Habilitation des diplômes

7.Pilotage de la mention

Politique d’établissement

Dispositif d’auto-évaluation de l’offre de formation La démarche d’autoévaluation en matière de formation s’appuie sur les études et travaux réalisés par l’Observatoire (ORESIPE), créé en 2003 au sein du Pôle universitaire européen de Strasbourg et désormais intégré dans le Service d’Aide au Pilotage (SAP) de l’Université. Parcours d’études et insertion professionnelle Ainsi sont réalisés une étude annuelle sur la réussite et le parcours des néobacheliers en 1^ère année, par mention de Licence, par DUT et 1^ère année de santé, selon la série du baccalauréat ; les enquêtes (annuelles) d’insertion professionnelle à 27 mois des diplômés de DUT, LP et Masters en lien avec les demandes de la DGES-IP ; les enquêtes d’insertion professionnelles des docteurs ; des suivis de cohortes réguliers permettant de déterminer les taux de réussite et la durée d’obtention des diplômes ; des études spécifiques permettant d’évaluer ponctuellement différents dispositifs mis en place au bénéfice des étudiants (Plan réussite en Licence et en DUT, Doctoriales…) Les résultats de ces études sont largement diffusés en interne, et mis en ligne sous forme de fiches analytiques par mention et spécialité de diplôme, et de dossiers de synthèse présentés au CEVU. Evaluation des formations La démarche « Qualité des formations » est pilotée par la Vice-Présidence « Evaluation-Qualité » sous couvert du CEVU, mise en oeuvre dans les composantes et suivie par le Département Qualité et Contrôle interne du SAP, conformément à la « Charte de l’évaluation des formations par les étudiants », approuvée par le CEVU (janvier 2011). L’évaluation des formations est obligatoire et s’impose selon des modalités votées par le CEVU, en cohérence avec le déroulement du contrat d’établissement. Afin de produire des statistiques cohérentes à l’échelle de l’université, un questionnaire élaboré au niveau central et adapté aux différents niveaux d’études, s’impose à toutes les formations. Il a été construit pour mesurer le taux de satisfaction des étudiants en lien avec les références et lignes directrices pour le management interne de la qualité au sein des établissements d’enseignement supérieur (ESG). Les questionnaires sont administrés en ligne. Des outils informatiques partagés permettent de gérer les campagnes de sondage et de restituer, sous forme d’histogrammes, les taux de satisfaction des étudiants en réponse aux différents items. Le dispositif inclut, pour chaque composante, la désignation d’un référent « qualité » chargé de la mise en œuvre des enquêtes, et l’instauration d’une commission de suivi des formations. Celle-ci a pour mission d’analyser les résultats et de proposer les actions correctives visant à l’amélioration de la qualité de la formation, à soumettre au Conseil de la composante pour validation. Au niveau central de l’université, des tableaux de bord sont élaborés par le Département Qualité et Contrôle interne pour toutes les formations, à partir d’indicateurs calculés pour chaque référence. La Commission de suivi des formations de l’université, présidée par la Vice-présidente Formations initiale et continue est en charge, pour le CEVU, du suivi de ces tableaux de bord. Ce dispositif a été testé en 2010-2011 par 30 composantes, aux niveaux L1, L3, LP et M2. Le taux de réponse moyen sur l’ensemble de l’université est de l’ordre de 20%, allant de 10% à 80% selon les composantes. Il sera complété par la mise à disposition des enseignants de questionnaires d’évaluation des enseignements dont l’utilisation, pilotée au niveau de chaque composante, fera l’objet d’une Charte de l’évaluation des enseignements (en cours d’élaboration).

8.Présence, composition et fonctionnement d'un conseil de perfectionnement

Politique d’établissement

Conseil de perfectionnement En accord avec le schéma directeur de l'Offre de formation 2013-2017 adopté par le conseil d'administration du 14 décembre 2010, Un conseil de perfectionnement par mention de Master est mis en place. Il a pour mission de contribuer au développement de la filière de formation en faisant régulièrement le bilan et l’évaluation de celle-ci, en participant à la définition des compétences (fiches RNCP) et plus généralement en faisant des suggestions sur les améliorations possibles. Sa composition tient compte de son rôle et du lien entre formation, recherche et insertion professionnelle.

Chaque spécialité sera dotée d’un conseil de perfectionnement.

Il se réunira au moins une fois tous les deux ans et une première réunion de celui-ci aura lieu avant le démarrage de la formation. Il formulera systématiquement à l’issue de ses travaux un compte-rendu écrit, dont les préconisations serviront de base de travail à l’équipe de formation pour faire évoluer l’organisation et les contenus des enseignements.

Il sera présidé par une personnalité extérieure représentative du milieu d’insertion des étudiants de la spécialité.

Au moins deux conseils seront constitués :

Un conseil de perfectionnement sera commun aux spécialités CMS, CV et N-BPC, SA, CIM, CB.

Composition :

Responsables de filière

2 étudiants de la filière

1 (ou 2) représentant(s) d’université(s) étrangère(s) partenaire(s)

(Univ. Freiburg, 1 européen EM Master)

1 enseignant chercheur de l’ECPM désigné par le directeur

2 enseignants chercheurs extérieurs (ENS Cachan, UHA par ex.)

2 représentants d’entreprises

2 anciens étudiants insérés professionnellement

Directeur de la Faculté de Chimie et Directeur Adjoint

Directeur(rice) de l’Ecole doctorale

2 représentants des équipes de recherche de l’UdS

Pour les filières en apprentissage, sa composition sera adaptée :

Responsables de filière

2 étudiants de la filière

2 enseignants chercheurs extérieurs impliqués dans de telles filières

1 représentant du CFA

1 représentant de l’espace avenir de l’UdS

1 représentant de la branche professionnelle

1 représentant de la région

3 représentants d’entreprises

2 anciens étudiants insérés professionnellement

Directeur de la Faculté de Chimie et Directeur Adjoint

9.Rôle et fonctionnement des jurys

Les membres des jurys sont choisis parmi les enseignant-chercheurs de l’Université de Strasbourg et ponctuellement d’autres universités ainsi que du monde professionnel. Les jurys de semestres ou de diplômes sont constitués du (des) responsable(s) de filière d’au moins trois personnes ayant enseigné une ou plusieurs matières dans la période correspondante. Tous les enseignants d’un semestre peuvent assister au jury.

Le rôle des jurys sera de veiller à l'harmonisation des notes, à vérifier les notes saisies, à examiner les situations limites et à proposer d'attribuer lorsque le jury tombera d'accord les compléments de points nécessaires à l'obtention de l'UE, du semestre, des mentions ou des diplômes. Le cas de chaque étudiant est considéré individuellement et discuté si nécessaire.

Le jury est convoqué par le responsable de la mention sur proposition du responsable de filière. Un procès-verbal sera systématique dressé à l'issue de chaque délibérations, il sera signé par l'ensemble des enseignants constituant le jury et par un responsable de la mention après ce dernier visa.

10.Contrôle des connaissances et des compétences - règles de compensation et de progression

Les modalités de contrôle de connaissances sont élaborées dans le cadre des préconisations de l’Université de Strasbourg. Elles sont complétées par les éléments ci-dessous :

Le contrôle de connaissance est basé sur les évaluations des connaissances et des compétences réalisées au sein des UE, une UE pouvant être validée par la note bilan de l'UE ou par compensation au sein d'un semestre. A l'exception du semestre 4, la validation d'une UE est définitive.

* Un semestre est validé si la moyenne est supérieure ou égale à 10 et si pour aucune UE, la note correspondante n'est strictement inférieure à la note minimale requise.

* Les UE dont la moyenne est supérieure ou égale à 10 sont acquises définitivement. Il n'est pas possible de passer les épreuves de seconde session des matières les constituant.

* La note minimale requise pour une UE portant sur les fondamentaux est 7. Il n'y a pas de note minimale requise pour les autres UE.

* Il n'est pas possible de refuser une compensation, que ce soit au niveau du semestre ou au niveau d'une UE.

* Les résultats de seconde session se substituent toujours à ceux de la première.

• 
  Une UE dont la note est inférieure à 10 est non-acquise à titre individuel, mais acquise par compensation au sein d'un semestre. Un semestre correspond ainsi à la validation indivisible d'un total de 30 ECTS. La mention "Non-Acquis" accompagne dans un bulletin de note, toutes les UE dont la note est inférieure à 10.
  
• 
  Si un semestre n'est pas validé, la seconde session est obligatoire pour toutes les matières d'une UE non validée dont le résultat est inférieur à 10. Les notes supérieures à 10 des matières de cette UE sont reportées en seconde session sans possibilité de renonciation. Cela s’applique aux UE inférieures à 10/20 et supérieures à 7/20. Cela s'applique également lorsqu’un étudiant a obtenu 10/20 ou plus au semestre mais est ajourné car au moins pour une UE, la note minimale requise n'a pas été atteinte.
  

Règles de progression :

• 
  La validation du M1 est indispensable à l'inscription en M2.
  
• 
  En cas de réinscription en M2, un second stage en S4, en laboratoire de recherche, en entreprise ou à l'étranger pourra être réalisé, les résultats de son évaluation pouvant se substituer suivant le choix de l'étudiant à ceux du S4 obtenus l'année précédente.
  

11.Présenter la mise en place et le suivi des compétences de l'étudiant

Politique d’établissement

Suivi des compétences de l’étudiant La démarche de généralisation du suivi des compétences de l’étudiant au sein de l’Université, est reprise à l’Espace Avenir avec l’objectif de décrire de manière concrète les formations en termes de compétences. Ce travail, qui s’inspirera des expériences réussies au sein d’autres universités, est destiné, d’une part à apporter une aide aux étudiants dans la description de leurs propres compétences, d’autre part à communiquer en direction des entreprises afin de faciliter le départ en stage ou l’insertion des étudiants. L’harmonisation de la démarche au sein de l’Université pourra se concrétiser à l’aide d’un outil commun, du type « PEC ».

Une action est engagée au sein de la composante pour définir des conditions d’évaluation et de suivi des compétences au sein de chaque UE, semestre, année et filière.

Un dispositif de type e-portfolio, déjà utilisé dans le cadre du plan réussite en licence va faire l’objet d’une évaluation collective et devrait être adapté afin de servir de support à un suivi de l’acquisition des principales compétences transversales cibles de chaque formation.

L’ouverture de formations à l’apprentissage en licence et en master dès 2012 nous conduit à identifier des compétences cibles pour une insertion optimale à ces deux niveaux.

Celles-ci feront donc l’objet d’une attention particulière au sein des autres formations dans le but de développer le potentiel d’insertion de l’ensemble des filières.

Ainsi, une réflexion sur l’élaboration d’un référentiel dans le domaine de la prévention des risques professionnels est en cours avec des représentants des milieux professionnels.

Manière dont les recommandations émises lors de la précédente évaluation ont été prises en compte

Au niveau de la mention, l'implication des chercheurs et en particulier des chargés de recherche est explicitée par la liste détaillée de ces personnes. De même, l'implication des équipes de recherche, toutes membres d'UMR, est précisée dans chaque spécialité et dans le descriptif de la mention en rappelant le nombre d'HDR par équipes, ceux-ci étant quasi-systématiquement mis à contribution pour l'encadrement des stages de masters. Le volume horaire assumé à l’échelle de la mention par les chercheurs représente aujourd’hui environ 12% du volume d’enseignements de master.
La création des deux troncs communs chimie moléculaire et chimie physique en M1 est la principale proposition pour améliorer « la balance chimie moléculaire / chimie physique et analytique ». De même pour renforcer l'attractivité du tronc commun chimie physique, un redécoupage des spécialités de M2 a été effectué.

Un effort particulier est réalisé pour développer différents domaines porteurs de la chimie physique expérimentale (nanochimie, biophysicochimie, spectroscopies et spectrométrie, etc...) en relation avec les projets de recrutement de nouvelles équipes sur le site dans ces domaines.

C’est dans ce cadre qu’est proposée la spécialité « Nanomatériaux et Biophysicochimie ». Elle comporte deux parcours l'un à vocation recherche s'appuyant sur des laboratoires très renommés, l'autre « Chimie des Matériaux » pour une part à vocation recherche et pour une autre part en apprentissage.

Cette restructuration nous permet également de proposer un parcours « chimie théorique », s'appuyant ainsi sur l'ensemble du potentiel d'une équipe de recherche associant des compétences en chimie théorique, modélisation et chemoinformatique.

La spécialité « Sciences Analytiques » est renforcée avec un parcours « Ingénierie » associant étroitement l'école de chimie et les laboratoires spécialisés de Cronenbourg (ECPM et IPHC notamment). Un parcours « environnement » en apprentissage élargit le domaine d'insertion professionnelle de la spécialité à l'issue de la formation.

La participation des professionnels dans les formations est précisée dans un tableau pour chaque spécialité ou parcours.

Une politique des langues est commune à la mention avec une formation qui se répartit sur les deux ans.

Cf chapitre consacré aux compétences transversales. Les certifications en langue seront proposées aux étudiants qui les demanderont.

La formation à la recherche bibliographique est généralisée à l'ensemble des spécialités et parcours. Elle fait l'objet d'une formation et d'une évaluation spécifique en travaux pratiques et lors du projet tuteuré en M1, ainsi que pour le stage de M2. Ces éléments sont précisés dans la charte commune des projets et des stages.