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ETES-VOUS SAUVE ?

On pouvait lire sur le toit d'une maison - en gros caractères - cette curieuse question : "ETES-VOUS SAUVE ?" Cette maison était bâtie non loin d'une ligne de chemin de fer et tous les voyageurs - depuis le train - pouvaient aisément lire ces paroles. Quelle était l'impression produite sur les gens qui les lisaient ? Cette question surprenait les uns, provo­quait chez les autres, parfois le sourire, ou même la moquerie ou l'indignation, mais parfois aussi l'approbation. Elle fermait la bouche à d'autres qui, tout d'un coup, devenaient sérieux et pensifs. Alors qu'ils étaient absorbés dans leurs affaires ou dans leurs plaisirs, cette simple question les replaçait sou­dain en présence du Dieu qu'ils avaient oublié, de leur conscience dont ils cherchaient à étouffer la voix, du vrai but de leur vie sur lequel ils voulaient se faire des illusions.

On passe sa vie entière à vouloir sauver son corps. On utilise avec une habileté admirable toutes les res­sources qu'offrent la nature ou la civilisation pour échapper aux germes de destruction qui sont en nous ou autour de nous et ajouter à notre vie tout ce qui peut contribuer à son agrément. L'argent sauve l'homme de la misère, l'air pur de l'asphyxie, les remèdes de la maladie, les vêtements du froid. Ses bonnes qualités peuvent le sauver de la mauvaise réputation ; la satisfaction de soi-même peut le déli­vrer de tout remords de conscience ; l'égoïsme peut le débarrasser de tous les sacrifices ; le plaisir peut lui-aussi épargner pour un temps toute préoccupa­tion sérieuse, et il avance ainsi à travers la vie, pro­fitant de tout pour sauver son corps... jusqu'au moment où tout manque à la fois, où tout s'écroule. Il suffit que le cœur cesse de battre pour que ri-

ETES-VOUS SAUVE ? 109

chesses, santé, plaisirs, tout soit perdu et pour que quatre planches clouées ensemble soient désormais suffisantes pour ce corps auquel on a donné tant de soins.



ET APRÈS ? Car tout n'est pas fini à ce moment-là ! Après ? Il se trouve qu'on n'a rien fait pour son âme. On s'est tellement préoccupé de la terre et du monde que l'on n'a pas donné une pensée au ciel et à Dieu. On a tellement utilisé toutes les ressour­ces pour sauver son corps qu'on n'a pas même remarqué celles que Dieu nous offrait pour sauver son âme.

La bonne nouvelle du salut, le sacrifice de Jésus Christ, le sang répandu pour le pardon des péchés, le don du Saint Esprit, la grâce de Dieu qu'il suffit d'accepter pour être sauvé de la condamnation éter­nelle.... tout cela, on l'a oublié, on ne l'a pas cru nécessaire !

Que penseriez-vous d'une servante à qui une mère confierait, en partant en voyage, son unique enfant - en lui recommandant aussi d'avoir soin de ses vête­ments - et qui lui dirait à son retour : "Madame, voici les habits de l'enfant, propres et bien rangés : il n'en manque point. Quant à l'enfant, je ne sais pas ce qu'il est devenu !" De même, que répondra le Seigneur Jésus, au dernier jugement, à ceux qui voudraient Lui dire : "Seigneur, j'ai pris grand soin de mon corps, je n'ai rien négligé de ce qui le con­cernait, mais quant à l'âme, je n'ai pas eu le temps d'y penser." ?

La Bible dit : "QUE i ÏOFITERA-T-IL A UN HOMME S'IL GAGNE LE MONDE ENTIER, ET QU'IL FASSE LA PERTE DE SON ÂME ; OU QUE DONNERA UN HOMME EN ECHANGE DE SON ÂME ^"(Matthieu 16, 26)

110 UN NOUVEAU CIEL ET UNE NOUVELLE TERRE

Permettez-moi, ami lecteur, pour terminer, de vous demander affectueusement : "ETES-VOUS SAUVÉ ?" Et si vous demandiez, sincèrement repentant et réellement anxieux : "Que faut-il que je fasse pour être sauvé ?", je vous répondrais (comme l'Ecriture sainte) "CROIS AU SEIGNEUR JESUS (c'est-à-dire : confie-toi en Lui) ET TU SERAS SAUVÉ". (Actes 16, 30-31)



*

Chapitre IX

UN NOUVEAU CIEL ET UNE NOUVELLE TERRE

(suite et fin de la page 98)

Apocalypse 21, 1 à 6 nous décrit l'état éternel : "Je vis un NOUVEAU ciel et une NOUVELLE terre, car le premier ciel et la première terre s'en étaient allés, et la mer n'est plus".



Et je vis la sainte cité, nouvelle Jérusalem, descendant du ciel d'auprès de DIEU, préparée comme une épouse ornée pour son mari. Et j'ouïs une grande voix venant du ciel, disant : Voici, l'habitation de DIEU est avec les hommes, et il habitera avec eux ; et ils seront son peuple, et DIEU lui-même sera avec eux, leur DIEU. Et DIEU essuiera toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus et, il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées. Et celui qui est assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nou­velles. Et il me dit : Ecris, car ces paroles sont certai-

UN NOUVEAU CIEL ET UNE NOUVELLE TERRE 111



nés et véritables. Et il me dit : C'est fait. Moi, je suis l'alpha et l'oméga, le COMMENCEMENT et la FIN. "

Une remarque : au COMMENCEMENT, DIEU prépare le cadre grandiose, dans lequel II introduit ensuite l'homme pour y jouir d'un bonheur paradi­siaque dans l'innocence.

A l'inverse, en vue de la FIN, DIEU forme les futurs habitants des nouveaux mondes qu'il va créer, où, introduits, ils jouiront d'un parfait bon­heur pour l'éternité.

Quels seront ces habitants : d'abord du nouveau ciel ?

1) Les croyants de tous les temps, ressuscites lors
de la première résurrection, dont l'Ecriture nous dit :

"Bienheureux et saint, celui qui a part à la première résurrection : sur eux, la seconde mort n'a point de pou­voir". (Apocalypse 20, 6).

2) Les vivants qui seront enlevés lors de la venue


imminente du Seigneur Jésus, accomplissant sa pro­
messe de venir chercher les siens. (1 Thessaloniciens
4, 13 à 17 - 1 Corinthiens 15, 51 à 55 - (Jean 14, 1
à 3).

En un mot, tous ceux qui "seront trouvés écrits dans le livre de vie de l'Agneau" (Apocalypse 21, 27).

Quels seront les habitants de la nouvelle terre ?

- Nous ne pouvons répondre que dans la limite des choses qui nous sont révélées. Deux événements d'une ampleur éternelle sont positivement déclarés (Apocalypse 21, 1).



  1. La disparition des trois composantes de la créa­
    tion actuelle : le ciel, la terre, la mer.

  2. L'apparition d'un nouveau ciel et d'une nou­
    velle terre.

112 UN NOUVEAU CIEL ET UNE NOUVELLE TERRE

Que se passera-t-il entre ces deux changements aux insondables conséquences, pour les vivants demeurant sur la terre, à la fin du règne de 1000 ans ? DIEU ne nous l'a pas révélé, toutefois nous avons la certitude qu'ils seront préservés, pour être transportés sous les nouveaux cieux et sur la nou­velle terre, où la justice habite, dans une condition nouvelle, appropriée à l'état éternel où ils seront introduits.

Comme conséquence de l'entrée du péché dans ce monde, tout a été souillé, les cieux comme la terre. Ils devront donc disparaître. Comment ? Nous lisons en 2 Pierre 3, 3 à 10, "aux derniers pi s des moqueurs viendront, marchant dans la moquerie selon leurs propres convoitises et disant : Où est la promesse de sa venue ? Car... toutes choses demeurent au même état dès le commencement de la création. Car ils igno­rent VOLONTAIREMENT ceci, que, par la parole de Dieu... le monde d'alors fut détruit étant submergé par de l'eau. Mais les cieux et la terre de maintenant sont réservés par sa parole pour le feu, gardés pour le jour du jugement et de la destruction des hommes impies... Dans ce jour-là, les cieux passeront avec un bruit sif­flant et les éléments embrasés seront dissous, et la terre et les œuvres qui sont en elles seront brûlées entière­ment." (2 Pierre 3, 3 à 11). Par la parole de DIEU, les mondes actuels ont été créés, puis en partie détruits, par cette même parole, ils seront dissous !

Pour chacun de nous, la question se pose : Où passerai-je l'Eternité ?



*

Chapitre X

SATAN, LES ANGES

(leur origine et leur fin)

Considérons en terminant ce que nous dit la parole de DIEU, au sujet de Satan et des anges.

Nous ignorons le moment où les anges, ces esprits innombrables ont été CREES. Nous lisons : "Par lui (Jésus Christ) ont été créées toutes choses, les choses qui sont dans les deux et les choses qui sont sur la terre, les visibles et les INVISIBLES, soit trônes, ou seigneu­ries, ou principautés, ou autorités" (Colossiens 1, 16).

Dans le livre de Job, DIEU pose la question au patriarche, en ces termes : "Où étais-tu quand j'ai fondé la terre ?... Sur quoi ses bases sont-elles assises, ou qui a placé sa pierre angulaire, quand les étoiles du matin chantaient ensemble, et que tous les fils de DIEU éclataient de joie ?" Job 38, 4 à 7. Il semble donc comme une chose, établie qu'ils ont été créés avant la matière, et ainsi amenés à admirer les oeuvres de DIEU.

Les anges sont des créatures immortelles. (Luc 20, 36). Le livre de l'Apocalypse nous parle d'un nom­bre inconnaissable - "des myriades de myriades et des milliers de milliers"- disant à haute voix : Digne est l'Agneau... (Apocalypse 5, 1). Une "multitude de l'armée céleste" rend hommage au Fils de DIEU quand II est introduit dans le monde et célèbre les louanges de DIEU dans le moment où II apparaît sous la forme du petit enfant Jésus "couché et emmail­loté dans une crèche" à Bethléem (Luc 2, 13).

114 SATAN, LES ANGES

Tous ont été créés pour être "des esprits adminis­trateurs, envoyés pour servir en faveur de ceux qui vont hériter du salut" (Hébreux, 1, 14). Hélas, nombreux sont ceux "qui n'ont pas gardé leur origine mais qui ont abandonné leur propre demeure" (Jude 6) "qui ont péché" [2 Pierre 2, 4). Ils ont ainsi suivi l'exemple de Satan, dont l'Ecriture dit : "Dès le commencement, le diable pèche" (1 Jean 3, 8).

Satan est l'Adversaire, encore appelé "le diable... (calomniateur), le meurtrier dès le commencement, et il n'a pas persévéré dans la vérité, car il n'y a pas de vérité en lui. Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et le père du mensonge" (Jean 8, 44).

Il était cependant la plus belle des créatures angé-liques, typifiée par le prince de Tyr, véritable incar­nation de Satan dont il présente tous les caractères, et en tout premier lieu, celui de l'orgueil. Le pro­phète Ezéchiel nous en donne la description (chapi­tre 28) : "Parce que ton coeur s'est élevé et que tu as dit : Je suis DIEU, je suis assis sur le siège d'un dieu, ... jet tu es un homme et non pas Dieu) et que tu élèves ton cœur comme un cœur de dieu (v.2)... Toi, tu étais la forme accomplie de la perfection, plein de sagesse, et parfait en beauté (v. 12) ...Tu fus parfait dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé, jusqu'à ce que l'ini­quité s'est trouvée en toi (v. 15) ...tu es devenu une ter­reur, et tu ne seras plus, à jamais" (v. 19).

Pour terminer le noir tableau de cette créature uni­que en raison de sa chute et de son œuvre maléfi­que, il est encore appelé "le tentateur" (Matthieu 4, 1), le "chef de ce monde" (Jean 14, 30), "l'ennemi" (Matthieu 13, 25), "le méchant, le dieu de ce siècle" [2 Corinthiens 4, 4), "l'accusateur des frères" (Apo­calypse 12, 10), "le serpent" (2 Corinthiens 11, 3), "le serpent ancien" (Apocalypse 12, 9), il sera incarné plus tard dans celui qui est appelé "l'homme de

SATAN, LES ANGES 115



péché", "le fils de perdition", "l'inique", "celui qui s'élève et s'oppose à tout ce qui est appelé DIEU" (2 Thessaloniciens 2, 3 à 8), "Vantichrist" (1 Jean 2, 22) qui nie "le Père et le Fils". Désigné encore par le "prince des ténèbres", tel est l'ensemble des caractè­res de celui qui est à l'origine de tous les maux dont le monde et les êtres vivants auront eu à souffrir depuis la création.

Pourquoi l'intervention de cet être sinistre et mystérieux, dans l'histoire du monde a-t-elle été tolé­rée par DIEU ? A l'évidence, il ne lui permet pas d'agir à sa guise (d'ailleurs, il n'est ni omnipotent, ni omniscient, ni omniprésent). L'histoire du patriar­che Job en est une claire démonstration. Publique­ment il n'a pas pu faire fléchir Job quand à "sa per­fection" (Job 1, 22 - 2, 10 - 42, 7). Exemples :



  • il n'a pu détruire Israël malgré tous ses efforts
    (car de lui devait naître le Messie promis)

  • il n'a pu faire succomber Jésus au désert à la ten­
    tation, et Le disqualifier pour accomplir sa mission

  • à Gethsémané, il n'a pu faire renoncer Jésus de
    faire a volonté de son Père, quoi qu'il dût lui en coû­
    te!. Nous n'aurions jamais entendu le cri de triom­
    phe : "c'est accompli" !

  • il ne put pas davantage s'opposer à l'éclatante
    résurrection de Christ, malgré toutes les précautions
    prises (pierre scellée, gardes...)

  • ainsi il n'a pu empêcher ce que Hébreux 2, 14
    et 15 nous dit :

"Par la mort, Jésus rendît impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable ; et qu'il déli­vrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient assujettis à la servitude". Chaque âme sauvée encore aujourd'hui est une victoire de Jésus Christ et une défaite de Satan !

116 SATAN, LES ANGES

L'intervention de Satan "tolérée" par DIEU ? Bien plus ! Nous constatons qu'il a, à son insu et malgré lui, concouru à l'accomplissement des desseins divins et à la révélation aux pécheurs, de l'incom­mensurable AMOUR de DIEU, désireux de nous offrir une éternité de félicité.

Le diable, lui, est maudit, voué au feu éternel avec ses anges. Son jugement connaîtra 2 étapes :



  1. Apocalypse 20, 1 à 3 : "Je vis un ange descen­
    dant du ciel, ayant la clef de l'abîme et une grande
    chaîne dans sa main. Et il saisit le dragon, le serpent
    ancien, qui est le diable et Satan, et le Ha pour mille
    ans ; et il le jeta dans l'abîme et l'enferma ; et il mit
    un sceau sur lui, afin qu'il ne séduisît plus les nations,
    jusqu'à ce que les mille ans fussent accomplis ; après
    cela il faut qu'il soit délié pour un peu de temps"

  2. Apocalypse 20, 7 à 10 : "Et quand les mille ans
    seront accomplis, Satan sera délié de sa prison ; et il
    sortira pour égarer les nations qui sont aux quatre coins
    de la terre, Gog et Magog, pour assembler pour le com­
    bat,... ils environnèrent le camp des saints et la cité bien-
    aimée ; et du feu descendit du ciel de la part de DIEU,
    et les dévora. Et le diable qui les avait égarés fut jeté
    dans l'étang de feu et de soufre, où sont la bête et le
    faux prophète et ils seront tourmentés, jour et nuit, aux
    siècles des siècles. " Partageront leur sort : "les timi­
    des, les incrédules, ceux qui se seront souillés avec des
    abominations, les meurtriers, les fornicateurs, les magi­
    ciens et idolâtres, et les menteurs... dans l'étang de feu
    et de soufre, qui est la SECONDE MORT". Effroya­
    ble sentence, prononcée par le Juge des vivants et
    des morts : "Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans
    le feu éternel, qui est PREPARE pour le diable et ses
    anges" (Matthieu 25, 41).

Que signifient ces termes symboliques : "l'étang de feu et de soufre" ou autres expressions similaires peines éternelles, châtiment éternel, tourments

SATAN, LES ANGES 117

éternels, grincements de dents... enfer (mot d'usage plus courant) ? Indéfinissables seront les souffran­ces de l'âme réalisant le tragique de cette situation absolument sans issue : subir le sort affreux, juste­ment mérité pour avoir volontairement méprisé le don inexprimable de l'Amour de DIEU, d'être aban­donné de Lui pour toujours !

Cher ami lecteur, peut-être sera-ce le dernier, mais d'autant plus pressant et affectueux message que nous adressons et soumettons à votre très sérieuse réflexion : un choix, très simple en vérité : qui vou­lez vous croire ? DIEU ou le diable ? Cela détermi­nera votre avenir.

Le premier, par la voix de l'évangile, déclare : "DIEU n'a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu'il jugeât le monde, mais, afin que le monde fût sauvé par lui. Celui qui CROIT en lui n'est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de DIEU." (Jean 3, 17 et 18).

"En vérité, en vérité je vous dis que celui qui entend ma parole, et qui croit celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient pas en jugement ; mais il est passé de la mort à la vie." (Jean 5, 24) "Qui CROIT au Fils a la vie éternelle, mais qui désobéit au Fils (ou ne croit pas) ne verra pas la vie, mais la colère de DIEU demeure sur lui." (Jean 3, 36).

"Vous croyez en DIEU, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures ;... je vais vous préparer une place... je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi." (Jean 14, 1 à 3).

Quant au diable, le menteur, il vous offre, pour le temps présent, tous les plaisirs possibles, mais sans vous avertir que ce sera au prix de votre âme et que vous partagerez son horrible avenir ?

Avec qui, voulez-vous passer l'éternité ?

Croyez la vérité : elle est JESUS.

118 DEMEURE DANS LES CHOSES QUE TU AS APPRISES

Gloire à l'Agneau de Dieu !

Gloire à l'Agneau, louange au Rédempteur En Lui la mort a trouvé son vainqueur. L'ennemi même a connu sa puissance, Et le tombeau lui rend obéissance. Alléluia ! Gloire à Jésus (bis) L'enfer et la mort sont vaincus, sont vaincus, sont vaincus.

Tu l'as promis, Jésus, tu reviendras ; Pour nous chercher bientôt tu paraîtras. Rois et vainqueurs, introduits dans la gloire Nous chanterons l'hymne de la victoire



*

DEMEURE DANS LES

CHOSES QUE TU AS

APPRISES


(suite et fin de la page 100)

Pourquoi y a-t-il de l'espoir ? Car ton fils est encore jeune. Avez-vous remarqué que l'on met un tuteur aux jeunes arbres ? On n'enlève le tuteur que lors­que l'arbre est assez fort.

-Proverbes 22,15 :

"La folie est liée au cœur du jeune enfant ; la verge

de la correction l'éloignera de lui".

- Proverbes 23, 13-14 :

"Ne manque pas de corriger le jeune garçon ;

quand tu l'auras frappé de la verge, il n'en mourra

DEMEURE DANS LES CHOSES QUE TU AS APPRISES 119

pas. Tu le frapperas de la verge, mais tu délivreras son âme du shéol."

Voyez-vous l'importance de la correction ? Elle éloigne la folie du cœur du jeune enfant et elle déli­vre son âme du shéol.

-Proverbes 29,15 :

"La verge et la répréhension donnent la sagesse". Il en

vaut donc la peine !

Enfin, voyons encore quelles sont les conséquen­ces pour les parents d'une sage discipline et d'une fidèle instruction dans les Saintes Ecritures. Nous récoltons tout ce que nous semons : - Proverbes 29,15 :

"Le jeune garçon abandonné à lui-même fait honte à sa mère". Par contre : Proverbes 29,17 :

"Corrige ton fils et il te donnera du repos et il procu­rera des délices à ton âme".


  1. Mais peut-être n'avons-nous pas eu cet
    immense privilège d'avoir des parents chrétiens et
    fidèles. Alors, qu'avons-nous appris aux réunions
    autour du Seigneur ? C'est un devoir envers le Sei­
    gneur de ne pas les négliger, car nous avons le plus
    grand besoin d'être instruits par la Parole de Dieu.

  2. Enfin, qu'avons-nous appris par nous-mêmes en
    lisant assidûment la bonne Parole de Dieu ? C'est
    en nous plaçant aux pieds du Maître que nous appre­
    nons peut-être le plus. Faisons comme Marie, la
    sœur de Marthe :

"Marie, s'étant assise aux pieds de Jésus écoutait sa parole. " Et le Seigneur a pleinement approuvé Marie en disant : "IL N'EST BESOIN QUE D'UNE SEULE (chose) ET MARIE A CHOISI LA BONNE PART QUI NE LUI SERA PAS OTEE". Luc 10, 39-42.

120 DEMEURE DANS LES CHOSES QUE TU AS APPRISES

d) Mais peut-être n'avons-nous encore rien appris du tout ? Alors hâtons-nous de lire avec soin la Bible. Car Jésus a dit : "SONDEZ LES ECRITURES, CAR VOUS, VOUS ESTIMEZ AVOIR EN ELLES LA VIE ETERNELLE ET CE SONT ELLES QUI RENDENT TEMOIGNAGE DE MOI" Jean 5,39. Si nous ne som­mes pas certains d'être sauvés, les Saintes Ecritures peuvent nous rendre sages à salut par la foi en Jésus Christ. Les Ecritures vous révèlent LE SAUVEUR DONT VOUS AVEZ BESOIN. Lisez et relisez 1 Jean 4, 13.

*

Qu'emporteras-tu ?

Un riche propriétaire, retiré des affaires, avait invité un de ses amis chrétiens pour lui faire admirer ses domaines. Il lui montra sa belle maison, et le hameau voisin qui portait le nom de ses ancêtres. Il désigna une immense forêt en déclarant :

"Elle m'appartient.

- Et ces prairies, et ces labours qui s'allongent dans la vallée ?

- A moi aussi. J'ai acquis tout cela par un tra­vail acharné"

Le chrétien ne regardait plus la campagne. Il n'écoutait même plus son ami. Au bout d'un moment de silence, il se tourna vers lui :

"Tu as donc de grandes richesses sur la terre. Mais qu'emporteras-tu ? Tu sais bien qu'au moment où Dieu t'appellera à quitter ce monde, tu ne pourras rien prendre avec toi de tout ce que tu m'as montré."

L'homme baissait la tête.

Le chrétien continua :

"Et pourtant tu emporteras quelque chose : le fardeau de tes péchés. De ce fardeau Dieu veut te débarrasser. Le sang de son Fils a été répandu pour cela."

L'homme riche se mit à pleurer. Sur quoi pleurait-il ? Sur ses péchés ? Sur ses biens qu'il faudrait bientôt laisser ? Dieu le sait. Quatre mois plus tard, il mourait. Il n'avait rien emporté.

Un dicton rappelle ajuste titre que "les che­mises des morts n'ont pas de poches". La vie est un voyage dont Dieu seul mesure la lon­gueur. N'est-il pas extraordinaire que tant de personnes ne se soucient même pas de savoir où il doit se terminer ?

Le Salut de Dieu

"Jésus donc leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous dis que moi je suis la porte des brebis... Moi, je suis la porte : si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé".

Jean 10,7 et 9

"...car vous étiez

errants comme des

brebis, mais

maintenant

vous êtes retournés au

berger et au

surveillant

de vos âmes".

1 Pierre 2,25


"...notre Sauveur Jésus Christ, qui a annulé la mort et a fait luire la vie et l'incorruptibilité par l'évangile". 2 Timothée 1,

10

"Crois au seigneur Jésus, et tu seras sauvé".

Aetes 16,31

N° 1235

JUILLET 1984


Le Salut de Dieu


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