ET PUBLICATIONS CHRETIENNES 30, rue Chàteauvert, 26000 Valence

SOMMAIRE

  • Qu'est-ce que l'évangile ? 181

  • Le guide infaillible et sûr 185

  • Faut-il tout comprendre ? 187

  • Correspondance 190

  • De nuit... en plein jour 193

  • D'en haut 197

  • Mais qui donc connaissez-vous ? 199

Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs d'avoir toujours devant eux leur Bible ouverte aux chapitres dont notre feuille les entretiendra, et de chercher avec soin les passages qu'elle ne fait qu'indiquer. C'est le grand moyen de rendre leur lecture vraiment profitable pour eux.

  • REDACTION • ENVOIS D'ARTICLES

  • COMMUNICATIONS

Dr. Claude B. COULERU "Vergés" Lagor, 64150 Mourenx Biaise PERIER 30, rue Croix Bosset, 92310 Sèvres

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