Je cherche à éliminer un ancien appareil de radiographie X.
Quelqu'un sait-il si une filière d'élimination type DEEE est suffisante ou si des précautions particulières sont nécessaires (à part le fait de neutraliser l'alimentation électrique) ?
La filière DEEE convient très bien avec les précautions que tu précises. Il faut également s'assurer qu'il n'y a plus de trèfle collé sur l'appareil.
Il faut également vérifier si il y a une fenêtre en béryllium si c'est le cas, à faire partir en déchet chimique ou à rendre au fournisseur.
2011 : collecte de sources scellées sans emploi
Pour votre information, si votre établissement se retrouve avec des sources radioactives scellées sans emploi, dont le fournisseur est inconnu ou sans emploi, il vous est possible de faire appel au CEA qui peut assurer la reprise des sources.
Si vous êtes concernés, je vous invite à contacter l'adresse de courriel suivante : < HYPERLINK "mailto:collectesources@cea.fr" collectesources@cea.fr>
Vous aurez alors la procédure à suivre pour vous débarasser en toute légalité de vos sources radioactives sans emploi.
Selon les infos dont je dispose, le coût de reprise est le suivant :
+ participation aux frais de transport (80 cts par kilomètre)
+ éventuels frais d'emballage
2011 : enlèvement de paratonnerre
Avez-vous des contacts de sociétés pour faire la dépose de paratonnerres radioactifs installés en toiture à la construction des bâtiments (dans les années 60 - accessoirement jamais vérifiés et donc inutiles aujourd'hui, mais bien embêtant lors des chantiers en toiture).
sur le site de l'andra, tu as toutes les infos concernant les enlèvements de paratonnerres.
2011 : élimination du trioxyde d'uranium, l'acétate et nitrate d'uranyle, etc.
Un correspondant vient de me faire savoir qu'il avait trouvé du trioxyde d'uranium (environ 5g dans une boite de métal).
Comment gérer ce truc ?
ce produit comme tous les sels d'uranium ou de thorium est à traiter comme déchets radioactifs et peut être récupéré par l'ANDRA. C'est très courant, il suffit de faire une demande d'accord préalable auprès du service collecte, traitement et conditionnement des déchets des petits producteurs.
HYPERLINK "mailto:collecte-dechets@andra.fr" collecte-dechets@andra.fr pour vous donner une idée, le coût se situe aux alentours de 720€ HT, quel que soit le nombre de flacons. compter 6 à 8 semaines entre la demande et l'enlèvement proprement dit.
C'est de la radioactivité naturelle...
La détention ne nécessite donc ni autorisation ASN, ni présence d'une PCR... mais l'uramium présent dans ce genre de sels crache quand même des RI assez énergétiques. IN FINE, ça doit être géré comme des sources radioactives non scellées.
Je viens d'avoir exactement le même problème sur la Fac de médecine (j'ai trouvé quelques-uns de ces jolis petits échantillons dans une liste de déchets chimiques envoyée par un labo).
L'ANDRA a accepté de reprendre ces sels d'uranium et de faire une évaluation de risque (activité, débits de dose pour une évaluation de l'exposition potentielle).
l'ANDRA reprend normalement ce type de déchets radioactifs comme l'acétate d'uranyle.
Il faut faire une demande spécifique (cf. formulaire spécifique dans le guide ANDRA petits producteurs) car ce type de déchet ne rentre pas dans une rubrique classique. Il faut au moins leur préciser la nature, la masse (qui doit être inscrite avec un peu de chance sur le flacon), la forme et couleur éventuelle.
Je peux te transmettre les fichiers correspondants si besoin.
Par contre, ça prend un peu de temps pour l'instruction de la demande.
Il faut être patient.
L'idéal, c'est de faire un déstockage général de ces éléments radioactifs naturels car ça revient très cher pour un seul flacon et on trouve tjrs de l'acétate ou du nitrate d'uranyle dans les fonds de placards.
Je suis d'accord avec les remarques de Marie. Pour avoir été confrontée au problème, pour permettre à l'ANDRA d'estimer la quantité et de faire son devis, une photo du ou des flacons est bien appréciée.
Comme l'a indiqué Olivier, la détention de sels d'uranium et de thorium ne nécessite pas une autorisation de l'ASN. Mais une déclaration de détention de matières nucléaires doit être fait à l'IRSN annuellement en précisant la nature des produits et les quantités stockés.
En complément des sels d'uranium et de thorium, on trouve certaine forme de tritium et le deutérium.
2011 : reprise sources scellées
Mon établissement dispose de sources scellées en fin de vie devant être reprises par le fournisseur (société allemande). Il est d'accord pour reprendre ces sources sous réserve de paiement.
Selon le code de la santé publique, la reprise de sources par le fournisseur est obligatoire. Depuis quelques années, le coût de cette reprise est intégré au coût d'achat, ce qui permet d'éviter les surprises...
Savez-vous depuis quand cette disposition est mise en place ? Le but est de s'assurer que l'on ne va pas payer deux fois la prestation de reprise.
commentaires "code permanent environnement et nuisances"
Depuis le début des années 1990, les sources scellées usagées doivent être retournées à leurs fournisseurs, puis à leurs fabricants (C. santé publ., art. L. 1333-7). Elles sont considérées comme telles à la fin de leur période d'utilisation, ou au plus tard au bout de 10 ans.
Cette reprise des sources usagées est assortie d'un système de garanties financières, apportées soit par une adhésion à l'association Ressources (association loi 1901) regroupant des professionnels ayant pour objet de gérer un fonds de garantie mutuel équivalent aux garanties financières accordées par un établissement de crédit ou une entreprise d'assurances, soit par un système de cautions déposées auprès de l'ANDRA.
L'essentiel des problèmes vient du fait que ce système de reprise n'est pas harmonisé à tous les fournisseurs et fabricants de sources étrangers, dont certains refusent de les reprendre. De plus, le sort de certaines sources mises sur le marché avant 1990 n'est pas réglé.
Il y a une vingtaine d’années l’IUT de Mulhouse (Université de Haute-Alsace) a été confronté à un problème de sources allemandes. Celles-ci avaient été achetées dans les années 1970 chez Leibold à Cologne.
L’ANDRA refusant de les prendre l’entreprise concernée a été contactée. Celle-ci les a évacuées moyennant le paiement approchant les 25000 francs à l’époque.
Il a fallu l’autorisation du gouvernement français (le MAE si mes souvenirs sont justes) pour permettre l’entrée sur le territoire français du véhicule chargé de les récupérer.
2009 : séparation déchets radioactifs vie longue et vie courte ?
Petite question rapide aux spécialistes de la radioprotection :
Doit-on stocker dans des locaux séparés et complètement indépendants les déchets radioactifs à période courte et les déchets radioactifs à période longue ?
Pour moi, il faut éviter que les déchets à période longue ne viennent contaminer les déchets à période courte et donc il faut à minima aménager 2 zones distinctes au sein d'un même local... mais pas nécessairement prévoir 2 pièces séparées.
Non effectivement il n'y a pas d'obligation réglementaire pour séparer dans deux locaux différents les déchets à vie courte et les déchets à vie longue.
En revanche, il convient en effet de prévoir des zones bien distinctes avec bac de rétention pour les liquides à vie longue différent du bac de rétention pour liquides à vie courte.
2007 : générateur de rayon X
l'UTT dispose depuis quelques années d'un générateur RX et aujourd'hui on m'a demandé comment se débarrasser des tubes de diffraction X (cela contient un petit peu de cuivre, de chrome...), chose qu'ils n'ont jamais fait auparavant. Est-ce que vous utilisez un prestataire particulier ? une procédure particulière ?
il y a 2 ou 3 ans nous avons fait reprendre des tubes de rayon X . Ceux ci contenaient des petites fenêtres en Béryllium. La société Tredi, nous les avaient repris à un coût non négligeable. Ne pas oublier d'enlever la plaque métallique où il y a la signalisation radioactive.
2006 : déchets faiblement radioactifs
Les déchets présentant une radioactivité naturelle renforcée ou une concentration négligeable du point de vue de la radioprotection peuvent être acceptés au centre de stockage des déchets. L'appréciation est réalisé par l'exploitant en préalable à la réception des déchets :
- cf. circulaire n°BPSPR/2006-217/HA du 25 juillet 2006, non publiée au BO
- IRSN, guide méthodologique pr l'acceptation de déchets présentant une radioactivité naturelle dans les installations d'élimination, juillet 2006.
HYPERLINK "http://www.irsn.fr/vf/09_int/09_int_2_ptechn/pdf/guide_methodologique_partie_1.pdf" http://www.irsn.fr/vf/09_int/09_int_2_ptechn/pdf/guide_methodologique_partie_1.pdf
2005 : problème de reprise de sources radioactives :
J'ai moi aussi sur mon site une source à faire éliminer : il faut, si vous avez le nom du fournisseur, contacter le fournisseur d'origine qui devrait la reprendre. Si la société n'existe plus (comme c'est mon cas) il faut vous rapprocher de l'IRSN (unité d'expertise des sources) qui devrait vous aider et vous indiquer un autre fournisseur ou demandera à la DGSNR de statuer sur votre
cas...cela peut mettre pas mal de temps. J'avais aussi demandé des infos à l'ANDRA mais elle doit être mandatée pour ce genre de problème.
Nous venons d'avoir une réunion avec des représentants de la DGSNR (Adjoint au sous directeur et une chargée d'affaires de la direction générale ) et de la DRIRE (inspecteur en radioprotection PACA) qui nous ont dit clairement que pour les sources "orphelines" il allait falloir s'armer de patience car l'ANDRA ne récupérera que lorsque le site d'enfouissement sera créé. Il faut de toute façon exprimer sa demande d'enlèvement car la détention de sources pour lesquelles on n'est pas capables de produire les pièces justificatives pourrait poser problèmes.
2004 : reprise sources scellées : Le Décret 2002-460 du 4 avril 2002
2004 : reprise des sources scellée dans les compteurs à scintillation : seule les sources de Radium 226 sont à faire éliminer des compteurs au bout 10 ans. Toutes les autres sources scellées peuvent rester en place jusqu'à la fin de vie du compteur.(dixit la DGSNR)
2004 : bouteilles de gaz radioactive : L'université est en possession d'une bouteille de gaz radioactif. Il s'agit d'une bouteille de C2F2U2 de marque WHILEY datant de novembre 1998. Les chimistes contactés n'ont pas pu nous donner d'indications sur la nature du gaz. Connaissez-vous des filières d'élimination autre que l'ANDRA? Connaissez-vous la société WHILEY (à priori américaine), si oui, a-t-elle un représentant en France? Avez-vous des renseignements sur la nature de ce produit? Il s'agit probablement d'un composé de l'Uranium appauvri (F pour fluor et C pour carbone) dont je ne connais pas la formule (voir Handbook de chimie ou le fournisseur). A Caen, Renan Leroy du GANIL ou Laurent Maunoury du CIRIL savent peut-être plus (02 31 45 46 47). Le plus court est de vous adresser à l'ANDRA, repreneur de ce type de déchet à titre onéreux, probablement. U appauvri veut dire abondance réduite en U 235 que dans l'Uranium naturel (255 et 238): radioactivité faible mais produit chimique plutôt agressif.
Déchets : seuil radioactif : Dans un avis publié le 6 juin 1970, le ministère de la santé précise que les dechets sont réputés radioactifs si : l'activité massique dépasse 2 microcuries par kilogramme (74 Bq par gramme soit 2.2 MBq pour un fût de 30 kg !!!)
ou si l'activité totale est supérieure à :
0.1 microcuries pour les radio-éléments du groupe 1,
1 microcurie pour le groupe 2
10 microcuries pour le groupe 3
100 microcuries pour le groupe 4
Il y a quand même une ruse, car pour le RTMDR les dechets sont classés radioactifs à partir de 70 Bq par gramme. Il faut donc se baser sur ce seuil sinon pas de transports possibles facilement
Balance contenant une source radioactive : L'IPN a été averti par le CEA, que certaines anciennes balances de marque METTLER sont munies d'une source radioactive de radium 226. Il s'agit des modèles B5, B6 et M5, datant de plusieurs dizaines d'années. Il faut se rapprocher de la société METTLER TOLEDO SA (18 av Pépinière 78220 VIROFLAY, Tél. : 01 30 97 17 17,marcom.fr@mt.com, demander M. COUTIL) pour la reprise des balances éventuellement concernées et, le cas échéant, pour leur remplacement.
Mesure d’activité de déchets solide et liquide :
-Frottis : pour ma part j'utilisais des petit rond (2 cm de diamètre) de papier buvard que j'imprégnais d'alcool à 70°. je ne sais plus le nom de ces buvards mais je sais que tu peux en trouver dans les catalogue classiques de laboratoires (prolabo...).Ensuite tu les place dans une fioles de 7 ml en les roulants et tu y verse 4 à 5 ml de liquide scintillant. Tu fermes la fiole, tu laisse reposer 1 heure et tu compte avec le compteur béta. Attention ces compteur on un rendement de 0,7 à 0,8 généralement. Sinon renseigne toi auprès des labos pour voir comment il compte leur prélèvement biologique (programme, liquide scintillant...).
-Pour les déchets solides je faisait une spectrométrie afin d'identifier les radioéléments et évaluer l'activité. Si tu connais les radioéléments et pas l'activité tu peux :
*classer des déchets dans la catégorie du guide ANDRA la plus pénalisante (donc la plus chère) s'il s'agit de périodes longues,
*attendre 10 périodes si tu gères en décroissance les périodes courtes et intermédiaires.
Obligation de reprise des sources radioactives : Une petite information précieuse concernant les anciennes sources. J'ai appris que les fournisseurs de sources ont obligations de les reprendre quelques soit leur âge et l'année de cession de la source. En effet, l'ordonnance n° 2001-270 du 28 mars 2001 (J.O. Numéro 77 du 31 Mars 2001 page 5057) précise à l'art 7 que la non-reprise est pénalement répréhensible. Cette ordonnance est rétroactive. Donc si un fabricant ne veut pas vous reprendre leurs sources, montrez leur