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TURQUIE



Les Arméniens de Turquie dans la ligne de mire
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Ainsi que nous l'avions révélé le 14 mai 2007, 32 fondations arméniennes de Turquie ont reçu des menaces de mort (Turquie : 32 fondations arméniennes reçoivent des menaces de mort http://collectifvan.org/article.php?r=0&&id=9939 ), libellées en ces termes : "Dernier avertissement et mise en garde". Ces lettres menaçaient l'ensemble des populations arméniennes de Turquie (citoyens de Turquie ET citoyens de la République d'Arménie résidant en Turquie pour raisons économiques).

Le patriarche Mesrob II, prélat des Arméniens de Turquie, en a fait lui-même état (voir : Menaces sur la communauté arménienne de Turquie http://www.collectifvan.org%20/article.php?r=0&id=10408


).

Voici quelques informations supplémentaires reçues à ce sujet :

Ce ne sont pas seulement des institutions arméniennes mais également des hommes d'affaires ainsi que des personnalités connues, qui ont reçu cette même lettre.

Le patriarche Mesrob II lui-même craindrait pour sa vie.

Agos, le journal arménien en langue turque dirigé par Etyen Mahcupyan depuis l'assassinat de Hrant Dink le 19 janvier dernier à Istanbul, a titré le 18 Mai 2007 :
"Est-ce que les Arméniens sont des cibles de tir ?"
L'hebdomadaire a reproduit des extraits de la lettre de menace (en corrigeant les nombreuses fautes d'orthographe et de syntaxe qui l'émaillaient).

Agos a également rapporté le fait que cette nouvelle avait trouvé des échos en diaspora. Une diaspora dont le rôle se limite - malheureusement pour l'instant - à alerter les instances européennes et l'opinion publique sur ce climat de violence larvée à l'encontre des Arméniens de Turquie.

Certains en Turquie ont d'ores et déjà commencé à mettre ces lettres de menace à exécution, sans conséquences graves à ce jour : l'Eglise arménienne de Ferikoy (Istanbul) a été attaquée le 20 mai 2007 par deux jeunes armés de couteaux (faits rapportés dans le journal arménien de Turquie, Agos du 25 mai 2007). Il s'agirait de deux personnes qui avaient été déjà photographiées par un Arménien alors qu'elles rôdaient autour de l'église en janvier 2007. Ces individus posaient de curieuses questions : "quand est-ce qu'il y a des messes?", "quand est-ce qu'il y a beaucoup de personnes dans l'église?" etc...

La police avait déjà été informée à l'époque par les Arméniens et était en possession des photos transmises par ces derniers. Cette fois ci ces individus auraient été rattrappés.

Une école à Ortakoy a reçu des menaces téléphoniques : elle a dû être évacuée.

Mais demain ?

Des avis émanant de sources turques incitent à penser que l'Etat turc organise ce climat de tensions et de menaces, afin de distiller la peur au sein de la petite communauté arménienne de Turquie de 60 000 âmes.

Pour preuve, sur le site gouvernemental Turk Tarih Kurumu http://www.ttk.gov.tr/ (Institut turc d'Histoire, dont le directeur est le très négationniste Professeur Yusuf Halaçoðlu), se trouveraient des textes du même acabit que celui de la lettre de menaces... Pas étonnant puisqu'il s'agit du site officiel du negationisme d'Etat de la Turquie.

Un autre site (ultra-nationaliste), le site T.I.T (Turk Intikam Tugayi) 'Brigade de la vengeance turque' (la page de leur site affiche le visuel des Loups Gris : http://titbirligi.sitemynet .com/), diffuse sur internet, haine et racisme anti-arménien.
Cette organisation sévit sur plusieurs autres sites également :
http://www.titsecurity.com/
http://intikamcilar.azbuz.com/index.jsp(sur ce site on trouve une rubrique pour déposer une plainte - contre un Arménien, contre un traître à l'identité turque, etc.- : on dénonce la personne et la brigade se charge de la punir...).

http://www.ortakantin.com/ipucu/misilleme (forums)

http://www.yonlendir.com/index.php?s=search&xurl=tit.kulubu.com

Une liste de personnes à abattre est disponible sur ces sites.


Au début de l'année 2007, Hrant Dink, le journaliste arménien assassiné à Istanbul le 19 janvier, se trouvait en tête de liste. Parmi les autres personnalités visées, on trouve les noms de Taner Akcam et de Orhan Pamuk.

Ces "débordements" sont malheureusement bien naturels dans un pays où l'Etat mène une politique nationale de falsification historique et de haine à l'encontre des Arméniens, présentés dès l'école, comme de "nuisibles" citoyens de seconde zone. Une politique relayée en "sous-main" sur internet, par une nébuleuse de sites ultra-nationalistes, financés par des fonds occultes provenant de l'Etat profond turc.

Combien de "Hrant Dink" faudra-t-il pour que la communauté internationale se penche sur la situation, chaque jour plus inquiétante, des Arméniens de Turquie ?

Information Collectif VAN 2007

Lire les autres articles sur les lettres de menaces:

Turquie : 32 fondations arméniennes reçoivent des menaces de mort


Turquie : menaces de mort sur les Arméniens d'Istanbul


"Nous ne pouvons nous permette de perdre nos Arméniens !"
par Orhan Kemal Cengiz

lundi 11 juin 2007, Stéphane/armenews

Nous ne pouvons nous permette de perdre nos Arméniens !

Vendredi, 8 juin 2007

Orhan Kemal Cengiz

Traduction Gilbert Béguian

Je souhaiterais avoir des voisins Arméniens vivant dans le même immeuble que le mien. Je souhaiterais pouvoir entendre un colonel de l’armée turque d’origine grecque parlant des relations entre les militaires turcs et grecs. Je souhaiterais entendre dans un tribunal turc, un juge juif lisant son jugement avec son accent juif.

Si je déménageais à Istanbul, je pourrais avoir des voisins arméniens, mais il est peu probable que mes deux souhaits suivants puissent être réalisés dans un futur proche. A une époque, des Arméniens vivaient dans ce pays et nous avions une immense population de Juifs et de Grecs citoyens Ottomans/Turcs.

Je voudrais attirer votre attention sur une menace d’un nouveau type spécialement dirigée contre les écoles arméniennes, qui, à l’évidence, vise à faire fuir les Arméniens de Turquie. Je voudrais informer du contenu d’une lettre récente reçue par les écoles arméniennes.

Les pages suivantes sont représentatives d’un long texte intitulé “Dernier avertissement et ultimatum” accusant les Arméniens de Turquie de séparatisme et de manoeuvres tendant à ruiner l’état turc.

Le message mentionnait aussi l’assassinat de Hrant Dink : « ...les cris : « nous sommes tous Arméniens, nous sommes tous des Hrant Dink » sont révélateurs d’un extrême chauvinisme et sont les signes précurseurs d’une révolution. N’oubliez pas qu’à côté des citoyens Arméniens de Turquie, il y a aussi des Arméniens d’Arménie sur nos terres, et que leur nombre dépasse cent mille personnes.

Leur adresse et leur lieu de travail sont bien connus. Dès lors, nous espérons voir nos citoyens Arméniens se comporter en avocats de la vérité, concernant le génocide arménien ou tout autre matière, comme défenseurs de l’état turc.

“Nous serons attentifs sur la façon dont les Arméniens tiendront ce rôle. Autrement, les Arméniens seront ceux qui mentent dans la tombe, et compterons combien d’Arméniens et combien de Turcs il y avait dans le passé lointain. Cette terre n’a jamais pardonné la tricherie et ne a pardonnera jamais. Celui qui ne supporte pas le paradis de notre patrie est contre nous et sera vaincu.

Le texte se termine sur les mots suivants : “il n’y a pas de ligne de défense. Cette ligne, c’est le territoire dans son entier. Tout le reste n’a aucune importance quand il s’agit du sort de la patrie. Mustafa Kemal Atatürk...C’est le dernier ultimatum. Il ne sera pas répété.”

Ce document se référant aux idées d’Atatürk, et porteur d’un tel message de haine raciste est un insulte honteuse aux Kémalistes. Ils devraient tenir compte du fait que quelques « moutons » parmi eux pourraient bien se transformer en « loups » pendant la nuit.

La reconnaissance et l’exclusion de ces racistes hors de leurs effectifs est la plus essentielle et la plus urgente des tâches des kémalistes dans ce pays. Ils devraient être en alerte de niveau élevée pour diffusion de rhétorique raciste parmi leurs membres.

Il est également tout à fait provoquant pour la pensée, n’est ce pas, que cette lettre raciste menace les Arméniens d’extinction totale s’ils parlent du génocide arménien - « Ne parlez pas de génocide sinon vous allez en subir un autre ! »

En face de ces menaces, nous ne voyons aucune action sérieuse pour protéger nos citoyens d’origine arménienne. Il y a des mesures très urgentes que le gouvernement turc devrait prendre pour protéger leur vie et leur bien-être.

Je voudrais que le gouvernement et les fonctionnaires de l’état sachent que l’on ne pourra supporter aucune nouvelle attaque de ces groupes vulnérables. Leur protection est la plus haute obligation morale de la République Turque et aucune autre priorité ne peut dispenser la Turquie de faire face à ses responsabilités.

Nos minorités ne sont pas en mesure de prendre des positions publiques. Nous n’en voyons pas qui soient officiers de police, ou soldats, ou juges. Quel dommage ! Ils sont forcés de vivre isolés dans leur ghetto. Il y a longtemps déjà, nous avons perdu la richesse que les minorités apportaient à nos vies. Mais perdre même les derniers membres de ces communautés en les poussant vers d’autres pays serait insupportable.

Pour certains, l’homogénéisation de la Turquie est le but ultime, mais je vous garantis que les effets indirects de cette homogénéisation, si elle se produisait, rendront ce pays invivable, détestable et primitif.

Je crois aussi que les mesures de sécurité n’apportent qu’un répit temporaire, non un traitement, de cette maladie raciste. Sur le long terme, il nous faut prendre un grand nombre de mesures sérieuses.

Parmi ces mesures, il faut que la Turquie commence à se confronter avec son passé. Sans cela, sans avoir une discussion ouverte et honnête sur notre histoire, nous ne guérirons jamais et ne serons jamais en mesure de mettre un miroir devant ces racistes, ce qui signifie que nous verrons ces mêmes cauchemars se reproduire encore et encore.

A la semaine prochaine !

orhan.kemal@tdn.com.tr

Lire les autres articles sur les lettres de menaces:



Turquie : 32 fondations arméniennes reçoivent des menaces de mort

http://collectifvan.org/article.php?r=0&&id=9939


Turquie : menaces de mort sur les Arméniens d'Istanbul
http://collectifvan.org/article.php?r=0&&id=9874

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=32518


Turquie: Trois rebelles et un agent local tués
International 10/06/2007 - 19:19

Trois rebelles séparatistes kurdes et un membre d'une force locale pro-gouvernementale ont été tués dimanche dans un affrontement survenu dans le sud-est de la Turquie, majoritairement kurde, ont annoncé des responsables de la sécurité.

L'accrochage s'est produit dans la province de Diyarbakir, où les forces de sécurité turques intensifient actuellement leur offensive contre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Le responsable pro-gouvernemental tué était un "gardien de village", aidant les soldats dans leur combat contre le PKK. L'agence de presse anatolienne rapporte que cet homme était un haut responsable de l'administration locale représentant le parti nationaliste turc MHP.


http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200723/turquie-trois-rebelles-et-un-agent-local-tues_27579.html?popup


Au moins quatorze blessés après une explosion vraisemblablement criminelle à Istanbul
dimanche 10 juin 2007, 19h52

Par EuroNews

La déflagration s'est produite à proximité d'un établissement de restauration rapide McDonald's dans le quartier de Bakirköy, sur la rive européenne de la ville

La bombe était placée sous un banc. La police semble s'orienter vers la piste d'une bombe dite "détonante", un engin de faible puissance destiné à faire du bruit plutôt que des victimes. Ce type d'engins artisanaux est utilisé notamment par des groupuscules d'extrême gauche et par les activistes kurdes du PKK, le Parti interdit des Travailleurs du Kurdistan. Les autorités craignent des attentats en prévision des législatives du 22 juillet.

En mai, huit personnes avaient été tuées lors d'un attentat suicide dans un centre commercial d'Ankara, la capitale. Les autorités ont imputé cette action au PKK, mais ce dernier a nié toute implication.

(Plus de vidéos d'actualité sur EuroNews)



Voir la vidéo
http://fr.news.yahoo.com/10062007/342/au-moins-quatorze-blesses-apres-une-explosion-vraisemblablement-criminelle-ist.html


Turquie: cinq rebelles kurdes, un supplétif de l'armée tués lors de combats
ANKARA - Cinq rebelles séparatistes kurdes et un supplétif de l'armée turque ont été tués samedi soir et dimanche lors de combats dans l'est de la Turquie, ont affirmé des sources locales.

Un premier accrochage a eu lieu dans le village de montagne de Kayalisu, dans la province de Mus (sud-est), où les forces de sécurité s'étaient positionnées après avoir été informées du passage prévu de rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), selon des sources des forces de sécurité.

Deux habitantes du hameau ont été blessées dans la fusillade, ont indiqué ces sources, qui ajoutent que deux rebelles ont été arrêtés au terme de l'opération.

Le deuxième incident a eu lieu dans la province de Bingöl (est), où un contrôle de véhicules par les forces de sécurité a conduit à un échange de coups de feu avec des rebelles, ont affirmé dans un communiqué les services du gouverneur de la province.

Le rebelle abattu, de nationalité syrienne, était un chef régional du PKK et avait participé lundi à l'assaut d'une caserne de gendarmerie dans la province voisine de Tunceli, qui avait coûté la vie à sept gendarmes, indique le communiqué.

Dans la journée de dimanche, des combats dans la province de Diyarbakir (sud-est) ont fait trois morts du côté du PKK et une victime, appartenant à une milice supplétive de l'armée, du côté des forces de sécurité, ont indiqué des sources locales.

L'armée a déclenché des opérations d'envergure pour traquer les membres du PKK dans le sud-est anatolien à la population en majorité kurde, où ils multiplient leurs actions depuis le début du printemps, le dégel favorisant leur infiltration en Turquie à partir de leurs bases du nord de l'Irak.

Trois soldats, dont deux officiers supérieurs, ont été tués, et quatre par l'explosion d'une mine samedi soir dans la province de Sirnak (sud-est), voisine de l'Irak.

Ces incidents ont suscité des réactions acerbes des dirigeants turcs.

"Nous poursuivrons avec détermination notre guerre juste contre le terrorisme séparatiste (...) jusqu'à l'anéantissement du dernier terroriste", a déclaré le président Ahmet Necdet Sezer dans un communiqué cité dimanche par l'agence de presse Anatolie.

Alors que des élections législatives doivent avoir lieu le 22 juillet, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, cible des critiques de l'opposition sur le dossier du terrorisme, a pour sa part appelé les partis politiques à ne pas utiliser la récente recrudescence de violences à des fins politiques.

"Les martyrs ne doivent pas être utilisés comme une rente politique, c'est leur manquer de respect", a déclaré M. Erdogan, cité par Anatolie, lors d'une inauguration à Burdur (sud-ouest). "Ces funérailles doivent nous unir, pas nous diviser".

L'agence a par ailleurs rapporté dimanche l'arrestation dans la province d'Osmaniye (sud) d'un camionneur qui transportait dans son véhicule 10 kilos de plastic C-4, un explosif fréquemment utilisé par le PKK, selon les autorités turques.

Le conflit kurde a fait plus de 37.000 morts depuis le début de l'insurrection du PKK en 1984

(©AFP / 10 juin 2007 18h26)
http://www.romandie.com/infos/news/070610162636.yz19dau7.asp


Turquie: une bombe fait 14 blessés à Istanbul
L'explosion d'une bombe a blessé 14 personnes devant un magasin à Istanbul, en Turquie. Selon une source, elle semble avoir été causée par une bombe à percussion comme en utilisent souvent les activistes kurdes et d'autres mouvements radicaux.

La déflagration s'est produite près d'un établissement de restauration rapide McDonald's dans le quartier de Bakirköy, sur la rive européenne d'Istanbul, non loin de l'aéroport d'Istanbul où des insurgés kurdes ont commis des attentats similaires dans le passé.

Elle a brisé les vitrines et les fenêtres de boutiques et de bureaux du voisinage. Selon l'agence de presse Anatolie, la bombe a été déposée sous un banc.

Le chef de la police d'Istanbul Celalettin Cerrah a fait état de 14 blessés, la plupart par des bris de verre. Aucun n'est dans un état grave.

Les autorités ont invoqué un risque d'attentats du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit) contre des objectifs civils et militaires, en prévision des élections législatives fixées au 22 juillet.

(ats / 10 juin 2007 20:59)


http://www.romandie.com/infos/ats/display2.asp?page=20070610205959757172194810700_brf041.xml&associate=phf1105


Explosion près d'un restaurant McDonald's à Istanbul: 14 blessés
dimanche 10 juin 2007, 18h53

ISTANBUL (AFP) - Une explosion vraisemblablement d'origine criminelle a blessé 14 personnes dimanche à Istanbul, ont affirmé différentes sources de sécurité.

La déflagration s'est produite à proximité d'un établissement de restauration rapide McDonald's dans le quartier de Bakirköy, sur la rive européenne d'Istanbul, a constaté un photographe de l'AFP.

Le chef de la police d'Istanbul Celalettin Cerrah a fait état de 14 blessés, la plupart par des bris de verre, dont aucun n'était dans un état grave, a rapporté l'agence de presse Anatolie.

Un précedent bilan établissait à neuf le nombre de blessés.

M. Cerrah n'a pas fait de déclaration sur la nature de cette explosion mais la police semblait, selon une source proche de l'enquête, s'orienter vers la piste d'une bombe dite "détonante", un engin de faible puissance destiné à faire du bruit plutôt que des victimes.

Ce type d'engins artisanaux a été utilisé à plusieurs reprises par des groupuscules d'extrême gauche.

Selon l'agence de presse Anatolie, la bombe a été déposée sous un banc.

Un restaurant McDonald's avait été visé par une bombe artisanale à Trabzon (nord-est) en octobre 2004. L'attentat, qui avait fait six blessés, a été imputé à un groupe de jeunes nationalistes.
http://fr.news.yahoo.com/10062007/202/explosion-pres-d-un-restaurant-mcdonald-s-istanbul-14-blesses.html


Un gendarme turc tué par des rebelles kurdes dans l'Est
11.06.07 | 13h06

DIYARBAKIR, Turquie (Reuters) - Un gendarme turc a été tué par des rebelles kurdes, sur fond de spéculations quant à une éventuelle opération de l'armée turque contre les bases du Parti des travailleurs du Kurdistan dans le nord de l'Irak.

Un autre gendarme a été blessé dans cet affrontement avec des rebelles du PKK dans la province d'Erzincan, dans l'est du pays, a fait savoir un responsable des services de sécurité.

De sources autorisées, l'armée a répliqué en lançant une opération de grande envergure contre les rebelles.

Ankara a déployé des dizaines de milliers de soldats pour combattre les rebelles dans le sud-est et l'est du pays, majoritairement kurdes, tandis que le chef des forces armées a appelé au lancement d'une opération dans le nord de l'Irak, afin d'y attaquer les séparatistes kurdes.

Le gouvernement a fait savoir qu'il était d'accord avec l'armée mais qu'il n'avait pas pris de mesures pour que le parlement approuve une telle intervention. Cité lundi dans la presse, le ministre des Affaires étrangères Abdullah Gül a déclaré toutefois que toutes les options étaient envisagées.

"Tout ce qui peut donner des résultats fait partie des options", a déclaré Gül au quotidien Hürriyet.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-31235821@7-37,0.html


Turquie: Violence à la une
En Turquie, c’est toujours la violence terroriste et la mobilisation contre la rébellion kurde qui font la une de la presse, avec des bilans qui s’alourdissent de jour en jour et la réaction de plus en plus vive de l’opinion publique contre le parti des travailleurs du Kurdistan, contre les factions Kurdes d’Irak aussi censé protéger le PKK, alors qu’une opération militaire transfrontalière semble toujours en préparation.

Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion

«Pas un jour sans martyr», titre Cumhuriyet, avec une large photo des obsèques quasi nationales réservées hier, à Ankara, à l’une des dernières victimes du PKK ; beaucoup de haut gradés y assistaient, et en médaillon, le chef d’état-major Yasar Büyükanit, écrase une larme. En une de Tercüman, encadrée de noir, les photos des 29 morts du seul mois écoulé, pour ne comptabiliser que les militaires.

Mais avec la nouvelle des trois nouveaux soldats tombés hier soir, «c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase», rajoute le journal en dernière minute. Un lieutenant-colonel, un commandant et un sergent, énumère le journal Hürriyet, fauchés par une bombe télécommandée alors qu’ils rentraient de mission dans la province de Shirnak, une des zones provisoires de sécurité décrétées hier, à la frontière irakienne. Le journal Milliyet, revient lui sur les manifestations dénonçant le terrorisme, tenues hier à l’initiative – bien qu’elle s’en défende – de l’armée, et spécifiquement dans la région kurde, à Diyarbakir et à Shirnak, justement, où 10 000 personnes sur une population de 50 000 étaient dans la rue. Une mobilisation visible aussi dans la multiplication des débats télévisés consacrés à ce problème et dont les téléspectateurs expriment massivement leur penchant pour une réponse forte, justifiant toute action de l’armée.

Article publié le 10/06/2007 Dernière mise à jour le 10/06/2007 à 11:02 TU
http://www.rfi.fr/actufr/articles/090/article_52608.asp


Le gouvernement turc hué aux obsèques d'un officier tué par le PKK
Le lundi 11 juin 2007

Agence France-Presse

Ankara

Des milliers de Turcs ont assisté lundi à Ankara aux obsèques d'un officier turc tué dans une attaque des rebelles kurdes qui a tourné en manifestation de protestation contre le gouvernement accusé de ne pas en faire assez pour combattre les séparatistes armés.



Le major a été tué avec deux autres compagnon d'armes, un lieutenant-colonel, et un simple soldat dans une attaque des memnres du parti des travailleurs du kurdistan (PKK) samedi à Sirnak (sud-est).

Il est rare que des officiers de ce grade soient tués dans les combats qui se poursuivent dans le sud-est turc, depuis que le PKK, considérée comme une organisation terroriste par la Turquie, l'Union Européenne et les États-Unis, y ait lancé une rébellion armée en 1984.

«Le gouvernement dehors, le premier ministre dehors», a hué et scandé la foule à l'arrivée des ministres à la mosquée pour la prière, selon les images retransmis par les chaînes de télévision.

Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan n'a pas assisté aux obsèques.

Le chef d'état-major des armées, le général Yasar Büyükanit, et le chef de l'État Ahmet Necdet Sezer ont en revanche été ovationnés.

La veuve du major a refusé de serrer la main des ministres, selon la chaîne d'information NTV.

Plusieurs centaines d'officiers étaient également présents à la mosquée de Kocatepe, au centre-ville.

Arborant des drapeaux turcs, la foule a crié: «À bas le PKK» où «les martyrs ne meurent pas, la patrie ne se divise pas».

Le président du Parlement, Bülent Arinç, membre du parti de la justice et du développement (AKP, issue de la mouvance islamiste), au pouvoir, a lui aussi été hué par la foule lors des obsèques du deuxième officier qui se sont déroulés à Manisa (ouest), selon les médias.

L'armée mène actuellement de vastes opérations contre le PKK qui a multiplié ses attaques profitant du dégel printanier.

49 soldats et 78 rebelles ont été tués dans les combats depuis le début de l'année.

Un dernier soldat a été tué dimanche osir à Kemah (est).

L'armée turque demande depuis avril une autorisation politique pour lancer une opération transfrontalière afin de neutraliser les camps du PKK en Irak du nord. Le gouvernement semble privilégier la diplomatie à l'approche des élections générales prévues le 22 juillet.

Washington et les factions kurdes d'Irak, accusé par Ankara de tolérer le PKK, s'opposent à une telle incursion.


http://www.cyberpresse.ca/article/20070611/CPMONDE/70611040/1014/CPMONDE


Manifestations en Turquie contre les attaques du PKK
dimanche 10 juin 2007, 9h54

SIRNAK, Turquie (Reuters) - Des milliers de personnes ont manifesté samedi en Turquie, principalement dans le sud-est à dominante kurde, contre la recrudescence des attaques lancées par les séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit).

Quelques heures après ces manifestations, qui coïncidaient avec des rumeurs persistantes d'incursion de l'armée turque dans le nord de l'Irak pour y traquer le PKK dans ses bases arrière, une mine déclenchée par les rebelles a tué trois soldats et en a blessé six dans la province de Sirnak.

Cette attaque accentue encore les pressions sur le Premier ministre Tayyip Erdogan au moment où les généraux turcs exhortent le gouvernement à autoriser une incursion dans le nord de l'Irak où quelque 4.000 combattants du PKK seraient retranchés.

Les participants aux rassemblements de samedi, principalement des fonctionnaires et des écoliers, agitaient des drapeaux turcs et scandaient de slogans anti-PKK à Sirnak, une ville de montagne, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière irakienne.

Une manifestation similaire s'est déroulée samedi à Diyarbakir, principale ville du sud-est de la Turquie.

Plus de 30.000 personnes ont été victimes des violences depuis que le PKK a pris les armes, en 1984, pour obtenir la création d'un Etat kurde dans le sud-est du pays.
http://fr.news.yahoo.com/10062007/290/manifestations-en-turquie-contre-les-attaques-du-pkk.html



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