Voici les contributions de lecteurs à l'appel du Nouvel Observateur



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André ARNAUD - 89800 Chablis


Je vous envoie un mouvement d’humeur post élection. Certes ce n’est pas très constructif, mais la reconstruction viendra un autre jour. ..

Sans doute aiguillonné par un Strauss-Kahn qui ne pense déjà qu'à 2012, le grand "conciliateur" du PS a cru reprendre des couleurs en excluant les "traîtres". Que ne l'a-t-il fait quand MM. Fabius, Mélanchon et consort ont rejoint le camp du non à l'Europe. Cette trahison là était bien plus flagrante.

Les français ont d'ailleurs, en votant au premier tour si massivement sur les trois premiers candidats, montré (entres autres) trois choses : ils étaient dans leur grande majorité, pro-européen, social-démocrates et pragmatiques. Ils sont las des idéologies. Et si, bien sûr il faut que les laissés pour compte, et il y en a beaucoup trop, puissent être entendus, ce ne sera pas par un parti socialiste tel qu'il est aujourd'hui, mais par quelqu'un comme Olivier Besancenot, qui au-delà de son programme irréalisable, sert d'aiguillon indispensable à nos gouvernants de quelque bord soient-ils.

La refondation Social-démocrate, réalisée par tous les partis socialistes et même communistes d'Europe est la seule alternative à une droite puissante, majoritaire dans le pays et menée par un homme qui, au moins, sait parfaitement ce qu'il veut et sait parfaitement "le vendre".

Ce n'est pas en se lamentant sur les faits des "traîtres" qui, fussent-t-ils de gauche, pensent qu'ils peuvent mieux servir la France dans un gouvernement de droite que d'être à peine tolérés au sein d'un parti qui ne sait pas reconnaître les mérites des hommes et est plus enclin à de savant dosage de clans, que le PS gagnera les futures batailles électorales.

Bien sûr on peut toujours espérer que Sarkozy trébuchera.

Si c'est le seul espoir, comme le laisse à penser François Reynaert dans sa dernière chronique, pauvre parti et pauvre Ségolène !


Claude Minier Lecteur du Nouvel Obs depuis très longtemps

Je suis tout à fait d’accord avec votre article .Je suis un socialiste de 60ans qui vient de prendre sa retraite et j’ai toujours travaillé dans le privé à des postes de responsabilité.

Quelques remarques :

Il faut absolument que le sommet se rapproche de la base . J’ai eu personnellement à mettre en place les 35h dans une filiale d’un groupe national , je peux vous dire que personnes ne réclamait les 35h ,( je sais que c’était pour créer des emplois , je donnerai à la fin de mon exposé des exemples contraires ) . Quand dans une entreprise qui n’a pas eu d’augmentation depuis 3 ans ( même pas le coût de la vie ) et qu’on leur annonce que les salaires sont bloqués pendant 5 ans encore . je peux vous dire que ceux qui étaient de gauche l’ont abandonnée.

Il faut absolument arrêter de critiquer systématiquement ce que les autres proposent , la base n’attends pas cela . Ceci dit j’approuve la démarche de Kouchner il vaut mieux faire un petit peu de ce que l’on pense plutôt que de s’opposer .

Il faut mettre de l’ordre dans le P S . Je peux dire que j’ai beaucoup apprécié la campagne de Ségolène Royal Quel courage que de s’opposer à tous ces dinosaures qui ne pensent qu’à eux et à leur pouvoir.

Il va falloir penser aux retraites spéciales ça ne peut pas durer, la France n’a pas les moyens de ce les payer . Il y a très longtemps que le privé fait des sacrifices il aimerait bien les partager . Lorsque l’on dit qu’il ne faut pas monter les français les uns contre les autres , qu’est ce que vous croyez qu’il se passe aujourd’hui , le privé en a marre

Il faut rétablir le droit de grève : il n’est plus possible de faire grève dans le privé (en dehors des très grosses entreprises ). Vous vous mettez en grève au bout de 8 jours vous demandez de discuter on vous répond que l’on va fermer l’entreprise , et si vous reprenez le travail , non seulement vous n’aurez rien , mais vous risquez de perdre quelque chose .

On veut un parti réaliste L’idéologie le rêve c’est fini , il y a la dure réalité : c’est l’économie qui commande , même si on n’est pas d’accord c’est notre monde et plutôt que de critiquer essayons de l’améliorer au mieux.

J’avais une responsabilité d’une entreprise qui revendait des produits pour l’industrie , avant les 35 h en Savoie il manquait à peu prés 100 emplois dans la serrurerie / chaudronnerie et pas question d’en trouver il n’y avait pas de candidat , aujourd’hui il y a des chômeurs , pourquoi : les industriels qui avaient du travail a donné voyant les délais se rallonger sont allés voir du côté de l’Europe de l’est et les italiens qui n’attendaient que ça on pu franchir les tunnels pour venir chercher le travail.

Autre exemple , j’ai été malheureusement pour moi très malade et j’ai fréquenté les hôpitaux, en discutant avec le personnel j’ai eu la confirmation du manque de postes Pas une création mais une pression permanente

Je vous félicite pour votre article je suis tout à fait dans votre ligne


André GIROUD 73

Pour “la Refondation de la gauche” sans mythe ni mirage

C'est donc entendu. Après l'expression de fortes personnalités de la gauche, parmi lesquelles J P Chevènement et H Emmanuelli, le premier secrétaire du PS, F Hollande, déclare sa volonté de travailler à la refondation de toute la gauche.

Cette recomposition, rendue nécessaire par l'évolution du paysage politique de la gauche mais aussi de la droite, suppose une approche réflexive, prospective et stratégique. Les références au mythe du grand soir ont disparu depuis longtemps. La social-démocratie reste un horizon incantatoire inopérant en France en raison de notre réalité syndicale. Il reste beaucoup de points à clarifier. L'analyse du néolibéralisme et de la mondialisation libérale renvoie aux questions de fond sur les politiques alternatives en France et en Europe. La vision de l'Europe et des relations internationales, la place de la France, de sa diplomatie, les coopérations avec le Sud et l'Est offrent autant de sujets majeurs de réflexion pour une gauche responsable. Et les défis républicains sont nombreux avec l'école, la laïcité, les institutions, la citoyenneté et surtout la question sociale.

Comment refonder cette gauche en trouvant les points d'équilibre entre critique et reconsruction, refus du néolibéralisme et projet réaliste ? Sur quelle identité rallier le meilleur des sensibilités du large arc en ciel de la gauche ? Quelle méthode pour faire converger les forces aujourd'hui disponibles ? Comment porter les valeurs de la gauche qui doit retrouver son rayonnement culturel ?

Sans être exhaustifs nous avons autour de ces points quelques questionnements utiles. Après les législatives nous aurons du pain sur la planche. Mais, en attendant, la conduite de cette campagne offrira un gage de la capacité de la gauche à rester offensive pour élargir ses assises : celles d'un front de classes pour une recomposition d'un bloc progressiste et républicain.


M. Dumoulin

Je suis un vieux militant du parti socialiste. J’ai été de ceux, et ils sont nombreux, qui ont toujours pensé que notre avenir politique était dans la social-démocratie en dépit des polémiques que nous avons dû affronter de la part de nos camarades qui se réclamaient du marxisme ou d’un système approchant comme étant la seule panacée économique. Comptant bien sûr parmi les adeptes de Michel Rocard, j’ai été déçu que ce dernier jette l’éponge et ne se présente pas à la candidature pour être candidat à l’élection présidentielle de 1981.


J’ai toujours pensé que le seul schéma économique valable était l’économie de marché à condition que celle-ci soit au service d’une redistribution sociale en direction de ceux qui en ont le plus besoin et non pas exclusivement au service du capitalisme et donc des actionnaires qui n’en ont pas souvent besoin.
Aujourd’hui, il est indispensable que le Parti Socialiste effectue une mutation en adoptant une démarche sociale-démocrate comme l’ont fait la plupart des partis socialistes des autres pays européens. Ce nouveau parti devrait s’étendre jusqu’au centre de l’échiquier politique. Mais il est clair que certains tels J.L. Mélenchon et même L. Fabius n’ont plus leur place dans un tel parti rénové.


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