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entre 31000 et 44000 euros bruts par an

selon l’école – et la carte de visite très intéressante

pour la suite de leur carrière. Une fois intégrés au sein du

cabinet, ils pourront travailler dans différentes configurations.

C’est le cas chez Deloitte, par exemple. «Ils peuvent choisir



entre la finance ou le secteur industriel et commercial, souligne

Antoine de Riedmatten, associé responsable de la formation.



S’ils optent pour le secteur industriel et commercial, ils pourront

au choix travailler pour les entreprises du CAC 40 : ils auront

deux à trois dossiers à traiter par an au sein d’une grande équipe,

ou bien travailler pour des entre-

prises de plus petites tailles, dans

une équipe moins importante où

ils traiteront entre cinq et quinze

dossiers chaque année.»

Au final, les jeunes diplômés

ont toujours une carte à jouer

dans ce secteur. C’est d’autant

plus vrai que l’ancienneté des

jeunes recrues chez les presta-

taires n’excèdent généralement pas plus de 4 à 5 ans; ils sont

vite happés par les donneurs d’ordre. Les entreprises doivent

remplacer les partants qui, chaque année, sont nombreux :

le turn-over du secteur est une caractéristique structurelle. Il

peut frôler les 20 à 25% par an, même si aujourd’hui les nou-

veaux entrants ont tendance à rester un peu plus longtemps

que par le passé.

C. W.

cas notamment du conseil en optimisation des coûts,

en gestion de la performance, en organisation… Pour

ces postes, il faut élargir votre champ d’action. En effet,

il existe en effet une myriade de petits cabinets, installés

partout en France, qui se sont positionnés soit autour

d’une spécialité métier, soit autour d’un secteur d’acti-

vité. Dans la première catégorie, on trouve des experts en

stratégie, en management, en logistique, en organisation

commerciale, en marketing et en RH. Depuis quelques

années, certaines sociétés se sont orientées vers de nou-

velles spécialités en forte croissance, comme le développe-

ment durable, les technologies vertes, la diversité, l’éthique,

la responsabilité sociale ou encore la gestion de crise. Dans

la seconde catégorie, on trouve des entreprises qui ont choisi

de se développer dans certains domaines. Il existe aujourd’hui

des cabinets de conseil experts d’un ou de plusieurs secteurs :

l’énergie, la chimie, les transports de masse, la grande dis-

tribution, l’assurance… En général, ces entreprises sont des

PME dont les effectifs oscillent entre 20 et 200 salariés, majo-

ritairement des cadres. Comme leurs grands confrères, ils font

eux aussi appel à des débutants fraîchement diplômés, qui

représentent une bonne moitié de leurs embauches.

Pour certains profils en pénurie, la concurrence entre grands

et petits cabinets peut s’avérer assez rude. L’actuariat, la sta-

tistique, le conseil en CRM (Customer Relationship Manage-



ment), le restructuring, la supply chain se placent en tête de

liste des compétences qui sont les plus recherchées. En termes

d’emplois, les jeunes peuvent postuler en fonction de leurs

centres d’intérêt. Dans une PME, ils seront amenés à exer-

cer une activité plus variée, mais pour des clients de taille

plus modeste. Ils seront sans doute un peu moins bien payés

que dans les grandes structures, mais pourront évoluer plus

rapidement et prendre assez vite des responsabilités. Pour les

jeunes qui choisissent les grands cabinets, la rémunération est

souvent plus alléchante – le salaire en début de carrière oscille



Pour certains

profils en pénurie,

la concurrence

entre grands et

petits cabinets peut

s’avérer assez rude.

un métier très enrichissant

KELLy CoUDoUx, 28 ans, consultante

en gestion des risques, audit interne et

contrôle interne chez Deloitte depuis 2006.

«Je suis consultante en

gestion des risques depuis

2006. J’aide les entreprises

à identifier, à évaluer et à

dresser la cartographie de

leurs risques, puis à mettre

en place des dispositifs

de suivi de leur évolution

dans le temps. C’est un

métier très enrichissant,

qui me permet d’apprendre

énormément. Je travaille sur

tous les types de risques :

opérationnels, financiers, liés

au développement durable.

Cela va de la conformité

à la réglementation à

l’éthique, en passant par

le respect de la législation

et de la responsabilité

sociale. Mes missions se

déroulent chez les clients,

en province et à l’étranger.

J’ai déjà travaillé pour une

vingtaine d’entreprises, de

tous secteurs et de toutes

tailles. Mon métier me permet

de rencontrer beaucoup

de gens, à tous les niveaux

de l’entreprise.»




32

SECTEuR

>

A u D I T & C o n S E I L



ces jeunes pratiquent l’autocensure ; ils pensent à tort que nous

ne voulons pas les embaucher parce qu’ils ont suivi un cursus

universitaire», poursuit Frédéric Huynh. Après une première

sélection, les postulants participent à un assessment center.

Pendant une journée au château de Mery-sur-

Oise, en région parisienne, ils se regroupent

pour passer des tests, participer à des mises en

situation, etc. «L’an dernier, sur deux jours, nous



avons accueilli 200 candidats; l’assessment center

a débouché sur 60 recrutements», conclut Frédéric

Huynh.


La motivation : plus qu’un allié

Toutes ces opérations permettent de placer les

jeunes diplômés face aux DRH qui se disent,

aujourd’hui, moins sensibles au diplôme

qu’à la motivation. C’est notamment pour

cette raison que les candidats passent deux à

trois entretiens avant d’être intégrés. «Chez

PwC, ils sont conviés à trois entretiens “éli-

minatoires”. Ils rencontrent d’abord les RH,

puis un manager opérationnel et enfin un

associé. Lors du premier entretien, ils passent

un test d’anglais, langue indispensable dans

nos métiers», précise Isabelle Grevez, la

directrice du recrutement.

50%, 60%, voire parfois 80% : la part des jeunes diplômés

dans les recrutements reste très élevée dans l’audit et le conseil.

Ils devraient totaliser 70% des embauches prévues en 2009

chez Bearing Point, 60% chez Deloitte, 65% chez PwC,

70% chez Ernst & Young, 75% chez KPMG et 80%

chez Mazars. Les DRH recher-

chent une poignée de

bac+3 et une majorité

de bac+5. Les pro-

venances des jeunes

entrants sont variées :

les diplômés des écoles

de commerce représen-

tent 60%, les promus

des écoles d’ingénieurs

20% et les universitai-

res 20%.

Pour les attirer, les cabi-

nets se montrent très

proches de ces candi-

dats précieux. En contact

direct avec les écoles, ils

interviennent lors des

forums, sponsorisent des

événements... Mais, pour

quelles raisons les cabinets

poursuivent-ils leurs opé-

rations séduction même en

période de ralentissement

économique ? «Nous devons



rester présents auprès des jeunes diplômés, car nous continuons à

recruter pour être prêts quand la crise touchera à sa fin», répond

Pascal Collardey, associé et directeur des ressources humai-

nes de KPMG SA. Chez PwC, aussi, on maintient le cap.

Cette année, le cabinet participera à une bonne soixantaine

de forums. «Ces manifestations sont nos principaux lieux de

sourcing. Ce sont autant d’occasions de nous faire connaître.

Nos collaborateurs viennent présenter leur métier et leur quo-

tidien. Ils peuvent répondre à toutes les interrogations, explique

Isabelle Grevez, directeur du

recrutement chez PwC. À la

sortie de ces forums, les jeunes

intéressés par notre entreprise

remettent leurs CV.»

Les recruteurs veillent éga-

lement sur les jeunes uni-

versitaires de près : «C’est



complexe de détecter les filières et les étudiants en université : les

établissements sont nombreux et les formations variées», explique

Frédéric Huynh, responsable du sourcing chez Ernst & Young.

Ainsi, pour résoudre ce problème, en 2008, l’entreprise a créé

l’opération «Talent WantEYd». «Il s’agit de dire aux bac +5 que



nos postes leur sont ouverts. C’est très important, car bien souvent

Prouver

sa motivation

Les entreprises d’audit et de conseil se montrent attentives

à tous les cursus. Si les grands cabinets attendent notamment

des jeunes de tous horizons – écoles, universités... – ils veillent

aussi à ce que leurs futurs cadres soient très motivés.

• • •

Les DRH se disent

aujourd’hui moins

sensibles au diplôme

qu’à la motivation.

Bienvenue aux jeunes

experts-comptables

et auditeurs

ANToINE DE RIEDMATTEN,

associé responsable du recrutement

et de la formation chez Deloitte.

«Nous allons rester

d’importants recruteurs pour

les jeunes diplômés, mais

avec une dose de prudence.

Ces recrutements dépendront

de deux facteurs : d’une part,

de notre volume d’activité qui,

ces deux dernières années, a

connu une croissance de plus

de 10% par an et d’autre part

de notre taux de turn-over lié

aux départs qui, lui, atteignait

environ 15% par an. Les

jeunes diplômés sont, a priori,

plutôt destinés à travailler

dans l’expertise comptable

et l’audit, où l’activité reste

soutenue, et ce, quelle que

soit la conjoncture. Dans

l’expertise, les jeunes peuvent

intégrer notre entreprise

à bac +3, après une école

de commerce ou un cursus

universitaire en finance.

Dans l’audit, nous recrutons

plutôt des bac + 5, issus

des écoles de commerce et

des universités, mais aussi

des écoles d’ingénieurs. Les

ingénieurs nous intéressent

car nos clients industriels

les apprécient.»




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