Colloque 2 les nouvelles technologies dans l'enseignement superieur



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Conclusion


Notre travail s’inscrit dans un courant pédagogique récursif qui pense que la pédagogie doit s’appliquer à elle-même et que l’enseignant dans sa pratique doit être l’artisan de sa propre évolution grâce au partage des ressources et talents avec ses collègues.

Les ouvrages collectifs fondés sur un volontariat et une motivation claire de chacun s’opposent aux ouvrages qui sont traditionnellement proposés (imposés) par l’institution.

Les conditions offertes par les nouvelles techniques d’informations pourraient s’avérer tout à fait favorables à un foisonnement pédagogique, qui maîtrisé par une sélection efficace permettrait une évolution très significative dans les méthodes de transmission du savoir.

(Suite des tables rondes)


S. LUSALUSA

Appréciation d'une technologie d'information et de la

communication par des étudiants universitaires

et performances disciplinaires……………………………………………………………

P. L. ROMERA

@kademia : un projet d'enseignement flexible……………………………………..





APPRECIATION D'UNE TECHNOLOGIE D'INFORMATION ET DE LA

COMMUNICATION PAR DES ETUDIANTS UNIVERSITAIRES

ET PERFORMANCES DISCIPLINAIRES
Dr. Simon LUSALUSA K.T.

Centre des Technologies pour l'Enseignement

Université Libre de Bruxelles

Courriel : Simon.Lusalusa@ulb.ac.be




Résumé

Cette recherche avait pour but d'étudier les relations éventuelles entre les attitudes des étudiants universitaires vis-à-vis d'une technologie utilisée comme outil d'apprentissage et leurs performances disciplinaires.


143 étudiants de première candidature en sciences psychologiques et de l'éducation de l'Université Libre de Bruxelles ont répondu à cette enquête. Le dispositif didactique utilisé intègre une calculatrice scientifique, graphique, programmable comme outil d'aide à l'apprentissage de la statistique.
Le questionnaire utilisé est une échelle de Likert explorant cinq dimensions: l'utilité d'un tel outil dans la "vérification et l'incitation à apprendre", la compréhension de la matière, son intégration dans le processus d'apprentissage, le choix de la modalité d'enseignement l'intégrant ou non en fonction de l'appréciation du répondant, et le fait de vouloir le proposer à d'autres.
Des relations statistiquement significatives ou très significatives sont observées entre les performances des étudiants et leurs attitudes vis-à-vis de l'outil d'apprentissage, en particulier, en termes d'utilité versus pouvoir de vérification et de soutien à la motivation, de son appropriation par les apprenants et du choix en ordre utile de la modalité supportant cet outil.
Mots clés: Attitude - Technologie de l'information et de la communication - Calculatrice - Performance - Échelle de Likert



Introduction

L’apprentissage d’une discipline établit entre l’étudiant et la discipline d’une part, et entre l'étudiant et les outils d’enseignement et d’apprentissage utilisés d'autre part, une sorte de relation de complicité dont pourrait dépendre le niveau d’implication de l’apprenant et, par voie de conséquence, ses performances.


Afin de cerner les caractéristiques des apprenants et de mieux comprendre leurs comportements, Y. TOURNEUR (1975), R. HEMBREE et D. J. DESSART (1986, 1992), M. M. SHARMA (1980) et bien d'autres encore conseillent, outre les épreuves de connaissances, l'étude des attitudes ou d'opinions des apprenants. En effet, l'apprenant ne se présente pas dans un dispositif d'apprentissage, comme une table rase. Il apporte avec lui des attentes, des habitudes et des attitudes. Il a ainsi une attitude déterminée au début de l'apprentissage. Mais l'apprenant ne subit pas seulement sa formation, il y participe activement, se forge une opinion. Il est donc normal qu'on puisse s'attendre à une modification de son attitude de départ. L'attitude n'est donc pas une notion statique, figée; elle est dynamique et peut évoluer au cours de l'apprentissage. Aussi, l'attitude est une disposition non unique.
Pour R. MUCCHIELLI (1979, p. 79), l’attitude est une prise de position, génératrice d’opinions et d’actions sur un problème ou dans des circonstances. Cette prise de position elle-même peut être l’actualisation d’une attitude latente, c’est-à-dire d’une prédisposition à percevoir d’une certaine façon les problèmes et à répondre dans un certain sens. Vue comme la disposition de quelqu'un qui n'est pas encore passé aux actes, l'attitude (E. DE CORTE et Coll., 1979, p. 239) entraîne une manière d'aborder la matière.
Compte tenu de l'ampleur et de la nature des technologies de l'information et des communications qui s'intègrent au domaine de l'éducation (TICE), on peut s'attendre à ce que le rôle de ces technologies en matière d'éducation, leur utilisation en situation d'enseignement-apprentissage, leur potentiel en matière d'apprentissage et leurs répercussions probables sur le système éducatif suscitent toutes sortes de réactions ou d'attitudes. N. Henchey (In SIREC, 1998) classe les attitudes face aux TIC selon une échelle hiérarchique à sept niveaux allant du révolutionnaire à l'hostile en passant par l'enthousiaste, le prudent, l'indifférent, le sceptique et l'inquiet.
La problématique investiguée par notre enquête s'énonce comme suit: dans la mesure où les attitudes nous renseignent sur les caractéristiques propres des étudiants, quelle incidence auraient-elles sur les acquisitions de ceux-ci? Plus spécifiquement, les attitudes des apprenants vis-à-vis de l’outil d’apprentissage d'une discipline peuvent-elles être considérées comme révélatrices ou résultantes de leur niveau d'adaptabilité dans cette discipline? Il s'agit d'étudier la relation entre l’intensité d’attitudes exprimées par les apprenants vis-à-vis de l’outil d’apprentissage et leurs performances dans la discipline considérée.

Contexte de l'enquête

L'expérience rapportée ici a été menée avec des étudiants universitaires de première candidature à la Faculté des Sciences Psychologiques et de l’Éducation de l’Université Libre de Bruxelles dans le cours de statistique et informatique appliquées en psychologie et en sciences de l’éducation. Au vu de leur nombre, plus de 400 chaque année, il n'est pas possible d'envisager l'utilisation d'ordinateurs facultaires dans le cadre de ce cours dont le but est de leur apprendre la statistique mais aussi de les initier à l'informatique.


Il a donc été décidé, après débats et considérations, d'utiliser comme outil d'aide à l'apprentissage, à la place de l'ordinateur, une calculatrice scientifique, graphique et programmable – la TI-82 – dont disposent les étudiants aussi bien pendant les séances des cours et travaux pratiques qu'à domicile. Cette calculatrice possède en outre la possibilité d'échanger des données avec une autre calculatrice TI-82 par câble (module LINK) ou un ordinateur, ou de se connecter à un "data show".
C'est donc une nouvelle technologie de l'information et de la communication (NTIC) au sens communément admis aujourd'hui, notamment par BRACEWELL et LAFERRIÈRE (1996), la Vitrine APO & partenaires (1998), et S. LUSALUSA K. T. (1999), c'est-à-dire un ensemble de technologies parmi lesquelles figure habituellement l'ordinateur et qui, se caractérisent par leur pouvoir de mémoriser, de traiter, de rendre accessible (sur un écran ou un autre support) et de transmettre, lorsqu'elles sont combinées ou interconnectées, en principe en quelque lieu que ce soit, une quantité quasi illimitée et très diversifiée de données.


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