Développement de la notion de responsabilisation :
Intégrer dans un programme régionale toutes les communes afin que celles-ci aient un rôle actif dans la responsabilisation au près de la population comme une entreprise au près de ces salariés. Avec des actions multiples pendant au moins 3 ans et une annuelle par la suite.
Mise en place de procédure active de tri à la source :
Remettre en place la notion d'emballage consigné afin de limiter le coût de traitement de ceux-ci
Fourniture des bennes pour chaque administré avec un accompagnement temporaire
Avec la mise en place du contrôle inopiné du tri lors des collectes spéciales
Généralisation de la collecte sélective contrôlée :
Mise en place de plan de collecte spécifique afin de limiter les achats de camions bennes
Mise en place d'une brigade volante permettant d'une même coup de créer des emploi mais aussi d'augmenter la notion de responsabilité de chacun.
Développement des unités de multi-traitements (tri-recyclage-valorisation) :
Définir le besoin en terme quantitatif et qualitatif en fonction de la contrainte économique
Définition de procédure de traitement en fonction du besoin
Définition les capacités et méthodes de valorisation
Développement des partenariats régionaux
Mise en place d'un plan traitement à l'échelle de la zone géographique
Mise en place d'un schéma de transport régional
Mise en place d'un plan d'élévation du tonnage
Conclusion
Dans un principe de démocratie impliquant écoute, dialogue et compréhension entre les parties prenantes, le Président de la République a annoncé le 19 Février 2009, le lancement des États généraux de l’outre-mer.
Les ultramarins rencontrés au cours de cet atelier de travail ont montré une vraie volonté de ces territoires à prendre en main leur avenir. Nous avons donc choisi de vous présenter un ensemble de projets concrets structurés et innovant permettant un développement économique dans ces territoires dans un obljectif de développement durable.
Les projets dans
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le domaine de l’Energie (ETM, Géothermie, énergie solaire, Hydraulique)
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L’industrie : Création d’une industrie dans le domaine de la biotechnologie (Microalgue)
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L’économie numérique : Développer un pôle de compétence unique dans les territoires
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Le Financement : solutions de financement alternatifs (Investissement Social Responsable, FI) pour un développement économique durable (Agence pour la promotion des investissement des régions ultramarines, Gestion de la dette et du risque, accompagnement des entrepreneurs et investisseurs privés)
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Environnement : filière traitement de déchets (gestion du ramassage, traitement et valorisation)
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Transport : maritime (Création de hub maritime/océan), terrestre (création d’un organisme unique par territoire de gestion des transports urbains et non urbains), aérien (gestion des droits de lignes au collectivités territoriales, création d’un établissement public privée pour la gestion des aéroports)
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ANNEXE
Auditions et annexes
AUDITION DE LA COMMISSION TRANSPORT
DES ETATS GENERAUX DE L’OUTRE-MER
Projet T-CALS
Présenté par Mr Jean EDERIQUE à sa demande aux rapporteurs :
- Jean-Jacob BICEP
- Yann Génies
Le 15 mai 2009
La commission : Pourquoi T-CALS ?
Mr EDERIQUE : La compagnie aérienne prise comme support s’appelle la Transworld Caribéen Air Système (TCALS) or dans notre proposition le TCALS est le radar anticollision qui se trouve à bord de tous les avions embarqués et s’appelle le Trafic andolium collision air système (TCALS). C’est un acronyme très percutant qui correspond à la compagnie internationale, voir mondiale basée dans la Caraïbe. De plus, dans les fréquences radio le contrôleur dira : «afficher une T-CALS».
C’est donc le projet T-CALS
La commission : Qu’est –ce qui vous a amené à créer ce projet ?
Mr EDERIQUE : Ce projet est un outil de développement incontournable pour permettre aux populations Antillo-guyanaises d’accéder à l’économie de marché.
Toute notre existence passe par un marché unique très réducteur qui est Paris.
Cette compagnie aérienne va nous permettre d’accéder physiquement à toutes les places mondiales. Elle permettra une ouverture de marché, un accès physique dans toutes les places mondiales et pas uniquement à celles de Paris.
La commission : Cela signifie-t-il que tout est piloté via l’Europe ?
Mr EDERIQUE : Non, tout est piloté via Paris
La commission : Qui sont les acteurs ? Y en a-t-il plusieurs, ou est-ce un nouveau marché ?
Mr EDERIQUE : C’est un nouveau marché car pour le moment, toute notre existence passe par Paris. On a qu’un seul marché, celui de l’hexagone qui est un tronc unique réducteur.
La commission : Ces destinations doivent être commercialisées, il faut un attrait pour les touristes qui ne dépend pas de la compagnie aérienne ?
Mr EDERIQUE : cela existe. Il y a aujourd’hui un vrai monopole même si c’est en autogestion, Air-France ou Air- Caraïbes. Cependant, le problème réel ne réside pas dans le transport mais dans l’infrastructure. Nous y reviendrons. Nous allons avancer dans l’ordre.
Les antillais ne sont pas motivés, il faut les responsabiliser. Avec ce dispositif on y parviendra.
Les grèves ne nous sont pas favorables.
Toute notre existence de citoyen dépend du système économique qui nous fait vivre. Hors, ce système qui existe depuis soixante ans est ce marché unique qui est obsolète et réducteur. Il nous est imposé, d’où la nécessité d’installer l’économie de marché (système économique dans lequel les mécanismes naturels tendent à assurer, sans intervention de l’État, l’équilibre économique entre l’offre et la demande. Pour l’assurer seul, il suffit d’installer un réseau de parfaire. De plus nous sommes situés dans un lieu favorable car les caraïbes sont entourés de pays riches à moins de dix heures de vol.
Il s’agit d’installer un réseau de parfaire qui relierait en directe les nombreuses plaques des DOM caraïbes aux nombreuses plaques évoluantes.
Les moyens structuraux : une compagnie aérienne
La commission : Je comprends bien le rôle de cette compagnie mais concrètement que va-t-elle porter à l’économie de la région?
M. EDERIQUE : il s’agit de créer une compagnie pour satisfaire un marché rentrant inillimité des tours opérators qui nous entourent et non un marché sortant répondant aux besoins des résidents de l’outre- mer. Nous allons chercher les touristes dans le monde entier qui nous ramènent des devises et que nous allons «exploiter».
Ce sont les tours opérator qui démarcheront, ils sont vecteurs.
La commission : On a compris la démarche et l’objectif du marché, notre interrogation porte sur la constitution du capital ?
La compagnie se met en place, mais qu’est-ce qui différencie les DOM des autres îles du bassin caribéen tel que Saint-Domingue, Bahamas où un vrai service est proposé. Dans la continuité de cette question pour un environnement concurrentiel nous sommes largement plus chère dans les DOM.
Vous n’avez pas répondu à notre question qui porte sur l’espace concurrentiel dans lequel on se trouve par rapport aux îles comme Cuba ?
Mr EDERIQUE : si un tour opérator peut amener à Kaboul, un pays en guerre, 300 personnes il n’y a aucune raison que des tours opérators transportent 800 personnes par semaine en Martinique
La Commission : Quelle est la valeur ajoutée par rapport à CUBA par exemple ?
Mr EDERIQUE : La valeur ajoutée est tout simplement l’avion.
La commission : Nous allons revenir au capital. Si nous ne nous expliquons pas sur la constitution du capital aussi bien pour une entreprise que pour une structure d’accueil, cela ne peut pas fonctionner.
Comment allez-vous intéresse les gens. Vous l’avez dit vous-même en introduction, si les gens sont propriétaire de leur investissement , ils vont travailler pour leur propre compte et avoir le temps, alors il ne faut pas s’arrêter à la compagnie aérienne
De plus, vous n’avez pas parlé de la participation du personnel au capital.
Mr EDERIQUE : Mais pas du tout, c’est évident. Quand je vous dis que c’est un outil, je ne m’arrête pas à la compagnie aérienne, c’est un ensemble car je vais intéresser les agriculteurs, les industriels, les hôteliers…Ce sont des passerelles utilisées gratuitement car leur fonctionnement est payé par l’étranger, par un téo.
Je mets en place un système de passerelles qui ne vont rien coûter à l’état pour leur édification. Mais elles vont être exploitées gratuitement car ce sont les autres qui vont me permettre d’effectuer des échanges commerciaux. Elles me permettent de mettre en place mon mini marché sortant.
La commission : en quoi, une destination Pointe-à-Pitre, Los Angeles va servir à l’économie de la région ?
Mr EDERIQUE : Il est évident que s’il y a des touristes de Los Angeles, l’industrie du tourisme va fonctionner.
La commission : C'est-à-dire ?
Mr EDERIQUE : l’avion va amener une fois par semaine des californiens en Martinique va les ramener la semaine d’après.
La commission : qu’est-ce qui nous différentie d’une offre excellente qui existe dans les iles d’à côté
Mr EDERIQUE : la différence, c’est un bon moyen de transport. C’est tout mais c’est énorme comme différence. Pourquoi, selon vous, les californiens ne viennent-ils pas en Martinique ?
La commission : C’est parce que l’infrastructure n’est pas présente.
Mr EDERIQUE : Mais non, c’est parce qu’ils n’ont pas d’avion, c’est évident.
La commission : c’est faux, J’ai vécu trois ans en Floride, les américains ne sont pas de gros marchés. Ils préfèrent aller dans une île anglo-saxonne pas parce qu’il y a l’aspect anglo-saxon juste parce que la prestation fournie par une île anglo-saxonne est meilleure, il y a du service derrière. Il n’y a pas que le transport.
En Guadeloupe, Martinique et Guyane il n’y a pas de service offert au touriste.
Je ne dis pas que votre projet n’est pas bon.
Mr EDERIQUE : Pourquoi n’y a t-il pas d’hôtels ? C’est parce qu’il n’y a personne qui vient. Ne dites pas que les gens ne viennent pas parce que ce qui leur est proposé est médiocre. Si je les fais venir je vais m’attacher à leur offrir un service qui répondra à leur demande. Par exemple vous parlez de la langue…
La commission : Justement la langue, je prendrai un exemple concret, j’ai étudié le projet avant de venir. Vous dites que c’est parce qu’il n’y a pas d’hôtel.
Mr EDERIQUE : non, c’est vous qui avez dit cela
La commission : Vous m’avez dit écoutez si on ramène du transport on va créer des hôtels. Aujourd’hui en Guadeloupe les hôtels sont pleins à 30% et un seul est rempli à 85%, «la veille tour» et ce parce qu’il offre un service de qualité. La vraie question n’est pas le problème d’hôtel mais le service, quelle prestation allez-vous proposer ?
Mr EDERIQUE : je vous répondrai que ce n’est pas mon rôle car je suis transporteur. Ce qui se passe c’est que la clientèle française n’est pas renouvelée et elle va chez l’habitant. Non seulement les hôtels sont démotivés mais sont vides car ils bénéficient de la même source d’approvisionnement.
La commission : Non ce n’est pas la même clientèle. La clientèle des tours opérators est plus opérisée. Celle à laquelle on s’adresse qui est celle que vous venez d’évoquer, elle existe mais n’est pas issue des tours opérators.
Mr EDERIQUE : je suis d’accord avec vous, elle n’est pas issue des tours opérators mais elle profite des prix bas pour voyager. On plonge vers une médiocrité absolue car la clientèle n’est pas renouvelée. Moi, dans mon projet j’ai prévu 750 € par siège pour le réseau charter. Croyez-vous que les tours opérators ne profiteront pas et on fera des bénéfices. Air-France propose un siège qui tourne aux alentours de 300 €. Ce que je veux vous expliquer c’est qu’il faut impérativement séparer la clientèle charter de la clientèle régulière. A partir de ce moment là, vous verrez que quand le marché sera renouvelé, je ne vous dis pas qu’il faut laisser tomber les tours opérators français mais ils vont être traité comme les tours opérators étrangers.
Pour venir au problème de l’accueil, dans toutes les compagnies aériennes il existe un secteur instruction, un laboratoire de langue.
Il est prévu un laboratoire de langue ouvert sur l’extérieur mais pour plusieurs langues de manière à ce que les jeunes apprennent le secrétariat parce que dans nos hôtels avec cette clientèle venue de l’étranger, il va falloir parler parfaitement anglais. Cela fait parti de la formation d’accueil et sa fait partie aussi de la motivation.
Il faut arrêter de construire des bungalows car la clientèle qui va venir va exiger un certain niveau de service, d’accueil.
La commission : Il faut mettre le système en route avec le service
Mr EDERIQUE : En ayant la compagnie aérienne qui amène la clientèle nous serons obligés de créer les services adaptés. Mais on ne peut pas dire on ne met pas le système en marche sans le service.
La commission : Malgré le fait que vous présentiez un projet de transport, nous sommes amenés à vous interroger sur la capacité d’accueil.
Mr EDERIQUE : pour motiver les actionnaires, ils auront la possibilité de voyager toute l’année pour 400 €. Pour calculer le prix d’un voyage on ramène tout à l’heure du vol. Les actionnaires sont des passagers potentiels qui ne seront pas toujours dans la capacité de voyager.
La commission : Parlez-nous de la constitution du capital
Mr EDERIQUE : Je ne suis pas un technicien de la finance, je ferai donc appel à des spécialistes. Il y a une faisabilité. Je suis obligé de limiter l’actionnariat populaire à 766500 actionnaires à 50 € l’action. Si chaque actionnaire prend en moyenne 10 actions cela fera 500. Dans l’hypothèse ou l’État acceptera de défiscaliser l’investissement, cela donnera un attrait supplémentaire. Mais je n’ai pas dit que l’entreprise sera montée sur la défiscalisation. Il y aura des dividendes. Pour 766500 actionnaires à 500 € chacun cela fera 383 000 000 €. Pour monter une compagnie aérienne il faut deux choses : des lignes et des avions. L’achat des avions se fait en leasing (crédit bail).
Pour les collectivités d’outre-mer
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