Pour la sauvegarde du picard d’Ath


Traduction en picard et correspondance en français



Yüklə 0,91 Mb.
səhifə7/14
tarix20.03.2018
ölçüsü0,91 Mb.
#46092
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   ...   14

Traduction en picard et correspondance en français
Eùl feùme, bieu d’ a-côrd, porte quèt’-fwas La femme, bien d’accord, porte quelquefois
Èle min.-me lès ma-rones dés s’ min.-nâ-jë ; Elle-même la culotte dans son ménage ;
I ya djà bieu lon.-mét, ëj’ crwa, Il y a déjà bien longtemps, je crois,
Qu’ on l’ sét dés bran.-mét dès ma-ri-â-jës. Qu’on le sait dans beaucoup des mariages.
Mès quand èle s’ é va pè-da-lant Mais quand elle s’en va pédalant
À ma-rones tout come in zwâ-vë En culotte comme un zouave

I m’ san.ne quë ç’ t’ ène sa-keu d’ pus grâ-vë, Il me semble que c’est q. ch. de plus grave,
Jë m’ di é mi-min.-me é l’ vè-yant : Je me dis en moi-même en la voyant :

Refrain :
Frou frou, frou frou, c’eùt pâr sès cotes quë l’ feù-më Frou frou, frou frou, par son jupon la femme
Frou frou, frou frou, dë l’ ome fét tran.-neu l’ â-më . Frou frou, frou frou,de l'homme fait trembler l'âme
Frou frou, frou frou, cha c’eùt bieu seûr, eùl l’ feù-më Frou frou, frou frou ça c’est bien certain la femme
É-dor-dèl’-ra pa s’ si jan-ti frou frou. Séduira par son si gentil frou frou.

Eùl feùme qu’ èle à l’ ér d’ in gar-chon La femme qui a l'air d'un garçon
N’ a ja-més è-teu ra-ti-ran-të N’a jamais été attrayante
Èt c’eùt l’ frou frou dë s’ coti-yon Et c’est le frou frou de son jupon
Qui l’ rét tou-dis è-mous-ti-yan-të. Qui la rend toujours excitante,
Pas-quë l’ ome qui é-tét l’ frou frou Parce que l'homme qui entend le frou frou
Ç’ t’ ène sa-keu d’ vîr tout chô qu’ il on-zë C'est q.que chose de voir tout ce qu'il ose
Du min.-me cóp i vwat l’ vîe é rô-së Du même coup il voit la vie en rose
I s’ è-lè-ctrî-se èt i d’vieut fou ! Il s'électrise et devient fou !

( Refrain )

Mès, é ma-ro-nes, vos m’ dî-reuz, vous, Mais, en culotte, vous me direz, vous,
C’eùt bran.-mét mieûs à bi-ci-clè-të ; C’est bien mieux à bicyclette ;
Mès mi j’ vos di qu’ sans eùs’ frou frou Mais moi je vous dis que sans son frou frou
Ène feùme n’eùt gneu çant poûr çant fè-të. Une femme n'est pas cent pour cent faite.
Quand vos l’ vèyeuz vos l’ èrtrousseu Lorsque vous la voyez vous le retrousser
Eùs’ co-ti-yon vos é-sour-cè-lë. Son cotillon vous ensorcelle.
Eùs’ frou frou c’eùt come in brwit d’ é-lë Son frou frou c'est comme un bruit d'aile
Qui passe èt vieut vos carèsseu. Qui passe et vient vous caresser

( Refrain )

Il court le furet …

Texte original

Il court, il court le furet - Le furet du bois, Mesdames - Il court, il court le furet - Le furet du bois joli - Il est passé par ici


Il repassera par là - Il court, il court le furet - Le furet du bois, Mesdames - Il court, il court le furet - Le furet du bois joli.

Traduction en picard et correspondance exacte en français



I keûrt, i keûrt eùl fu-reut ; Il court, il court le furet ;
Eùl fu-reut du bós, Mès-dames, Le furet du bois, Mesdames,
I keûrt, i keûrt eùl fu-reut ; Il court, il court le furet ;
Eùl fu-reut du bós jo-li. Le furet du bois joli.
Il eùt pa-sseu pâr dô-chi, Il est passé par ici,
Il èr-pa-ss’ra pâr dô-là. Il repassera par là.
I keûrt, i keûrt eùl fu-reut ; Il court, il court le furet ;
Eùl fu-reut du bós, Mès-dames, Le furet du bois, Mesdames,
I keûrt, i keûrt eùl fu-reut ; Il court, il court le furet ;
Eùl fu-reut du bós jo-li. Le furet du bois joli.

Il est né le divin enfant
Texte original
Refrain :
Il est né le divin enfant, Jouez hautbois, résonnez musettes ! Il est né le divin enfant, Chantons tous son avènement !

Depuis plus de quatre mille ans, Nous le promettaient les prophètes. Depuis plus de quatre mille ans, Nous attendions cet heureux temps !

Refrain :

Ah ! Qu'il est beau, qu'il est charmant ! Ah ! que ses grâces sont parfaites ! Ah ! Qu'il est beau, qu'il est charmant! Qu'il est doux ce divin enfant !

Refrain :

Une étable est son logement. Un peu de paille est sa couchette. Une étable est son logement. Pour un dieu quel abaissement !

Refrain :

Partez, grands rois de l'Orient ! Venez vous unir à nos fêtes. Partez, grands rois de l'Orient ! Venez adorer cet enfant !

Refrain :

Il veut nos cœurs, il les attend : Il est là pour faire leur conquête. Il veut nos cœurs, il les attend : Donnons-les lui donc promptement !

Refrain :

O Jésus ! O Roi tout-puissant, Tout petit enfant que vous êtes ! O Jésus ! O Roi tout-puissant, Régnez sur nous entièrement !



Refrain :

Traduction en picard et correspondance exacte en français
Refrain :
Du Bon Djeu nos a v’nu l’ é-fant ! Du bon Dieu nous est venu l’enfant !
Jweuz, lès’z’ ô-bwas, ré-sou-neuz mu-sè-tës ! Jouez, les hautbois, résonnez musettes !
Du Bon Djeu nos a v’nu l’ é-fant ! Du bon Dieu nous est venu l’enfant !
Chi tèr-toutes, can-ton’ tout më-nant ! Ici tous, chantons à présent !



I ya co pus quë quat’ mile ans Il y a encore plus de quatre mille ans
Qu’ nos l’ prou-mè-tin’të lès pro-fè-tës. Que nous le promettaient les prophètes.
I ya co pus quë quat’ mile ans Il y a encore plus de quatre mille ans
Qu’ nos a-tè-din’ eùç’ n’ eû-reûs tans ! Que nous attendions cet heureux temps !
Refrain :

Ah ! Qu’ il eùt biô, qu’ il eùt char-mant ! Ah ! Qu'il est beau, qu'il est charmant !
Ah ! Mès qu’ sès biô-teus sont par-fè-tës ! Ah ! Mais que ses beautés sont parfaites !
Ah ! Qu’ il eùt biô, qu’ il eùt char-mant ! Ah ! Qu'il est beau, qu'il est charmant !
Qu’ il eùt doûs, du Bon Djeu, l’ é-fant ! Qu'il est doux, du bon Dieu, l’enfant !
Refrain :

In ra-wâr (*) : c’eùt là qu’ l’ a mis s’ man. Un coin d’étable : c’est là que l’a mis sa mère.
Ène mî-lète d’ è-trin fét s’ bèr-chè-të. (**) Un peu de paille fait son petit berceau.
In ra-wâr : c’eùt là qu’ l’ a mis s’ man. Un coin d’étable : c’est là que l’a mis sa mère.
Pou in Djeu, eùs’ ra-ba-cheu tant ! Pour un dieu quel abaissement !
Refrain :

Al’ zéz, lès grands rwas d’ l’ O-ri-ant ! Partez, les grands rois de l'Orient !
A-v’neuz vos mè-leu à nos fiè-tës. Venez vous unir à nos fêtes
Al’ zéz, lès grands rwas d’ l’ O-ri-ant ! Partez, les grands rois de l'Orient !
A-v’neuz a-do-reu eùç’n’ é-fant ! Venez adorer cet enfant !
Refrain :

I veut nos keûrs é nos in.-mant : Il veut nos cœurs en nous aimant :
Il eùt chi pou fé leû con-què-të ; Il est ici pour faire leur conquête.
I veut nos keûrs é nos in.-mant : Il veut nos cœurs en nous aimant :
Da-lon’ râde, tèr-toutes li dou-nant ! Allons vite, tous lui donnant !
Refrain :

O Jé-sus ! O rwa tout pwi-ssant, O Jésus ! O Roi tout-puissant,
Ô-ssi tout m’p’tit é-fant qu’ vos è-tës, Aussi tout petit enfant que vous êtes,
O Jé-sus ! O rwa tout pwi-ssant, O Jésus ! O Roi tout-puissant,
Pèr-deuz-nous è-tou à l’ a-v’nant ! Prenez nous aussi en proportion !

Refrain :

(*) : « rawâr » : coin de l’étable aménagé pour isoler les petits veaux.


(**) : « couchète » n’était pas employé jadis ; il serait trop « francisé ». Un berceau se dit « ène bèrche ».

D’où ce néologisme relatif de « bèrchète » comme petite concession à la rime …



Il était un petit navire …



L’ è-twat in cóp, in m’p’tit na-vî-rë (1) (bis) L’était une fois, un petit navire (bis)
Qu’i n’ s’ a-vwat ja-ja-ja-més é da-leu. (bis) Qui ne s’en était jamais allé. (bis) O.-é ! O.-é ! Ohé, Ohé ! Refrain : O.-é, O.-é ba-tè-yeu, Refrain : Ohé, Ohé, batelier, Ba-tè-yeu su yô bleûse na-vi-gueuz ! (bis) Batelier sur l’eau bleue naviguez ! (bis)

Lë v’là pa-rti pou ène longue rou-të (bis) Le voilà parti pour une longue route (bis)
Su l’ grande mêr Mé-Mé-Mé-di-tèr-a-née. (bis) Sur la grande mer Méditerranée. (bis)
O.-é ! O.-é ! Ohé, Ohé !. (Refrain)

Apreus ô mwins chinq’ à sîs s’min.-nës (bis) Après au moins cinq à six semaines, (bis)
I n’ a pus rieu, rieu, ô.-u pou din.-neu. (bis) Il n’y a plus rien, rien eu pour dîner. (bis) Ô-é ! Ô-é ! Ohé, Ohé !. (Refrain)

On a d’vu ti-reu à l’ bus-què-të (bis) On dû tirer à la courte paille (bis)
Pou prène eùl ciun, ciun qui sâr-wat min.-jeu. (bis) Pour prendre celui, celui qui serait mangé. (bis) O.-é ! O.-é ! Ohé, Ohé !. (Refrain)

Eùl sôrt a kè.-u su l’ pus jon.-në, (bis) Le sort tomba sur le plus jeune, (bis)
Bieu qu’ il ét-wat lon, lon d’ète pa-ta-pouf. (bis) Bien qu’il était loin, loin d’être fort gros. (bis) O.-é ! O.-é ! Ohé, Ohé !. (Refrain)

On a ca-cheu a-veu qué sô-cë (bis) On chercha avec quelle sauce (bis) Eùl pôve é-fant sâr, sâr, sâr-wat min.-jeu. (bis) Le pauvre enfant serait mangé. (bis) O.-é ! O.-é ! Ohé, Ohé !. (Refrain)

D’a-vwat un qui vol-wat l’ fé frî-rë ; (bis) Il y en avait un qui voulait le faire frire ; (bis) In’ ôte vol-wat l’ fé, l’ fé, l’fé fri-ca-sseu. (bis) Un autre voulait le faire fricasser. (bis) O.-é ! O.-é ! Ohé, Ohé !. (Refrain)

Pè-dant qu’ lé-ssi on va dè-ba-të, (bis) Pendant qu'ainsi on va délibérer, (bis)
Eùl mousse a mon-teu su, su l’ grand u-nieu (bis) Le mousse monta sur le grand hunier (bis)
Ô-é, Ô-é ! Ohé, Ohé !. (Refrain)

Il a fét ô cièl ène pri-ê-rë, (bis) Il fit au ciel une prière, (bis)
É da-lant brére, brére, brére dë-lé Mâ-rîe. (bis) En allant pleurer près de Marie. (bis)
Ô-é, Ô-é ! Ohé, Ohé !. (Refrain)

 « Ô Sinte Mâ-rîe, vous eùm’ pa-tro-në (bis) « Ô sainte Marie, vous ma patronne (bis)


Fètes dë qu’ i n’ më, më, më min.-ji-ch’të gneu ! » (bis) Faites donc qu’ils ne me mangent pas ! » (bis)
Ô-é, Ô-é ! Ohé, Ohé !. (Refrain)

Mès du min.me cóp, in grand mi-ra-kë (bis) Mais aussitôt, un grand miracle (bis)
Pou l’ brâve é-fant, fant, fant eùt a-ri-veu : (bis) Pour le brave enfant est arrivé : (bis) O.-é ! O.-é ! Ohé, Ohé !. (Refrain)

Dès m’p’tits pi-chons dë-dés l’ na-vî-rë (2) (bis) Des p'tits poissons dans le navire (bis)
Ont sô-teu bieu-tôt, tôt é con-trë-masse. (bis) Sautèrent bientôt en grande quantité. (bis) O.-é ! O.-é ! Ohé, Ohé !. (Refrain)

On lès a pris pou lès mète frî-rë, (bis) On les a pris pour les mettre frire, (bis)
Èt l’ ga-min, min, min a è-teu sô-veu ! (bis) Et le gamin fut sauvé ! (bis) O.-é ! O.-é ! Ohé, Ohé ! (Refrain)

1 et (2) : Concession à la traduction : « navîrë » n’était pas usité en picard. Il eû fallu traduire « batchô ». Dans ce cas : la phrase (1) peut être : « L’é-twat in cóp in tout m’p’tit ba-tchô » (« L’était une fois un tout petit bateau »), et la phrase (2) : « Dès m’p’tits pi-chons é d’dés du ba-tchô » (« De petits poissons en dedans du bateau »).

Ignace 1935
Texte original
Lorsque je suis né - mes parents étonnés, - firent tout d’abord, un drôle de nez, - Quand vint le docteur - j’appris avec stupeur, - que j’aurais pu être ma sœur. - Quand on s’aperçut, - qu’j’avais quelque chose en plus, - ils me baptisèrent alors tous émus :

Refrain : - Ignace, Ignace, - c’est un petit petit nom charmant… - Ignace, Ignace, - qui me vient tout droit de mes parents. - Ignace, Ignace, - il est beau, il me va comme un gant, - Moi je le trouve plein de grâce, - Ignace, Ignace, - Je n’m’en crois pas mais il me place, - Ignace c’est un nom charmant !

J’pourrais attention - m’app’ler sans prétentions, - machin chose ou bien tartempion, - On n’l'a pas voulu - mais je suis convaincu, - d’avoir un nom qui est rudement beau ! - Mais en vérité, - je le dis sans me flatter, - ça me fait une personnalité.

( Refrain. )

Si j'suis père un jour - D'un enfant de l'amour - Je veux qu'il s'appelle à son tour - Du nom délicat - Et fin de son papa - C'est bien mieux que Jules ou Thomas - Si c'est un garçon - Et qu'il fasse des façons - Je lui dirais : Ecoute mon mignon :

Refrain.
Traduction en picard et correspondance en français


Quand j’ é a-ri-veu Lorsque je suis arrivé

Mès par-éts tout pë-neûs Mes parents tout surpris,

Ont fét tout prë-mieu in drôle dë neùz. Firent tout d’abord, un drôle de nez.

Qand a v’nu l’ doc-teûr, Quand vint le docteur,

J’ é so.-u é stu-peûr J’ai su en stupeur,

Qu’ j’ âr-wa bieu po.-u ète eùm’ seûr. Que j’aurais bien pu être ma sœur.

Quand on a so.-u Quand on a su

Quë j’ a-vwa ène sa-keu d’ pus, Que j’avais quelque chose en plus,

I m’ ont ba-ti-seu a-don tout é-mus : Ils me baptisèrent alors tout émus :


Refrain :

I-gna-cë, I-gna-cë, Ignace, Ignace,

C’eùt bieu in m’p’tit, in m’p’tit nom qui plét … C’est bien un petit, un petit nom qui plaît …

I-gna-cë, I-gna-cë, Ignace, Ignace,

Qui m’ a v’nu di-rèc’ dë mès pa-réts. Qui m’est venu tout droit de mes parents.

I-gna-cë, I-gna-cë, Ignace, Ignace,

Il eùt biô, c’eùt poûr mi qu’ il eùt fét. Il est beau, c’est pour moi qu’il est fait.

Èt mi jë l’ pésse tout ré-pli d’ grâ-cë. Et moi je le pense tout plein de grâce.

On n’ më crwat gneu, mès i m’ fét n’ pla-chë, On ne me croit pas, mais il me fait une place,

I-gna-cë, I-gna-cë, Ignace, Ignace,

I-gna-cë, ëç’ t’ in nom qui plét ! Ignace, c’est un nom charmant !
J’ poûr-wa, a-tin-sion, J’pourrais, attention,

M’ lou-meu sans prè-tan-sion, M’appeler sans prétentions,

Ma-chin chôse ou bieu tar-tan-pyon, Machin chose ou bien tartempion,

On n’ l’ a gneu vo-lu, On n’l'a pas voulu,

Mès fiêr ëj’ sû dëv’-nu Mais fier je suis devenu

D’ a-vwâr ré-èl’-mét in nom ôs-si biô ! D’avoir réellement un nom aussi beau !

Èt pou l’ vè-ri-teu, Et pour la vérité,

Qu’ jë l’ di-siche sans m’ fla-teu, Que je le dise sans me flatter,

Cha m’ fét ène su-pèr pèr-so-na-li-teu. Ça me fait une super personnalité.

( Refrain )




Si in joûr, à m’ toûr, Si un jour, à mon tour,

J’ é in’n’ é-fant d’ l’ a-moûr, J’ai un enfant de l'amour,

J’ veù qu’ on l’ lou-miche è-tou à s’ toûr, Je veux qu’on le nomme aussi à son tour,

Du nom dè-li-cat Du nom délicat

Èt si fin dë s’ pa-pa : Et si fin de son papa :

Bran.-mét mieûs qu’ Ju-lót ou To-mas. Bien mieux que Jules ou Thomas.

Si c’eùt in gar-chon, Si c’est un garçon,

Qui n’ fè-siche gneu d’ fa-çons, Qui ne fasse pas de façons,

Ëj’ li dî-ré : « a-cou-teuz, eùm’ mi-gnon : » Je lui dirai : « écoute, mon mignon : »
( Refrain )

Il était une bergère …

Texte original

Il était une bergère, - Et ron et ron petit patapon - Il était une bergère, - Qui gardait ses moutons Ron ron, - Qui gardait ses moutons.


Elle fit un fromage, - Et ron et ron petit patapon - Elle fit un fromage, - Du lait de ses moutons Ron, ron, - du lait de ses moutons
Le chat qui la regarde, - Et ron et ron petit patapon - Le chat qui la regarde, - D'un petit air fripon Ron, ron, - d'un petit air fripon.
Si tu y mets la patte, - Et ron et ron petit patapon - Si tu y mets la patte, - Tu auras du bâton Ron, ron, - tu auras du bâton.
Il n'y mit pas la patte, - Et ron et ron petit patapon - Il n'y mit pas la patte, - Il y mit le menton Ron, ron, - Il y mit le menton.
La bergère en colère, - Et ron et ron petit patapon - La bergère en colère, - Tua le p'tit chaton Ron, ron, - Tua le p'tit chaton.
Elle fut à confesse, - Et ron et ron petit patapon - Elle fut à confesse, - Obtenir son pardon Ron, ron, - Obtenir son pardon.
Mon père je m'accuse, - Et ron et ron petit patapon - Mon père je m'accuse, - D'avoir tué mon chaton, Ron, ron, - D'avoir tué mon chaton.
Ma fille pour pénitence, - Et ron et ron petit patapon - Ma fille pour pénitence, - Nous nous embrasserons Ron, ron, - Nous nous embrasserons.
La pénitence est douce, - Et ron et ron petit patapon - La pénitence est douce, - Nous recommencerons Ron, ron, - Nous recommencerons.

Traduction en picard et correspondance en français



Il è-twat ène bèr-jê-rë, Il était une bergère,
Èt ron èt ron, èt p’tit pa-ta-pon Et ron et ron, et petit patapon
Il è-twat ène bèr-jê-rë, Il était une bergère,
Qu’ èle war-dwat sès mou-tons Qui gardait ses moutons
Ron, ron, Ron, ron,
Qu’ èle war-dwat sès mou-tons. Qui gardait ses moutons.

Èle a fét in frou-mâ-jë, Elle fit un fromage,
Èt ron èt ron, èt p’tit pa-ta-pon Et ron et ron, et petit patapon
Èle a fét in frou-mâ-jë, Elle fit un fromage,
A-veu l’ lét d’ sès mou-tons Du lait de ses moutons
Ron, ron, Ron, ron, A-veu l’ lét d’ sès mou-tons. Du lait de ses moutons

Mès in gros cat l’ ra-vî-së, Mais un gros chat la regarde,
Èt ron èt ron, èt p’tit pa-ta-pon Et ron et ron, et petit patapon
Mès in gros cat l’ ra-vî-së, Mais un gros chat la regarde,
Dë s’ pë-tit ér fri-pon D'un petit air fripon
Ron, ron, Ron, ron, Dë s’ pë-tit ér fri-pon. D'un petit air fripon

Si vos i mè-teuz l’ pa-të, Si tu y mets la patte,
Èt ron èt ron, èt p’tit pa-ta-pon Et ron et ron, et petit patapon
Si vos i mè-teuz l’ pa-të, Si tu y mets la patte,
Vos â-reuz du ba-ton ! Tu auras du bâton
Ron, ron, Ron, ron, Vos â-reuz du ba-ton ! Tu auras du bâton !

I n’a gneu foû-reu s’ pa-të, Il n'y mit pas la patte,
Èt ron èt ron, èt p’tit pa-ta-pon Et ron et ron, et petit patapon
I n’a gneu foû-reu s’ pa-të, Il n'y mit pas la patte,
Il i a mis mé-ton ! Il y mit le menton ! Ron, ron, Ron, ron,
Il i a mis mé-ton ! Il y mit le menton !

Eùl bèr-jêre tout é râ-jë, La bergère tout en colère,
Èt ron èt ron, èt p’tit pa-ta-pon Et ron et ron, et petit patapon
Eùl bèr-jêre tout é râ-jë, La bergère tout en colère,
A tweu l’ pë-tit cha-ton ! Tua le p'tit chaton ! Ron, ron, Ron, ron, A tweu l’ pë-tit cha-ton ! Tua le p'tit chaton !

Eùt da-lée à con-fè-ssë, Elle fut à confesse
Èt ron èt ron, èt p’tit pa-ta-pon Et ron et ron, et petit patapon
Eùt da-lée à con-fè-ssë, Elle fut à confesse
Pou d’man-deu eùs’ par-don. Pour demander son pardon.
Ron, ron, Ron, ron,
Pou d’man-deu eùs’ par-don. Pour demander son pardon.

« Mon père fôt quë j’ m’ a-cû-së, Mon père il faut que je m'accuse,
Èt ron èt ron, èt p’tit pa-ta-pon Et ron et ron, et petit patapon
« Mon père fôt quë j’ m’ a-cû-së, Mon père il faut que je m'accuse, D’ a-vwâr tweu eùm’ cha-ton. D'avoir tué mon chaton.
Ron, ron, Ron, ron,
D’ a-vwâr tweu eùm’ cha-ton. D'avoir tué mon chaton.

Eùm’ fîe, pou pè-ni-tan-cë, Ma fille pour pénitence,
Èt ron èt ron, èt p’tit pa-ta-pon Et ron et ron, et petit patapon
Eùm’ fîe, pou pè-ni-tan-cë, Ma fille pour pénitence, Bë, nos nos é-bra-ch’rons ! Eh bien, nous nous embrasserons !
Ron, ron, Ron, ron,
Bë, nos nos é-bra-ch’rons ! Eh bien, nous nous embrasserons !

Eùl pè-ni-tance eùt dou-che, La pénitence est douce
Èt ron èt ron, èt p’tit pa-ta-pon Et ron et ron, et petit patapon
Eùl pè-ni-tance eùt dou-che, La pénitence est douce
A-don, nos r’kë-méch’-rons ! Alors, nous recommencerons !
Ron, ron, Ron, ron,
A-don, nos r’kë-méch’-rons ! Alors, nous recommencerons !

Il fait bon chez vous Maître Pierre …

Texte original

1Il fait bon chez vous maître Pierre, - Il fait bon dans votre moulin. - Le froment vol' dans la lumière - Et partout ça sent bon le grain. - J'avais douze ans et j'étais haut comme trois pommes ; - Qu'en me voyant vous me disiez d'un ton bonhomme : - Voyez-moi ce sacré p'tit drôle, - le métier lui semble à son goût. - Prends ce sac, mets-le sur l'épaule. - Maître Pierre, il fait bon chez vous. - Hardi ! Hardi petit gars : - Bonnet sur l'œil, sourire aux lèvres. - Hardi ! Tant qu'il a deux bras, - Un bon meunier ne s'arrête pas.

Il fait bon chez vous maître Pierre, - Je m'souviens de mes dix-huit ans. - Votre fille était écolière - Que déjà moi je l'aimais tant ! - Et quand plus tard je l'épousai devenue grande, - Tout le village est venu danser dans la grange. - Et toujours, de ses grandes ailes, - Le moulin continue tout doux - Le tic-tac de son cœur fidèle. - Maître Pierre, il fait bon chez vous. - Hardi ! Hardi petit gars : - Bonnet sur l'œil, sourire aux lèvres - Hardi ! Tant qu'il a deux bras, - Un bon meunier ne s'arrête pas.

Il fait bon chez vous maître Pierre, - A trente ans j'aimais mon métier. - J'adorais ma jolie meunière. - C'est alors que vous nous quittiez. - Mais quand du ciel vous regardez par la campagne, - Tous ces moulins tournant du Nord à la Bretagne, - Vous pensez avec un sourire, - Qu'on est là pour en mettre un coup, - Et qu'on a bien raison de dire : - Maître Pierre il fait bon chez vous. - hardi ! Hardi petit gars, - Bonnet sur l'œil, sourire aux lèvres, - Hardi ! Tant qu'il a deux bras. - Un bon meunier ne s'arrête pas.



Yüklə 0,91 Mb.

Dostları ilə paylaş:
1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   ...   14




Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©muhaz.org 2024
rəhbərliyinə müraciət

gir | qeydiyyatdan keç
    Ana səhifə


yükləyin