Contexte La Banque Mondiale soutient depuis plusieurs années l’effort des Autorités sénégalaises en matière d’extension de la desserte en eau potable et assainissement au travers du Projet d’eau à Long Terme (PLT). L’une des composantes du PLT, le Programme d’Assainissement des Quartiers Périurbains de Dakar (PAQPUD), a été mis en œuvre avec réussite par l’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt Publique contre le sous-emploi (AGETIP), sous la maîtrise d’ouvrage de l’Office National d’Assainissement (ONAS), permettant notamment d’installer, avec un an d’avance sur le programme, plus de 63000 équipements d’assainissement autonome (sur 60000 initialement prévus) et de créer 3 déposantes de boue de vidange dont l’une d’entre elle est ouverte depuis septembre 2006. Ce succès marque une évolution importante dans les projets d’assainissement autonome, qui n’avaient jusqu’alors pas rencontré un grand succès au Sénégal ; il montre l’intérêt des ménages dès lors que des solutions d’accompagnement sociales et financières leur sont proposées.
Le PAQPUD court normalement jusqu’à fin 2007, mais le programme d’assainissement autonome est à l’arrêt depuis fin 2005, les financements prévus ayant été épuisés. Or, il reste actuellement au moins 74000 dossiers en attente, dont la faisabilité technique a été établie et pour lesquels les ménages sont prêts à payer leur contribution.
Objectifs du projet Le Partenariat mondial pour l’aide basée sur les résultats (GPOBA) envisage de capitaliser sur les acquis du PAQPUD en lançant une deuxième phase des travaux par le subventionnement d’environ 30000 installations d’assainissement supplémentaires, en complément de la contribution des ménages et des autres financements disponibles et le financement de réseaux semi-collectifs dont la technologie a été testée à Dakar.
Pour ce faire, la Banque Mondiale a recruté un consultant afin de mener les études Socioéconomiques, techniques, financières et juridiques nécessaires à la mise en place d’un financement du GPOBA. Il s’agira globalement de reconduire les mécanismes et options technologiques mis en place dans le PAQPUD tout en optimisant le système de subventionnement, de ciblage des populations et de pérennité du système.
Objectif de la consultation Le PLT avait fait l’objet d’une étude d’impact environnemental détaillée. Pendant la mise en œuvre du PAQPUD, un certain nombre d’études environnementales et sociales complémentaires ont été menées conjointement aux études techniques, notamment en matière de pollution de la nappe, de traitement des matières de vidange.
L’objectif de la consultation vis à mettre à jour l’étude d’impact environnementale du PLT qui couvrait la partie assainissement autonome, sur les aspects suivants :
identification des aspects environnementaux liés à la réalisation du projet
identification des impacts négatifs et positifs du projet
proposition de mesure d’atténuation des effets négatifs et des mesures de renforcement
Il s’agira d’évaluer la réalisation des recommandations de l’EIE et de proposer des adaptations en fonction des expériences du PAQPUD et des études menées depuis lors.
Procédures à suivre Les procédures environnementales recommandées pour la réalisation de cette étude seront conformes à la directive opérationnelle 4.01 Annexe A et prendront en compte les spécifications de la législation et de la réglementation nationale, régionale ou locale en vigueur en matière d’étude d’impact environnemental. Le projet étant classé en catégorie B, il s’agit d’une étude d’impact simple dont les conclusions devront être disponibles avant l’évaluation du projet par le panel GPOBA prévue en janvier 2007.
Rapport Le consultant soumettra un rapport avec tableau et annexe 15 jours calendaires après le début de la prestation sur support électronique. La partie nationale et l’IDA disposeront d’une semaine pour faire les commentaires et le consultant fournira son rapport final 5 jours suivant réception des commentaires.
Profil du consultant et effort demandé Le consultant sera un spécialiste en environnement ou un ingénieur sanitaire avec une bonne connaissance du milieu Dakarois et des ouvrages d’assainissement autonome. Le temps estimé pour cette consultation est de 15 hommes/jour.
4.Rapport de consultation de bénéficiaires
(Enquêtes effectuées du 12 au 22 décembre 2007) Commune d’arrondissement de Dalifort
Le projet n’a pas satisfait toutes les demandes d’ouvrages des populations
(Arrêt brusque du projet)
Recruter des entrepreneurs qualifiés (un entrepreneur local de préférence)
Abaisser le taux de la contrepartie
Suivi technique des travaux
Redémarrage rapide du projet pour couvrir toutes les demandes formulées par les populations
Alois DIATTA
Enseignant
Confort dans la maison
Hygiène publique
Sécurité sociale
Diminution des maladies hydriques
Diminution du travail des femmes
- La réalisation des fosses étanches, n’est pas une bonne stratégie bénéfique aux populations (problèmes de vidange et impossibilité d’infiltration des eaux usées à cause de la dalle souterraine de la fosse)
- La contrepartie est très élevée
- La nappe phréatique n’est pas profonde (environ 60cm pour atteindre l’eau)
- Insuffisance des ADC (Agents de développement Communautaire) pour les visites d’entretien (Auparavant : 20 ADC pour 2000 visites d’entretien / mois ; Aujourd’hui : 03 ADC pour 300 visites d’entretien / mois)
- Insuffisance des séances de sensibilisation des populations sur le suivi des ouvrages à cause de la diminution du nombre d’ADC par l’AGETIP
- Abandonner le type de fosse étanche
- Rétablir le nombre d’ADC afin de mieux sensibiliser les populations compte tenu des techniques déjà acquises dans les formations
NB : les ADC se sont engagés avec les bénéficiaires et devaient en retour recouvrer les reliquats
- Diminuer et étaler la contrepartie financière
- Prioriser les entrepreneurs locaux pour la réalisation des ouvrages
- Quelques défaillances techniques de certains ouvrages (les réalisateurs n’ont pas tenu compte de la topographie du sol de Yoff c'est-à-dire le sable est mouvant).
La contrepartie financière est acceptable mis il faut tenir compte des cas sociaux.
Le sable est Mouvant
La commune à accusé du retard dans les réalisations des ouvrages à cause du retard dans la sensibilisation des populations.
Sensibilisation des populations dans un délais bref
Respecter les normes de dimension pour produire des ouvrages de qualité
Que l’AGETIP informe à temps les populations par l’organisation des formateurs
Mame Diembe Ndoye
Ménagère
Diminution du travail des femmes
Hygiène et sécurité
Tenir en compte des cas sociaux par la contrepartie financière
Suivi technique des Techniciens ^pour la réalisation des ouvrages