Évolution des données primaires 2007 et 2008 : chiffres de base en publication toutes disciplines (compte fractionnaire)
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Périodicité de mesure
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Résultats 2007
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Résultats 2008 (provisoire)
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Evolution
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Nombre de publications du programme
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annuelle
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26 397
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31 262
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18,43%
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Nombre de publications de la France
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annuelle
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38 851
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46 103
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18,66%
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Nombre de publications de l'Union européenne (UE27)
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annuelle
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306 909
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355 392
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15,80%
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Nombre de publications du monde
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annuelle
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949 114
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1 105 552
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16,48%
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INDICATEUR 7.2 : Reconnaissance scientifique des opérateurs du programme
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(du point de vue du citoyen)
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Unité
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2007
Réalisation
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2008
Réalisation
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2009
Prévision
PAP 2009
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2009
Prévision
mi 2009
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2009
Réalisation
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2012
Cible
PAP 2009
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Indice de citation à deux ans des publications des opérateurs du programme
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indice
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1,05p
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0,97
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0,95 à 1
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Source des données : base de données Thomson Reuters-Institute for Scientific Information, indicateurs OST
Mode de calcul :
L'impact immédiat des opérateurs du programme se calcule en divisant la « part mondiale de citations à deux ans des publications de référence internationale des opérateurs du programme » par « la part mondiale de publications de référence internationale des opérateurs du programme ». Ce calcul est en compte fractionnaire, c'est-à-dire en tenant compte du nombre de laboratoires signataires de chaque publication. Afin de lisser les variations non significatives liées à l’évolution des journaux référencés dans chaque discipline, l’indicateur sera calculé en moyenne triennale glissante comme il est d’usage en bibliométrie : la valeur indiquée en année n étant alors la moyenne des valeurs constatées en n, n-1 et n-2.
Toutes les citations n'ont pas la même valeur. Deux ans est un laps de temps très court pour mesurer l'utilité scientifique d'une publication. Seule une partie des citations est décomptée et l'indice d'impact est, en ce sens, une mesure indirecte de l'utilité scientifique des publications, utiles notamment pour comparer entre eux des acteurs comparables et observer l'évolution de leurs performances au cours du temps. Certains opérateurs du programme peuvent avoir des laboratoires implantés à l’étranger mais seuls les articles produits depuis la France métropolitaine sont pris en compte.
La base de données bibliographiques utilisée recense les publications parues dans une sélection de journaux scientifiques d'audience internationale. Le calcul est limité pour l'instant aux sciences de la matière et de la vie, incluant les mathématiques. Pour pallier les problèmes du mauvais adressage des articles dans la base, chacun des établissements du programme identifie chacune de ses publications dans une base de données maintenue par l’OST. Une fois ce repérage terminé, les doublons (articles écrits en collaboration par plusieurs établissements du programme) sont éliminés pour déterminer l'ensemble des publications du méta-établissement constitué par l'ensemble des opérateurs du programme. La mesure de la part de la production scientifique des établissements du programme dans les disciplines relevant du domaine des sciences humaines et sociales (SHS) nécessite un travail structurel. En effet, l’absence à ce jour d’univers de référence international comparable à celui qui existe pour les sciences de la matière et de la vie ne permet pas de renseigner dans l’immédiat un indicateur de performance global. La fondation européenne de la science (ESF), à l’initiative de la France, a lancé un plan d’action pour la création d’une base de données européenne des SHS, sur lequel l'OST s'appuiera pour proposer des indicateurs complémentaires.
Observations :
Cet indicateur permet de mesurer l’influence internationale des publications des opérateurs du programme. Les citations qui sont faites aux publications de ces opérateurs par d'autres publications sont en effet considérées comme une indication fiable de l'intérêt qu'ont eu les publications des opérateurs sur les travaux de leurs collègues chercheurs. Il s'agit donc d'une mesure précieuse, qui permet de qualifier la production scientifique d'un acteur en mesurant l' « utilité scientifique », au niveau international, des connaissances produites. L'indice d'impact est largement reconnu comme un indicateur essentiel pour évaluer la performance de la recherche. En effet la mesure d’une part de la production (cf. l'indicateur précédent) doit être complétée par un indicateur d'impact de la qualité de cette production, sauf à induire une dérive productiviste de la part des chercheurs.
Les variations de l’indicateur sont lentes. C’est son évolution au cours du temps, notamment en comparaison avec celles d'acteurs comparables, qui constitue le signal le plus important.
Disponibilité : il convient de noter que la mesure de cet indicateur impose un délai de deux années supplémentaires par rapport au précédent (indicateur de production). D'une manière générale la mesure d'un impact, quel qu'il soit, nécessite un délai minimal d'observation. Ici, par construction (citations recueillies à 2 ans), la valeur définitive de l'indicateur n'est disponible pour l'année n qu'au RAP de l'année n+2.
Historique des valeurs :
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unité de mesure
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périodicité de mesure
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Résultat 2002
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Résultat 2003
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Résultat 2004
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Résultat 2005
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Résultat 2006
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Résultat 2007
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Indice de citation à deux ans des publications des opérateurs du programme en référence internationale
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indice
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annuelle
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0,9
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0,93
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0,94
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0,97
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0.99
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1.05p
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La production mondiale des connaissances scientifiques continue à progresser en termes de nombres de publications (+16,48 % entre 2007 et 2008) avec une augmentation plus forte pour les pays ayant récemment accédé au domaine des formations initiales de haut niveau (Master et Doctorat).
Les mesures prises pour l’amélioration de la production des connaissances scientifiques au meilleur niveau international semblent porter leurs fruits. Le nombre de publications de la France a augmenté de 18,66 % entre 2007 et 2008 tandis que celui de l’UE 27 n’augmentait, sur la même période, que de 15,8 %.
La loi de programme n° 2006-450 du 18 avril 2006 pour la recherche devrait permettre de conserver ce résultat en s’appuyant sur :
- la création des pôles de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) et les retombées de l’emprunt national pour favoriser la reconnaissance internationale des établissements d’enseignement supérieur,
- la pratique de l’évaluation, assurée par l’agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (AERES).
La loi n° 2007-1199 du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) apporte des évolutions substantielles à l’organisation des universités telle qu’elle résultait de la loi n° 84-52 du 26 juin 1984 : des mesures incitatives concernant les enseignants-chercheurs ont été mises en œuvre, comme la majoration du contingent des PES (prime d’excellence scientifique).
Le nouveau système de répartition des moyens mis en place en 2009 tient compte des résultats de l’évaluation fournie par l’AERES. Les clés de répartition des crédits et des emplois tiennent compte, par domaine scientifique, de l’activité scientifique (nombre d’enseignants-chercheurs « produisants » au sens de l’AERES) mais aussi de la performance (notation A+, A, B, C des unités de recherche par l’AERES).
INDICATEUR 7.1
La part des publications de référence internationale de la France dans la production mondiale était de 4,95 % en 2002 (source Rapport OST, ed.2008). Elle a baissé de façon continue entre 2002 et 2007. C’est une baisse relative puisqu’elle résulte principalement de l’augmentation de la production mondiale avec l’émergence de nouveaux pays dans les domaines scientifiques (Chine, Inde, Corée…). Mais les données provisoires pour 2008 semblent montrer une rupture de la tendance avec une augmentation de la part française estimée à 4,17 % de la production mondiale contre 4,09 % en 2007.
La part des publications de référence internationale des opérateurs du programme 150 dans la production mondiale a suivi cette même tendance mais dans des proportions moindres.
On observe en effet, à partir de 2004, une augmentation du poids de la production scientifique des opérateurs du programme 150 dans la production scientifique française.
La part des publications de référence internationale des opérateurs du programme 150 dans la production scientifique européenne est de 8,8 % (2008). L’objectif à 2 ans est de porter cet indicateur à 9 %.
La part des publications de référence internationale des opérateurs du programme 150 dans la production scientifique mondiale s’est maintenue en 2007 à près de 2,8 % et pourrait atteindre 2,83 % en 2008.
Évolution de la part des publications de référence internationale de la France dans la production mondiale
(poids des opérateurs du programme 150)
INDICATEUR 7.2
Les habitudes de publication et de citation varient selon les disciplines et la base de données ne prend toujours pas en compte les sciences de l’homme et de la société. Les données qui font apparaître une progression constante de l’indice de citation à deux ans (0,90 en 2002, 0,93 en 2003, 0,94 en 2004), et une accélération importante, respectivement 0,97 en 2005 et 0,99 en 2006, 1,05 en 2007 (données provisoires) font espérer une conservation de cet indice autour de 1 et d’au moins 0,97 en 2009.
Cette progression des 2 dernières années, si elle se confirme, sera le signe tangible de l’élévation de visibilité et de reconnaissance internationale des opérateurs du programme.
INDICATEUR 8.1 : Proportion d’enseignants chercheurs et de chercheurs dans les unités de recherche classées A+ et A
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(du point de vue du citoyen)
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Unité
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2007
Réalisation
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2008
Réalisation
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2009
Prévision
PAP 2009
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2009
Prévision
mi 2009
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2009
Réalisation
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2012
Cible
PAP 2009
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Proportion des enseignants-chercheurs publiant dans les unités de recherche classées A et A+
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%
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66,3
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70,26
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