Nouveaux Bleus
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(du point de vue du citoyen)
Commentaires techniques Source des données : Données Thomson Reuters, indicateurs OST (Observatoire des sciences et des techniques) Mode de calcul : On observe ici le nombre de publications produites par les opérateurs en collaboration avec un pays de l’UE 27 rapporté au nombre de publications des opérateurs. Afin de lisser les variations non significatives liées à l’évolution des journaux référencés dans chaque discipline, on adopte l’usage, habituel en bibliométrie, de calculer l’indicateur en moyenne triennale glissante : la valeur indiquée en année n est alors la moyenne des valeurs constatées en n, n-1 et n-2. Compte-tenu du temps nécessaire pour le recueil des données, l'identification des adresses (cf. infra) et le calcul de valeurs fiables, la dernière valeur définitive disponible au moment de la préparation du RAP de l’année n est celle de n-1. Liste des opérateurs : les principaux opérateurs sont les établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPCSCP) et certains établissements publics (établissements universitaires, écoles d’ingénieurs indépendantes sous tutelle du MENESR, les IEP, les ENS, les EFE, les observatoires de Paris et Nice). Le périmètre des opérateurs est défini selon des procédures automatiques, améliorées au fil du temps, de repérage des adresses des laboratoires dont le rattachement est universitaire. Cette méthode devra être remplacée, à terme, par une reconnaissance précise et validée par chacun des établissements concernés. Commentaires : L'internationalisation de la recherche est une réalité ancienne, renforcée par la globalisation et la nécessité de trouver des partenaires ayant des complémentarités de plus en plus spécifiques. Les collaborations scientifiques efficaces donnent généralement lieu à des publications co-signées (co-publications qui peuvent être mesurées par la bibliométrie). Les co-publications sont mesurées ici en compte de présence : car le fait de co-signer suppose l’établissement d’un « lien » entre les laboratoires co-signataires, indépendamment du nombre total de laboratoires co-signataires. Toutefois, ce mode de décompte interdit d’additionner ou de soustraire différentes valeurs de l’indicateur (création de doubles comptes), et il produit des indicateurs plus susceptibles de fluctuations non significatives – il doit donc être interprété avec prudence. A ce titre, il convient également de souligner ici la spécificité française de la recherche dans les universités et dans les organismes de recherche. Historique des valeurs de l’indicateur :
Synthèse graphique ANALYSE DES RÉSULTATS La part des étudiants étrangers inscrits en master et en doctorat (indicateur 5.1) est globalement stable en 2013. Ceci était attendu au niveau des inscrits en doctorat : la proportion de 2013 (14 %) est strictement identique à celle constatée en 2012 et correspond également à la cible prévue pour 2015, alors que la part des inscrits en master croît légèrement. La loi du 22 juillet 2013 pour l'enseignement supérieur et la recherche devrait contribuer à améliorer ces taux à l'avenir. En effet, cette loi vient renforcer l'internationalisation de notre système d'enseignement supérieur et donc son attractivité. Les établissements sont incités à recourir aux partenariats internationaux et peuvent proposer dans ce cadre une offre d'enseignement en langue étrangère. Le nombre des nouveaux inscrits en co-tutelle internationale de thèse (indicateur 5.2) est en forte augmentation en 2013 (+7,3 %) par rapport à une année précédente qui avait vu ce nombre fortement reculer (environ 10 %), en rupture avec une tendance fortement positive. L'abrogation de la circulaire du 31 mai 2011 relative à l’accès au marché du travail des étudiants étrangers, en confirmant la capacité et la volonté d'accueil des étudiants étrangers de la France, peut expliquer ce renversement de tendance. Par conséquent, si la prévision 2013 n'est pas vérifiée, le retour à un niveau proche de celui constaté en 2011 traduit tout l'intérêt que trouvent les doctorants étrangers à inscrire leurs recherches au sein de collaborations internationales structurantes avec les établissements français. L'analyse des résultats de l'indicateur 5.3 (proportion d'étrangers dans les recrutements d'enseignants-chercheurs). montre une baisse du taux réalisé en 2013 (14,7 %). Il convient de rappeler que les résultats affichés résultent des déclarations de nationalité effectuées par les nouveaux recrutés et que de nombreux anciens maîtres de conférences (MCF) étrangers, recrutés ultérieurement comme professeurs d’université (PR), ont pu acquérir entre-temps la nationalité française et n’apparaissent plus dans les statistiques comme étrangers. Au-delà des variations inter-annuelles de l’indicateur, l’évolution tendancielle depuis 2008 témoigne de l’attractivité de l’enseignement supérieur et de la recherche française au sein de la communauté scientifique internationale. Les opérateurs du programme 150 ont largement renforcé leur présence en 2013 au sein des programmes européens du PCRD (indicateur 5.4). Le taux de coordination s'est considérablement amélioré (+37 %) par rapport à 2012, et la participation aux projets financés par le PCRD est en nette progression (environ 45 %), situant les réalisations 2013 largement au-dessus du niveau des cibles envisagées pour 2015. Sur la durée globale du PCRD, on constate que les établissements d'enseignement supérieur et de recherche ont pris progressivement la mesure du programme en participant d'année en année à davantage de projets. Néanmoins, le taux de participation n'a véritablement progressé qu'à la toute fin du programme. Ce constat devra être pris en compte dans le cadre du nouveau programme Horizon 2020, afin de davantage mobiliser les opérateurs dès les premières années d'exécution.
(du point de vue du contribuable)
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