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3.IIAvant projet

3.II.1Règlementation


Les travaux de réhabilitation et de fonctionnement sont régis par deux règles :

  • Intervention sur les ouvrages privés du Domaine de Lindre (pisciculture)

  • Intervention sur les ouvrages publics de l’étang (sécurité hydraulique)

Les travaux sur le Domaine relèvent des règles de l’art professionnelles.

L’intervention sur les ouvrages de l’étang est soumise aux textes des arrêtés préfectoraux n° 90-AG/1-20 du 15/01/1990 et n° 2002-DDAF/3-099 du 03/05/2002, et aux stipulations de l’article R214-18 du Code de l’Environnement.



Article R214-18

Toute modification apportée par le bénéficiaire de l'autorisation à l'ouvrage, à l'installation, à son mode d'utilisation, à la réalisation des travaux ou à l'aménagement en résultant ou à l'exercice de l'activité ou à leur voisinage, et de nature à entraîner un changement notable des éléments du dossier de demande d'autorisation, doit être portée, avant sa réalisation, à la connaissance du préfet avec tous les éléments d'appréciation.

Le préfet fixe, s'il y a lieu, des prescriptions complémentaires, dans les formes prévues à l'article R. 214-17.

S'il estime que les modifications sont de nature à entraîner des dangers ou des inconvénients pour les éléments énumérés à l'article L. 211-1, le préfet invite le bénéficiaire de l'autorisation à déposer une nouvelle demande d'autorisation. Celle-ci est soumise aux mêmes formalités que la demande d'autorisation primitive.

3.II.2Besoins


Les besoins en eaux pris en compte pour le dimensionnement des futurs ouvrages sont basés sur les valeurs fournies par les Services Techniques du Domaine. La nouvelle prise d’eau sera donc dimensionnée pour une capacité maximum de 500m3/h. Ce débit prend en compte le taux de renouvellement pour l’ensemble des bassins extérieurs existants et à venir tel que défini dans le rapport du diagnostic. Les deux prises d’eau Ø 200 mm seront conservées, l’une pour les besoins propre de l’écloserie, l’autre en secours avec une interconnexion appropriée.

3.II.3Prises d’eaux


Le débit nécessaire à l’alimentation et au renouvellement de l’eau de la pisciculture sera tiré dans l’étang, de préférence en un seul point de prélèvement. Ce regroupement du prélèvement d’eau permettra de limiter les ouvrages et d’opérer un contrôle ultérieur avec un traitement local adéquat si nécessaire.

Une interconnexion et un maillage des réseaux en aval sur le Domaine restera plus souple et indépendant des installations soumises au droit du prélèvement de l’eau.

Nous proposons donc la création d’une nouvelle prise dans un des ouvrages des corps de vanne. Rationnellement pour une question de distribution des réseaux, il serait judicieusement placé au centre du Domaine, en utilisant l’ouvrage de tête du CV2.

Une nouvelle adduction d’eau ~ Ø500 sera créée en parallèle de la galerie de vidange.

Les prises d’eau Ø 200 mm seront maintenus et réutilisés comme soutient au futur système d’alimentation.


CV2

Clôture


Figure ‎3 17 : Schéma de principe de prise d’eau

Création de la nouvelle adduction :

Ce procédé consistera à créer une nouvelle canalisation enterrée sous la digue. Une des extrémités tenant du corps de vanne CV2 ou du bajoyer de la digue, l’autre extrémité aboutissant au nouveau réservoir prévu dans la digue. Une conduite de distribution en sortie de réservoir avec by-pass amont continuera le cheminement jusqu’en pied de digue aval, ou elle se divisera en deux réseaux, l’un vers l’est et l’autre à l’ouest.

Les moyens pour réaliser cette canalisation peuvent être envisagés de deux manières.


  • L’une par tranchée à ciel ouvert,

  • L’autre par forage sous la digue.

La première technique simple, consiste à ouvrir une tranchée dans le corps de digue avec une pelle mécanique. Un blindage efficace sera mis en place latéralement de la tranchée ainsi qu’en front de digue. Le bajoyer de la digue sera scié suivant la section du tuyau. Un bouchon étanche enrobera la conduite à l’arrière du bajoyer afin d’assurer la solidité et l’étanchéité. Le remblaiement de la tranchée se fera avec les matériaux extraits, en principe à base de limons et lœss.



Figure ‎3 18 : Blindage tranchée

L’autre technique sans tranchée, s’effectuera par tarière et poussage du fourreau d’adduction. Cette solution nécessite de s’affranchir de l’homogénéité des remblais afin de ne pas buter sur un obstacle bloquant. Les tenants et aboutissants seront traités comme pour la technique précédente.

Les avantages et inconvénients de la tranchée sont :


  • + Coûts de réalisation,

  • + Étanchéité facile à réaliser,

  • - Terrassements et remblaiement en période sèche

  • - Blindage.

Les avantages et inconvénients du forage sont :

  • + Propreté du chantier,

  • - Surcoût,

  • - Fosse de forage et appui de poussée,

  • - Risques de décompression du remblai de la digue et formation de renards autour de la canalisation.

Une étude comparative détaillée sera effectuée lors de l’avant projet.

3.II.4Mise en charge temporaire


Afin de palier au manque de pression lors des périodes de basses eaux dans l’étang, un relais par relevage assurera la charge nécessaire à la distribution de l’eau vers les bassins. La solution la plus simple et donnant toute satisfaction étant celle existant actuellement, comparée à un réseau surpressé par électropompes et régulé par capteurs.

Le principe actuel du réservoir surélevé a donné satisfaction à l’exploitant jusqu’alors. Néanmoins l’ouvrage étant vétuste, nous proposons son remplacement et profitons par la même occasion, pour le centrer par rapport à l’implantation des bassins et à la distribution.

Le nouveau réservoir serait du même type préfabriqué, mais avec des éléments monolithiques en béton. Son implantation serait prévue en risberme de la digue au niveau du CV2. La partie émergente du réservoir serait du fait de son implantation en altitude, de l’ordre d’un mètre seulement.

L’équipement de ce réservoir comprendra un by-pass, des vannes murales, deux pompes de relevage, un asservissement manométrique.

Le réservoir sera positionné coté intérieur de la clôture.

3.II.5Réseau de distribution d’eau


L’hypothèse d’une implantation centrale du nœud principal de distribution, permettra de réduire le cheminement des canalisations, et une répartition quasi symétrique des débits, et ainsi optimiser et réduire les diamètres de canalisation.

Les canalisations enterrées seront de préférence en PVC pression, et les canalisations posées en surface ou dans des caniveaux ouverts seront en fonte ductile. Les canalisations supporteront le passage des poids lourds.

Le raccordement des bassins se fera également en dérivation, et la régulation de l’ajutage s’effectuera par étranglement sur vanne à papillon avec levier à crans repérés et cadenassables. L’ouverture de débit nominal sera définie par calcul pour chaque bassin, et la manœuvre occasionnelle permettra la fermeture ou l’ouverture maximum lors des vidanges et des remplissages.

3.II.6Circuit air


Le circuit d’air sera refait à neuf. Les surpresseurs seront conservés. Les tubes enterrés seront en PVC et les tubes extérieurs fixés sur les parois seront en en acier galvanisé.

Un système de sécurité électrique (surintensité ou température) sera prévu afin de protéger les surpreseurs.


3.II.7Évacuation


Le système d’évacuation d’eau des bassins fonctionnant globalement bien, il s’agira de réparer ou de réhabiliter ce qui doit l’être. En l’occurrence, certaines vannes seront changées. Les caniveaux de vidanges trop profonds seront rechargés pour les rehausser. Les canalisations de vidanges en PVC seront remplacées. Les seuils seront rénovés.

Le relevé exact des ouvrages d’évacuation par le géomètre, (sections et pentes) devra permettre de vérifier la capacité d’évacuation, qui devra être au moins équivalente aux débits d’alimentation cumulés.


3.II.8Réhabilitation des bassins

3.II.8.1Bassins en béton


Les fonds de bassins (A, B, C, D, E, F, L, et paysagers) doivent être rehaussés. Les hauteurs de rehausses seront telles que la hauteur d’eau dans les bassins sera comprise entre 80 et 100 cm.

Afin de ne pas déstabiliser les sols autours des bassins et créer de nouvelles fissurations, la masse volumique globale de la solution à mettre en œuvre devra rester maitrisée.

Pour se faire, les bassins pourront être remplis par du béton armé jusqu’à la hauteur souhaitée.

Cependant, d’autres solutions sont envisageables. Le choix de ces solutions sera fonction de la hauteur à rehausser et de leur coût.

Pour des bassins à forte rehausse, le principe sera de créer une structure au fond du bassin avec le maximum de vide possible afin d’être légère. Pour cela trois solutions sont possibles.

La première est de mettre en place des caissons de béton au fond des bassins et de couler une dalle par dessus afin de créer la chape souhaité.

La deuxième méthode serait d’utiliser des bacs alvéolaires types Q-BIC (fabricant : WAVIN) à la place des caissons en béton.



Figure ‎3 19 : Bac alvéolaire Q-BIC

La troisième méthode serait d’utiliser du polystyrène lesté à la place des bacs alvéolaires ou des caissons en béton.

L’intérêt de ces trois méthodes est de limiter la masse de la structure incorporée.

Pour les bassins à faible rehausse, une simple chape suffira sans risque de surpoids dû à l’apport de béton armé.

Les fissures dans les bassins seront colmatées et renforcées par des bandes de carbone. Deux solutions sont possibles pour traiter les parois des bassins. La première est de les reprendre à l’aide d’un enduit. La seconde est d’utiliser une géomembrane sur les parements et les fonds de bassins le permettant. Ceci étanchéifiera efficacement le bassin et protègera les poissons des frottements contre les parois.

Les vannes de vidange en fond de bassin et les systèmes de surverse sont en bon état et seront conservés.

Une étude sera faite en avant projet afin de définir quelles sont les méthodes les plus adaptées pour chaque bassin

3.II.8.2Bassins paysagers


De nouveaux raccordements aux réseaux sont à prévoir. Chacun des deux bassins sera remblayé et réduit à moitié afin de faciliter la circulation des poids lourds.

3.II.8.3Bassin L0


Une fois la pisciculture remise en état, ce bassin ne servira plus pour le stockage. Les seuils seront démantelés si possible ou façonnés afin d’empêcher l’accumulation de vases et de sédiments. Cette action permettra aussi à l’eau des bassins L6 à L10 d’être évacuée entièrement. La passerelle et ses deux grilles seront maintenues.

Une esquisse du futur L0 sera réalisée par le Domaine de Lindre.


3.II.8.4Bassins cv2 et cv3


Les berges présentant des affouillements seront stabilisées par techniques végétales. Ces parties végétalisées offriront, autant que possible, un accès fonctionnel aux bassins.

3.II.8.5Création de bassins en terre


De nouveaux bassins, en terre, pourraient être construits. Ils seraient situés sur la zone au nord de l’écloserie. Ils seront creusés par des moyens traditionnels (pelleteuse). Une analyse des matériaux du site doit être réalisée afin de s’assurer de l’étanchéité du dispositif « bassin terre » construit avec ces matériaux. Les berges des bassins seraient stabilisées par techniques végétales. Ces bassins ne possèderont pas de circuit d’aération.

3.II.9Équipements de sécurité


Afin de permettre la circulation autour des bassins en limitant les risques de glissades et de chutes, des caillebotis seront installés sur les zones à risque.

L’accès aux bassins se fera par des échelles à crosses amovibles.

Des gardes corps seront installés à proximité des bassins en tant que protection antichute.


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