Université Louis Lumière Lyon 2 Faculté de Géographie, Histoire de l’Art, Tourisme



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Calculators and Peripherals », p. 528. On trouve une reproduction partielle de ce catalogue et une reproduction intégrale du manuel de spécification du HP 9825 sur le site de D. Meier qui lui est entièrement dédié [Meier, D., 2003].

2 Random Access Memory.

1 [Reffye (de), Ph., Parvais, J.-P., Coulibaly, N. et Gervais, A., 1980], p. 83.

2 N. Coulibaly a suivi une formation initiale d’ingénieur agronome au début des années 1970. En 1974, il soutient un DEA d’entomologie à l’Université Paul Sabatier de Toulouse. Son mémoire de DEA rend alors compte d’une pratique d’élevage d’insectes sur milieu artificiel. Une fois nommé chargé de recherche à l’IFCC, sur les pas de l’entomologiste J. N’Guyen Ban et en collaboration avec lui, Coulibaly applique cette nouvelle technique d’élevage artificiel (en remplacement de la technique classique d’élevage sur milieu naturel reconstitué) à une espèce de chenilles qui sont des ravageurs du cacaoyer (Earias biplaga), cela afin de mieux en connaître la biologie. La plupart de ses travaux toucheront par la suite la question des ravageurs ou des pollinisateurs du cacaoyer.

3 [Reffye (de), Ph., Parvais, J.-P., Coulibaly, N. et Gervais, A., 1980], p. 83.

1 [Reffye (de), Ph., Parvais, J.-P., Coulibaly, N. et Gervais, A., 1980], p. 83.

1 En 1954, Ellis A. Johnson, alors directeur du Bureau de la Recherche opérationnelle auprès de l’Université Johns Hopkins, la définit ainsi : « La recherche opérationnelle consiste à préparer plusieurs solutions en vue du fonctionnement d’organismes mettant en jeu des hommes et des machines et à comparer la valeur de ces solutions », [Mc Closkey, J. F. et Trefethen, F. N., 1954, 1957], p. 6. En 1961, suivant les suggestions de A. Kaufmann, R. Faure et ses collègues la définissent de façon assez similaire : « Si, comme le propose M. Kaufman [référence à l’ouvrage ‘Méthodes et modèles de la recherche opérationnelle’, Dunod, 1959 d’Arnold Kaufman, alors mathématicien et professeur à l’Université de Louvain], on convient d’appeler phénomènes d’organisation ceux qui incluent les relations actives entre hommes, produits et machines (ces mots étant pris au sens large), il ne serait pas déraisonnable de nommer les mathématiques ‘insolites’ (le qualificatif est de M. Guilbaud) qu’utilise continuellement la recherche opérationnelle : mathématiques des phénomènes d’organisation […] Finalement, la recherche opérationnelle apparaît comme l’ensemble des méthodes d’analyse scientifique des phénomènes d’organisation », [Faure, R., Boss, J.-P. et Le Garff, A., 1961, 1967], pp. 10-11. Dans le dernier ouvrage collectif auquel Robert Faure a participé, et qui est paru l’année de sa mort (1986), la recherche opérationnelle devient plus largement « l’application de la méthode scientifique à la préparation des décisions économiques et d’organisation », [Alj, A. et Faure, R., 1986], p. 7. La préface d’où est extraite cette dernière définition est d’ailleurs une attaque en règle aussi bien de la micro-économie spéculative que de l’économétrie théorique au profit de la recherche opérationnelle alors décrite comme un « art » à visées « concrètes » et de nature « essentiellement pluridisciplinaire », [Alj, A. et Faure, R., 1986], p. 9 .

2 Le terme est employé par [Faure, R., Boss, J.-P. et Le Garff, A., 1961, 1967], p. 15.

3 Voir les exemples donnés dans [Girault, M., 1959], p. 39, [Faure, R., Boss, J.-P. et Le Garff, A., 1961, 1967], pp. 53-64 et le premier essai de classification des différents objets d’étude pour la recherche opérationnelle dans [Mc Closkey, J. F. et Trefethen, F. N., 1954, 1957], p. 22.

1 [Girault, M., 1959], p. 39.

2 Pour les sciences de la forme, comme on commence à le comprendre, le formalisme cybernétique (boucles de rétro-contrôles, formalisation des flux en cycles ou ouverts…) se révèle en revanche moins directement pertinent.

1 [Reffye (de), Ph., Parvais, J.-P., Coulibaly, N. et Gervais, A., 1980], p. 85.

1 C’est le terme qu’il emploie dans le titre de la section suivante : « application au trafic des insectes », [Reffye (de), Ph., Parvais, J.-P., Coulibaly, N. et Gervais, A., 1980], p. 86.

2 Les processus de Galton-Watson sont des processus aléatoires qui représentent la loi de succession aléatoire dans le temps de la taille d’une population d’un seul type donné (par exemple portant un nom propre identique : cela sert au suivi des noms de famille en Angleterre). Les processus de G. U. Yule diffèrent en ce sens qu’ils considèrent différents types de filiations possibles pour une génération. Car la question qui intéresse Yule est celle de l’apparition des espèces par mutation au fil des générations. Il s’agit donc d’une première forme de ce que l’on appellera par la suite processus de ramification. Après 1945, P. H. Leslie prolongera ces distinctions en les employant pour formaliser l’évolution des différentes catégories d’âges possédant chacune une viabilité et une fécondité différentes.

3 Voir [Harris, T. E., 1963, 1969], pp. 1-3 et 125-127.

4 Nous reprenons ici directement à l’article de 1980 son texte de présentation rapide. Voir [Reffye (de), Ph., Parvais, J.-P., Coulibaly, N. et Gervais, A., 1980], p. 86. Ce texte est lui-même très inspiré de la présentation habituelle qu’en fait Robert Faure. Les notations sont exactement les mêmes. Voir par exemple [Faure, R., Boss, J.-P. et Le Garff, A., 1961, 1967], pp. 54-59.

1 Voici en substance la méthode à laquelle de Reffye fait allusion ici, mais qu’il ne justifie aucunement. En considérant que le processus de Poisson est un processus de naissance et de mort (naissance = arrivée d’un client ; durée de vie = durée de stationnement), et en se plaçant en régime permanent (une fois qu’on a montré qu’il existe !), on peut résoudre un système d’équations en prenant pour chaque équation deux instants voisins (donc successifs). Ce sont alors seulement les changements entre états immédiatement voisins qui interviennent entre ces deux instants : le passage du nombre N de clients dans la queue soit à N, soit à N-1, soit à N+1 clients. Les équations du système combinent donc chacune, et pas à pas, les probabilités de transition combinées et exprimables explicitement. Par récurrence, on peut ensuite résoudre ce système et exprimer la loi de probabilité du nombre de clients dans la queue à tout instant. Pour le détail de cette technique de combinaison « pas à pas » des lois de probabilités du processus, voir [Girault, M., 1959], pp. 35-36 et 41-42.

2 « Bien que les méthodes de simulation gagnent du terrain, en raison de la facilité qu’on a de fabriquer très rapidement les échantillons artificiels à l’aide des calculateurs électroniques aptes à tirer des nombres au hasard, et grâce aux possibilités de mise en œuvre des modèles comptables sur ces mêmes calculateurs, les analystes de la recherche opérationnelle cherchent, avant tout, des modèles analytiques des phénomènes économiques », [Faure, R., Boss, J.-P. et Le Garff, A., 1961, 1967], p. 15.

1 [Reffye (de), Ph., Parvais, J.-P., Coulibaly, N. et Gervais, A., 1980], p. 86.

1 [Reffye (de), Ph., Parvais, J.-P., Coulibaly, N. et Gervais, A., 1980], p. 94. Sur le côté droit de ce texte figure en effet l’organigramme simplifié.

2 Selon le principe proposé par Thomas Hobbes et repris notamment par Gianbattista Vico. Le philosophe Jean-Pierre Dupuy le formule ainsi : « Nous ne pouvons connaître rationnellement que ce dont nous sommes la cause, que ce que nous avons fabriqué », [Dupuy, J.-P., 1994, 1999], pp. 16-17. Dans notre cas, il s’agit de faire un modèle (ici, tout le programme) qui fait comme on pourrait faire si on avait temps et la possibilité d’imiter la nature comme lui. Mais cette classique transitivité du comprendre par le faire, via le médiateur qu’est supposé être le modèle, est là aussi battue en brèche, selon nous, par le modèle de simulation fractionnée. Car on ne peut plus simuler, refaire tout uniment, en son esprit le fonctionnement intégral du programme : on ne peut faire ce qu’il fait, dès lors qu’il n’y a plus de récurrence mais, au mieux, de la récursivité fractionnée et distribuée. On peut simplement comprendre séparément le genre de choses qu’il fait : les sous-routines, les sous-modèles. Mais refait-on en son esprit la recombinaison logico-mathématique pas à pas ? Comprend-on cette recombinaison ? À connaître le modèle de simulation dans ses règles, dans sa liste et dans son organigramme, y gagne-t-on pour autant une compréhension, même approchée, de ce qu’il fait ?

1 [Reffye (de), Ph., Parvais, J.-P., Coulibaly, N. et Gervais, A., 1980], p. 95.

2 [Reffye (de), Ph., Parvais, J.-P., Coulibaly, N. et Gervais, A., 1980], p. 97. Elle fait quinze lignes. À comparer avec les trois pages de la « discussion » qui la précède.

3 [Reffye (de), Ph., Parvais, J.-P., Coulibaly, N. et Gervais, A., 1980], p. 97.

1 [Mossu, G., Paulin, D. et Reffye (de), Ph., 1981].

2 Exceptionnellement, de Reffye ne s’y présente que comme le troisième et dernier co-signataire. L’article paraît alors que de Reffye est déjà en métropole.

2 Le point de flétrissement correspond au point où les ovaires ont un nombre insuffisant d’ovules fécondés pour que les fèves et la cabosse viennent à maturité. Si bien qu’en fait on trouve très rarement des cabosses pourvues de moins de treize à quinze graines. Voir [Reffye (de), Ph., Parvais, J.-P., Mossu, G. et Lucas, P., 1978], p. 258.

3 [Mossu, G., Paulin, D. et Reffye (de), Ph., 1981], p. 157.

1 Il s’agit d’un phénomène de nature physiologique au cours duquel l’arbre perd de jeunes fruits [Mossu, G., Paulin, D. et Reffye (de), Ph., 1981], p. 155.

2 [Mossu, G., Paulin, D. et Reffye (de), Ph., 1981], p. 161. Ajoutons que M est la durée de maturation en mois. Elle vaut entre 4 et 5 mois (ibid., p. 163).

1 Nous ne la restituons pas ici car elle est assez longue. De plus, elle explicite la formulation algébrique de certains paramètres relativement secondaires et que nous n’avons qu’allusivement évoqués pour la commodité de notre propre exposé. Elle nous serait donc de peu d’utilité. On peut la retrouver dans [Mossu, G., Paulin, D. et Reffye (de), Ph., 1981], p. 166.

1 [Reffye (de), Ph., Parvais, J.-P., Coulibaly, N., Gervais, A., 1980], p. 84.

2 Voir supra le passage laconique déjà cité : [Mossu, G., Paulin, D. et Reffye (de), Ph., 1981], p. 157.

me La notion de « cycle de vie » est en effet explicitement et publiquement employée par la firme américaine Microsoft, par exemple, pour justifier les lancements gradués et calculés de ses divers logiciels de bureautique.

1 Dans l’article de 1980 [Snoeck, J. et Reffye (de), Ph., 1980], même s’ils sont encore tous les deux cosignataires comme dans l’article de 1976, le modèle de 1976 est en fait explicitement et exclusivement attribué à Philippe de Reffye (voir ibid., p. 259). Assez logiquement d’ailleurs, le premier cosignataire de l’article de 1976 était bien de Reffye tandis que celui de 1980 est Snoeck, façon d’exprimer lequel des deux a été à chaque fois le plus gros contributeur. Cela confirme la justesse de notre hypothèse selon laquelle, dans les publications de Café, Cacao, Thé, le premier signataire serait le contributeur principal.

2 [Snoeck, J. et Reffye (de), Ph., 1980], p. 259.

3 [Snoeck, J. et Reffye (de), Ph., 1980], p. 263.

1 [Parvais, J.-P., Reffye (de), Ph. et Lucas, P., 1977].

2 Cette précision nous vient de notre entretien avec Hervé Bichat [Bichat, H. et Varenne, F., 2001], p. 11.

1 Voir notre entretien [Reffye (de), Ph. et Varenne, F., 2001], p. 2.

1 Voir notre entretien [Reffye (de), Ph. et Varenne, F., 2001], p. 3.

2 Selon l’expression même qu’il emploie dans [Reffye (de), Ph. et Varenne, F., 2001], p. 3.

1 Corner est en effet connu pour avoir proposé, dans ce contexte, la théorie de Durian. Il s’agit d’une théorie de l’évolution des fruits. Le Durian est une plante de la famille des malvacées que l’on trouve à Bornéo et dont le fruit est de la grosseur d’un petit melon. Les graines rejetées par ce fruit commencent à germer tout de suite au-dessous des arbres parents. C’est donc une grosse graine qui ne peut être transportée (elle n’a pas de dormance) : elle convient pour des arbres de la forêt primitive. Elle présente, selon Corner, la simplicité de ce qui est primitif. À l’inverse, les graines légères et ayant la faculté de dormance, comme celles du saule et du peuplier par exemple, manifestent une plus grande jeunesse au regard de l’évolution car elles témoignent d’une efficacité de dispersion acquise par l’expérience. Voir [Corner, E. J. H., 1964, 1970], pp. 247-250.

2 [Barthélémy, D., Edelin, C. et Hallé, F., 1989], p. 89.

1 « Corner symbolise cette tendance à la réunification de la Botanique, d’abord par son point de départ tropical, général, opposé au point de vue particulier tempéré, ensuite par son refus de traiter tout élément d’information autrement que dans le contexte de la plante entière, de son ontogenèse et de son histoire évolutive », [Oldeman, R. A. A., 1974], p. 12.

2 [Oldeman, R. A. A., 1974], p. 11.

3 R. A. A. Oldeman, alors jeune ingénieur agronome de l’Université de Wageningen, arrive en 1963 à la station néerlandaise du Centre ORSTOM d’Adiopodoumé, en Côte-d’Ivoire. Il y est initié aux tropiques humides. Il dirige cette station pendant un an. C’est là qu’il rencontre Francis Hallé qui, de 1963 à 1968, travaille lui aussi au centre. Ce dernier lui fait connaître l’approche architecturale. En 1964, Oldeman est intégré à l’ORSTOM et il est affecté au centre de Cayenne en 1965. Il y retrouve ponctuellement (deux mois en 1965) Francis Hallé avec lequel il collabore intensément. Francis Hallé, après une affectation de quelques années à l’Ecole Supérieure des Sciences de Brazzaville (Congo), au début des années 1970, deviendra professeur de botanique à l’Université du Languedoc (Montpellier). Il sera par la suite attaché à l’Institut de Botanique de Montpellier. Pour sa part, Oldeman soutiendra une thèse avec lui sur la notion de « réitération » et sur la morphologie de la forêt tropicale à Montpellier en 1972. Il deviendra par la suite professeur de botanique à l’Université de Wageningen. Pour ces précisions, voir [Oldeman, R. A. A., 1974], p. 5, [Hallé, F. et Oldeman, R. A. A., 1970], p. v et [Hallé, F., 1999], p. 115.

4 [Oldeman, R. A. A., 1974], p. 6.

5 Voir le chapitre de J.-F. Leroy in [Taton, R., 1964, 1995], pp. 775-777.

1 Voir notre entretien [Hallé, F. et Varenne, F., 2004].

2 Nozeran venait alors d’arriver de l’Université de Montpellier.

3 Finalement, Hallé soutiendra sa thèse à Abidjan en 1966. Nozeran en sera le directeur. Mangenot n’en sera qu’un rapporteur. Ce sera la première thèse soutenue à Abidjan.

4 Selon les termes mêmes de Hallé. Voir [Hallé, F. et Varenne, F., 2004].

1 [Hallé, F. et Oldeman, R. A. A., 1970], p. 1.

2 Dans la préface de leur ouvrage de 1970, le botaniste P. Champagnat, alors en poste à l’Université de Clermont-Ferrand, déclare : « Seule une analyse détaillée, faite dans ce ‘biotope conservateur’ et immensément riche qu’est la forêt tropicale humide, par des observateurs compétents et passionnés, ayant le goût de l’expérimentation, pouvait conduire à la synthèse dont nous avions besoin », [Hallé, F. et Oldeman, R. A. A., 1970], p. iii.

3 [Hallé, F. et Oldeman, R. A. A., 1970], p. 3. C’est nous qui soulignons.

4 [Hallé, F. et Oldeman, R. A. A., 1970], p. 4.

5 [Hallé, F., 1979], p. 546.

6 Voir [Oldeman, R. A. A., 1974], pp. 21-33 et [Hallé, F., 1979], pp. 543-546.

7 [Hallé, F., 1979], p. 537.

8 Voir ce passage déjà cité supra, in [Thom, R., 1972, 1977], p. 152 : « Chez les végétaux, la situation est tout autre [que chez les animaux] ; on ne peut parler d’homéomorphisme qu’entre organes pris isolément, tels que feuille, tige, racine, etc., mais il n’existe, en principe, aucun isomorphisme global entre deux organismes. » Voir également [Thom, R., 1972, 1977], p. 248 : « Comme on l’a dit plus haut, la morphologie globale du végétal n’est pas fixée ; le seul principe d’unité réside dans le jeu régulatif du seuil d’allumage des chréodes. Il en résulte qu’un grand nombre de formes globales sont possibles, le choix entre ces formes étant dû à des facteurs externes ou internes très minimes. »

1 Dans son ouvrage plus tardif, Esquisse d’une sémiophysique, Thom continuera le malentendu en concédant qu’Hallé et Oldeman ont finalement montré, contre son attente initiale, qu’il y a avait bien une isomorphie de nature mathématique dans l’architecture d’un arbre. Voir [Thom, R., 1988], pp. 77 et 112. Mais c’est là trop leur concéder ! En fait, Hallé parlait dès le début d’une sorte d’isomorphie qualitative, plus lâche donc : celle affectant l’organisation du programme de mise en place architecturale. L’arbre est isomorphe à lui-même pour Hallé en ce qu’il est déterminé par le même programme génétique de morphogenèse, même si cette isomorphie ne peut pas être transcrite par une quelconque règle d’auto-similarité quantitative interne, comme les fractalistes en avaient déjà fait l’amère expérience. La preuve du « modèle architectural » n’est pas du tout la preuve d’une isomorphie interne de type mathématique, contrairement à ce que pense un peu vite Thom en 1988.

2 « Von Goethe ne séparait pas encore la morphologie de la physiologie, comme il le montre en associant la production des ‘sucs plus purs’ à l’approche du ‘stade perfectionné’ de la floraison. Nous voulons souligner la remarquable correspondance de ce modèle explicatif avec les notions récentes impliquant un changement métabolique – par exemple en ce qui concerne les phytohormones – à mesure que la plante parcourt sa séquence de différenciations », [Oldeman, R. A. A., 1974], p. 11.

3 [Hallé, F., 1979], p. 542.

4 Le recours à la notion de « stratégie de croissance » pour désigner le modèle architectural est dû au botaniste et élève d’Hallé, Claude Edelin. On la trouve dans sa thèse soutenue à Montpellier en 1977: « Images de l’architecture des conifères ». Voir [Reffye (de), Ph., 1979], p. 7.

5 Ils comprennent ainsi l’association biologique un peu dans les mêmes termes que l’écologue américain Frederic Clements lorsqu’il parlait, au début du 20ème siècle, d’« unité naturelle » ou d’« organisme » pour désigner ce niveau d’intégration du vivant. Voir [Deléage, J.-P., 1991, 1994], pp. 93-95 et [Taton, R., 1964, 1995], p. 775.

1 Cette définition fondamentale est reprise comme un leit-motiv et quasiment telle quelle par de Reffye au stade introductif de toutes les présentations exhaustives de son modèle de 1979. Voir [Reffye (de), Ph., 1979], pp. 7 et 14, et [Reffye (de), Ph., 1981], p. 83.

2 [Hallé, F. et Oldeman, R. A. A., 1970], p. 5.

3 « Pour Hallé et nous même (1970), l’organisme végétal produit des axes végétatifs et inflorescentiels dans un ordre déterminé, tandis que pour un autre groupe de chercheurs, la plante est une population d’axes (cf. Scarrone 1969) », [Oldeman,, R. A. A., 1974], p. 12.

4 [Oldeman, R. A. A., 1974], p. 13.

1 [Oldeman, R. A. A., 1974], p. 12.

2 Référence à l’ouvrage Cybernetics and Biology de Frank Honywill George paru en 1965.

3 Référence à l’ouvrage collectif de Hans Freudenthal The Concept and the Role of the Model in Mathematics and Natural and Social Sciences paru en 1961. Voir [Freudenthal, H., 1961].

4 [Oldeman, R. A. A., 1974], p. 14.

5 Paru dans le premier tome des Towards a Theoretical Biology, série de collectifs dirigés par C. H. Waddington. Thom reprend et affine ces idées avec la notion de « modèle local » dans [Thom, R., 1972, 1977], p. 7 : « Un des intérêts essentiels de la méthode des modèles locaux ici préconisée est qu’elle ne préjuge en rien de la nature ultime de la réalité […] C’est grâce aux grandeurs associées aux observables que sera défini l’espace de phase de notre modèle dynamique, sans référence aux structures plus ou moins chaotiques sous-jacentes. »

1 Oldeman cite ce passage de Thom (1968) : « … un champ morphogénétique sur un ouvert U de l’espace-temps réside dans la donnée d’un ‘modèle universel’ dont le processus donné est copié », [Oldeman, R. A. A., 1974], p. 14.

2 [Thom, R., 1972, 1977], pp. 122-123.

3 [Oldeman, R. A. A., 1974], p. 14.

4 [Oldeman, R. A. A., 1974], p. 15.

5 [Oldeman, R. A. A., 1974], p. 15.

1 [Thom, R., 1972, 1977], p. 123. On sait que Waddington a été peu convaincu par cette relecture spéculative. Voir la préface de Waddington lui-même in [Thom, R., 1972, 1977], p. xix.

2 Voir [Hallé, F., 1979], p. 537 : « peut-être ne sont-ils pas de véritables modèles… »

3 “It expresses the nature and the sequence of activity in the endogenous morphogenetic processes of the organism and corresponds to the fundamental growth program on which the entire architecture is established”, [Barthélémy, D., Edelin, C. et Hallé, F., 1989], pp. 89-90. Hallé avait écrit en 1979 : « C’est l’expression visible du programme génétique », [Hallé, F., 1979], p. 542.

4 Selon l’expression de [Hallé, F., 1979], p. 538.

5 [Barthélémy, D., Edelin, C. et Hallé, F., 1989], p. 90.

1 Par « enregistrement des étapes successives de la morphogenèse sous forme de croquis et de documents photographiques », [Hallé, F. et Oldeman, R. A. A., 1970], p. 5.

2 [Hallé, F. et Oldeman, R. A. A., 1970], pp. 9-10 ;

1 Voir l’encadré.

2 Voir nos indications précédentes sur Pinel, Vendryès et Collot.

3 Cette liste non exhaustive nous est suggérée par l’observation des origines des participants aux premières écoles de Biologie Théorique.

4 Jean-Henri Maresquelle passe l’agrégation de sciences naturelles en 1923, la même année que Georges Teissier. Il soutient une thèse en Sorbonne en 1929 sur le parasitisme des Urédinées avant de se pencher, dans les années 1930, sur la morphologie des plantes et sur son déterminisme génétique. Il dirige plusieurs colloques de morphologie, à Strasbourg, au cours des années 1960. Il y est, entre autres, directeur du Jardin Botanique de 1945 à 1969. Il sera longtemps doyen de l’université de Strasbourg. Dans une de ses dernières publications (1976), il proposera l’idée de « programme morphogénétique » pour expliquer le déterminisme de la morphogenèse végétale.

1 Voir le site de la Société Française de Biologie Théorique sur ce point : http://www.necker.fr/sfbt/orig.html.

2 Dont les actes ont paru en 1980 : [Bouligand, Y., 1980].

3 Voir [Lesourne, J., 1980], Tome II, pp. 19-20.

4 Dont les actes sont publiés en 1979 : [Delattre, P. et Thellier, M., 1979].

5 C’est le professeur Jean Lagasse alors Directeur scientifique du secteur Sciences Physiques pour l’Ingénieur du CNRS qui avait mis en place le comité de direction de l’ATP. Voir [Lesourne, J., 1980], p. x. Afin de montrer le caractère caduc de l’opposition tranchée entre recherche fondamentale et recherche appliquée, le secteur SPI mettait alors l’accent sur l’analyse des systèmes et sur la modélisation. Voir sur ce point [Ramunni, G., 1995], p. 86.

6 Cette ATP « Analyse des systèmes » a donné lieu à une publication en deux volumes : [Lesourne, J., 1980].

7 Elles se tiennent à l’Abbaye de Solignac (Haute-Vienne) tous les ans pendant une vingtaine de jours. À partir de 1991, elles auront lieu jusqu’à aujourd’hui à Saint-Flour. L’AMBT deviendra la Société Française de biologie Théorique en 1985. Selon Yves Bouligand, qui deviendra quelque temps président de la SFBT, à la suite de Pierre Delattre, « le principe [de ces Ecoles] était d’accueillir des chercheurs de formation soit biologique, soit médicale, soit de formation physico-chimique ou mathématicienne, en leur proposant des cours axés sur les mathématiques pour les premiers et l’inverse pour les seconds, avec une série de conférences communes sur les thèmes majeurs de la modélisation en biologie », [Solignac, 1994], p. 3.

1 Pour ces précisions, voir [Le Guyader, H., 1982], pp. 469-474.

2 [Reffye (de), Ph., 1979], p. 7.

3 [Reffye (de), Ph., 1979], p. 8.

1 Voir [Reffye (de), Ph., 1979], p. 165.

2 Voir [Vinci (de), L., 1508-1518, 1942, 1987], p. 323 : « Les branches des plantes forment une courbe à la naissance de chaque petit rameau, et elles bifurquent quand se produit cet autre rameau. » 

3 [Reffye (de), Ph., 1979], p. 8.

1 [Reffye (de), Ph., 1979], p. 9.

2 [Reffye (de), Ph., 1979], p. 9.

3 Selon le terme précis de [Reffye (de), Ph., 1979], p. 9.

4 Ainsi, au sujet de la « loi de Horton », de Reffye concède qu’elle « constitue une intéressante incursion des principes de la physique sur du matériel biologique », [Reffye (de), Ph., 1979], p. 8.

5 [Franquin, P., 1970], p. 77.

6 [Franquin, P., 1970], p. 125.

7 [Franquin, P., 1970], p. 80.

1 [Franquin, P., 1970], p. 80. Ce qui indique bien que l’on a là affaire à quelque chose de purement « abstrait » : le modèle est purement mathématique car il n’est pas fondé sur une interprétation physicaliste.

2 [Franquin, P., 1972], p. 4.

3 [Franquin, P., 1972], p. 4.

4 Voir [Franquin, P., 1972], p. 21 et [Jean, R. V., 1978], pp. 3 et 7. Voir, plus particulièrement, cette évocation d’un article de Collot de 1969 : « F. Collot affirme que le terrain d’entente entre mathématiciens et biologistes se situe ‘dans le val obscur et assez médiocre de la statistique’ et que ‘la plupart des concepts employés actuellement en biologie ne sont que des pseudo-concepts scientifiques’ », [Jean, R. V., 1978], p. 3.

5 [Franquin, P., 1972], p. 4.

6 [Franquin, P., 1974], p. 23.

1 [Franquin, P., 1974], p. 23.

2 [Reffye (de), Ph., 1979], p. 10.

3 [Reffye (de), Ph., 1979], p. 9.

4 [Reffye (de), Ph., 1979], p. 10.

1 Voir [Dilthey, W., 1924, 1947], p. 148 : « les sciences morales [
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