directives uniformes en cette matière se heurtent inévitablement à des barrières de compétence. Le Canadian Council of Teachers of English (CCTE), seule organisation professionnelle nationale vouée à l'enseignement de la langue et de la littérature canadiennes-anglaises, ne bénéficie de l'appui réel que d'une seule province anglaise, l'Alberta. II est édifiant et plutôt paradoxal que la première étude sur la codification de l'anglais canadien ait été commandée par le Conseil de la langue française du Gouvernement du Québec.
En 1975, le CCTE entreprenait une étude sur l'enseignement de la langue anglaise au Canada, en réponse à un document du Conseil canadien de recherches sur les humanités sur la qualité de la langue maternelle. Le CCTE soumettait par la suite une requête en vue d'obtenir la tenue « d'une commission royale d'enquête sur l'état de l'enseignement au Canada. . . » Cette requête fut dûment présentée par le président du CCTE, M. Wilson, au premier ministre, M. Pierre Elliot Trudeau, au secrétaire d'État, M John Roberts, et à tous les ministres provinciaux de l'Éducation. Le premier ministre et le secrétaire d'État ont exprimé leur intérêt pour la requête et pour les droits des provinces; ~o ur leur part, tous les ministres de l'Éducation, sauf ceux de l'Ontario, de l'lle-du-Prince-Édouard et de la Saskatchewan, ont répondu aimablement à la requête et signifié leur inquiétude face au contenu de l'AANB. Le CCTE s'est alors uni à l'Association of Canadian University Teachers of English (ACUTE) en vue d'établir une Commission sur l'enseignement de l'anglais, mais n'a pu obtenir de subventions à cette fin.
La préoccupation du public en matière de langue se résume souvent à des appels au secours de l'orthographe. « Lorsque les universités critiquent la faiblesse des étudiants, les médias s'empressent de faire écho, mais ils analysent rarement les fondements de ces critiques » (Wilson, 1977). Les universités ont beau décliner toute responsabilité, ce sont elles qui négligent de former des enseignants conscients des nonnes de la langue anglaise. Les membres de la Commission Symons se sont dit consternés de constater le nombre infime d'études linguistiques et la difficulté de se documenter sur l'anglais canadien dans la plupart des universités du pays (Symons, 1975: 46). La grammaire anglaise, l'histoire de la langue, les variétés britannique, américaine et canadienne, les dialectes sociaux et régionaux, ainsi que les principes fondamentaux de la linguistique devraient occuper, dans la formation des professeurs, une place beaucoup plus importante qu'ils ne le font actuellement (Gleason, 1976: 3, 4).
Instruments de développement de la langue: la société Radio-Canada
L'instrument qui réussit le mieux à façonner l'anglais canadien standard est sans doute la société Radio-Canada. La clé de son succès réside dans le fait
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que la langue n'est pas sa préoccupation première. En effet, elle s'est plutôt fixé pour but
« [... 1 de communiquer les événements d'intérêt national et de diffuser la pensée et les idées qui ont cours au pays [. . .1, d'être un instrument qui serve à éveiller la conscience du peuple et à renforcer l'unité nationale » (RB. Bennett, cité par Ouimet, 1980: 62).
Cinquante ans de financement insuffisant et de négligence, ainsi qu'une révolution électronique, nous séparent de l'époque où M. Bennett tenait ces propos optimistes. En dépit de l'avenir funeste qui lui était prédit, Radio-Canada continue de cimenter notre immense pays, grâce à ses bulletins de nouvelles, ses émissions d'affaires publiques, grâce aux déclarations politiques, aux matches de hockey qu'elle transmet et à cette séance annuelle d'exorcisme qu'est la Coupe Grey, qui permet un défoulement de l'hostilité entre l'ouest et le centre du pays.
Fishman a fait remarquer que « en l'absence d'un pouvoir suffisant » capable de mener à bien les objectifs de planification du statut « des langues de grande diffusion », c'est-à-dire les langues standard, « les objectifs réalistes, fonctionnels et progressifs » ont plus de chances d'être réalisés sur une base pragmatique qu'idéologique (1977: 61). C'est précisément la nature modeste et pragmatique des objectifs de Radio-Canada en matière de langue qui lui a permis de contribuer d'une manière si discrète et peu contraignante à l'épanouissement et à la survie de l'anglais canadien standard.
George Rich, conseiller linguistique de Radio-Canada, travaille dans un bureau tapissé de livres du centre-ville de Toronto. La description qu'il fait de son travail ressemble à notre définition de la langue standard et de ses fonctions, en regard des variétés régionales. En effet, selon lui, la langue de Radio-Canada doit être celle que le plus grand nombre possible de Canadiens comprennent. En raison des dimensions considérables de notre pays, on ne peut exiger une prononciation aussi uniforme qu'à la BBC. Les accents naturels sont acceptables et les régionalismes n'ont pas à être supprimés, si le contexte permet de les comprendre.
Le contrôle de la qualité de la langue se fait au moyen du guide stylistique de Radio-Canada, des bulletins mensuels intitulés You Don't Say et de communiqués télex réguliers. Lorsqu'un événement d'actualité se produit, on vérifie la prononciation des noms propres et l'information est transmise aux quelque trois cents diffuseurs du Canada anglophone. Dans les bulletins You Don't Say, le conseiller linguistique indique la prononciation correcte des mots, corrige la grammaire ou les emplois lexicaux fautifs, répond aux demandes de renseignements, suggère des ouvrages de référence utiles et sert généralement d'intermédiaire entre le public et les diffuseurs, leur faisant part des critiques et des compliments pertinents faits à leur endroit. Étant donné que les auditeurs prisent le style de RadioCanada et attendent de cet organisme qu'il fixe la norme, les rédacteurs, les diffuseurs, les producteurs et les éditeurs doivent veiller à ce que la langue
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qu'ils emploient soit aussi claire et correcte que possible. Le conseiller actuel est partisan de la « manière douce ». C'est le guide par excellence, qui propose des réponses et des exemples précis en vue de sensibiliser son interlocuteur et de l'amener à une compréhension de la langue qui le rendra de plus en plus autonome. Le dernier volume de You Don't Say, par exemple, qui porte sur la période allant de décembre 1979 à juillet 1981, aborde 37 points de phonologie, 8 points de grammaire et 56 points lexicaux. Les indications phonologiques touchent de nombreux noms propres. Ainsi, on rappelle qu'il faut prononcer Newfoundland comme le font les Terreneuviens, en mettant l'accent sur la syllabe -land, et qu'il faut placer l'accent tonique sur la dernière syllabe sonore dans les mots offense et défense. Le conseiller fait en outre état des nombreuses plaintes qu'il a reçues concernant la mauvaise prononciation du mot nuclear, et suggère un moyen mnémotechnique pour rappeler sa prononciation correcte. D donne encore la prononciation du mot « junte », en anglais junta (d"zantaj, qui est pourtant fixée depuis longtemps, et rappelle aux annonceurs qu'ils parlent anglais et non portugais ou espagnol.
Les observations grammaticales peuvent aussi bien prendre la forme d'une leçon entière, d'une règle empirique, d'une série d'exemples illustrant l'usage des pronoms au nominatif ou à l'accusatif -- ceci en réponse au
« doute général » -ou encore d'une explication de la vieille règle de unique qui ne doit jamais s'accompagner d'un modificatif. Les bulletins traitent aussi du choix des prépositions, et précisent par exemple que different from est plus usité et indiqué que different thon, et qu'il faut dire make a decision et non pas take a décision.
En matière de choix lexicaux, les bulletins s'attaquent surtout aux paires de mots qui portent à confusion tels que disinterested et uninterested, averse et adverse, apprise et appraise, aux redondances comme true facts et totally eliminated; on conseille en outre aux diffuseurs d'éviter les kids et les feds. On cite même une publicité de bière américaine pour rappeler qu'il faut distinguer les substantifs non quantifiables et dire fewer dollars, mais less money. Le linguiste donne une explication détaillée de la différence entre nauseous et nauseated en se servant d'une analogie, à savoir que la personne qui a absorbé un poison est poisoned et non poisonous.
II ressort clairement de ces exemples, mais surtout des commentaires du public, que la langue de Radio-Canada sert de référence. Les employés ne cessent de répéter: « La population s'attend à ce que nous utilisions un anglais correct. » La Société exerce en outre une fonction de particularisation, établissant les différences entre l'usage canadien et l'usage américain. Un ex-conseiller rappelle aux diffuseurs que s'ils doivent absolument utiliser l'expression f rst lady, il leur faut se rappeler qu'elle désigne la femme du chef d'État, en l'occurrence Mme Léger, et non Margaret Trudeau; il ajoute que si aux États-Unis une région peut être off limits, au Canada, elle est out of bounds.
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Qu'ils soient d'accord ou non avec la « surveillance continuelle » de Radio-Canada, les diffuseurs indépendants peuvent difficilement ne pas en tenir compte. Certains veulent l'imiter, d'autres, comme la station torontoise
CFRB, soutiennent qu'elles sont aussi attentives et responsables que la société d'État à l'égard de la question linguistique; une autre préfère chercher conseil auprès du bureau de la BBC à New York quant à la prononciation internationale de certains mots, une autre affirme qu'il est futile de s'élever contre les Américains, qui fixent les normes de prononciation dans le monde entier, et enfin, un autre, pour qui George Rich est le grand expert canadien en matière de prononciation, fait le voeu de préserver les normes canadiennes de l'influence américaine (Bickle, 1980: 14).
La centralisation de la programmation à Toronto constitue un facteur favorable à la diffusion de la langue standard, mais elle contrecarre la volonté de maintenir les distinctions régionales essentielles. En août 1979, les auditeurs de l'Ouest furent tout à fait déconcertés d'entendre un annonceur dire que « le Chef » reposerait sur un « bluff » (promontoire) surplombant la Saskatchewan. Dans l'Ouest, bluff a toujours signifié « bosquet » et il leur était difficile d'imaginer le cercueil de Diefenbaker reposant au faîte d'une poignée de peupliers. La radio et la télévision sont sans doute des .outils pédagogiques plus puissants que l'école, sinon pourquoi déploreraiton que les Canadiens écoutent une telle proportion d'émissions américaines, et pourquoi y aurait-il des conflits entre le gouvernement fédéral et les provinces, particulièrement le Québec et la Saskatchewan, sur le contrôle de ces médias?
Mentionnons que les émissions radiophoniques de Radio-Canada ont un auditoire américain, restreint mais fidèle, dans toutes les régions frontalières.
Instruments de développement de la langue: journaux et périodiques
Les Canadiens anglais n'ont aucun journal qui ait l'envergure littéraire et intellectuelle du Devoir. Le récent rapport de la Commission royale sur les quotidiens n'avait d'ailleurs rien d'optimiste. Les journaux. semblent tout
de même exercer une action stabilisatrice sur l'anglais canadien. Ireland, qui a dépouillé un certain nombre de journaux de toutes les régions du Canada, de Halifax à Victoria, n'a observé que très peu de variations orthographiques depuis 1887, compte tenu de la distance et du temps. Au moins cent journaux reçoivent des articles de la Presse canadienne (PC), qui publie un guide stylistique depuis 1940 (Ireland, 1979: 124). Quant au Globe and Mail Style Book, il ne diffère pas tellement du CP Style Book. Tous les journaux semblent privilégier l'orthographe britannique. En faisant le dépouillement de 110 livres, périodiques et journaux, Wannamaker (1977: 47) a constaté qu'à l'exception des journaux, Information Canada et un grand nombre d'éditeurs et de distributeurs utilisaient The Gage Canadian Dictionary et que les normes variaient en fonction du « niveau »
LA NORME LINGUISTIQUE
des publications. Ainsi, Methuen utilise l'orthographe britannique dans ses ouvrages pédagogiques, et l'américain dans les livres d'intérêt général.
C'est cette année, soit soixante-dix-huit ans après la fondation du Globe and Mail, que s'est matérialisé le voeu de George Brown qui rêvait d'un journal anglais de portée nationale. L'édition est transmise par le
satellite Anik, à raison d'une page par 1,25 seconde, grâce à une antenne située à Toronto (Franklin, 1981: 62). L'accroissement de la diffusion aura peut-être une incidence sur la qualité du journal, soit; mais ce qui est certain, c'est que l'influence de Toronto sur la langue anglaise au Canada ne pourra que se renforcer.
Instruments de développement de la langue: les oeuvres littéraires
Au tout début de sa carrière d'écrivain, c'est-à-dire avant que ses Deux solitudes passent dans la langue, Hugh MacLennan avait soumis un manuscrit au représentant d'une maison d'édition new-yorkaise. Le manuscrit lui fut retourné, accompagné d'une note de l'éditeur. « Nous ne connaissons pas l'identité de votre auteur. II n'écrit ni comme un Américain, ni comme un Britannique. Il y a quelque chose d'étrange dans ce manuscrit » (1980: 37). Au moins une partie de cette étrangeté tenait au fait qu'à l'époque, tant au Canada que dans les autres pays, on connaissait à peine l'existence, et encore moins la nature, de l'anglais canadien. La situation est maintenant différente. Ainsi, cette semaine justement, le bulletin d'information de l'université m'apprenait qu'Eli Mandel, poète, érudit, critique littéraire et professeur canadien, donnerait au printemps des conférences à la British Association for Canadian Studies en Angleterre ainsi qu'à la National Conférence for Canadian Studies en Italie. Au cours de la dernière décennie, la littérature canadienne-anglaise a connu un épanouissement semblable à celui de la littérature québécoise française dans les années 1960; ces littératures sont d'une telle puissance et d'une telle beauté que les intellectuels du monde entier ont été forcés de s'intéresser aux études canadiennes. Toutes deux sont nées d'une profonde préoccupation pour la langue. En 1946, Northrop Frye exposait le problème du poète qui doit adapter une langue ancienne à un nouveau milieu, et ce n'est pas par hasard qu'il l'a fait en français. Dix ans plus tard, il reprit ce thème du poète en quête d'une langue et d'une forme, percevant l'émergence du poème narratif comme un retour nécessaire aux sources. Ce n'est qu'en 1966 que les étudiants en littérature canadienne ont pu prendre connaissance de ces deux articles. Quatre ans plus tard, les écrivains canadiens disposaient pour la première fois de la traduction d'un important recueil de poésie québécoise (Glassco, 1970). Dans l'ouvrage anglais- de Kroetsch et Lee, paru en 1974, on sent l'influence de Giguère (« . . . et nous n'avons plus de mots, pour nommer ces soleils sanglants » [1965: 56]), de Hertel et de ses « cadences » (1970: 97), de Lapointe, dont les vers associent le pays à la désignation des choses les plus élémentaires comme le sang, le pain, le .jour et la nuit (1970: 214) et, bien sûr, d'Anne Hébert, qui définit la
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tâche du poète comme l'expression, par le verbe, de sa terre natale, le Québec (1976: 108).
« The words I knew said Britain, and they said America, but they did not say my home », écrit Dennis Lee. « [... ] It was a question of starting from your own necessities. And you began striving ta hear what happened
in words - in loue, inhabit, fail, earth, house - as you let them surface in your own mute and native land » (1974: 162-163).
Au Canada, la traduction d'oeuvres littéraires du français à l'anglais est une tradition ancienne et toujours bien vivante, née en partie de l'amour et du labeur discret d'écrivains canadiens-anglais vivant au Québec, comme Jones et Scott (Jones, 1977: 78-80). La traduction a eu un impact imprévisible sur la littérature anglaise, en particulier sur le plan lexical et sémantique; cette influence fut beaucoup plus notable que les emprunts faits au vocabulaire de l'époque coloniale qui sont maintenant « des archaïsmes, des régionalismes ou des impropriétés », comme le fait judicieusement remarquer Chambers (1979: 6). C'est un exemple de Sprachbund semblable à celui qui a touché les langues européennes apparentées à la suite d'échanges entre les intellectuels et les artistes de différents pays. Ce phénomène fait partie de l'évolution normale des langues qui se côtoient.
Plus tard, et plus à l'ouest, la langue s'est déployée encore, grâce entre autres à Wiebe, Mandel, Suknanski, Sorestaad, qui ont tenté de donner la parole à l'immigrant, ou de faire entendre le « cri muet » de l'Amérindien.
Ainsi, l'écrivain crée et recrée les mondes présents et passés et il élargit et dépasse les limites du langage. En 1975, Mandel écrivait, au sujet de Pat Lane. « ll arrive parfois qu'un jeune écrivain nous parle en mots nouveaux et ces mots jettent une telle lumière sur le monde, qu'on croirait qu'il n'a jamais été ainsi auparavant, et qu'il ne le sera jamais plus » (1975: 11). L'évolution de la littérature est souvent une charnière dans le développement d'une langue standard, et elle lui est toujours simultanée. En 1981, on ne peut plus douter qu'il y a une littérature canadienne-anglaise et qu'en partie grâce à elle, il existe une langue canadienne-anglaise.
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