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Chimique


2010 : acide picrique

Nous avons découvert récemment des vieux flacons d'acide picrique dans un laboratoire désaffecté.

Classé dans les explosifs, très dangereux, non repris par les prestataires qui collectent les déchets chimiques, nous ne savons qu'en faire.

Avez-vous déjà été confronté à une découverte d'acide picrique?

Si oui, comment avez-vous pu gérer l'élimination de ce déchet?

Connaissez-vous des boîtes spécialisées qui peuvent se charger de l'élimination de ce type de produit?

Nous avons aussi été confrontés à cette surprise lors d'un déstockage. Le chimiste de Labo service (notre prestataire) a "hydraté" le flacon en prenant les précautions nécessaire lors de l'ouverture du flacon. Une fois l'acide en solution, il n'y a plus de risque d'explosion et il peut être récupérer comme un déchet chimique (dans l'article joint, on a la phrase suivante : Lorsque mouillé avec plus de 30 % d’eau, il est classé dans la catégorie des solides inflammables (UN 1344, classe 4.1)).
L’Université de Strasbourg a été confrontée à ce problème dans un IUT au courant du mois de juin dernier.

 Le produit sous sa forme cristallisée est effectivement classé en tant qu’explosif c’est pourquoi il est nécessaire de l’hydrolyser pour le « déclasser » en tant que matière explosible désensibilisée solide au terme de la réglementation du transport des matières dangereuses (ADR).

Cette opération d’inertage permet à un éliminateur agréé de prendre en charge votre produit comme un déchet chimique « classique ».

Il convient d’ajouter de l’eau dans l’acide picrique en prenant les mesures de prévention adéquates.

 Le personnel de l’IUT n’a pas souhaité procéder à cette opération, nous avons donc fait intervenir un chimiste de TREDI Hombourg, notre éliminateur de déchets chimiques, pour hydrolyser les 5 flacons d’acide picrique cristallisé.

 Les flacons d’acide picrique ont pu ainsi être pris en charge (transport + traitement) puisqu’il est passé du code UN 154 (classe 1) au code UN 1344 (classe 4.1).

Coût intervention chimiste + transport =  630 €TTC et coût traitement du produit = 80 €TTC

A Besançon, Labo-services l'avait dilué avant de le transporter (en période hivernale).



2010 : électronique contaminé par du BET

Un labo vient de substituer le BET, ce qui est une bonne chose ...

En revanche, le correspondant m'indique que du matériel est susceptible d'avoir été contaminé ...

Il s'agit d'un ordinateur complet (tour, écran, clavier, souris) et d'une caméra.

Savez-vous ce qu'il convient de faire de faire pour décontaminer ces équipements avant de les orienter vers une filière DEEE ?

Peut être faudrait-il l'orienter vers une filière déchets chimiques ?du coup?,


Nous avons eu le cas, nous avons fait partir l'équipement par l'intermédiaire d'un prestataire de déchets chimiques

Le matériel contaminé devient du déchet chimique.

Il est effectivement impossible à mon sens de décontaminer le matériel (exemple clavier)et de pouvoir attester de sa non contamination en vue d'une reprise par la filière DEEE même cas ici avec un frigo contaminé: filières déchets chimiques.

Nous avons déjà eu le cas de matériels contaminés par du BET  et nous avons fait reprendre le matériel tel qu'il était par la société SITA qui collecte nos déchets chimiques.



2008 : déchet de matériel laboratoire chimie

Comment procédez vous pour l'élimination de matériel de laboratoire (ici appareillage d'analytique - chimie) ?

Pour les appareils que j'ai eu à évacuer :

- partie verrerie qui était dissociable avec les emballages souillés repris lors de la collecte des produits chimiques

- reste de la machine avec les DEEE.


2007 : Le prestataire peut-il également être le conseiller à la sécurité ?

je relance mon marché pour éliminer les déchets chimiques de l'UAPV et je me demande s'il est possible de demander au prestataire de devenir le conseiller à la sécurité pour le transport. N'y aurait-il pas conflit d'intérêt ?

chez nous, c'est un membre du service. D’après l'arrêté du 17 juillet 1998 modifié, le conseiller peut-être le chef d'établissement (j'imagine bien l'un nos Présidents grattant dans les déchets!!!), un salarié ou un tiers. Mais, il faut pouvoir prouver que le tiers peut effectivement réaliser ces missions et c'est le Président qui doit le désigner au Préfet. Je pense en effet qu'il y aura conflit d'intérêt avec ton prestataire puisque chacun à son rôle à jouer donc problème de juge et partie. Sans oublier, que le conseiller est là aussi bien pour ce qui rentre (produits) que ce qui sort (déchets ou autres) de l'Université et relevant de la réglementation sur le transport des matières dangereuses. D'où l'intérêt d'avoir un référent unique dans l'établissement.

Le membre du service en question a t-il été simplement nommé ? A t-il suivi une formation particulière ? Si oui, délivrée par qui ?


Cette fonction n'est à mon avis pas exempte de responsabilités et il faut se poser la question de la formation des personnes nommées.

Je suis effectivement le Conseiller pour l’Université. Pour cela, il faut réussir l’examen du CIFMD ( HYPERLINK "http://www.cifmd.fr/" www.cifmd.fr, toutes les modalités sont précisées) qui délivre un certificat de qualification professionnelle. Lors de l’inscription à l’examen, on précise pour quelles classes de marchandises et pour quel mode de transport on souhaite être conseiller. Le certificat est valable 5 ans. Il faut ensuite que le Président déclare son ou ses Conseillers au préfet (modèle CERFA, envoyé à la Direction Régionale de l’Equipement). Il est possible qu’il y ait plusieurs conseillers dans un même établissement : un pour la classe 2 (les gaz), un pour les classes 3 à 9 sauf 7 (produits chimiques et biologiques), un pour la classe 7 (produits radioactifs).

Le CIFMD n’organise que les examens et pas de formation. Les formations ne sont pas obligatoires, mais je pense que c’est nécessaire. Il me semble difficile de réussir l’examen sans avoir eu un minimum d’explications sur la complexité de l’ADR. 

Pour cela, il y a beaucoup d’organismes qui le font (APTH, AFT-IFTIM, LAMY Formation, ELEGIA Formation,…). Pour ma part, j’ai suivi les sessions de l’APTH, les modules de formation sont fonction des classes et du mode de transport choisis pour l’examen. J’en ai été satisfaite (bonne explication de l’ADR, exercices, examen blanc). Ils organisent également des réunions annuelles pour nous faire part de l’évolution de l’ADR.

Ici on se demande si ce ne serait pas intéressant de faire comme vous et de former une personne en interne pour ce rôle

Mais on se pose quelques questions :

1. Quel quote part de ton temps de travail cela te prend il ? 25%,

50, 100 ??

2. quelle est la durée et le temps de formation ?

3. Au bout des 5 ans que ce passe-t-il ? tu refais une formation de mise à niveau et tu repasses l'examen?

 Pour répondre à tes questions :

1) il est difficile d'estimer le temps passé à la fonction de conseiller. Comme je m'occupe également des déchets chimiques et biologiques, le temps consacré pour les marchandises "sortantes" est compris dans celui dédié aux déchets. Par contre, pour les marchandises "entrantes", je n'ai pas encore pris le temps de m'en occuper. Je pense que le temps nécessaire peut-être estimé entre 10 et 20% (davantage au début pour la mise en place).


2) Pour la durée de la formation, organisée par l'APTH :

- tronc commun : 3j

- module pour la classe 2 : 4j

- module pour les classes 3 à 9 sauf 7 : 4j

- module pour la classe 7 : 4j (+ 1j si besoin de mise à niveau en radioactivité)
3) Au bout de 5 ans, il faut repasser un examen, toujours organisé par le CIFMD qui consiste à un QCM de 50 questions (examen initial : QCM de 50 questions + études de cas).

Comme pour l'examen initial, il n'y a pas d'obligation de suivre une formation, mais l'APTH (les autres organismes de formation le font sans doute aussi) prévoit :

- classes 3 à 9 (sauf 7) : 5j

- classe 2 : 2j



2007 : déchets de BET

je souhaite clarifier une situation à propos de déchets de BET. 2 propositions s'opposent (et les couts sont forcemenent différents).

- soit ils sont considérés comme des DASRI, avec la filière qui en découle

- soit ils sont considérés comme des déchets dangereux (hors DASRI) et une autre filière d'élimination m'est proposée.

si vous pouviez m'éclairer, cela me serait très utile.

 chez nous ils sont éliminés avec les déchets chimiques dans des conteneurs spécifiques 'ressemblant étrangement à des conteneurs DASRI d'ailleurs :-\ )

Mais bon déchets chimiques:

Pour info le coût : bidon de 10 l de BET liquide : 26.51€ HT le bidon

(hors subvention agence de l'eau)

BET solide : 2.57€ HT le kg hors subvention + fourniture conteneur 8.80€ HT

 A la faculté de pharmacie, je considère le BET et les déchets associés comme un produit chimique dangereux En conséquence il est collecté avec les déchets chimiques par notre prestataire Labo-services sous la rubrique déchets 16 05 06 avec la dénomination usuelle Gel BET, BET solide, solide souillé. J'interdis le rejet du BET dans les bacs ou cartons doublés plastique des déchets bio ainsi que le transfert à l'hopital via les véhicules personnels. (mais si, mais si, ils le font!!!)

 pareil que les collègues. Le BET Part dans les déchets chimiques via notre prestataire Teris



2007 : logiciel pour la gestion des déchets chimiques :

Est-ce qu’il existe un logiciel permettant de gerer les déchets chimiques ?

Dans ma précédente affectation à Paris 6, le SHS disposait du logiciel Tennaxia déchets (voici le lien internet: HYPERLINK "http://www.tennaxia.com/?page=15" http://www.tennaxia.com/?page=15). Ce logiciel permet de gérer les déchets chimiques mais aussi tout autre type de déchets en le configurant. On l'utilisait également pour les déchets biologiques et les déchets radioactifs.
Il est possible de créer plusieurs producteurs ce qui facilite la refacturation aux unités et aux services. Il permet aussi d'éditer les BSDD, les déclarations à la DRIRE et différentes statistiques.
Le seul point négatif à mes yeux est que l'unité paramétrée est la tonne ce qui ne facilite pas la gestion et l'entrée des données. Cet outil est plus adapté aux industriels qu'aux petits producteurs.


2006 : gestion des déchets chimiques – subvention, marché public

Nous venons de notifier un marché public pour la gestion des déchets inertes et dangereux de l'Université. La société ayant obtenu le marché est agrée par l'agence de l'eau, elle a par ailleurs, effectué une déclaration de l'ensemble de ces sous traitants selon le Code des Marchés Publics qui sont pour la majorité les centres d'élimination et de traitement des déchets.

 Ma problématique est la suivante :

- la subvention de l'agence de l'eau est calculée sur la base d’un prix facturé pour l’ensemble des opérations de collecte, transit et traitement,

- la subvention est donnée au collecteur agréer, et déduit des factures du producteur des déchets agréés.

Comment pouvons nous gérer cette situation vis à vis du Code des Marchés Publics qui demande un paiement direct des sous traitants, qui en matière de déchet sont généralement les centres de traitement ?

 Je vous remercie par avance de m'informer si vous avez un marché public pour la gestion de vos déchets et comment vous avez appréhendé la subvention de l'agence de l'eau.

A Bordeaux1, nous mettons en place un nouveau mode de fonctionnement, suite à l'Inspection.

Ce mode est plus adapté sur les aspects de traçabilité et de transport (plus de porte à porte en interne et un bordereau de suivi de déchets par producteur et non pas global)) mais aussi par rapport au marché car chaque entité sera liée contractuellement au prestataire, elle recevra directement la facture en bénéficiant des acquis, notamment des aides de l'Agence de l'Eau.Ce saucissonnage sera chapeauté par Bx1 qui gardera tout de même un oeil vigilant sur cette activité. Nous avons un flux sortant de 50 tonnes par an pour environ une trentaine de labo producteur, eux-même rassemblés par Écoles, Instituts, UFR. Le coût est de 80 000 euros TTC aides comprises, sinon 120 000 euros.

Pour l'UFR de Chimie, le projet d'une éco-taxe à la source est à l'étude car le retour d'expérience montre les difficultés que nous avions à récupérer nos sous (puisque nous faisions l'avance) lors de refacturation auprès des usagers producteurs de déchets chimiques, notamment pour les campagnes de vide-greniers...(c'était pas à moi, ils sont partis à la retraite, etc...)


2005 : transport déchets chimiques : J'ai consulté le guide des déchets, notamment le transport des déchets chimiques, mais je ne m'y retrouve pas concernant les petits véhicules dédiés aux transports de déchets chimiques ou livraison des alcools, sur domaine universitaire (porte à porte).
Selon le guide, page 30, nous pourrions transporter 333 kg de déchets chimiques sans obligation, c'est ce que j'avais retenu à la formation "déchets" à Rennes, mais la classe 3 (liquides inflammables) n'apparaît pas. Pourriez vous, je vous prie, me confirmer ou infirmer cet aspect. Comment font ceux qui collectent en interne?

Il est vrai que la classe 3 n'aparait pas dans cette catégorie. Il faut vérifier alors le groupe d'emballage de la substance.


Categorie2: Matières et objets appartenant au groupe d'emballage II et ne figurant pas dans les catégories de transport 0,1 ou 4  ainsi que les classes mentionnées.

A rennes1, afin de faciliter et sécuriser nos transports de matières dangereuses nous avons:

* Former le chauffeur au transport de matières dangereuses conformément à la réglementation:

* Aménager nos véhicules (express et master):


   
       - Séparation totale espace marchandise et cabine
       - Ventilation haute et basse, (grille basse et ailette en toiture)
       - réalisation de l'étanchéité de l'espace marchandise (surface lisse, lavable et résistante aux produits chimiques)
       - Aménagement afin de créer une rétention

De plus les véhicules sont équipés des équipements ci dessous:


-2 baudriers fluos,
- lampe torche
- EPI
-extincteurs
- signalétique
- Portable...

2005 : mercure : nous avons au sein de l'université une équipe qui utilise un porosimètre à
mercure. et bien sur nous allons avoir des déchets souillés au mercure. Est ce que l'un d'entre vous à des porosimètres dans son établissement et si tel est le cas comment éliminez vous les déchets ( céramique + mercure).

Nous avons eu à décontaminer une zone et à traiter des déchets mercuriels et sommes passés par les services de la Société MBM à VOIVRES LES LE MANS (72210) téléphone 02 43 88 52 15


Par ailleurs nous avons eu un porosimètre pendant quelques temps dans un laboratoire et avons eu un problème de retenue de mercure dans le siphon du point d'eau le plus proche qui servait à rincer des sondes. En été, ce point d'eau n'étant pas souvent utilisé, l'eau s'en était évaporé et des vapeurs
de mercure polluaient la salle.

Protocole de destruction du Sodium: périodiquement (3 fois en 3 ans), des incendies liés au sodium utilisé pour sécher les solvants à distiller ont lieu à l'Université.
Afin de rejeter à la poubelle le papier absorbant sur lequel ont été coupées les "lamelles" de sodium servant à la distillation, les chercheurs le passent sous l'eau pour le neutraliser. Cependant, cela ne semble parfois pas suffisant (il reste parfois des morceaux de sodium (plus gros que les autres) qui ne sont pas neutralisés; la papier prend quand même feu spontanément ultérieurement ...).Ces manip sont faîtes dans tous nos labos de chimie. J'aimerais donc savoir si vous avez un protocole rigoureux qui éviterait ce genre de problème (ne pas utiliser l'eau mais toujours un alcool supérieur du type butanol? ...).

Dans un récipient métallique mettre un excès d'alcool( éthanol, isopropanol, butanol, terbutanol), ajouter de petits morceaux de sodium      (1 gramme de sodium nécessite 13 ml d'éthanol à 95%). Laisser tout le métal réagir avant d'ajouter une nouvelle quantité de sodium ou de déchet qui a contenu ce métal. Aprés réaction complète, neutraliser par de l'acide Chlorhydrique à 10%. Verser à l'évier avec un excès d'eau.


Ref: La sécurité en Laboratoire de chimie et de biochimie ( A. PICOT P.GRENOUILLET) editions TEC mars 2001

Verrerie de labo : Chez nous les emballages < 30L vides de toxiques sont traités en tant que
DIS par Labo Services. Les emballages < 30L vides de substances dangereuses non toxiques sont banalisés par rinçage, puis traités en tant que DIB. Les emballages supérieurs à 30L sont récupérés par Ticket fûts Tél 01 42 87 37 22.

BET : Pour les déchets solides contaminés par du BET, incinération à une température supérieure à 280 °C, tu trouveras de bons renseignements dans le dossier : "Bromure d'Ethidium" - Dossier de prévention de l'INSERM - n°2 - 2°édition - Septembre 1998 et évidemment dans Le Picot.

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