8
f o r M AT i o n
Vous souhaitez poursuivre
vos études, ne vous reposez
pas sur vos cahiers. Certes,
le site admission-postbac.fr
(remplaçant de Ravel) a été
mis en place pour simplifier
les démarches d’inscription
en regroupant l’ensemble
des formations supérieu-
res, mais la première phase
d’inscription sur Internet
débute dès mi-janvier. En
outre, pour ne pas se faire
surprendre
inutilement
par une formation qui ne
serait pas prise en compte
par admission-postbac.fr, il
vaut mieux s’informer dès
novembre. Date à laquelle
certaines ouvrent déjà leurs
inscriptions. Cette anticipa-
tion aura plusieurs bénéfices.
Votre diplôme en poche, vous souhaitez passer
au niveau supérieur. Pensez à la préparation
de votre inscription… Et ce, bien en amont.
L’année
de tous les choix
Quelles formations
sur www.admission-postbac.fr?
Sont concernés par www.admission-postbac.fr : les
BTS, BTSA, DMA, DCG, DEUST, DUT, licences, MAN,
Médecine-Pharmacie, secteur paramédical, secteur
social, CPGE, formations d’ingénieurs, CPES et écoles
d’architecture. En revanche, pour s’inscrire aux écoles
de la Fédération d’écoles supérieures d’ingénieurs et
de cadres (Fesic), il faut surfer sur www.grandesecoles-
postbac.fr, dès mi-janvier.
Coût par niveau d’études
PARIS
RégIonS
Étudiant licence
2935,17 €
2435,33 €
Étudiant master
2992,17 €
2492,33 €
Étudiant doctorat (jeune chercheur)
3108,17 €
2608,33 €
Source : FAGE, le réseau des associations étudiantes.
D’abord se renseigner avec
précision sur les formations
envisageables et, ensuite,
hiérarchiser plus simplement
ses vœux au moment du
choix sur admission-post-
bac.fr. Cette étape d’ailleurs
ne suffit pas pour être ins-
crit dans une formation,
car certaines demandent la
constitution de dossier à pré-
parer et à envoyer début juin.
Autre avantage à anticiper
son inscription: s’informer
des coûts des formations. À
la rentrée 2008
(1)
, il fallait
débourser 368,57€ pour
une inscription en DUT ou
licence (169 € d’inscription
+ 4,57 € de frais de méde-
9
f o r M AT i o n
Coût de la rentrée universitaire 2008 pour un étudiant de licence
(budget mensuel d’un étudiant non boursier)
PARIS
RégIonS
Droit d’inscription (médecine préventive inclus)
173,57 €
173,57 €
Sécurité sociale
195 €
195 €
Complémentaire santé
198,96 €
198,96 €
Caution loyer
998 €
692 €
Matériel pédagogique
200 €
200 €
Sous-total frais exceptionnels de rentrée
1765,53 €
1459,53 €
Loyer et charges locatives
554 €
396 €
Repas (restaurant universitaire) 2,85 €
57 €
57 €
Téléphonie et Internet
70 €
70 €
Loisirs
90 €
75 €
Transports
88,64 €
97,80 €
Alimentation et courses diverses
270 €
240 €
Équipement informatique
40 €
40 €
Sous-total frais de vie
1169,64 €
975,80 €
Total
2 935,17 €
2 435,33 €
Source : FAGE, le réseau des associations étudiantes.
cine préventive universitaire
+ 195 € de sécurité sociale).
Dans la plupart des écoles
d’ingénieurs publiques les
frais de scolarité annuels
grimpent à 538 €. Et dans
les écoles privées – d’ingé-
nieurs, de commerce, d’art,
etc. – outre les frais d’ins-
cription variables selon les
formations, il faut surtout
se renseigner sur le coût
annuel de la formation.
Une formation d’excellence
comme HEC se mon-
naye 8300€ pour la
première année, dont
600€ de frais de suivi
administratif (après
une ou plusieurs
années de prépara-
tion). Un budget à
prévoir…
(1) Source: Union
nationale des étudiants
de France (Unef).
10
f o r M AT i o n
«Toutes les formations qui
contribuent à former une per-
sonne à un métier, une fonc-
tion ou une filière sont bonnes
à prendre», annonce d’em-
blée Dominique Bienfait,
secrétaire général du Syntec-
Recrutement et dirigeant du
cabinet Bienfait&Associés.
Après un bac +2, pas moins
de vingt diplômes prépa-
rent à l’alternance jusqu’au
bac +5: du BTS jusqu’au
master spécialisé, en passant
par la licence profession-
nelle. 20% des diplômes
préparés en apprentissage
concernent des filières du
supérieur en 2006/2007.
Preuve du succès de cette
formule: ils étaient 17%
en 2005 et 6% en 1994.
Elle est donc à regarder de
près en ces années redeve-
nues difficiles pour les jeu-
nes diplômés. «Même avec
la crise, certains secteurs et
entreprises ont encore des
pénuries de candidats comme
dans l’assurance, le sanitaire
ou le médico-social…» Et, les
employeurs sont de plus en
plus ouverts à l’alternance.
«Ils doivent moins cloner
leurs recrutements. Ensuite,
pour des fonctions telles que
commercial en B to B, ils
recherchent souvent des per-
sonnes qui savent exactement
ce qu’on va leur confier.»
D’où l’intérêt d’avoir pré-
paré un diplôme en alter-
nance. D’autant «qu’avec
la crise, les candidats en
poste sont frileux et difficiles
à débaucher. Or, certaines
entreprises restent confrontées
à la rareté de certains profils.
Elles identifient qu’elles doi-
vent de plus en plus aller vers
des potentiels tels qu’un jeune
en alternance.» Dernier
atout de cette formation:
c’est un excellent moyen
pour mettre un premier
pied dans l’entreprise. Et
pourquoi pas concrétiser sa
première embauche.
L’alternance séduit de plus en plus les employeurs
en quête de candidats déjà aguerris aux techniques et à la
culture d’entreprise. Cette formule 2 en 1 de la formation
permet en effet d’acquérir une solide expérience du terrain.
Alternance:
l’atout crise
Quels secteurs privilégiés ?
Tous ceux qui possèdent des académies, universités
ou centres de formation internes, comme la banque et
assurance, l’informatique et les télécommunications, les
énergies, etc. Ils vont avoir recours à toutes les formules
pour accompagner les jeunes en alternance et les faire
monter en compétence. A fortiori, il vaut mieux viser les
grands groupes sensibilisés à l’accompagnement ou
au tutorat, que les TPE qui disposent de moyens plus
limités pour la formation.
Ecole Supérieure Libre des Sciences Commerciales Appliquées
Fondée en 1949, reconnue par l’Etat
1, rue Bougainville • 75007 Paris - Tél.: 01 45 51 32 59 • Fax : 01 47 05 74 75 • www.eslsca.fr
II NN FF OO RR M
M AA TT II OO NN SS
3
3
èmes
L’eslsca
est membre de
www.eslsca.fr
Classement SMBG
ESLSCA dans le top 5
POUR DEVELOPPER
VOS COMPETENCES
ET EXPERTISES
M
1,
M
2,
MBA
cycles
spécialisés
●
Analyse Financière
●
Banque Finance et Assurance
●
Ingénierie Financière
●
Gestion de Patrimoine
●
Finance et Négoce International - Trading
●
Gestion d’Actifs – Asset Management - Trading
●
Audit, Conseil et Contrôle de Gestion
●
Stratégie d’Intelligence Economique
(ECOLE DE GUERRE ECONOMIQUE)
●
Management Avancé des Entreprises, Entrepreneuriat
●
Droit et Management des Affaires Internationales
●
Management de Projets et Nouvelles Technologies
●
Marketing, Communication et Publicité
●
Marketing-CRM et Gestion de la Relation Client (GRC)
●
Marketing : Management Stratégique et Ingénierie Commerciale
●
Ingénierie et Management des Entreprises de Cosmétiques et Parfums
●
Management des Entreprises du Luxe et de la Mode
●
Management de la Distribution, Achats et Logistique
●
MBA Full Time & Part Time
●
MBA Executive
●
MBA in International Marketing
●
MBA in Business Communication
●
MBA in International Business
●
Master in International Sustainable Development
eslsca
PARIS
BUSINESS SCHOOL
150 x 210 26/03/09 15:56 Page 1
12
f o r M AT i o n
chif
Toutes les universités fran-
çaises et un grand nombre
d’établissements d’ensei-
gnement supérieur partici-
pent au programme euro-
péen Erasmus. Son intérêt :
« L’étudiant a la certitude
que les cours suivis dans
l’établissement
d’accueil,
dont il ne paie pas les droits
d’inscription, seront validés
dans le cadre de son diplôme
français, rappelle Valérie
Houvert, responsable du
service Erasmus au sein de
l’agence
Europe-Éduca-
tion-Formation France. En
outre, grâce au contrat péda-
gogique, préparé et signé en
amont par l’étudiant, les
responsables pédagogiques
Mondialisation oblige, parier sur la mobilité
est à coup sûr un atout pour préparer son diplôme et sa
carrière professionnelle. Le célèbre programme Erasmus
permet de partir pour ses études ou en stage.
Deux menus
pour l’Europe
Quand préparer son départ?
Il faut une année au moins pour mettre en place un
départ à l’étranger sur le plan financier et académique,
mais aussi pour se préparer à intégrer la culture du pays
d’accueil. Cette période permet de se poser les bonnes
questions: Quels cours vais-je suivre? Comment trouver
la bonne entreprise?
des établissements d’envoi
et d’accueil, il ne part pas
à l’aventure. Tous les cours
qu’il va suivre y sont lis-
tés. » Étudier à l’étranger
est certes très valorisant
dans le cursus, à condition
toutefois de s’y préparer
et d’obtenir un maximum
de renseignements sur la
formation proposée. Il est
donc préférable de vérifier
que l’offre couvre suffisam-
ment de cours en anglais,
« en particulier dans les
pays d’Europe de l’Est ou les
pays scandinaves, dont la
langue est a priori peu étu-
diée ». Quoi qu’il en soit,
« envisager une formation
linguistique avant le départ
peut s’avérer un plus. Sinon
les étudiants ont tendance à
vivre en communauté Eras-
mus et découvrent mal le
pays d’accueil. »
Dans quels cadres partir ?
« En mobilité d’études, les
étudiants peuvent bénéficier
du programme pour une
durée de trois à douze mois
à partir de leur deuxième
année d’études. » Il est éga-
lement possible dès la pre-
mière année d’études supé-
rieures d’effectuer un stage
de trois à douze mois dans
une entreprise européenne,
« avec une dérogation pour
les BTS et DUT, dont la
durée minimum est de deux
semaines. » Même si l’Es-
pagne, le Royaume-Uni et
l’Allemagne restent privi-
légiés par les étudiants, le
choix des destinations est
vaste. Pas moins de trente
et un pays, dont les États
membres de l’Union euro-
péenne, participent au
programme Erasmus.
13
chiffres
Quelques chiffres (année universitaire 2007-2008)* :
25 945 étudiants
français sont partis
en Europe grâce à
Erasmus : 22 556
sont partis en mobilité
d’études et 3 389
en mobilité de stage.
4 910 étudiants
issus d’Île-de-
France sont partis
en Europe, contre 44
pour la Corse.
27,74% des
stagiaires Erasmus
partent pendant
l’année de master 2.
Les trois
destinations
préférées des
jeunes français
sont l’Espagne
(5281 étudiants),
le Royaume-Uni
(4299 étudiants)
et l’Allemagne
(2618 étudiants).
Avec seulement
cinq étudiants,
le Luxembourg est
peu choisi.
22 ans, c’est l’âge
du programme
européen Erasmus.
Les étudiants Erasmus
partent en moyenne
7 mois en mobilité
d’études et 3,5 mois
en mobilité de stage.
57,35% des étudiants
Erasmus qui partent
en mobilité d’études
sont des filles.
Les disciplines les
plus enclines à partir
en mobilité Erasmus
sont la gestion
d’entreprises,
les langues et
la philologie,
l’ingénierie et les
technologies.
196,14 €, c’est le
montant moyen
de la location Erasmus
par allocataire
(20735 étudiants l’ont
reçu en 2007-2008).
*Source : Agence Europe-Éducation-
Formation France.
14
f o r M AT i o n
La question devient com-
plexe: comment trouver la
formation qui plaît et qui
offre, en plus, un boulot
à coup sûr? Avant de se
lancer, il faut d’abord s’as-
surer que le bac obtenu est
la bonne clé vers les étu-
des supérieures souhaitées.
Ensuite, autant s’informer
sur la durée des études, de
leur correspondance avec le
métier visé et des exigences
de l’activité professionnelle
espérée. Et, bien sûr, se ren-
seigner sur la situation du
marché du travail. «Sou-
vent les bacheliers portent
leur choix en fonction d’un
intérêt sur une matière. Ils
se posent peu la question de
la sélection d’une formation
débouchant sur un métier où
il y a des besoins. Or, crise ou
non, il existe encore une série
de fonctions et de secteurs
qui connaissent des pénu-
ries», rappelle Dominique
Bienfait, dirigeant du cabi-
net Bienfait&Associés et
secrétaire général de Syntec-
Recrutement. À prospec-
ter au travers des dossiers
publiés chaque année sur
la Toile et dans la presse sur
les secteurs qui recrutent.
Toutefois, si être diplômé
de l’enseignement supérieur
reste un atout pour entrer
dans la vie active, tout le
monde n’est pas logé à la
même enseigne.
Trois ans après la fin des
études, le taux de chômage
d’un bac +2 de la santé ou
du social est de 2% pour
un salaire
(1)
de 1600€;
de 3% pour un diplômé
d’écoles d’ingénieurs qui
gagne 2170€ et de 13%
pour une licence en Lettres
Sciences humaines rémuné-
rée 1 260€ ! Conséquence:
selon le Céreq, si 90% des
diplômés du supérieur ont
un emploi trois ans après
la fin de leur études, 75%
d’entre eux sont issus de
filières professionnelles. En
outre à niveau de diplôme
équivalent, ces diplômés
entrent dans la vie active
dans des meilleures condi-
tions que les diplômés de
filière générale. Néanmoins,
tous les chemins mènent
à l’activité professionnelle.
Au final, un métier ne cor-
respond pas toujours à la
formation suivie.
(1) Selon une étude publiée en juin
2008 par le Céreq (Centre d’études
et de recherches sur les qualifications)
sur la Génération 2004. Le salaire
est net médian, primes incluses.
Bac +2 ou bac +5? Écoles publiques
ou privées? Alternance ou non? Si tout est question
de choix et de souhaits de chacun, certaines filières
marchent mieux que d’autres.
Cursus : des choix
à opérer
Plus sur le net
Centre d’études et
de recherches sur les
qualifications:
www.cereq.fr
Centre d’information et de
documentation jeunesse:
www.cidj.com
Non
contr
act
uel
MAGENT
A
C
on
seil
MASTER(E)S & MBA
Jeunes diplômés
complétez votre formation
d’un 3
e
cycle
Communications d’Entreprises
Etudes et Décisions Marketing
Dostları ilə paylaş: |