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H. RÉSULTATS DE LA CONSULTATION PUBLIQUE



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H. RÉSULTATS DE LA CONSULTATION PUBLIQUE

Des séances de consultations avec les parties prenantes et les acteurs intéressés (réalisée du 12 au 22 décembre 2007, voir annexe du rapport de consultation des personnes rencontrées et des zones visitées, joint en annexe L.4 du présent rapport) ont été organisées en vue de les informer sur le projet d'une part, et de recueillir leurs points de vue, d'autre part. La démarche utilisée au cours de cette consultation a pris en compte le type d’acteur en question. Ainsi, pour les bénéficiaires retenus dans l’échantillon interviewé, un questionnaire a été utilisé, tandis que les discussions avec les auteurs (Services techniques de l’Etat, ONAS, AGETIP, Collectivités locales, OCB, ONG, Maîtres d’œuvre et entreprises) sont restées ouvertes.


Quelle que soit la démarche utilisée, la consultation a été centrée autour des points suivants :

  • la présentation du projet (contexte, objectifs, activités et résultats attendus);

  • la stratégie d'intervention et de mise en œuvre du programme ;

  • la nature et l’objectif de l’évaluation environnementale

  • le recueil des points de vue sur les avantages, les contraintes et les opportunités du projet, la nature et le niveau d’implication dans la mise en œuvre et le suivi ;

  • le recueil des préoccupations et les recommandations ;

  • l’analyse des capacités des acteurs en matière de gestion environnementale et sociale.

1.Résumé de la consultation des bénéficiaires


Les enquêtes menées dans le contexte de cette évaluation environnementale ont eu comme cibles des bénéficiaires résidants dans les dix (10) zones cibles du projet A. A cet égard, chaque personne enquêtée a eu à exprimer son point de vue sur le programme en fonction de sa position géographique, de son activité professionnelle, de ses aspirations individuelles.
Au terme de cette consultation, les tendances qui se sont dégagées que le projet semblent rencontrer l’adhésion massive des populations, au vue de ce que le programme PAPQUD a eu à réaliser dans les secteurs et compte tenu de l’importance des retombées positives perçues par les bénéficiaires. Cette perception d’ensemble largement positive décelée chez les populations semble être guidée par la situation initiale des zones cibles qui étaient considérées comme un « no man’s land » qui les isolaient du reste de la ville, où la promiscuité et l’insalubrité régnaient de manière permanente.
Les avantages (impacts positifs) ci-dessous ont été globalement perçus :

  • hygiène publique ;

  • diminution des maladies hydriques ;

  • diminution du travail des femmes ;

  • sécurité des biens et des personnes ;

  • confort dans la maison ;

  • baisse sensible de la prévalence des maladies hydriques

  • diminution du travail des femmes

  • salubrité dans les maisons et les rues ;

  • changement de comportement des populations ;

  • amélioration du cadre de vie et de l’environnement

  • baisse de la fréquence des vidanges ;

  • génération d’emplois et de revenus chez les populations locales.

Du point de vue des contraintes, les points recensés ont trait à :



  • des difficultés chez les demandeurs d’ouvrages à mobiliser la contrepartie jugée élevée ; 

  • la faiblesse de l’offre en ouvrages individuels par rapport à la demande ;

  • l’affleurement de la nappe phréatique dans certaines zones cibles, ce qui rend impossible la réalisation d’ouvrages ;

  • l’insuffisance du nombre d’agents de développement communautaire (ADC) pour les visites d’entretien ;

  • la non régularité des séances de sensibilisation des populations sur le suivi des ouvrages ;

  • des défaillances techniques (fissures, absence de dégraisseur, colmatage régulier des bacs à laver, insuffisance des moellons, etc.) notées au niveau des ouvrages,

  • la faiblesse du niveau de qualification des artisans ;

  • des difficultés d’assurer le suivi technique dans les zones cibles ;

  • la difficulté des bénéficiaires à supporter les coûts récurrents des vidanges.

Pour l’ensemble des contraintes ci-dessus citées, des recommandations fortes ont été formulées. Il s’agit principalement de :



  • la revue à la baisse de la contrepartie ;

  • la revue à la hausse du nombre d’agences de développement communautaires au sein des OCB, afin de mieux sensibiliser les populations compte tenu des techniques déjà acquises dans les formations ultérieures ;

  • le recrutement prioritaire des entrepreneurs locaux lors de la réalisation des ouvrages ;

  • la conduite d’une étude topographique et d’une cartographie des zones inondables avant la mise en œuvre du projet;

  • l’augmentation des ouvrages semi collectifs pour tenir compte des contraintes naturelles dans les zones cibles ;

  • la couverture de la demande en ouvrages d’assainissement ;

  • l’accroissement des moyens de contrôle et de suivi technique du programme ;

  • la promotion et du renforcement des capacités des bénéficiaires en matière d’utilisation et d’entretien ;

  • la prise en compte de la taille des ménages lors du dimensionnement des ouvrages en vue d’éviter leur surexploitation.

  • l’installation d’un dispositif supplémentaire de surveillance de la piézométrie locale dans la zone du projet.

2.Résumé de la consultation des OCB - ONG


Une autre perception, toutefois moins partagée, est ressortie dans les entretiens avec les OCB. En plus des avantages énormes décelés dans le contexte de la mise en œuvre du PAQPUD, quelques craintes ont été soulevées avant d’être suivies de recommandations. Cette perception peut se résumer comme suit :
Dans le chapitre des avantages énumérés, on peut retenir :

  • l’efficacité du PAQPUD dans le domaine environnemental et social ;

  • la sécurisation des biens et des personnes du fait de l’évitement de la submersion des quartiers par les eaux usées ;

  • une meilleure hygiène individuelle et collective ;

  • une baisse considérable de la prévalence des maladies hydriques ;

  • l’amélioration de la santé de la population ;

  • un énorme gain de temps chez les femmes du fait de la baisse du volume de travail domestique ;

  • une meilleure hygiène sur les voies publiques car les rues ne sont plus le réceptacle des eaux usées domestiques ;

  • le changement de comportement des populations ;

  • l’adéquation des ouvrages par rapport aux réalités socioéconomiques et culturelles des zones cibles.

Du point de vue des contraintes, les éléments suivants retiennent l’attention :



  • l’exiguïté des maisons pour abriter des ouvrages dimensionnés selon la taille des ménages ;

  • la difficulté chez certains demandeurs d’ouvrages de mobiliser la contrepartie ;

  • les défaillances techniques des ouvrages pendant l’hivernage, ce qui justifie le déménagement temporaire de certains ménages ;

  • la non implication des OCB sur le choix des entreprises ;

  • l’inefficience dans le contrôle technique, entraînant une disparité entre les ouvrages objets des contrats des entreprises et les ceux réellement réalisés ;

  • l’absence d’imperméabilisation dans certains ouvrages ;

  • le niveau très faible de certains artisans locaux (maçons) en raison de l’absence de formation ;

  • l’absence de professionnalisme de certaines entreprises lors de la réalisation des ouvrages ;

  • la difficulté pour les OCB de collecter les reliquats après réception des ouvrages ;

  • l’affleurement de la nappe phréatique dans certaines zones d’où l’impossibilité de réaliser des ouvrages comme des fosses puisards ;

  • l’insuffisance de l’offre d’ouvrages par rapport à la demande ;

  • les difficultés pour les bénéficiaires d’assurer l’entretien des ouvrages, surtout avec les TCM, ce qui réduit la durée de vie des réalisations ;

  • les défaillances techniques lors de la réalisation des ouvrages (problèmes de finition de certains ouvrages, absence de moellons dans la plupart des puisards, insuffisance des contrôles techniques liés au respect des normes technologiques, etc.) ;

  • le manque de moyens au niveau des OCB ;

  • les difficultés de coordination et d’harmonisation des interventions des OCB du fait de nombre très faible d’agents de développement communautaires au sein des OCB ;

  • l’inefficience dans les systèmes de suivi technique.

Ces contraintes justifient les recommandations suivantes :



  • doter les OCB de capacités pour assurer la réception des ouvrages ;

  • motiver davantage les structures d’accompagnement (Comités de Pilotage, Comités de Gestion) ;

  • impliquer les OCB dans le choix des entrepreneurs locaux pour pallier les insuffisances techniques de ces derniers ;

  • réviser à la baisse le taux de la contrepartie demandée aux bénéficiaires afin de mieux favoriser l’équipement des plus démunis ;

  • étudier, dans quelle mesure, les demandeurs qui ne disposent pas d’espaces adéquats, pourront disposer des ouvrages hors de leurs maisons, tout en respectant les normes urbanistiques et d’hygiène ;

  • renforcer les capacités techniques et matérielles de artisans locaux et des OCB pour le suivi technique des travaux ;

  • favoriser les ouvrages semi collectifs dans les quartiers périurbains ;

  • favoriser davantage l’apport en nature pour les bénéficiaires.




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